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Par Hugues-47 le 2 Septembre 2013 à 17:57
Eperonnier Chinquis (photo Wikipedia)
LES EPERONNIERS
Les ravissants éperonniers sont des habitants particulièrement précieux et souvent aussi très coûteux des faisanderies.
Les oiseaux de ce groupe polyplectron, ce qui veut dire "à plusieurs ergots" diffèrent des autres phasianidés tant par leur nature que par les deux ergots pointus à chaque patte du coq, ainsi que par le dessin du plumage extrêmement curieux et unique en son genre.
La livrée gris‑brun ou ocre des éperonniers est parsemée d'une multitude d'ocelles de paon, aUx teintes changeantes ; bleues, vertes, violettes et bronze. Les plumes des ailes et du dos ont, pour la plupart, une ocelle ; les jeunes faisandeaux et les faisanes sont d'une teinte semblable à celle du coq, mais plus mate.
Tous les éperonniers sont originaires de la jungle qui s'étend de l'arrière‑Inde à l'Indonésie. Dans ces forêts chaudes et humides, ils se nourrissent d'insectes, de vers, de petits reptiles et de baies.
Leur cri diffère selon la variété. Pendant la période des amours, les coqs appellent les poules par un cri répété ; ils sont nettement plus grands que ces dernières et on peut les distinguer dès l'âge de 8 semaines, car ils font la roue.
A l'âge de deux ans, les éperonniers sont mûrs pour la reproduction et en pleine splendeur.
Tous les éperonniers ne pondent que deux oeufs. Lorsqu'on les enlève, la femelle pond encore au bout de quatorze jours et, de cette manière, il est possible de recueillir dix oeufs par an d'un couple. Les femelles sont de bonnes couveuses et de bonnes mères.
Chez les éperonniers chinquis, la ponte commence dès le mois de janvier. En laissant la femelle couver, on évite maints écueils pénibles, mais la reproduction n'est pas importante.
Les oeufs recueillis ne conservent que huit à dix jours en fonction de la vitalité du germe et sont, du fait de leur coquille délicate, particulièrement faciles à briser. Seules des poules couveuses très douces, qui ne sont pas trop lourdes peuvent mener à bien la couvaison de ces oeufs.
L'élevage des éperonniers présente certaines difficultés : au début, les petits n'accepteront la nourriture que du bec de leur mère et ne mangeront pas autrement.
Lorsqu'ils ont été couvés par une poule, l'éleveur doit jouer le rôle de la mère. Les premiers jours, il présentera des petits vers de farine, à l'aide d'une pincette ou d'un bâtonnet pourvu d'une rainure. Des granulés peuvent être servis plusieurs fois par jour, de la même manière. Au bout de 3 jours environ, les faisandeaux auront appris à picorer et pourront être élevés comme les autres faisans.
Si on laisse la femelle de l'éperonnier couver, il faut éloigner le mâle et le placer àune distance d'où il ne puisse être ni vu, ni entendu par la couveuse, ce qui n'est pas si simple, car l'appel du coq est strident et porte loin.
Nombre d'oeufs: 2 ‑ Couvaison: 21 jours.
Distinction des sexes : les femelles sont plus petites que les mâles et ont des queues plus courtes.
Chez coqs, les "miroirs" sur les ailes sont visibles, surtout au soleil, et la tache blanche à la gorge se dessine plus nettement que chez les poules.
Mûr pour la reproduction : 2 ans. Monogame (1‑1).
Les éperonniers conviennent parfaitement aux amateurs qui ne disposent que d'un petit jardin ; de petite taille, de teintes chatoyantes et d'un beau dessin, particulièrement jolis dans leur parade et se contentant d'un espace réduit, ces merveilles de la nature peuvent être tenues dans des volières miniatures.
