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Par Hugues-47 le 2 Janvier 2012 à 16:44
Cane et canard Chipeau (photo Wikipedia)
LE CANARD CHIPEAU
Signes distinctifs :
Mâle : bec ardoise, lamelles très développées ‑ yeux bruns ‑ tête gris cendré avec points foncés ‑ cou créme ‑ couvertures de l'aile couleur rouge brique ‑ miroir blanc avec tache noire extrême ‑ poitrine crème ‑ flancs gris ‑ ventre blanc ‑ dos gris-brun ‑ pattes jaune-orange ‑queue brune sur croupion noir.
Femelle : bec tacheté orange-jaune ‑ yeux et tête identiques à ceux du mâle ‑ cou semblable à celui de ta femelle colvert ‑ couvertures de l'aile rouge brique moins apparent ‑ miroir blanc ‑ poitrine et flancs comme chez la femelle colvert ‑ dos identique à celui de la femelle colvert ‑ pattes jaune-orange ‑ queue brun-gris clair.
Le mâle en éclipe ressemble à la femelle, excepté les couvertures claires rouge-brique.
Indices supplémentaires d'identification
- Même vol que le colvert. Ailes moins pointues.
- Ailes, ventre et croupion, surtout apparents au vol.
- Plus petit et plus fin que le colvert.
Cris
Surnommé "bruyant" du fait de son bavardage (en fait, il se montre très discret ; seule une oreille attentive pourrait percevoir les "coincoin" des femelles nettement moins marquées que chez le colvert).
Mensurations
Poids 800 g ‑ Longueur 50 cm.
Mesures d'aile pliée : le mâle mesure plus de 26 cm, la femelle est ordinairement inférieure.
Bec : 3,5 à 4 cm.
Reproduction
Elle a lieu d'avril à juin, au bord des eaux douces d'Europe et d'Asie du Nord. Le nid repose sur le sec et est semblable à celui de la cane colvert. Les oeufs, de 8 à 12, sont chamois crème et supportent une incubation de 28 jours. Les jeunes sont crème roussâtre plutôt que jaune colvert. Ils volent à 7 semaines.
Répartition
‑ Nidification : du cercle Polaire à l'Afrique du Nord. Mais bien des zones demeurent inhabitées. Sa nidification en France s'est trouvée vérifiée en Camargue, Dombes parfois en Vendée et Lorraine. Manche, Grande-Bretagne, Espagne et les lignes Hollande-Russie, Hollande, Danemark, sont ses points de nidification favoris.
‑ Hivernage : en France hiverne régulièrement en Camargue. Sa zone d'hivernage reste plutôt l'Afrique et l'Asie. La réserve du Zwin (Belgique) abrite quelques rares hivernants (zone maximale Nord).
Nourriture
Ce canard de surface barbotteur se nourrit, comme le colvert, essentiellement de végétaux (algues, graines et céréales).
Migrations
Le chipeau est un visiteur occasionnel dès le mois d'août. Sa migration se poursuit jusqu'en décembre. Il est souvent observé aux bons passages de Toussaint. On l'observera plus aisément en passage de descente qu'en remont.
Mais l'oiseau est si discret qu'il passe bien souvent au travers des montagnes à l'intérieur des terres. Il aurait malgré tout une prédominance pour la ligne côtière et la ligne Rhône.
Hybridations et sous‑espèces
Le colvert peut s'accoupler avec le chipeau.
Le siècle dernier s'est éteinte une sous-espèce : le chipeau de Coucs.
Ne pas confondre le Chipeau avec...
‑ La femelle de Colvert : miroir bleu.
‑ La femelle de Siffleur : bec bleu, pattes bleues.
‑ La femelle du Pilet : queue plus longue.
Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,
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Cane et canard Chipeau
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Par Hugues-47 le 26 Septembre 2011 à 11:38
Fuligule Milouin mâle (photo Neil Phillips - Wikimedia)
LE FULIGULE MILOUIN
SIGNES DISTINCTIFS
Mâle :
Bec agrémenté d'un anneau bleu sur fond noir ‑ Yeux de couleur rouge vermillon ‑Tête et cou roux vif ‑ Poitrine noire ‑ Ventre, flancs et dos gris argenté ‑ Croupion noir ‑Rectrices gris foncé ‑ Courvertures de l'aile gris fer ‑ Miroir gris plus clair, peu marqué ‑ Pattes gris plomb à palmes noires.
