• faisan6

     

    UN PARQUET DE PONTE POUR FAISANS

    Les petits parquets de ponte sont très gé­néralement préférés aux grands parquets. Ils permettent une bien meilleure surveillance de la ponte et un contrôle sanitaire beau­coup plus facile.

    Tout comme pour les parquets d'attente, on choisira pour installer les parquets de ponte un sol sain et sec ; l'eau ne doit en aucun cas y stagner. Leur exposition au so­leil est un élément important car la lumière et le soleil jouent un grand rôle dans les processus physiologiques qui déterminent chez les oiseaux l'aptitude à la reproduction. En outre, les faisans devront toujours avoir la possibilité de se mettre à l'ombre en cas de forte chaleur.

    Cet emplacement devra être isolé afin que les reproducteurs ne soient pas dérangés, tout en laissant à l'éleveur la possibilité d'exercer une surveillance efficace.

    Un matériel simple et peu onéreux a été essayé avec satisfaction en Angleterre. Il est constitué par des panneaux démontables et interchangeables de 3 m de long et 1,50 m de haut qui peuvent être facilement reliés entre eux et ligaturés par des bouts de fils de fer afin de former un parquet de 6 m x 3m que l'on recouvre d'un grillage ou d'un filet.

    Dans de tels parquets, on peut mettre faci­lement 6 à 7 poules avec 1 coq.

    Ils présentent de nombreux avantages ; chaque élément démontable peut être con­fectionné par un amateur sans difficultés et à bas prix. De plus, les parquets après la ponte, peuvent être facilement démontés, lavés et désinfectés puis stockés en piles à l'abri des intempéries.

    Enfin, ces parquets peuvent être déplacés au cours de la période de ponte pour donner aux oiseaux un sol neuf. Il est souhaitable de le faire trois fois par période.

    On utilisera de préférence du bois résis­tant que l'on traitera pour le préserver con­tre l'humidité. Les planches du bas pourront être en sapin de pays, et seront traitées éga­lement.

    Les reproducteurs seront mis en parquets un mois avant le début de la ponte soit, sui­vant les régions et les conditions atmosphé­riques, entre le 15 février et le 15 mars afin qu'ils puissent s'accoutumer les uns aux au­tres ainsi qu'à leur nouvel entourage. 

     

    Parquet faisans 


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  •   Fuligule Nyroca 2

     

    Photo Wikipedia

     

      LE FULIGULE NYROCA (aythya nyroca)

     SIGNES DISTINCTIFS

    Mâle: bec gris ‑ yeux blancs ‑ tête mar­ron dorée ‑ cou marron foncé ‑ miroir blanc avec un peu de noir en bas ‑ poitrine mar­ron ‑ flancs marron clair ‑ ventre blanc‑ pat­tes gris fer à palmes noirâtres ‑ queue noi­râtre sur croupion blanc.

    Femelle : bec gris ‑ yeux gris marron tête brune ‑ cou marron ‑ miroir identique à celui du mâle ‑ poitrine brune ‑ flancs mar­ron clair ‑ ventre gris blanc ‑ pattes grises à palmes noirâtres ‑ queue noirâtre sur crou­pion blanc sale.

    Caractères

    Il accompagne les milouins en migra­tion. Ce plongeur émérite peut supporter des immersions de 40 secondes. Il affec­tionne les eaux douces de faible étendue, et se tient volontiers au bord de roseaux.

    Il est peu courant en hiver ‑ ce plongeur se confond aisément avec d'autres fuligules. Il est rare de pouvoir l'observer.

    Cris

    Il est très discret en dehors des pério­des de parades et de nidification.

    Le mâle émet un sifflement bref "wuk­wuk` ; la femelle lui répond un "gek‑gek".

    Mensurations

    Poids : 600 g.

    Longueur : 40 cm.

    Bec: 4 cm.

