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    PREPARER LES CANARIS A LA REPRODUCTION

    Il n'y a aucune réussite en quelque do­maine que ce soit sans une bonne prépara­tion. En canariculture, cette même règle s'ap­plique. Quelles sont donc ses modalités, c'est ce que nous allons essayer de voir ensemble dans ce qui va suivre.

    Tout d'abord quelle en sera la durée ? On peut considérer qu'une période de deux mois est la moyenne générale, ce qui implique que pour ceux qui possèdent des oiseaux logés dans une pièce chauffée, le point de départ sera à la mi‑janvier, étant donné qu'ils peu­vent faire démarrer leur saison d'élevage vers la mi‑mars. Par contre pour ceux qui procé­deront à l'extérieur, un décalage d'un mois sera nécessaire par rapport aux premiers.

    Le logement idéal sera la volière en faisant en sorte d'isoler les sexes, d'autant plus que les soins seront différents selon qu'il s'agira de mâles ou de femelles.

    Le début de cette préparation est marqué par un traitement à base d'éléments natu­rels (surtout pas d'antibiotiques) destinés à "blanchir" les oiseaux, c'est à dire à assainir essentiellement leur tube digestif de façon à éviter les mortalités en coquille ou au nid. Cette méthode est donc utilisée deux mois avant la date prévue des accouplements. Elle est essentiellement préventive et a donc pour but de parer à d'éventuelles affections microbiennes, notamment la colibacillose et la salmonellose.

    Ensuite un mois et demi avant la saison de reproduction, il est conseillé de distribuer aux femelles une  pâtée sèche de qualité. Parallèle­ment on peut ajouter des vitamines soit dans l'eau de boisson, soit dans la pâtée (dans ce dernier cas, on utilise des vitamines en poudre).

    A présent, nous arrivons quelques semaines avant la date tant attendue. Il est temps de choyer un peu les mâles à leur tour. Pour ce faire, nous appliquerons le même pro­gramme que celui précédemment décrit pour les femelles, avec en plus une préparation spécifique à base d'extraits végétaux capa­bles de stimuler l'appareil reproducteur mâle. Pour les femelles et pour les mâles, nous corserons le régime en présentant un drai­neur hépatique qui assurera le bon fonction­nement du foie de nos oiseaux, compte tenu de la nourriture très riche en lipides que nous som­mes souvent amenés à leur fournir en cette époque.

    Une semaine avant de former les couples, tous les canaris bénéficient d'un régime commun composé de pâtée, vitamines, drai­neur hépatique et également d'un godet de niger pur, consommable à volonté, qui devrait éviter un inconvénient de taille que nous re­doutons tous toujours : le mal de ponte. Cette graine favorise en effet le fonctionnement du processus hormonal essentiel dans le mécanisme de la ponte.

    Voilà donc, brièvement exposé, le régime complémentaire à associer aux soins habi­tuellement dispensés à nos chers pension­naires. Mais pour clore ce cha­pitre important pour la saison d'élevage, n'oublions pas de surveiller très attentive­ment et de façon continue nos canaris. N'hé­sitons pas, si les circonstances l'exigent, à individualiser les soins, nous en serons ré­compensés par l'obtention de superbes ni­chées.

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    Il s'agit d'une phase très importante de la vie de nos oiseaux, car d'elle et de la prépa­ration à la reproduction vont dépendre le suc­cès, ou non, de la future saison d'élevage .Notre attention va donc se porter tout natu­rellement sur cette période, en nous effor­çant de la faire passer au mieux à nos chers pensionnaires. Tout d'abord, il faut bien se persuader qu'il s'agit pour nos oiseaux du seul moment de repos de toute " l'année ca­nari ", aussi nous les favoriserons au maxi­mum en leur permettant la plus grande tran­quillité et en nous assurant que le calme rè­gne bien à l'intérieur de leur logement. Nous n'hésiterons pas à intervenir, s'il le faut, pour rétablir l'ordre en éliminant le ou les fauteurs de trouble.

    Le logement idéal des oiseaux en cette époque est la volière. Par contre, si elle est des plus souhaitables, la séparation des sexes n'est pas indispensable, chaque ama­teur choisira sa propre solution en fonction de la place dont il peut disposer.