Femelle :
Bec avec un anneau bleu sur fond noir ‑Yeux de couleur rouge foncé ‑ Tête et cou brun clair ‑ Poitrine brun foncé ‑ Ventre gris brun ‑ Flancs gris brun ‑ Dos identique au mâle ‑ Croupion brun foncé ‑ Rectrices semblables à celles du mâle ‑ Couvertures de l'aile plus sombres que celles du mâle ‑ Miroir et Pattes comme le mâle.
Le mâle, en éclipse (de juillet à septembre), est moins riche en couleur. Les teintes de tête, poitrine et croupion se salissent de gris.
INDICES SUPPLÉMENTAIRES D'IDENTIFICATION
Du canard plongeur, il emprunte toutes les caractéristiques : c'est un canard court, dense, râblé, qui porte une tête grosse sur un cou épais. Ses pattes, très en arrière du corps, ne lui permettent pas le décollage vertical : il doit battre l'eau à la manière de la foulque macroule pour s'envoler.
Vol rapide, mais moins capricieux que celui de la Sarcelle. Oiseau trapu aux ailes grises.
Cris :
Les milouins sont très discrets et émettent un faible sifflement : "krik" ou "krarr".
Caractères :
Le milouin est un oiseau calme, peu farouche, volontiers dormeur. Son grégarisme lui fait tolérer la compagnie des foulques, morillons, mais il apprécie tout autant les autres anatidés, sauf en captivité. Il affectionne les marais d'eau douce à grande surface de préférence, et aux fonds peu importants. Il est volontiers joueur et plonge dans de folles poursuites avec ses congénères. Par souci de protection, il se met au centre du marais où il a plus aisément vue et aire d'envol.
Mensurations :
Son poids oscille plus volontiers autour de 850 g. mais peut dépasser le kilo.
Son tour de poitrine révèle sa rondeur 30 à 35 cm.
Sa longueur totale (les pattes dépassant largement le corps) : 50 à 55 cm.
La mesure d'aile pliée présente le dimorphisme : 213 à 222 pour le mâle, moins de 212 mm pour la femelle.
Bec : 4 à 6 cm.
Reproduction :
Fin avril, à proximité de l'eau, ou même sur l'eau, à la manière des foulques et poules d'eau, la femelle construit son nid de filaments aquatiques et y dépose 7 à 12 oeufs verdâtres qu'elle couve 25 jours en moyenne. Les poussins sont, dès la naissance, plongeurs émérites. Ils perdent leur duvet brun, jaune et gris pour voler à 2 mois. Les mâles se regroupent pendant cette période et traînent dans les marais.
Répartition :
‑ Zone de nidification
C'est un canard "froid", volontiers nordique comme son ami le morillon. Il affectionne les îles britanniques, la Sandinavie (où il apparaît en 1850), la Russie et la Sibérie. Son aire nidificatrice extrême sud semble être la Hollande, l'Allemagne et la France. Il semblerait que le cheptel né en France soit en augmentation. La nidification est de plus en plus importante, en Sologne et se rencontre aussi dans les Dombes, en Lorraine, et peut‑être dans le Nord où il arrive à plusieurs célibataires mâles de déambuler sur les marais dans la deuxième quinzaine de mai.
‑ Zone d'hivernage
Il descend volontiers jusqu'à la Méditerranée, l'Inde et la Chine. Le cheptel d'hivernants français est évalué à quelques milliers individus (Brière, Grand‑lieu, Camargue).
Nourriture :
Il va la chercher parfois même par quatre mètres de fond. Ce gourmand est essentiellement végétarien et affectionne les tendres pousses et graines aquatiques. Il fouille la vase et ne dédaigne pas les mollusques, vers, larves, insectes qu'il ramène après des plongées de 20 à 25 secondes. Son régime varié lui fait tolérer aisément la captivité et il est capable de devenir très familier.
Migrations :
‑ Migrations de descente :
Les hivernants séjournent sur les marais d'eau douce tant que leur faculté de plongeur n'est pas entravée par le gel.
‑ Migrations de remontée :
Dès la fin février et mars pour nos hivernants, les milouins reprennent le chemin du nid. Leur migration est des plus discrètes et emprunte le plus volontiers la route de l'Europe de l'Est.
Sous‑espèces
Il existe deux sous‑espèces de notre milouin : le milouin à tête rousse d'Amérique, au dos sombre, et le milouin aux yeux rouges, à dos blanc.
Ne pas confondre le milouin avec...
‑ le fuligule milouinan ‑ mâle : tête vert foncé, ventre blanc ‑ femelle : front blanc.