    Reproduction

    Elle s'effectue en mai‑juin dans les zo­nes d'eau peu profondes avec vasières. Le nid est bâti à proximité de l'eau ou, comme les foulques, surélevé dans les roseaux. La femelle rabat au‑dessus de son nid la végétation voisine. Le nid, isolé hors des territoires de nidification véritable, contient 7 à 11 oeufs, beiges, couvés par la femelle pendant 25 jours. Les poussins, brun olive et dessous jaune, volent à 2 mois.

    Répartition

    Nidification

    Europe centrale et méridionale ‑. Pologne, Italie, Balkans, Russie, Sibérie, Yougosla­vie. Les limites ouest sont la Sicile, la Sar­daigne, l'Espagne, la Hollande, la Belgi­que et la France. La limite sud : Afrique du Nord. Sa nidification est régulière, isolée, mais très localisée et rare en France. Les observations sont enregistrées en Dom­bes, Lorraine et Grand‑Lieu.

    Hivernage :

    C'est un migrateur partiel qui séjourne en Grèce, Afrique du Nord, Asie. La Camar­gue l'abrite.

    Nourriture

    Ses plongées lui permettent de capter algues, lentilles d'eau, amphibiens et crus­tacés.

    Migrations

    ‑ De descente :

     De septembre à novem­bre, le nyroca descend la voie Danube, Rhône, Rhin en compagnie des milouins. Des reprises en Picardie laissent à pen­ser que le cheptel n'a pas une ligne de vol unique. Il peut ainsi rejoindre la ligne cô­tière. Il est avant tout un oiseau rare, très difficilement identifiable, et notre pays l'ob­serve bien peu dans les deux sens.

    ‑ De remontée :

    En mars‑avril, des isolés se rencontrent, principalement en zones littorales ouest (Somme, Brière).

    Hybridations et sous-espèces

    Le milouin et le nyroca peuvent sympa­thiser dans I'accoupIement. Six sous‑espèces au total, toutes plus brunes que l'aythya nyroca.

    Ne pas confondre avec...

    ‑ Le fuligule morillon plus grand et plus gros, plus noir, huppé.

    ‑ Le fuligule milouin yeux rouges, pas de bandes blanches sur l'aile.

    ‑ La nette rousse femelle : dessus de tête marron foncé légèrement huppé.

    ‑ Le fuligule milouinan femelle : front blanc.

     

     


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    Perdrix grise

    L’ELEVAGE DE LA PERDRIX GRISE

           LES REPRODUCTEURS

    Il est indispensable de commencer l'éle­vage avec des sujets d'élevage; on peut s'en procurer par l'intermédiaire des Fédérations de Chasse. On peut aussi faire couver des oeufs ramassés lors des fauchaisons dans les nids découverts par la machine. Les jeu­nes perdreaux seront alors élevés en vue de la reproduction l'année suivante. Les meilleurs reproducteurs d'un an pourront être conservés pour l'année suivante mais la troi­sième ponte est aléatoire.

    On installera deux parquets d'attente où les futurs reproducteurs seront conservés tout l'hiver, un pour les mâles, l'autre pour les femelles. Cependant si l'on pratique l'accou­plement forcé on peut conserver séparément d'une année sur l'autre les couples formés l'année précédente ; si l'on fait des mariages d'inclination il est souvent commode de pro­céder de même, encore que les couples se reformeraient identiques lors de l'apparie­ment.

    Les sexes seront séparés dès qu'il sera possible de les reconnaître (octobre). Il ne faut pas se fier au fer à cheval car les vieilles poules l'ont souvent également. Par contre, on peut, avec beaucoup de certitude, recon­naître les poules des coqs en comparant les petites plumes de couverture des rémiges :

    ‑ chez le coq, il y a une strie claire longi­tudinale médiane et pas de stries transver­sales ;

    ‑ chez la poule, il y a de larges stries clai­res transversales de chaque côté d'une strie claire longitudinale médiane.

    Lorsque l'on compare les ailes repliées, la différence est facilement visible entre l'aile de la poule qui présente un ensemble de stries ou barres claires que l'on ne trouve pas sur l'aile du coq.