    A notre époque, beaucoup de personnes sont logées en appartement. Pour ces gens, il est difficilement concevable, sinon impos­sible de faire hiverner leur canari à l'extérieur. Ces derniers seront donc nécessairement placés en un certain endroit de l'appartement. Peu de problèmes se posent pour les plus fortunés qui peuvent consacrer une pièce entière à leurs oiseaux ; il est en effet facile de les isoler de la vie artificielle menée par les locataires humains. Par contre, ceux qui ont leurs oiseaux dans une pièce où une certaine communauté doit s'établir à un moment donné de la journée, si ce n'est, dans le pire des cas, tout au long de cette même journée, il y a des précautions à ne pas oublier.

    La température ne doit pas dépasser le 18 degrés. En outre il faut faire attention aux appareils de chauffage mal réglés ainsi qu'à ceux dont le fonctionnement est mauvais, ce qui risque d'entraîner des émanations toxi­ques. Nous devons savoir que les oiseaux y sont encore beaucoup plus sensibles que nous-mêmes.

    Il faut respecter un certain degré d'humi­dité ‑ 60 à 75% sont de bons pourcentages ‑ 'emploi de saturateurs ou d'humidificateurs peuvent se révelet fort utiles dans te cas d'at­mosphère par trop sèche. Par contre il est à noter qu'un excès inverse est tout aussi nui­sible.

    La lumière du jour doit être reçue au maxi­mum, alors que l'éclairage artificiel doit être absolument proscrit, sous peine de provoquer une fausse mue. Elle est due au fait qu'un temps d'éclairage anarchique cause un dé­règlement hormonal néfaste, entraînant la perte des plumes. Cette grave perturbation du cycle naturel de nos oiseaux est un phé­nomène pathologique ; la saison d'élevage est bien souvent fortement compromise après une pareille épreuve.

    La place accordée à nos amis ailés ne doit pas être trop exiguë. En effet, un sur­nombre est synonyme d' ennuis tels que pi­cage, bagarres, poursuites effrénées, indis­positions diverses, épidémies les plus inat­tendues. Il est si simple de parer à ces in­convénients en accordant aux oiseaux un espace suffi­sant. On n'hésitera pas, chaque fois que la possibilité s'y prêtera, à réduire la densité des cages ou volières.

    L'hygiène sera également un des soucis primordiaux des éleveurs. Elle devra être des plus rigoureuses : logement d'une propreté absolue, matériels et accessoires nettoyés aussi souvent qu'il sera nécessaire, bain permis quotidiennement seront les élements principaux à surveiller attentivement. Nous ouvrirons une parenthèse pour la baignade en précisant qu'elle doit être permise suffis amment tôt afin que l'oiseau ait le temps de sécher son plumage. Dans la même optique nous interdirons le bain lors­que la journée sera par trop avancée ou trop froide.

    La nourriture ne devra pas être fournie selon l'humeur de l'éleveur, mais bien au contraire selon les critères suivants : le mé­lange de graines sèches sera toujours le même ;  rappelons-en la composition pour les tout nouveaux éleveurs : 50% lipiste, 30% navette, 10% gruau d'avoine, 5% niger et 5% lin. Des graines dites "de santé " seront également distribuées, mais seulement à raison de deux fois par semai­ne. Ce mélange spécial comprend en par­ties égales des graines de chardons, d'oeillet­te, de niger, d'anis, de plantain, de chicorée, de salades diverses.

    Après ce régime de base, nous distribue­rons les compléments indispensables. Par­mi ceux‑ci, citons les verdure de sai­son (salades à feuilles dures, en évitant sur­tout la laitue, endives, épinards, cresson, ca­rottes râpées ou en tranches), les fruits éga­lement de saison (pommes, oranges, man­darines, etc... ). Ainsi, nos canaris bénéficie­ront des vitamines indispensables à leur bon équilibre. Une parenthèse encore, à propos cette fois des salades : bien souvent elles sont traitées aux engrais d'une part et d'autre part aux pesticides ou insecticides. Aussi pour éviter des incidents ou même des acci­dents toujours ennuyeux, nous prendrons la sage précaution de laver soigneusement les feuilles. On peut d'ailleurs faire la dis­tribution lorsque la salade est encore mouillée, mais surtout il faudra éviter de la laisser fermenter.

     La boisson, impérativement renouvelée quotidiennement, sera tout simplement l'eau du robinet. Nous utiliserons de l'eau miné­rale, si une trop grosse quantité de chlore est habituellement mélangée à l'eau de la ville. Hebdomadairement nous effectuerons une addition d'un draineur hépatique, tandis qu'une ou deux fois par semaine, nous ajou­terons des vitamines hydrosolubles, veillant ainsi à parer toute carence vitaminique.