‑ le fuligule nyroca : yeux blancs, tête et poitrine sombres.
‑ le fuligule morillon femelle : iris jaune, barre blanche sur le front.
‑ la nette rousse femelle : miroir blanc, calotte marron, bec rouge.
Fuligule Milouin femelle. (photo Snowyowls - Wikimedia)
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Par Hugues-47 le 5 Septembre 2011 à 16:32
Perdrix rouge.
MODULER LE REGIME ALIMENTAIRE DES PERDRIX
Les besoins nutritifs des faisans et des cailles sont bien connus. Nous pouvons en déduire ceux des perdrix par extrapolation.
En ce qui concerne les besoins énergétiques certains conseillent de préparer des aliments à 2750‑2950 kilocalories, métabolisables par kilo, d'autres préconisent de limiter cette teneur à 2550 kilocalories.
Les teneurs en matières protéiques brutes dans l'aliment varient selon les auteurs de 16 à 20% en régime de ponte, 12 % en régime d'entretien.
MODULER LA RATION DE BLÉ
Il apparaît donc qu'en période d'entretien, la teneur en matières protéiques dans l'aliment doive être de l'ordre de 12 % alors qu'elle doit dépasser 16 % pendant la ponte.
En pratique, le même aliment complet, avec une teneur en matières protéiques brutes minimum de 16 %, est distribué pendant la période de conservation hivernale et pendant la période de reproduction.
C'est uniquement la quantité de blé ajoutée à la ration qui fera varier le taux de protéines selon les besoins.
Ainsi en période d'entretien blé et aliment complet sont distribués en quantités égales, puis au moment de l'accouplement, le pourcentage de blé est diminué progressivement, le pourcentage d'aliment complet augmentant dans les mêmes proportions, ce qui fait qu'au moment de l'entrée en ponte, les oiseaux ne reçoivent plus que de l'aliment complet.
NOURRIR UNE FOIS PAR SEMAINE
Les quantités d'éléments minéraux que contient l'aliment ne sont pas connues avec précision ; aussi pour pallier une carence éventuelle, du gravier et des coquilles d'huitres broyées sont données aux oiseaux.
L'aliment comprend, par ailleurs, toute la gamme des vitamines, plus des oligo‑éléments.
On considère que la consommation en aliments secs, par oiseau et par jour, est en moyenne de 30 grammes pour les perdrix grises et de 35 grammes pour les perdrix rouges en période d'entretien.
Ces doses sont un peu plus importantes en période de reproduction. En fait, les oiseaux mangent selon leurs besoins puisque les trémies ne sont rechargées qu'une fois par semaine, afin de ne pas perturber trop souvent les oiseaux.
Pour les mêmes raisons et pour limiter le travail, tous les parquets sont équipés d'abreuvoir automatiques.
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Par Hugues-47 le 2 Août 2011 à 17:47
BIOLOGIE DU FAISAN
Le faisan aime particulièrement le sarrazin qui est la céréale la plus recherchée par ces oiseaux‑gibier ; il apprécie l'avoine et s'accommode, à la rigueur, de graminées de sols moins riches comme le moha.
Il lui faut aussi, des légumineuses: trèfle, luzerne, pois, lupins. Il affectionne les grands trèfles, cultivés pour la semence, où il creuse à l'automne de véritables galeries à sa taille, qui lui fournissent l'abri et la quiétude.
Les hautes tiges du topinambour, du maïs et du tournesol lui sont également favorables par leurs ombrage et leurs graines fort appréciées.
Toutes ces cultures, pour constituer un milieu biologique parfaitement adapté au faisan, devront être bordées de forêts ou de boqueteaux, ou, à défaut, de fourrés et de ronciers où le faisan trouvera autant qu'il en désire, des perchoirs naturels.
Par nature, le faisan est polygame; le coq ne semble porter à aucune de ses poules de dilection particulière. C'est la poule seule qui construit le nid à même le sol, dans une dépression naturelle abritée des regards indiscrets par une haie ou un buisson.
A partir de la mi-avril, parfois un peu plus tôt, elle vient y déposer une dizaine d'oeufs d'une couleur uniforme, vert ou brun olivâtre. La couvaison se déroule, si la saison est favorable, dans le courant du mois de mai. C'est encore la poule seule qui en assure l'éclosion. Lorsqu'elle quitte le nid pour prendre sa nourriture, elle recouvre ses oeufs de feuilles et d'herbes pour éviter qu'ils ne se refroidissent trop rapidement, et pour les camoufler.