    Cette séparation est absolument indispen­sable sinon les mâles commencent à se bat­tre dès l'automne. Si l'on veut faire des ma­riages forcés, il faut même que les parquets soient assez éloignés afin d'éviter des ma­riages à la voix prématurément; 100 mètres d'éloignement sont suffisants. Moins les lots de poules conservés ensemble seront im­portants, plus on diminuera le risque de per­tes à la suite de bagarres. Cependant si les poules ont été élevées ensemble, on peut en conserver des groupes plus importants.

    La volière reproduite en schéma, est as­sez pratique car elle sert tout à la fois de parquet d'attente et de parquet de ponte; elle permet en outre de procéder facilement aux accouplements. On peut la faire de la di­mension que l'on veut en prévoyant au cen­tre le nombre de parquets de ponte désiré. La superficie des parquets d'attente des ex­trémités doit être d'environ 4 m2 par oiseau. Si le terrain retient l'humidité, il sera prudent de disposer dans ces parquets un grillage à environ 40 cm au‑dessus du sol afin de limi­ter les risques de maladie (maille de 13 mm en grillage mécanique triple torsion); on peut alors se contenter d'une surface inférieure ; au Centre National d'Expérimentation, les parquets ont 5 m2 par groupe de 10 oiseaux.

    Pour 10 couples on gardera 12 mâles et 12 femelles en parquet d'attente.

    Ne prenez surtout pas de perdrix de re­prise comme reproducteurs.

     

    Voliere.jpg

          Plan d'une volière pour 10 couples

     Hauteur sous grillage 1,80m. Le grillage sera doublé jusqu'à 0,80m de hauteur par des paillas­sons, de manière que les perdreaux ne se voient pas d'un parquet à l'autre, Il ne faut pas qu'ils puissent en prenant leur vol se poser sur le dessus des paillassons car ceux‑ci ne serviraient plus à rien. Il est bon d'entourer de la même façon les par­quets d'attente des extrémités .

            

     L’ALIMENTATION :

    Pendant cette période d'attente, en dehors de la verdure qui reste toujours indispensable (choux, betterave coupée en morceaux, avoine germée si l'on a un germoir), les perdreaux doivent être nourris avec un mélange de blé (85 %) et d’ali­ment composé (15 %).

    Ne pas omettre de donner un peu de gra­villons une fois par semaine et de renouveler l'eau de boisson.

     

    L’ACCOUPLEMENT

    L'accouplement peut être réalisé à partir du 15‑20 février. C'est le moment où les na­turels viennent tourner autour des volières. Il faut procéder à l'accouplement par beau temps, au milieu de la journée, quand il y a un maximum de luminosité. Rien n'est plus facile que de réaliser alors l'accouplement avec la volière décrite et représentée ci‑dessus ; il suffit d'ouvrir toutes les portes intérieu­res de l'enclos; les perdreaux circulent alors librement et, dès que l'on voit un couple cher­chant à s'isoler dans un parquet de ponte, on ferme la porte de ce parquet.

    Les perdreaux sont absolument monoga­mes et c'est la femelle qui choisit le mâle, comme chez les canards ; c'est elle qui l'en­traîne dans le parquet de ponte de son choix.

    En l'espace de deux jours l'accouplement peut être ainsi réalisé.

    Si, par hasard, ce n'est pas un couple formé que l'on a enfermé dans un enclos, il y a toutes les chances pour que la femelle tue le mâle (chez les perdreaux rouges, c'est le contraire, c'est en général le mâle qui tue la femelle).

    Une fois les couples enfermés, il ne faut pas laisser des perdreaux traîner autour de la volière, car les mâles feraient la vie à l'intérieur. Ce sont généralement des bourdons qui viennent et il est facile de les prendre en mettant une boîte de reprise avec une chan­terelle autour de la volière. L'orifice d'entrée est simplement constitué par un petit tunnel de grillage faisant nasse.

    Là où un bourdon est venu, on est à peu près assuré d'avoir un divorce, la femelle cherche à tuer le mâle. De toute manière il vaut mieux tuer les visiteurs indésirables, mâles ou femelles, que de les laisser tourner autour de la volière.

