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Par Hugues-47 le 31 Décembre 2009 à 10:44
Dendrocygne veuf.
Photo de Jean-Marc, avec son aimable autorisation.
GENERALITES SUR LES AQUATIQUES D’ORNEMENT
A l'opposé des oies et canards domestiques, les oiseaux aquatiques d'ornement doivent être toujours tenus par couples, comme c'est la coutume chez le canard sauvage et l'oie grise,L'accouplement a lieu sur l'eau; le mâle surnage la femelle, s'agrippe du bec a
à sa nuque, tâche de coller son cloaque au sien et l'introduction du pénis fait jaillir immédiatement le sperme. Cela dure 10 secondes environ. L’accouplement est suivi d'un moment de raideur, après quoi les deux oiseaux se baignent.L'accouplement n'est pas nécessairement le signe que les oiseaux vont se mettre à construire un nid et à pondre. Les cygnes noirs et les cygnes à col noir par exemple cherchent dès l'âge d'un an à s'accoupler. Cependant, lis n'atteignent la maturité sexuelle qu'à trois ans et c'est alors qu'ils construiront un nid et pondront,
L'homosexualité se manifeste parfois chez les cygnes et il arrive que deux mâles ou deux femelles construisent un nid. Deux femelles appariées pondent aussi des oeufs qui sont évidemment inféconds.
LA VOIX
Chaque oiseau aquatique d'ornement émet des sons spécifiques. Surtout au printemps et en automne, les canards d'ornement lancent différents appels qui accompagnent leurs gestes amoureux sur l'eau. Les cygnes noirs et les cygnes à col noir émettent des sons divers, qui ont tous leur signification. Ils servent à attirer, à exprimer l'angoisse ou le désir de se faire admirer. Les oies d'ornement ont parfois des voix très aiguës, que pourtant elles ne font pas souvent entendre. Les voix des oiseaux aquatiques d'ornement ne sont en général, pas vraiment incommodantes.
LA DETERMINATION DU SEXE
Chez la majorité des cygnes et des oies ainsi que chez certaines espèces de canards, les sexes ne se différencient pas par les couleurs et il faut une grande expérience pour déterminer le sexe à l'aspect extérieur. Seul l'examen des parties sexuelles apporte la certitude ; il exige toutefois de la circonspection et de l'expérience pratique.
Il faut renverser l'oiseau sur le dos et, si nécessaire, le faire tenir par une autre personne. On écartera alors prudemment les plumes pour faire nettement apparaître la cloaque, dont les parois seront, à leur tour, écartées. Un membre oblong, rose clair, soit partiellement caché, soit dardé, indique le sexe masculin. Une petite rosette chamue, concave indique la sexe féminin.
Si l'oiseau se débat, on fera une petite pause pour lui permettre de se détendre et pour rendre l'examen plus facile.
LA MUE
Les oiseaux aquatiques adultes changent partiellement de plumage deux fois par an, a l'opposé des galliformes qui ne muent qu'une fois par an. La mue est un processus naturel et nécessaire, au cours duquel tout l'organisme se renouvelle et les organes de ponte se reposent.
Chez la plupart des canards d'ornement, les canetons se ressemblent tous , durant les six premiers mois de leur vie, ils sont semblables à leur mère dont le plumage est le plus souvent simple, brun gris. A l'automne, les pattes et le bec changent de couleur et peu à peu les mâles revêtent leur habit de noces, souvent resplendissant et riche en couleurs, qu'ils ne perdront que l'été suivant. La couleur des femelles s'accentue, mais reste en général terne.
Maints amateurs débutants ou profanes dans le domaine des canards d'ornement ont souvent peine à croire que le modeste oiseau brun qu'on leur montre au mois d'août puisse devenir cette merveille de couleurs, à panache et bannière, qui avant l'hiver aura atteint l'apogée de sa beauté. Après la mue‑éclipse de l'été, le canard perdra pour un temps une partie de son ravissant plumage, qui réapparaîtra en automne dans toute sa splendeur.Certaines espèces de canards d'ornement n'ont pas de mue‑éclipse, et ont, dès leur jeunesse, un dessin et des couleurs magnifiques (Sarcelles des Bahamas, Versicolore, du Cap). Les espèces européennes telles que la Sarcelle d'hiver, la Sarcelle d'été, le Canard Pilet et le Canard siffleur d'Europe ne gardent leur habit de noces que peu de temps, hélas.