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Par Hugues-47 le 11 Juillet 2013 à 11:20
NETTE ROUSSE
CANARDS D’ORNEMENT DE GRANDE TAILLE
Presque tous les canards d'ornement supportent très bien le climat européen, même en hiver.
lis sont absolument inoffensifs pour les hommes, les bêtes, les plantes et les fleurs. Par leur dessin et leurs teintes remarquables qui atteignent leur apogée en automne et en hiver, ils agrémentent les plans d'eau et leurs abords.
Parmi la très grande quantité des espèces qui vivent dans le monde, voici celles qui se distinguent par la diversité des teintes, la facilité de l'entretien et les possibilités de reproduction.
Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)
vit à l'état sauvage en Europe et couve dans les dunes, dans des terriers abandonnés par les lapins. Son splendide dessin coloré en fait un oiseau d'ornement par excellence. Sa tête et le haut de son cou sont vert‑noirâtre le bec surmonté d'une protubérance est rouge et le corps brun et blanc avec un trait noir aux épaules. Les jeunes sont blancs, à couverture gris‑brun. Ces canards étant habitués à couver dans des terriers, il faut mettre à leur disposition un vieux bidon à lait à demi enfoui dans la terre qui leur servira de nid. Ils ont tendance à se montrer agressifs envers leurs congénères.
Couvaison : 28 jours ‑ nombre d'oeufs : 8 à 16. La cane et le canard ont le même dessin et les mêmes teintes. Ils atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 2 ans.
Le Casarca roux (Tadorna ferruginea)
couve en Afrique du Nord, en Europe du Sud‑Est, en Iran et en Chine, et hiverne au Soudan, en Abyssinie, en Inde, en Chine du Sud et en Corée. Ces oiseaux étaient déjà tenus en captivité dans l'antique Egypte et en Grèce pour leur beauté et leur docilité.
Le canard est de teinte jaune‑brunâtre avec un collier noir ; la queue et les pattes sont noires. La cane est jaune plus foncé, son oeil est entouré d'une tâche blanche et elle n'a pas de collier. Les couples de reproducteurs doivent être isolés car ils se livrent de violents combats. Ils couvent aussi dans des terriers (voir la nidification des Tadornes de Belon).
Couvaison : 28/30 jours ‑ nombre d'œufs 8‑16. lis peuvent être élevés avec les cygnes.
Le Casarca du Cap (Tadorna cana)
ressemble beaucoup à l'espèce précédente mais sa teinte fondamentale est brun plus foncé tandis que la tête et le cou sont gris. La cane a également une tache blanche autour de l'oeil. Cette espèce est originaire d’Afrique du Sud.
De méchante humeur et dangereuse pour ses congénères pendant la saison de couvaison. Inoffensive envers les cygnes.
Couvaison : 30 jours ‑ nombre d'oeufs : 6 à 15. Niche dans des terriers (voir nidification des Tadornes de Belon).
Le Canard souchet (Anas clypeata)
est aussi très populaire comme oiseau d'ornement. Surtout le mâle. avec sa tête vert foncé brillante, le bas du cou et le ventre marrons et le devant du corps noir, attire l’oeil. La cane a un dessin foncé sur un fond gris jaunâtre. Pour les maintenir en bonne forme et les amener à couver en captivité, il est nécessaire de leur fournir, en plus de la nourriture habituelle, des aliments d'origine animale.
Nombre d'oeufs : 7 à 14 ; couvaison : 23‑25 jours.
CANARD SOUCHET
Le Canard pilet (Anas acuta acuta)
migre au printemps et en automne à travers la Hollande. Les pennes caudales du milieu sont chez le mâle, considérablement prolongées ; sa tête foncée, sa poitrine blanche et son corps gris forment un ensemble gracieux. La cane est d'une modeste teinte brun‑gris. Ces oiseaux couvent difficilement en captivité. Nombre d'oeufs : 8 à 10.
Le Canard siffleur d'Europe (Anas penelope)
hiverne en Hollande. Le mâle a une tête rouge‑brun, ornée d'une bande jaune blanchâtre, de longues ailes en pointes ornées d'une large bande blanche ; les plumes sous caudales sont noires. La femelle est jaune-brun avec des taches et des stries brun foncé. Cette espèce couve difficilement en captivité.