    Au moment de la ponte si on ne prend pas garde à ce genre d'incursion on peut avoir davantage d'oeufs clairs et si les poules cou­vent dans les parquets de ponte, elles ris­quent d'abandonner leur nid.

                     

                       L’ALIMENTATION  

    Il faut commencer à pré­parer la ponte en stimulant les perdreaux avec un aliment pour reproduteurs à partir du 1er mars, en augmentant progressivement la proportion jusqu'à arriver à un mélange moitié blé, moitié aliment vers le 1er avril.

    On continuera à donner de la verdure et des gravillons, comme auparavant, mais on peut y ajouter un peu de coquilles d'huîtres écrasées.

     

    LA PONTE

    La ponte précoce est avantageuse, et ne présente pas d'inconvénient si les jeunes sont élevés artificiellement.

    En parquets sur grillage, la ponte peut commencer vers le 10 avril, et au sol vers le 20‑25 avril ; elle se continue jusqu'au 20‑25 juillet et les oiseaux sont en pleine ponte vers le 15 mai.

    On peut obtenir avec une perdrix de l'an­née une ponte de 18 à 20 oeufs si on la laisse couver; avec une perdrix de 2 ans, jusqu'à 25 oeufs. Par contre, si l'on ramasse les oeufs au fur et à mesure de la ponte on peut obtenir facilement 35 à 40 oeufs; dans ce dernier cas, il est préférable de ne pas ramasser les oeufs tous les jours afin de dé­ranger les couples le moins possible.

    Sur parquet à fond grillagé le Centre Na­tional d'Expérimentation obtient une moyenne supérieure à 35 oeufs par poule perdrix en première saison de ponte; la meilleure per­formance individuelle enregistrée est celle d'une perdrix qui a fourni 81 oeufs en pre­mière année de ponte, 84 oeufs l'année sui­vante. Évitez en principe de changer les coqs pendant la ponte.

     

    Perdrix grises couple

       Couple de perdrix grises  (photo : de la poule à l'autruche)

     

     


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    Faisan Vieillot

     

    Couple de faisans Vieillot  (photo : de la poule à l'autruche)

     

    LES MALADIES PARASITAIRES DES PHASIANIDES

     

                  LA COCCIDIOSE

     C'est une maladie due a un parasite très petit, invisible à l'oeil nu, qui se développe dans l'intestin ; chaque espèce a ses propres variétés de coccidies et les contagions entre espèces différentes (de poule à perdrix par exemple) sont en général impossibles, à plus forte raison les contagions entre oiseaux et lapins. Cependant, la coccidiose des pous­sins paraît parfois transmissible au faisan (l'inverse n'est pas vrai) et celle du faisan à la caille.

    Les oiseaux s'infectent en absorbant sur le sol ou dans la litière les kystes de cocci­dies. Ces kystes rejetés par les malades sont très résistants et peuvent survivre un an dans le sol. Leur évolution dans le sol se fait mieux à la chaleur et c'est pourquoi la maladie est plus fréquente et plus grave en été.

    Le parasite se développe dans l'intestin ou dans les cécums, selon les espèces, sans donner de symptômes visibles pendant 4 jours environ. Le 5ème jour les malades sont tristes, ébouriffés, présentent de la diarrhée parfois sanglante. La maladie peut présenter tous les degrés de gravité, depuis la forme lente avec amaigrissement en plusieurs jours jusqu'à la mortalité brutale en quelques heu­res, parfois quelques minutes.

    Les sujets guéris sont immunisés et ne récidivent en pratique jamais ; cependant, dans une bande, il peut y avoir des récidives car tous les sujets ne sont pas toujours at­teints en même temps.

    Le traitement est très efficace et d'action rapide; il se fait généralement avec un sulfamide donné dans l'eau de boisson.  Il peut être prudent, surtout si la proportion de malades est faible (moins de 10 à 15 %), de faire un deuxième traitement de 2 à 3 jours après 3 jours d'arrêt.