L’EJOINTAGE
Les oiseaux sauvages tenus en semi-captivité et à ciel ouvert, s'envoleraient dès que leurs ailes seraient suffisamment puissantes. Pour les en empêcher, il faut leur amputer une partie de l'aile. La seule manière convenable est d'amputer les grandes rémiges primaires d'une aile, tandis que le pouce, auquel sont fixées deux autres pennes, doit rester. Cela a pour conséquence qu'à la tentative d'envoi, les deux surfaces portantes étant inégales, l'oiseau perd l’équilibre et tombe. Les oiseaux à ailes courtes et au battement d'ailes rapide, tels les canards, culbutent même en tentant de s'envoler.
L'amputation de très jeunes oiseaux, jusqu'à 3 semaines d'âge, dont les os sont encore cartilagineux, peut se faire au moyen de ciseaux tranchants et n'occasionne pratiquement pas d'hémorragie. Les oiseaux plus âgés ne doivent pas être amputés pendant la mue, ni par temps chaud, pour éviter une hémorragie violente et réduire les risques d'infection. Il est d'ailleurs vivement recommandé de confier cette opération à un vétérinaire.
On peut aussi se contenter de couper les extrémités des rémiges primaires d'une aile. Ce moyen, a appliquer tant que la mue n'est pas terminée, est efficace, mais assez risquée, car on oublie facilement de le répéter chaque année et alors les oiseaux s'envolent.
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Par Hugues-47 le 14 Décembre 2009 à 10:59
TECHNIQUES D’ELEVAGE POUR LE FAISAN
a) Parquets de reproduction
Les parquets de reproduction sont des petits parcours de 10 à 15 mètres carrés à sol artificiel (0,40 m de sable), ou naturel très filtrant, ou des volières enherbées où la densité d'occupation (1 oiseau pour 7 à 10 m2) permet à plusieurs dizaines d'oiseaux (généralement 30 à 100) de cohabiter dans de bonnes conditions.
Les parois sont à 2 m de hauteur, les cloisons sont en grillage (maille de 40 mm), la couverture est un grillage (maille 30 mm) ou un filet (maille 60 à 70 mm).
Mangeoires, trémies, abreuvoirs (souvent automatiques), perchoirs, abris et pondoirs sommaires complètent les aménagements de ces installations qui ne doivent être utilisées que pendant la seule période de reproduction.
Les reproducteurs sont installés entre fin décembre et début janvier (en cas d'éclairement : comme pour les perdrix, à partir du 15 janvier pour les poules et du début janvier pour les coqs), ou vers le 15 février. On regroupe 1 coq pour 6 à 7 poules.
b) Rythme de la ponte
La ponte est maximum, (intensité de plus de 80 %), entre la fin avril et le début juin ; elle peut atteindre en moyenne plus de 50 à plus de 60 oeufs lorsque les reproducteurs sont éclairés et entretenus en petit parcours.
La production d'oeufs s'étale de fin mars (ou fin février en cas d'éclairement) à début juillet.
c) Incubation des oeufs
L'incubation des oeufs dure 24 jours. Elle se pratique dans les mêmes conditions que pour les oeufs de perdrix, sauf en éclosoir à air ventilé où le pourcentage d'humidité relative avoisine 80 %.
La fertilité est de l'ordre de 85 %. L'éclosabilité peut dépasser 85 à 90 % sauf en fin de saison (oeufs pondus après le 10‑15 juin).
d) Élevage des jeunes
On utilise des installations de même conception que pour les perdrix.
‑ L’abri
La densité d'occupation est de l'ordre de 30 oiseaux au m2. Le sol est très rarement grillagé. Il est préférable de recourir à un sol cimenté recouvert de copeaux de bois.