Le Canard siffleur d'Amérique (Anas américana)
ressemble beaucoup à son homonyme européen, mais le mâle a une tache verte derrière l'oeil et des flancs rouge violacé, ce qui exclut toute confusion. Cette espèce vit à l'état sauvage en Amérique du Nord.
Nombre d'oeufs : 7‑12 ; couvaison : 24‑25 jours.
CANARD SIFFLEUR
Le Canard siffleur du Chili (Anas sibilatrix)
est originaire de l'Amérique du Sud. Il est très recherché comme oiseau d'ornement car il se contente d'un très petit bassin et couve volontiers en captivité. Le bec bleu du mâle fait un joli contraste avec le devant blanc de sa tête ‑, l'arrière de la tête et la nuque sont noirs, ornés d'une bande vert métallique ; le corps est pointillé de noir et de brun. L'ensemble est d'un effet ravissant. La femelle est plus petite de taille, ses couleurs sont identiques mais moins vives.
Nombre d'oeufs . 6‑9 ; couvaison : 24‑25 jours.
Le Canard à bec tacheté de l'Inde (Anas poecilorhyncha)
doit son nom à son pays d'origine et à la tache jaune à l'extrémité du bec gris foncé, identique chez les deux sexes. Ce robuste canard, tacheté de brun‑gris ne peut être tenu que sur de grands plans d'eau car il poursuit les autres espèces. Couvaison : 28 jours ; nombre d'oeufs : 8 à 14. Les teintes de la femelle sont identiques à celles du mâle.
Le Canard des Philippines (Anas luzonica)
est parmi le plus joli des canards d'ornement. Une bande noire coiffe sa tête brun foncé, depuis la racine du bec jusqu'à l'arrière de la tête et un autre trait noir se dessine devant et derrière l'oeil. Le bec bleu se détache nettement de l'ensemble. Le corps est gris. Depuis 1935, cette espèce est tenue comme oiseau d'ornement et son élevage a donné de bons résultats. Couvaison : 25‑26 jours «, nombre d'oeufs : 10 environ. Les deux sexes ont les mêmes couleurs.
La Nette rousse (Netta ruffina)
est un canard européen particulièrement joli. Le mâle a le bec rouge vif, la tête rouge‑brun, la poitrine noire, le ventre blanc et le dessus du corps brun‑gris. La femelle est d'une modeste teinte brun‑gris. Ces oiseaux couvent à merveille en captivité. Couvaison : 26 jours nombre d'oeufs : 7 à 12.
Le Canard peposaca (Netta peposaca)
originaire de l'Amérique du Sud a un aspect véritablement exotique. Le mâle a un bec rouge surmonté d'une protubérance également rouge qui se détache magnifiquement contre la tête noire à riches reflets verts et violets ; son corps est grisâtre, parsemé de points et de stries ondulées; des stries transversales grises ornent le dos noir. La femelle de couleur brune a le bec gris‑bleu. Les canetons peposaca sont bruns et on reconnaît les jeunes mâles à leur bec rose. Ce canard d'ornement est particulièrement à recommander car il est admirable et son élevage donne d'excellents résultats. Couvaison : 28 jours ; nombre d'oeufs : 6 à 9. Atteint la maturité sexuelle à l'âge de 2 ans.
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Par Hugues-47 le 19 Mai 2013 à 11:24
ELEVAGE NATUREL DES FAISANDEAUX
Il faut distinguer trois périodes dans la croissance des jeunes. Commençons, comme il se doit, par le premier âge correspondant à peu près à une période de 30 jours.
Tout d'abord, nous installerons la couvée et la mère dans un logement approprié, que nous appellerons case d'élevage.
Cette case se compose :
1) D'un logement de repos dans lequel est isolée la mère ;
2) D'un promenoir dans lequel les jeunes pourront faire leurs premiers pas en toute tranquillité, car eux seuls pourront y accéder.