     

    LA TRICHOMONOSE

     Elle est due à un parasite microscopique qui, chez le gibier, peut se développer dans l'intestin et y pulluler en causant une maladie à évolu­tion rapide et mortelle chez les jeunes sujets surtout. Il semble que la trichomonose se déclare souvent à la suite d'un affaiblisse­ment des sujets, de désordres digestifs, de maladies parasitaires comme la coccidiose. Les malades sont affaiblis et ont une diar­rhée abondante, très liquide. Le diagnostic est difficile d'autant qu'il ne peut être fait au laboratoire que sur un cadavre encore chaud.

    Il existe des traitements très efficaces, mais il est souvent nécessaire de traiter les causes qui ont favorisé la tri­chomonose (conditions d’élevage notamment).

     

    LES VERS INTESTINAUX

     Tous les vers des volailles, ou des espè­ces voisines, peuvent parasiter le gibier. On trouve:

    1) DES VERS RONDS:

    Hétérakis : Petits vers de 1 cm, blanchâ­tres, vivant dans les cécums.

    Trichostrongles : Mêmes dimensions, vi­vant dans les cécums et l'intestin.

    Ascaris : Vers assez gros (3 à 5 cm de long), dans l'intestin.

    Capillaires: Vers assez longs (1 à 2 cm) mais tellement fins qu'ils sont pratiquement invisibles à l'oeil nu. Certaines espèces vivent dans l'intestin, d'autres dans le jabot et le ventricule succenturié, causant des dilatations du jabot.

    2) DES VERS PLATS:

    Les Ténias : Leurs espèces sont assez nom­breuses chez le gibier. Il s'agit presque tou­jours de vers en anneaux, assez longs (3 à 10 cm) ; assez fragiles, on les trouve surtout à l'autopsie en ouvrant l'intestin sur sa lon­gueur.

    Tous les vers sont pathogènes pour le gi­bier et peuvent causer des maladies mortel­les après amaigrissement plus ou moins ra­pide.

    L'Hétérakis lui‑même, peu pathogène, chez les volailles, appartient chez le gibier à une espèce spéciale pouvant causer des lésions graves.

    TRAITEMENTS

    Traitement dans l’eau à répéter après 3 semaines, puis systématiquement tous les 2 à 3 mois.

    En présence de ténias, administrer un vermifuge spécial directement dans le bec ou dans l’aliment.

     

    LA SYNGAMOSE

     Ce ver vit dans la trachée ; chez les jeu­nes sujets surtout, il peut l'obstruer et cau­ser la mort par asphyxie. Il ne faut pas con­fondre les respirations difficiles des maladies respiratoires avec la Syngamose. Il est né­cessaire de rechercher le ver. On le trouve facilement sur un cadavre en ouvrant le cou sur sa longueur et en examinant la trachée où l'on voit par transparence les petits vers rouges de 1 cm de long en forme d'y. Les oeufs du parasite sont rejetés avec les mucosités quand le malade tousse. lis sont absorbés par les vers de terre et les oiseaux se contaminent en absorbant ces vers.

    Divers traitements permettent d'éliminer les syngames ; ils se donnent pendant 7 à 8 jours dans l'aliment.

     

    LES PARASITES EXTERNES

     Ce sont surtout les poux. Les poux des plumes vivent sur les oiseaux. Ils sont blan­châtres ou jaunâtres, ne sont pas dangereux car ils ne sucent pas le sang. Cependant, ils dérangent les oiseaux. Mettre à la disposi­tion des oiseaux des «boîtes à pouillage» ou bains de poussière contenant un insecticide en poudre efficace et non toxique.

    Les poux rouges piquent les oiseaux la nuit et se réfugient le jour dans les anfrac­tuosités des murs, des cages, etc ... On les décèle souvent à leurs excréments à aspect de poivre. Il faut traiter le matériel avec un insecticide adapté.

     

    LES GALES

     On observe surtout les gales des pattes; les écailles sont soulevées par des matières blanchâtres, farineuses; les lésions peuvent être très importantes avec déformation des pattes, parfois infection mortelle.