‑ Le parcours extérieur
Le parcours extérieur auquel les faisandeaux doivent avoir accès, au plus tard à l'âge de trois semaines, est une volière à sol enherbé et parfois cultivé (longueur minimum de 20 m, largeur minimum de 3 à 4 m, hauteur minimum de 2 m), où la densité ne dépasse pas 2 oiseaux au m2. Il est fréquent lorsque les jeunes y accèdent très tôt, qu'un cloisonnement intérieur amovible limite leurs déplacements jusqu'à l'âge de 3 à 4 semaines.
Les mortalités atteignent 10 % environ durant cette période.
L'élevage des faisandeaux est moins délicat que l'élevage des jeunes perdreaux.
Il est rare de conserver les oiseaux âgés de plus de six semaines dans les mêmes installations. Les faisandeaux sont déplacés dans de grandes volières (longueur minimum 50 m. hauteur minimum 2,50 m, filet de couverture à maille de 60 mm), où une végétation abondante, ménageant toutefois des zones ensoleillées et leur laissant la possibilité de voler, leur permet de s'habituer progressivement à la vie dans la nature.
Certains éleveurs ont aménagé des volières de plusieurs hectares à ciel ouvert en construisant des parois de plus de 20 m de haut.
La densité dans ces volières est au maximum de un oiseau pour 5 m2. Elle doit être inférieure si les oiseaux séjournent plusieurs mois sur un terrain peu perméable.
Les futurs reproducteurs sont conservés dans ces mêmes installations, coqs et poules en mélange.
Les pertes sont de l'ordre de 1,5 à 2 % par mois.
Avec l'agrandissement des élevages et la multiplicité des bâtiments, les éleveurs sont confrontés durant la première phase de l'élevage aux mêmes problèmes que les éleveurs de poules.
Lors de la conservation en volière, ce sont les maladies parasitaires (capillariose, syngamose ... ) qui sont les plus redoutées.
Des traitements efficaces mais assez coûteux peuvent enrayer ces maladies si le choix du terrain et les rythmes de rotation ne sont pas parvenus à les prévenir.
Le picage assez fréquent, peut généralement être évité si les températures sous éleveuses et dans les abris sont peu élevées, si la luminosité dans les abris est faible, et si la végétation dans les parcours extérieurs ou dans les volières de conservation est suffisamment dense et haute.
e) Alimentation
On utilise des aliments gibier, à peu près dans les mêmes conditions que pour les perdrix. Le blé est distribué un peu plus tard, vers 6 semaines et en plus grande proportion en période d'entretien lorsque les faisans ont à leur disposition une végétation naturelle abondante dans les volières.
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Par Hugues-47 le 29 Novembre 2009 à 15:54
LE FAISAN HOKI BLEU
Le Hoki bleu est actuellement le plus fréquent des faisans oreillards. Il s'agit d'un oiseau de parc d'une grande beauté et d'élevage aisé. Ce Crossoptilon auriturn mesure un peu moins de 1 mètre. Le plumage est bleu pigeon, les tarses rouges et l'iris des yeux est jaunâtre. Ces derniers sont entourés d'une zone nue et rouge. La gorge et le menton sont blancs, ainsi que les plumes situées sous les parties dénudées qui sont allongées en aigrette derrière la tête, C'est ce que l'on appelle les "oreilles" . Le bec, fort et courbé, est caractéristique des faisans fouisseurs. Les deux sexes sont identiques.
Originaire des montagnes du centre de la Chine, il était chassé et élevé pour ses plumes qui ont orné les chapeaux des soldats chinois, puis des dames occidentales. Malgré ce commerce, son élevage en Europe est assez récent : les premiers animaux vivants sont arrivés en 1920.
Dans la nature, il se plaît dans les forêts mixtes et les forêts de conifères, appréciant en particulier les zones de fourrés et les genévriers. On le trouve aussi dans des forêts de bambous, ce qui lui permet de profiter des réserves naturelles créées pour la sauvegarde du Grand Panda.