     Pour terminer ce chapitre des soins, nous parlerons des éléments minéraux, tels que le sable et l'os de seiche qui doivent être pré­sents chaque jour. Un petit godet de miel sera également bénéfique pour la santé de nos hivernants.

    Après avoir vu l'hivernage en intérieur, es­sayons de voir les aménagements à appor­ter lorsqu'il se passe à l'extérieur.

    La température sera alors celle de l'exté­rieur, bien évidemment! Nous préserverons ,cependant les volières des vents et de l'hu­midité excessive, en installant des feuilles de plastique transparentes sur le pourtour. L'éclairage sera alors toujours satisfaisant par ce procédé. Nous surveillerons les abreu­voirs et casserons la glace si besoin est, afin que nos oiseaux ne meurent pas de soif. Le régime alimentaire sera légèrement corsé, la composition du mélange deviendra: 40% al­piste, 30% navette, 15% gruau d'avoine, 10% niger, 5% lin. Un morceau de lard frais res­tera en permanence et une distribution de pâtée permettront aux oiseaux de disposer d'un surplus de calories nécessaires à la lut­te contre le froid.

    Nous pouvons imaginer un moyen terme entre ces deux méthodes extrêmes. Nous laisserons nos canaris dans un local dispo­sant d'un chauffage d'appoint muni d'un ter­mostat, afin que la température avoisine au pire seu­lement le zéro degré. Ainsi nous aurons une certaine rigueur climatique, mais nous évite­rons les inconvénients des gelées.

    Pour clôre cet article, rappelons qu'un hi­vernage réussi réunit tous les atouts du suc­cès en élevage. Surveillons donc attentivement nos oiseaux et permettons leur d'emmagasiner correctement des réserves graisseuses suf­fisantes. Ces dernières subsisteront au prin­temps ; ils y puiserons ainsi des forces neu­ves pour mener à bien leur tâche difficile et éprouvante de reproducteur‑éleveurs.

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    LES DIARRHEES CHEZ LES OISEAUX

    La diarrhée n'est pas une maladie mais simplement un symptôme qui a des causes très variées qui peuvent être parasitaires, infectieuses ou alimentaires et fortuites.

    Trop souvent, les éleveurs et les amateurs veulent voir dans la diarrhée, son aspect, sa couleur, un élément important du diagnos­tic des maladies, cherchant à mettre un nom de maladie sur une couleur de diarrhée par exemple. Cela est impossible et certaines idées, qui reposent sur une base exacte pour une espèce, sont absolument fausses pour d'autres.

    C'est le cas de la diarrhée hémorragique, signe de coccidiose, mais uniquement chez le poulet, de la diarrhée jaune soufre, signe d'histomonose mais uniquement chez les espèces sensibles à cette maladie (dindon, perdrix rouge, colin, paon). Les diarrhées vertes ou blanches n'ont aucune significa­tion.

    La couleur verte est en général due à la présence de bile dans un intestin vide d'ali­ments, donc chez un oiseau qui ne s'alimente plus. La diarrhée blanche est due à la pré­sence d'urates et se voit chez les oiseaux fiévreux qui pour faire face aux dépenses en calories, causées par la fièvre, vivent sur leurs propres réserves jusqu'à leurs propres protéines musculaires, avec augmentation de l'élimination des déchets azotés, sous forme d'urates et, simultanément, amaigris­sement et fonte des muscles.

    Nous venons ainsi d'envisager les diar­rhées qui accompagnent des maladies tou­chant par ailleurs l'état général de l'oiseau.

    Bien plus souvent, on observe des diar­rhées persistantes qui, au moins à court terme, ne s'accompagnent d'aucune modi­fication de la santé de l'oiseau : il y a seule­ment persistance de fientes très liquides, sans que rien ne soit changé dans le comportement de l'oiseau : activité, comporte­ment, appétit, tout est maintenu ; l'oiseau n'est pas malade mais il a la diarrhée et sim­plement, conséquence normale, il boit beau­coup.

    Dans ce type de diarrhées, il faut voir plu­sieurs choses :

    ‑ une cause fortuite qui la déclenche (ali­mentaire souvent ) ;

    ‑ un cercle vicieux qui s'installe : l'oiseau boit beaucoup pour compenser les pertes d'eau dues à la diarrhée et, en buvant beau­coup, il entretient cette diarrhée car l'oiseau élimine l'eau par l'intestin, non par les reins comme les mammifères ;

    ‑ cette diarrhée provoque en même temps une perte en électrolytes (divers sels, sur­tout de sodium et de potassium).