    Traitement par applications locales d’un produit antigale huileux ; à renouveler plusieurs fois si nécessaire.

     

     


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    Sarcelle-d-ete-male.jpg

     

    LA SARCELLE  D’ETE

     SIGNES DISTINCTIFS

       Mâle

    Bec bleu cendré, narines près du front et rapprochées l'une de l'autre . Yeux bruns .Tête roux foncé, virgule blanche au dessus­de l'œil jusqu'à la nuque. Cou roux foncé finement strié de blanc. Couvertures de l'aile gris bleu pâle. Miroir vert encadré de blanc. Poitrine roux finement strié de blanc. Ventre blanc roux rayé de noir .Dos brun cendré, longues plumes gris bleuté striées de blanc retombant sur les flancs. Pattes grises. Queue brunâtre.

    Femelle 

    Bec comme le mâle avec une teinte plus foncée. Yeux bruns.Tête brun roux, sour­cil plus fortement marqué que chez la Sar­celle d'hiver. Cou gris roux. Couvertures de l'aile grises. Miroir identique au mâle. Poitrine brunâtre. Ventre blanc crème. Dos brunâtre. Pattes grises .‑ Queue bru­nâtre.

    Méthode d'identification

    La femelle de Sarcelle d'été a le sourcil plus marqué et le front plus fuyant que la Sarcelle d'hiver.

    Le mâle produit un son caractéristique de crécelle ; il est assez bavard, surtout en vol et par les belles journées.

    Le cri de la femelle ressemble à celui de la cane Colvert en plus doux et plus aigu.

     Mensurations 

    Poids : 250 à 420 g. (moyenne 340) ; la femelle est plus petite.

    Longueur: 32 à 36 cm.

    Bec : 34 à 40 mm.

    Comportement

    Oiseau peu farouche qui voyage surtout par couples ou par groupes de quatre ou six individus. On le voit parfois, mais assez rarement, en bandes plus importantes pou­vant aller jusqu'à 40 ou 50 oiseaux.

    Elle fréquente les prairies inondées, les petites mares, les abreuvoirs, et n'aime guère les rivages maritimes.

     REPRODUCTION

    Epoque : mai et juin.

    Oeufs : 6 à 11 oeufs (moyenne 10),  jaune ocre pâle.

    Incubation : 21 à 23 jours.

    Zones : Sud de la Suède et de la Fin­lande, Italie centrale, Albanie, Bulgarie. Quelques nids en Angleterre et Ecosse.

    Nidification symbolique en France : Ca­margue, Forez, Brenne, Dombes.

    Récente extension vers le Nord.

    Nid : il est bâti dans de grosses touffes de joncs ou de laîches en des endroits fai­blement inondés, mais le plus souvent au sec, à une certaine distance de l'eau dans les broussailles, les bruyères ou même des champs de trèfle.

     NOURRITURE

    Essentiellement végétale, mais comme la plupart des autres canards de surface, la Sarcelle d’été est plus ou moins omnivore et ne dédaigne ni les insectes ni les larves. 

     

     MIGRATIONS

    Aller : le passage débute au 1er août pour se terminer en septembre ou dans les premiers jours d'octobre.

    Retour : du 15 février au 15 mai, le point culminant étant en principe la première quinzaine d'avril.

     On remarque que le passage de retour est souvent plus fourni que l'aller comme cela se produit pour certaines espèces (pi­let et souchet).

    Zone d'hivernage : Bassin méditerranéen, Afrique tropicale, Sahara, Cameroun.

    Elle est justement qualifiée de canard chaud et cela est prouvé par son activité migratoire ; elle nous arrive avec les pre­mières chaleurs et disparaît dès que le temps commence à fraîchir, bien avant les premiers frimas.

     

    Sarcelle d'été

    Groupe de Sarcelles d'été ; les mâles sont reconnaissables

    à leurs sourcils blancs accentués.  (photo lpo Champagne Ardenne)


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