Il est essentiellement végétarien. Des analyses de contenus stomacaux ont montré que son régime est constitué à 20% d'insectes et à 80% de feuilles, herbes, bourgeons, bulbes et racines. C'est un oiseau calme et grégaire, dont les groupes peuvent se composer de plusieurs dizaines d'individus. les couples s'isolent pour la saison de reproduction car ils sont strictement monogames. Les oeufs, 8 en moyenne, sont déposés dans une petite dépression sous un buisson ou un petit arbre. Ils sont couvés 24 à 28 jours par la femelle.
La masse imposante de ce faisan en font un très mauvais voilier. Il ne s'envole qu'en se jetant d'un promontoire. Cette caractéristique alliée à son calme et son manque d'agressivité en font un merveilleux oiseau de parc, pouvant être gardé dans un grand enclos non couvert avec des paons, faisans dorés, moutons nains... voire même avec vos volailles. Sa détention est des plus aisée. Peu sensible au froid, il craint le fort soleil et les terrains trop humides ; il lui faut donc un parcours drainé et ombré. Les plantes seront nombreuses et variées, et il y grimpera pour dormir. Il est bon de protéger les pieds des jeunes arbustes des coups de pioche donnés par le bec et les pattes du Hoki. Si le parcours et petit ou peu enherbé, il faudra apporter quotidiennement des végétaux frais. Le picage guette les animaux en manque de verdure. Par ailleurs, il ne faudra pas oublier les vermifuges, cette espèce fouillant le sol étant assez facilement infestée par les vers. L'éleveur qui tiendra compte de ces quelques conditions se verra récompenser par des oiseaux en bonne santé qui deviendront vite familiers, vous suivant et se laissant approcher.
La reproduction de cette espèce est aisée une fois que l'on a pu former un couple. C'est là le point le plus délicat car il n'y a aucun dimorphisme sexuel. Aucune méthode classique de sexage n'est fiable a 100% et les erreurs sont fréquentes. La plus fiable est la compression des ergots des jeunes : ceux de la femelle sont quelque peu mobiles.
Dans un enclos bien planté, la femelle couvera et élèvera ses jeunes sans problème. En ramassant régulièrement les oeufs on peut en obtenir une trentaine par femelle et par an. L’incubation artificielle est efficace et les poussins grandissent vite. Toutefois , ils ont tendance à picorer les doigts de leurs voisins. On évitera donc de les placer avec des espèces plus fragiles. De même, il est préférable de ne donner des vers de farine que dans une soucoupe et non à même le sol, cette pratique favorisant l'apparition de ce défaut. Les jeunes se baguent avec du 14 mm.
L’élevage de cet oiseau ne posant donc pas de difficulté majeure, l'éleveur soucieux de la pureté de ses oiseaux se penchera sur le problème de la sélection. Il est en effet nécessaire de faire disparaître les traces de l'hybridation avec le Hoki brun, pratiquée dans les années 30. Pour cela, il faut écarter impitoyablement les oiseaux présentant des traces de brun dans le plumage, un iris rouge brunâtre et, surtout, ceux n'ayant que 22 plumes caudales (rectrices) au lieu de 24.
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Par Hugues-47 le 11 Novembre 2009 à 17:17
SOINS A APPORTER AUX FAISANS
Lorsqu'on parle de l'hygiène de l'environnement, on pense aux différentes conditions nécessaires à maintenir un bon état sanitaire des locaux où vivent les oiseaux d'ornement.
Ces conditions sont bien entendu étroitement liées aux types d'animaux, à l'espace dans lequel ils vivent, ainsi qu'à leur densité.
Certaines conditions qui font partie de l'hygiène de l'environnement sont : le nombre d'animaux au mètre carré, la protection contre les changements brusques de température, la lumière, le conditionnement de l'air, la lutte contre la vermine, la prévention des maladies, etc...
Parmi ces différents facteurs, nous ne considérons ici que la prévention des maladies, et plus particulièrement l'utilisation de désinfectants. Le rôle du désinfectant est de tuer ou de rendre inactifs les micro-organismes responsables de maladies (bactéries, virus et champignons).
Ces agents pathogènes sont toujours présents. Il est possible, cependant, de supprimer le développement d'une maladie déterminée en limitant le nombre d'agents pathogènes par l'usage d'un désinfectant adéquat appliqué après un nettoyage approfondi.