     LES COMPLICATIONS MICROBIENNES

    En règle générale, on ne peut pas consi­dérer que les diarrhées sont causées à l'ori­gine par la présence d'un microbe. On peut même dire que les microbes sont générale­ment bien supportés, même quand il s'agit de germes dont la présence dans l'intestin est anormale. Le cas des oiseaux adultes qui sont porteurs de colibacilles et qui con­taminent leurs jeunes, tout en restant eux-­mêmes en parfaite santé en est un exem­ple : en effet, le colibacille est un microbe qui est normalement absent de l'intestin des granivores adultes. Chez certaines espèces (pigeons, volailles), on voit de même un germe, pourtant vraiment pathogène, comme une salmonelle, être présent dans l'intestin des adultes, sans causer le moindre trou­ble.

    Il semble que tout soit une question d'équi­libre entre la flore normale et le ou les ger mes anormaux. Tant qu'un certain équilibre se maintient, il ne se passe rien de fâcheux ni de visible. Que cet équilibre soit modifié par une cause quelconque, certains germes peuvent se développer de façon excessive et déclencher ou entretenir des symptômes caractérisés.

    Une diarrhée bénigne d'origine alimentaire et qui devrait se résoudre seule par suppres­sion de la cause, peut ainsi être la cause du déséquilibre et d'une sorte de réaction en chaîne.

    On peut donc, dans les diarrhées persis­tantes, envisager plusieurs modes d'inter­vention ayant un impact sur les diverses causes de la diarrhée :

    ‑ Sur les causes microbiennes qui répé­tons‑le, sont rarement à l'origine de Ia diar­rhée mais plutôt des complications qui con­tribuent à l'entretenir.

    ‑ Sur le symptôme «diarrhée» en lui‑même sans se préoccuper de son origine, c’est ce que l'on peut appeler un traitement sympto­matique.

    ‑ Il y a enfin ceux qui peuvent intervenir en cherchant à interrompre le cercle vicieux dont nous avons parlé: diarrhée ‑ soif ‑ perte d'électrolytes.

    C'est cette dernière voie que nous avons explorée de façon systématique depuis déjà longtemps sur certaines espèces autres que les oiseaux de cage, comme les lapins et les pigeons. Les résultats obtenus ont dé­passé nos espérances et cela nous a inci­tés à appliquer cette même méthode aux oiseaux de cage. Là encore, les résultats ont été suffisamment probants.

    Comme nous l'avons exposé, l'apport d'électrolytes (sels minéraux) est un aspect essentiel ; nous avons été amenés à le com­biner avec l'apport d'acides aminés dont l'ac­tion s'est révélée décisive chez d'autres espèces pour des raisons qui ne sont pas clairement comprises. Enfin, pour éviter la pullulation de germes indésirables, il s'est avéré utile d'occuper le terrain avec des fer­ments lactiques distribués à fortes doses.

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    PRECAUTIONS A PRENDRE EN AUTOMNE

     

    Depuis Juillet, nous connaissons la période de diminution de la durée du jour. Chez tous les oiseaux de régions tempérées, cette réduction du temps d'éclairement va marquer la fin de la reproduction puis la mue. Qui dit mue, dit, ensuite, reconstitution du plumage par la pousse de nouvelles plumes.

    Cette production de plumes après la mue entraîne de grands besoins alimentaires : en effet, suivant les oiseaux, le poids du plumage représente 5 à 8 % du poids corporel total. Cette proportion, déjà importante en elle‑même, devrait être corrigée en augmentation du fait que les plumes contiennent beaucoup moins d'eau que le reste des tissus vivants (sque­lette mis à part). Il faut ajouter que le plumage à lui seul contient 25 % de protéines du corps de l'oiseau, pourcentage élevé qui est dû à la fois à cette plus faible teneur en eau et au fait que la plume a une composition à forte dominante protéique.

    Ce remplacement du plumage va donc obliger l'oiseau à puiser dans des réserves qui, chez les femelles, sont déjà amoindries par la saison de ponte qui vient de se terminer.

    Il est donc nécessaire d'aider l'oiseau à faire face à ces besoins exceptionnels, dès que les premiers signes de la mue se manifestent. Dans ce but, les apports alimentaires doivent être à la fois quantitatifs et qualitatifs.