L’ensemble a une longueur d'environ 1 m 20 sur 0 m 50 de large et 0 m 40 de haut. Le promenoir est isolé du logement de repos par des barreaux interdisant le passage de la poule. Toute la case est couverte au moyen de deux toits indépendants, l'un sur le promenoir, l'autre sur le nid. Les parois peuvent être pleines, mais plus généralement on réserve un ou deux côtés grillagés, ce qui a pour effet de mettre plus aisément les jeunes au contact de l'extérieur, car n'oublions pas que nos élèves sont des oiseaux sauvages.
Sur un côté du logement de repos, deux ouvertures munies de trappes sont ménagées dans lesquelles on place, à l'extérieur, un abreuvoir et une mangeoire, ceci afin de permettre à la mère de se ravitailler sans salir l'intérieur de la case,
L'extrémité du promenoir est également munie d'une porte permettant l'accès à l'extérieur car lorsque le temps le permettra il faudra faire sortir les jeunes quelques instants. C'est pourquoi il est recommandé, chaque fois que cela est possible, de disposer la case sur un parcours herbeux, ainsi les faisandeaux feront connaissance avec la nature, et surtout s'habitueront à chercher par eux‑mêmes leur nourriture insectes, larves, oeufs de fourmis, etc.,.
Comme il ne saurait être question de les laisser en liberté totale, il est bon de délimiter un emplacement entouré d'une palissade et couvert par un grillage, seule protection efficace contre tous les ennemis des jeunes tels que : chats, rats, rapaces, etc...
Voici nos jeunes installés, abordons le côté alimentation.
Elle débutera le lendemain de l'installation. Les repas sont distribués toutes les deux heures à raison de cinq repas par jour. La formule idéale semble être réalisée par une alternance de distribution d'oeufs de fourmis et de pâtée composée. Les fabricants d'aliments fournissent des pâtées prêtes à l'emploi qui donnent de très bons résultats. Remarquons, toutefois, que les oeufs de fourmis ne sont pas indispensable ; bien que très profitables aux jeunes. Ils apportent en effet, une forte proportion de matières protéiques, mais on peut trouver ces protéines dans des déchets de viande très finement hachée. Il semble, toutefois, que l'instinct des jeunes les poussent à préférer ces oeufs qui les incitent à manger.
Il n’est pas recommandé de fabriquer soi‑même une pâtée composée destinée aux faisandeaux, car la formule en est assez complexe et la préparation délicate.
En ce qui concerne la boisson, il convient de prendre beaucoup de précautions pour éviter la noyade. Pour cela, mettre à la disposition des jeunes des petits abreuvoirs ne présentant qu'une mince surface de liquide qu’il convient de changer très souvent.
Bien nourris, convenablement logés, vos élèves atteindront sans encombre la fin de leur première semaine. A ce moment, devenus plus résistants, ils se trouveront trop à l'étroit dans leur case.
On peut commencer a les laisser sortir dans le petit carré herbeux aménagé au bout du promenoir, puis les jours passant, on agrandit ce parcours jusqu'à lui donner une largeur de plusieurs mètres. Ne pas négliger cette question d'entourage, car les faisandeaux, vagabonds de nature, auraient vite fait de se perdre.
Disposer dans cet enclos, mangeoires et abreuvoirs soigneusement entretenus. Vos faisandeaux en grandissant prendront de l'assurance et pourvoieront de plus en plus eux‑mêmes à leur nourriture. Augmenter progressivement la quantité de pâtée mise à leur disposition sans en changer la composition.
Vos élèves atteignent la fin du premier mois. Ils commencent à devenir indépendants, méfiants, craintifs. La nature reprend le dessus. Il n'est plus possible de les laisser enfermés, il faut leur donner de l'espace.
Deuxième âge
Nous entrons dans le deuxième âge – nous le savons – lorsque les faisandeaux sont âgés d’une trentaine de jours.