Tous les phasianidés sont des oiseaux sauvages, non domestiqués qui, en liberté, se nourrissent de baies, de graines, de feuilles, d'herbes et d'insectes.
La nourriture du matin
Il est utile de distribuer aux oiseaux des granulés scientifiquement composés qui sont partout dans le commerce. Ces granulés seront servis dans une mangeoire et laissés tout le temps à la disposition des faisans.
Ensuite, il est nécessaire que tout phasianidé puisse consommer autant de coquillages broyés et de graviers qu'il le désire. Ceux‑ci seront constamment disponibles dans une mangeoire à part.
L'eau de boisson
Un récipient d'eau fraîche et pure sera constamment à disposition ; par des jours de grande chaleur, l'eau sera fréquemment renouvelée.
Le grain
La nourriture du soir consistera en une poignée de grains par couple d'oiseaux. Si, une demi‑heure après, il reste du grain, cela signifie qu'il y en avait trop. Les oiseaux doivent rester en appétit. Un embonpoint excessif est souvent la cause de la mort subite du coq pendant la période de l'accouplement ou de la poule pendant la ponte.
La verdure
Les différents aliments verts tels que salade, épinard, courtes herbes, carotte, betterave, tomate, pomme, raisin, pissenlit, ortie et mouron sont importants, et les oiseaux en sont très friands. Il convient de les servir également à heures fixes et en petites quantités, bien lavés. On se gardera, bien entendu, de servir des plantes vénéneuses.
Plus la volière extérieure sera grande, plus les oiseaux auront l'occasion d'attraper des limaces, des moucherons, des vers et autres insectes ainsi que leurs larves ou leurs oeufs. L'entretien des phasianidés n'est généralement pas plus onéreux que celui des oiseaux de basse‑cour.
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Par Hugues-47 le 26 Octobre 2009 à 11:00
VARIER LA NOURRITURE DES FAISANS
Les faisans sont essentiellement granivores mais consomment aussi beaucoup de verdure et de fruits. Pour obtenir une bonne reproduction et conserver ses oiseaux en bon état, il est indispensable de varier la nourriture.
Bien des gens se plaignent des mauvais résultats obtenus avec leurs oiseaux : ponte médiocre, oeufs mangés, oeufs clairs. Si vous demandez à ces mêmes personnes si elles nourrissent bien leurs faisans, la réponse est presque toujours : " Bien sûr, leur mangeoire est toujours pleine de blé et de maïs ", et plus souvent de maïs seul.
Comment penser que des reproducteurs soumis à un tel régime, et n'ayant pas la possibilité de trouver un complément pour équilibrer leur ration et satisfaire leurs besoins, puissent reproduire normalement ?
Maïs et blé distribués seuls, engraissent les oiseaux qui de plus, confinés dans une volière exiguë, manquent totalement d'exercice. De plus, les avitaminoses, ne permettant pas la formation de tous les éléments constitutifs de l'oeuf, sont à l'origine de nombreux problèmes.
Malgré une nourriture aussi déséquilibrée, il arrive que des oiseaux donnent satisfaction la première année (ce qui peut faire penser à leur soigneur que sa méthode est satisfaisante), mais lorsque les réserves de ces oiseaux sont épuisées, les carences se manifestent, résultat : oeufs clairs ou mangés, ou pas d'oeuf du tout, picage, cannibalisme dans les cas extrêmes.
Il est impossible de donner à ces oiseaux tous les insectes et autres éléments nutritifs qu'ils trouvent dans la nature ; on se contentera de distribuer des granulés adéquats suivant l'âge, des grains divers, des fruits et de la verdure ; deux ou trois fois par semaine, une petite distribution de grain germé.
Signalons en passant que la plantule germinative ne doit pas dépasser un centimètre ; passé ce stade la quantité de vitamine E (de reproduction) ayant tendance à diminuer. Il est facile de faire germer les grains en les maintenant dans un local tempéré, par exemple, dans des tiroirs sur une épaisseur de plusieurs centimètres environ.
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