     

    Apports quantitatifs : 

     

    Dès le début de la mue, la ration doit comporter un supplément de protéines qui sera trouvé dans les oeufs, dans les dérivés non gras du lait (caséine),  ou dans des produits végétaux riches en azote et en protéines comme le soja. On peut aussi avoir recours à des aliments tout prêts : pâtées complètes ou pâtées concentrées.

     

    Apports qualitatifs :


    La plume, comme le poil, est formée de kératine, protéine qui contient du soufre, par suite de la présence de méthionine et de cystine, acides aminés soufrés. La méthionine ne peut pas être fabriquée par l'oiseau et elle doit donc être présen­te elle‑même dans la ration. Donner des végétaux qui en contiennent du soufre (choux, oignons) ne permet pas à l'oiseau de fabriquer de la méthionine et de la kératine et ces produits ont peu de valeur.

    L'action de la méthionine est remarquable , chez l'oiseau en période de repos, l'excrétion azotée est de près de 150 mg par kilo de poids vif et par jour. En période de mue, elle passe à 220 mg mais tombe en dessous de 140 mg si la ration est enrichie en méthionine et cystine, acides aminés qui jouent un rôle d'épargne.

    En plus d'un apport azoté général, il est donc souhaitable de donner un supplément de méthionine auquel on associe autant que possible, les principales vitamines du groupe B.  En général, on le donne pendant au moins 10 à 15 jours, dès les premières chutes de plumes.


    Mue et Acariase des plumes :

     

    Un acarien (syringophilus) est parfois trouvé dans le tuyau des grandes plumes qu'il rend cassant. C'est un parasite rare qui n'est pas, pour autant, une invention ... Logé dans la plume, il ne peut être atteint par aucun insecticide. On pense que ces acariens quittent la plume desséchée peu avant qu'elle ne tombe lors de la mue et qu'ils vont alors envahir de nouvelles plumes, en pénêtrant par l'ombilic supérieur, ouvert en période de croissance de la plume. Ils quitteraient la vieille plume par l'ombilic inférieur ouvert à son tour à ce moment. Quand ce parasitisme existe, il peut être décelé par l’examen des grandes plumes cassées, à l'aide d'une forte loupe.

               Rappelons cependant que c'est un parasite rare, même très rare.


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    Diamant Mandarin



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    A PROPOS DES MALADIES RESPIRATOIRES

    DU CANARI

    Les conduites à tenir 

     

    Les maladies respiratoires du canari sont toujours au premier rang des préoccupations des amateurs et des éleveurs.

    Les mesures à prendre sont cependant très différentes suivant qu'il s'agit du possesseur de quelques oiseaux ou d'un éleveur qui fait de la reproduction.

    Le premier peut envisager un traitement afin de soulager ses oiseaux, de faire disparaître 


     les symptômes, de restaurer le chant . Le traitement est difficile et long ; il conduit dans 80 % des cas à une amélioration ou même à une guérison, et dans 20 % à un résultat insuffisant" Pour l'éleveur qui a des reproducteurs, son intervention dépend du nombre de sujets atteints. Si ce nombre est faible, (moins de 5 %), il faut écarter ces sujets de la reproduction, car ils sont de souche sensible et vont donc donner une descendance en majorité également sensible. Devant un petit nombre d'oiseaux atteints, cette élimination ne pose pas de pro­blèmes trop déchirants.


    Si la proportion est élevée tout dépend du courage de l'éleveur et de sa détermination à poursuivre une sélection efficace. L'élimination reste la solution souhaitable, mais, si elle doit conduire à réduire à presque rien l'effectif des reproducteurs ; on comprend les hésita­tions de l'éleveur.


    Il y a un autre cas où l'élimination peut être mise en question, c'est celui du sujet atteint qui a une valeur exceptionnelle. Dans ces deux cas, il faut trouver un moyen terme, mais en sachant bien que ce ne sera qu'un pis aller. Le.grand principe restera de ne jamais former de couples de deux sujets atteints, mais toujours d'un sujet atteint, avec un sujet indemne (donc présumé résistant) et de continuer ainsi génération après génération.

     

    Faut‑il traiter ?