Il faut déplacer la case d'élevage, et laisser la porte du promenoir continuellement ouverte. Les jeunes sortiront librement et sauront bien rentrer tout seuls.
Les faisandeaux vont partir à la recherche de leur nourriture sur les terrains avoisinant la case. C'est la période de transition. La mère est abandonnée et on peut l'enlever.
Vers l'âge de six semaines vous pourrez habituer graduellement vos élèves aux grains en augmentant progressivement la quantité.
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Par Hugues-47 le 1 Avril 2013 à 17:57
Hoki blanc
INCUBATION NATURELLE
ET ELEVAGE DES FAISANDEAUX
Les oeufs seront conservés dans un endroit frais, dans une caissette garnie de grain, soit à plat, soit le gros bout de l'oeuf en haut les deux tiers enfouis dans le grain. Ils seront retournés deux fois par jour. Dans le cas des œufs entreposés comme nous venons de le voir, il suffira d'incliner la caissette en mettant une cale sous un de ses côtés, et de changer la cale de côté matin et soir, ceci pour éviter que le jaune de l'oeuf qui a toujours tenance à remonter, se colle à la coquille et entraîne la mort du germe par adhérence de celui‑ci à la membrane coquillère.
Les oeufs seront mis à couver le plus rapidement possible, soit une semaine au maximum après la ponte ; passé ce délai leur éclosabilité sera grandement diminuée et compromise. On confiera la couvaison des oeufs de faisans à des poules naines. Il n'est pas recommandé de laisser couver les poules faisanes, bien que certaines couvent assidûment. Quelles en sont les raisons ?
- Les poules faisanes sont souvent sauvages, une sortie intempestive du nid lors d’une visite peut être catastrophique.
- Certaines abandonnent le nid sans raison apparente après quelques jours de couvée assidue.
- Il serait nécessaire de retirer le mâle qui importunerait la femelle et éventuellement risque de tuer les poussins à la naissance.
- La couvée qui succède à la ponte risque également de fatiguer la poule faisane, qui plus est, dans ce cas, ne fera vraisemblablement qu'une ponte.
Si on tient absolument à laisser couver la faisane, on retire les oeufs de la première ponte et on lui laisse couver la seconde ponte, en prenant soin d'enlever le mâle de la volière et de ne pas déranger la poule faisane. On limite ainsi les risques d'échec.
NAISSANCE ET ELEVAGE DES FAISANDEAUX
On surveillera la naissance des faisandeaux, ceux‑ci seront installés dès leur premier jour dans une caisse délevage de 0,80X 0,80 X 0,70 m. environ avec la poule. Beaucoup de faisandeaux sont sauvages dès leur éclosion et risquent de se sauver de tous côtés, de se cacher dans le moindre petit recoin et de s'y laisser mourir. La caisse de démarrage sera en panneaux pleins sur les quatre côtés, le fond et le dessus amovible en grillage à mailles de onze millimètres.
On prendra soin de mettre sur le fond pendant une ou deux semaines un fort papier carton ou un sac papier de granulé plié en deux suivant la surface de la caisse où vous distribuerez la nourriture pendant les premiers jours. Evitez de mettre sur le fond grillagé du papier plus fin comme des journaux, la poule en grattant ensevelirait nourriture et faisandeaux.
A partir de la deuxième ou troisième semaine, suivant le temps et la race considérée, on installera la poule et sa nichée dans un petit parc comprenant une partie fermée et un parcours grillagé, le tout à fond grillagé et placé sur un sol de gazon. Les faisandeaux bénéficieront ainsi de soleil, verdure et insectes.
On laissera encore une semaine environ un papier fort sur le sol de la partie couverte de l'abri sur lequel, le premier jour de leur installation, on versera un peu de nourriture pour éviter le stress du changement d’environnement.