Les jeunes faisandeaux éclosent au bout de vingt-quatre à vingt‑cinq jours; ils sont alors un peu plus petits que les poussins de nos poules domestiques, mais incontestablement plus vifs et remuants. Douze à quinze jours après leur sortie de l'oeuf, leurs ailes leur permettent déjà quelques brèves tentatives d'envol.
Le jeune reste auprès de sa mère jusqu'à l'automne, quelquefois jusqu'à l'entrée de l'hiver, moment où il aura acquis sa taille d'adulte. Pendant cette période, il s'émancipe progressivement de la tutelle de la poule, mais demeure cependant à proximité. Dans les premières semaines de son existence, le jeune se nourrit presque exclusivement de nymphes de fourmis ou de minuscules vermisseaux qu'il déniche adroitement dans le sol, puis il s'accommode bien vite de l'alimentation des adultes, à base de graines et de baies, sans toutefois délaisser les vers et les insectes dont il demeure friand durant toute son existence.
Dans le courant de sa deuxième année, le faisan est adulte et apte à la reproduction.
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Par Hugues-47 le 4 Juillet 2011 à 16:10
Canard de Barbarie blanc.
Photos dues à la courtoisie de l'auteur du blog : 365photo.over-blog.com
qui présente sur des thémes différents, des photos de qualité supérieure.
LE CANARD DE BARBARIE BLANC
Ramené depuis quelques générations seulement des régions froides de l'Amérique du Sud où on le rencontre à l'état sauvage, le Barbarie blanc est incontestablement une race magnifique, tant par la beauté de son plumage que par l'ampleur de ses formes et la qualité de sa chair.
Son élevage enchante les amateurs.
D’abord il est rustique, d'une rusticité à toute épreuve; il s'élève fort bien (et peut se reproduire) sans plan d’eau ; ensuite il devient très gros : le mâle peut atteindre 4 kilos dans la qualité à rôtir, et 7 kilos chez les reproducteurs. Sa chair, non graisseuse et supportée par les estomacs les plus délicats, est très appréciée.
Croisé avec des canes de Rouen, de Pékin ou de toute autre race lourde, il donne des mulards estimés, aux foies renommés.
Le Barbade blanc est un canard de forme allongée, au port nettement horizontal. Son plumage est d'un blanc pur aux reflets de moire. Sa tête est ornée de caroncules d'un rouge éclatant et dont l'intensité de coloration indique la vitalité de l'animal. Elle porte au sommet de longues plumes qui se redressent sous l'effet de la peur ou de la colère. Son bec, d'une jolie teinte corail, porte à son extrémité un onglet rose très apparent. Ses yeux sont bleus. Ses pattes et tarses jaune orange.
La majesté puissante du mâle, la distinction de la femelle, leur démarche aisée et non claudicante, comme l'est celle de la plupart des palmipèdes. On a l’impression qu'ils ont toujours un envol au bout des ailes. Son vol est rapide, gracieux, cet ensemble faisant du Barbarie blanc un canard de grande classe, l'ornement par excellence des pièces d'eau, tout le monde ne pouvant s'offrir des cygnes.
La cane, qui pond un bel oeuf blanc, est une couveuse et une mère admirable, élevant jusqu'à vingt canetons qu'elle n'abandonnera qu'adultes pour aller reprendre son rôle de pondeuse, de couveuse, et d'éleveuse.
Ajoutons que ce palmipède, aussi discret que sympathique, ne nous assourdit pas de cris discordants et que le mâle ne se montre pas agressif envers les autres animaux de la basse-cour.
Aussi, lorsqu'à l'ouverture matinale de la canardière, on se trouve environné d'un tournoiement d'ailes qui fait penser à un lâcher de colombes ; quand une mère-cane traverse la prairie, entraînant derrière elle à l'abri des longues plumes de sa queue largement étalée en éventail protecteur, ses canetons duveteux, délicates boules d'or qu'elle dirige vers l'eau proche où ils vont naviguer comme une vivante flottille ; quand, à l'appel du soir, les canards regagnent processionnellement en interminables files leur abri de la nuit ; lorsque, un peu plus tard, quelques attardés à l'âme solitaire se balancent mollement sur l'onde, groupe blanc endormi dans un rayon de lune qui dore l'eau et argente le feuillage, on trouve que, dans un prosaïque élevage de Barbaries blancs, il y a bien de la poésie.
Canes de Barbarie blanches.
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