    A ‑ Les oiseaux atteints - en principe non, sauf pour les soulager et les mettre en meilleure forme si l'on doit quand même les faire reproduire, mais bien savoir que même guéris, ces sujets restent des sujets sensibles, donc des reproducteurs indésirables, même s'ils ne pré­sentent plus de signes de maladie.


    B ‑ Les oiseaux indemnes : beaucoup d'éleveurs sont tentés de le faire à titre préventif, pour éviter l'extension des maladies respiratoires. Cela est à proscrire formellement car on risque de masquer des sujets sensibles qu'il aurait fallu éliminer.

     

    Faut‑il assainir le milieu ?

    A supposer que l'on puisse trouver des oiseaux indemnes et qu'on les élève dans un milieu strictement isolé, on pourrait créer des lignées indemnes de la maladie, mais dans lesquelles on trouverait des souches sensibles qui, au premier contact avec des oiseaux atteints, mani­festeraient la maladie.


    On peut dire qu'un tel isolement n'est pas souhaitable (à supposer qu'il soit réalisable...) et que la sélection de souches résistantes ne peut passer que par le contact avec la maladie, seul capable de révéler les sujets sensibles à éliminer, et les sujets résistants à conserver com­me reproducteurs.


    Faut‑il acheter des sujets indemnes ?

    La réponse est OUI si ces sujets viennent d'un élevage où il y a au moins une faible propor­tion de sujets atteints. Si tout l'élevage est indemne : danger ! Risque d'acheter des oiseaux non porteurs de la maladie, mais sensibles.


    L'élevage idéal est celui qui a 2 à 5 % de sujets atteints, ce qui permet d'assurer que ceux qui n'ont pas de symptômes sont des oiseaux qui résistent, bien que vivant en milieu contaminé.


    L'achat de reproducteurs peut être envisagé chaque fois que l'élimination des oiseaux sensibles a conduit à une réduction de l'effectif telle que la production de l'élevage est com­promise. Dans un élevage très atteint, le problème se pose aussi quand on veut accoupler des oiseaux sensibles avec des oiseaux résistants, si le nombre de ces derniers est inférieur à celui des premiers. Lors de cet achat, il faut d'abord s'attacher à trouver des oiseaux indemnes et non un élevage indemne.

     

    MALADIES RESPIRATOIRES ET ACARIASE


    Il est étonnant de constater le nombre d'éleveurs qui confondent toujours les deux maladies, et qui s'entêtent à traiter les canaris atteints de troubles respi­ratoires contre l'acariase, alors que cette affection parasitaire est très rare chez ces oiseaux.

    D'après nos statistiques, on peut dire que sur 100 canaris présentant des troubles respiratoi­res, il n'y en a qu'un ou deux atteints d'acariase, les autres étant victimes des maladies res­piratoires infectieuses.


    Le diagnostic clinique

    Du vivant de l'oiseau, les symptômes sont exactement les mêmes et les mouvements de déglutition ou de régurgitation «comme si l'oiseau voulait rejeter quelque chose» ne signi­fient rien : dans les deux cas, il s'agit de mucosités résultant de l'irritation de la trachée et pas spécialement de petits parasites. Malheureusement, l'idée de l'acarien est beaucoup plus évocatrice pour l'éleveur mal informé et c'est celle à laquelle il se range malgré son caractère exceptionnel chez le canari.


    Seul l'examen de la trachée sur un oiseau mort, permet de faire la différence ; en cas d'acariase on voit des petits points noirs (1/2 mm) dans la trachée. En cas de maladies respiratoires, il n'y a rien ou de simples mucosités et un peu de congestion.


    Les oiseaux autres que le canari :

    Les autres espèces ne sont pas souvent atteintes par les maladies respiratoires infec­tieuses et l'acariase est presque toujours en cause. Chez ces espèces, c'est donc son traitement qu'il faut faire en premier ; les diamants de gould semblent spécialement sensibles à l'aca­riase.


    Les traitements

    Avant tout, il convient de réserver les antibiotiques aux seuls traitements d’urgence qui ne concernent que les maladies respiratoires infectieuses.


    Dan les autres cas, l’aromathérapie qui fait appel aux huiles essentielles aromatiques, est la solution qui s’impose ; elle est même la seule solution vraiment efficace contre les acariens.

    L’aromathérapie peut également accompagner les traitements antibiotiques ou prendre le relais de ces derniers. Enfin, on peut également y recourir pour des traitements préventifs périodiques car elle stimule efficacement les défenses immunitaires des oiseaux.

     

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    Canari jaune JM 2

     

     


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