Mangeoire et abreuvoir seront installés avant la mise en place des faisandeaux ; il sera peut‑être nécessaire de mettre des petits cailloux dans l'abreuvoir pour éviter que les faisandeaux se noient, car cela arrive avec une facilité déconcertante, même dans très peu d'eau. Il faut également fixer l'abreuvoir par un élastique fort dans le cas où la poule aurait tendance à le faire chavirer si celui‑ci n'est pas de taille suffisante pour résister.
Lorsque les faisandeaux auront atteint l'âge de deux mois environ, on installera la poule et ses petits dans une volière de dimensions plus importantes.
Cette méthode s'applique bien sûr à un petit élevage d'amateur et pour des oiseaux délicats et rares. Elle peut rendre service à des débutants et les aider à un bon démarrage dans ce domaine.
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Par Hugues-47 le 20 Février 2013 à 11:57
Tragopan de Temminck
L’ELEVAGE DES TRAGOPANS
Les Tragopans sont des oiseaux robustes et très doux, dont la richesse de coloris est inimaginable. Par leur forme compacte, ils ressemblent aux perdrix , mais sont beaucoup plus grands. Leur queue arrondie se compose de 18 pennes. Seul le mâle porte des ergots.
Les Tragopans, dont nous connaissons 6 espèces~ vivent dans les montagnes de l'Asie Centrale, entre 1000 et 4000 m d'altitude. Ils séjournent de préférence dans des forêts humides. Leur nourriture naturelle se compose de bourgeons, de feuilles, de baie, de différentes semences et d'insectes. Par Ieur comportement, leur type et leur voix, ils ressemblent davantage au coq de bruyère et à la gélinotte qu'aux phasianidés auxquels ils sont assimilés. La mue de la queue les apparente davantage aux cailles, aux francolins car, comme chez ces derniers, la mue commence par la paire des pennes du milieu et se poursuit vers les côtés.
Peut‑être les Tragopans forment‑ils le trait d'union entre les gélinottes et les francolins.
En tant qu'oiseaux des bois, les Tragopans utilisent souvent des nids abandonnés de corbeaux ; la femelle y construit à l'aide de branches, de feuilles et de mousse un nouveau nid. Ces oiseaux sont, en principe, monogames, mais en volière il est possible d'adjoindre au coq plusieurs poules, bien que cela conduise parfois à des rixes entre ces dernières. Leur cri d'alarme et d'angoisse est un "kwak ‑ kwak" rapidement répété tandis que l'appel amoureux du coq au printemps peut se traduire par "waa‑oh‑wa" et fait penser au vagissement d'un bébé, mais n'est pas pénétrant. La poule émet enfin un "rrr", lorsqu'elle est excitée, veut couver ou si on la dérange. Même des poules immatures émettent déjà ce son bien qu'elles puissent aussi pépier comme des poussins d'un jour souffrant du froid.
Pendant la parade, le coq peut gonfler les deux cornes charnues qu'il possède sur le sommet de la tête (et qui par ailleurs sont complètement invisibles) ; en même temps, il peut gonfler la caroncule qu'il a sous le bec. Les cornes sont bleu azur tandis que la couleur de la caroncule varie selon l'espèce. Un Tragopan en parade est une merveille que peu d'oiseaux peuvent égaler.
Pendant la parade, le Tragopan se présente à sa femelle de côté, déploie l'aile et le flanc tournés vers celle‑ci. La saison des amours commence au mois de mars et la poule pond du mois d'avril au mois de juin, selon les conditions atmosphériques. Les deux sexes n'atteignent leur maturité sexuelle complète qu'à l'âge de deux ans. Les jeunes poules ne pondent que 4 à 8 oeufs bruns, pointillés, qui diffèrent entre eux par la teinte et le dessin. Les poules plus âgées peuvent pondre 10 à 16 oeufs à des intervalles très irréguliers, à condition que les oeufs pondus soient enlevés au fur et à mesure de la ponte.
Le plus souvent, la poule choisira pour couver un vieux nid sur un arbre ou un panier fixé dans la volière intérieure ou extérieure, à hauteur des yeux. Le nid doit être garni de paille ou de foin. Elle pondra aussi parfois par terre. Il faut alors immédiatement enlever les oeufs avant que le coq ne les pique.
Après 28 jours de couvaison, les poussins brun noir viennent au monde. Ils ont déjà de petites ailes, sont très remuants et on besoin de beaucoup de chaleur.
Une température constante de 32° centigrades dans la boîte d'élevage est indispensable à toutes les variétés de Tragopans dans les premières semaines de leur vie. Si la température est plus basse, les poussins ne quittent pas l'éleveuse et, de ce fait, mangent trop peu et meurent de faim. L'eau de boisson doit être tiède.
On leur servira de l'aliment pour faisandeaux ainsi que de la verdure renouvelée fréquemment.
Les poussins grandissent lentement, et à l'âge de 8 semaines n'ont plus besoin de source de chaleur supplémentaire dans la journée.
A la période immature, on peut déjà discerner le sexe des Tragopans ; un observateur attentif remarquera que les jeunes coqs prennent parfois des attitudes de parade. Ils sont aussi plus forts de carrure. Mais surtout la longueur et la grosseur des pattes s’avère rapidement déterminante pour le sexe. Comme tous les autres phasianidés, les Tragopans adorent les bains de sable. Il faut donc que le sol de la volière intérieure soit recouvert d'une épaisse couche de sable blanc, bien sec. Des poussins de 7 jours utilisent déjà dans le promenoir, de petits perchoirs qui doivent être installés à temps.
A l'âge de 4 mois, les magnifiques couleurs de la livrée commencent à poindre chez les coqs, surtout au cou, tandis que la teinte brune des poules s'éclaircit. Une bande transversale noire apparaît sur les pennes caudales des coqs..
A l'âge de 2 ans, les coqs sont en pleine splendeur et les poules prêtes à pondre.
Les oiseaux adultes ont besoin de volières très spacieuses, abondamment plantées et pourvues de nombreux perchoirs.
De plus, chaque couple de Tragopans doit recevoir quotidiennement un demi seau de verdure composée de pissenlits, d'orties, de feuilles de divers arbustes et plantes et d'herbe fraîche. Les oiseaux choisissent à leur gré dans ce mélange. Parfois ils dédaignent une plante qu'ils mangeront volontiers à une autre époque de l'année. Pour ces oiseaux qui se nourrissent pour une grande part de verdure, leur goût pour celle‑ci varie selon les saisons.
En autre, les Tragopans recevront le soir, en supplément, une poignée de granulés d'un aliment composé ainsi que des fruits et des légumes de toutes sortes. Les Tragopans s'apprivoisent facilement, mangent dans la main et se posent sur les épaules de leur éleveur. lis conservent cependant un instinct d'oiseaux sauvages, sujets à la panique en cas de danger soudain.
A l'égard d'autres oiseaux d'ornement, tels que les paons ou les canards, ils manifestent du respect ou un manque d'intérêt total. Qui n'a encore jamais vu un Tragopan mâle, ne peut s'imaginer la beauté et la richesse de coloris de cet oiseau. Ceux qui disposent de 20 m2 de terrain sur lequel on peut construire une volière extérieure et une volière intérieure de 2 x 2 m peuvent se permettre d'élever un couple de Tragopans.
Ce sont des oiseaux robustes, au comportement très paisible qui ne courent pas toute la journée le long du grillage. Pendant la saison des amours, le mâle émet des sons extrêmement curieux qui évoquent la jungle et les contrées lointaines.
Les Tragopans n'ont qu'une habitude désagréable : ils adorent renverser les abreuvoirs et se gaver de sable mêlé d'eau ; c'est probablement un besoin vital pour ces oiseaux. Ils se tiennent volontiers sur les bords des petits bassins et cascades et s'acharnent à troubler l'eau en la mélangeant avec du sable. Ils ont cependant tant de qualités, qu'on leur pardonne volontiers cette manie
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