-
Par Hugues-47 le 2 Mai 2011 à 11:34
L’EXAMEN DES OREILLES
LES CROUTES DANS LES OREILLES
Il n'est pas rare de voir des éleveurs (surtout les amateurs, il faut le préciser) s'inquiéter quand ils decèlent un sujet dont les oreilles sont remplies de croûtes épaisses et jaunâtres, qui arrivent à être visibles sans même prendre l'animal pour l'examiner. Faute d'examens réguliers, ils ont laissé s'installer la gale des oreilles jusqu'à une forme grave qui va poser des problèmes.
Il est absolument indispensable, lors de chaque manipulation des animaux, de faire l'examen des oreilles. Les occasions de manquent pas : accouplements, tri, vaccinations, changements de cage des jeunes, etc... C'est un examen simple et rapide, qui ne demande pas deux secondes quand on tient l'animal : il faut regarder bien au fond de l'oreille, et la seule obligation est de bien y voir, ce qui est facile avec une torche électrique.
Tous les cas de gale observés doivent faire l'objet d'un traitement immédiat au moyen d’un antigale. Cela suffit pour assurer la guérison, mais ce traitement doit être renouvelé huit jours plus tard, les oeufs du parasite pouvant résister au traitement. Ce dernier est presque aussi rapide que l'examen qui l'a précédé.
Ces mesures sont nécessaires, car la gale des oreilles est très répandue chez le lapin, et elle est contagieuse. Elle est due à un parasite, très petit, pratiquement invisible à l'oeil nu, du groupe des acariens et des sarcoptes.
Bien qu'elle soit contagieuse, elle ne se répand pas si les cas qui apparaissent sont traités aussitôt. Par contre, le risque de contagion devient important quand de nombreux sujets sont atteints de façon avancée, se grattent et répandent des parasites partout.
Quand on en arrive à ce stade, le traitement des animaux ne suffit plus, et la maladie continuera à sévir et à atteindre de nouveaux sujets; il faut alors avoir recours à un traitement général du matériel et des locaux. On prépare une bouillie antiparasitaire qui est appliquée au pulvérisateur ou au pinceau, ou à l'éponge.
LES NODULES SUR LES OREILLES
Une enflure variable de la base des oreilles et l'apparition de petits nodules roses, plats, sont des signes indiscutables d'une myxomatose, même s'ils ne sont pas accompagnés des lésions oculaires que tout le monde recherche comme plus classiques, mais qui, dans les formes légères, peuvent très bien être très discrètes, se limitant à du larmoiement. On est loin du faciès hideux et classique du lapin myomateux gravement atteint.
La découverte de nodules ne doit pas être prise au tragique, car elle signe en général une myxomatose peu virulente, mais c'est un signal d'alerte qui implique une vigilance accrue, du point de vue vaccination, en particulier.
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 8 Avril 2011 à 18:49
DES CONDITIONS D'ÉLEVAGE RATIONNELLES
En possession de reproducteurs de qualité, l'éleveur doit, pour s'assurer les meilleurs résultats d'élevage, s'attacher à procurer à ses lapins des conditions de vie pleinement satisfaisantes.
Pour y parvenir, il lui faut tout d'abord bien loger ses animaux, c'est-à-dire leur réserver, en fonction de leurs besoins, un clapier bien concu et des cases ou des cages suffisamment spacieuses, saines bien aérées et bien éclairées.
Il importe en effet, non seulement de les protéger contre les agressions diverses (pluie, vent, courant d'air, excès de chaleur ou de froid etc... ) mais de créer un milieu ambiant (température, éclairage, etc... ) favorisant avec leur santé et leur vigueur, leur productivité.
Évidemment, seul un bâtiment d'élevage bien étudié apparaît susceptible de remplir pleinement ces conditions. En effet, en lapinière d'élevage la prolongation du temps d'éclairage par utilisation de la lumière artificielle permet, dans une certaine mesure, de maintenir, pendant la période de l'année aux jours courts, le besoin de procréation des lapines.
LA NOURRITURE
Dans la recherche d'une productivité intensive, il importe naturellement de considérer avec énormément d'attention, le problème de l'alimentation.
Une investigation complète sur l'alimentation exigerait bien sûr, à la fois une étude de l'alimentation traditionnelle qui tient encore une place importante, et l'alimentation plus rationnelle, à base de granulés.
Cependant, nous nous bornerons, aujourd'hui, à examiner la seconde formule qui se révèle la mieux adaptée à l'élevage intensif.
Cette méthode d'alimentation à base d'aliments composés équilibrés, très énergétiques et riches en calories, apparaît en effet la plus simple, la plus rapide pour les distributions, et en définitive, la plus économique, malgré son prix plus élevé.
C'est qu'une alimentation rationnelle et bien équilibrée est aussi plus efficace et toujours plus rentable.
En premier lieu, l'organisme de la femelle ainsi nourrie sera non seulement, en principe, plus vigoureux et plus sain, mais aussi bien pourvu, notamment, en azote, en vitamines, et en sels minéraux.
L'animal éprouvera donc tout naturellement le besoin de copuler, et se trouvera à l'issue de la saillie, généralement fécondé.
Il faut ajouter, qu'en hiver, la résistance au froid, se trouve véritablement renforcée, par cette alimentation de qualité. Les lapereaux eux-mêmes, si sensibles au froid et si vulnérables aux intempéries, qui ont tant besoin d'une alimentation bien nantie en protéines, en hydrates de carbone et en minéraux pour supporter cette période difficile, trouvent heureusement ces éléments dans l'aliment composé.
La ration de granulés doit nécessairement être complétée par un apport de lest (paille, foin) et de l'eau fraîche et pure, à volonté. A ce régime de base, on ajoutera une ou deux fois par semaine quelques carottes, ou quelques feuilles de choux qui facilitent l'assimilation des principes azotés et minéraux grâce à un apport précieux de vitamines naturelles.
Il importe également de considérer que la ration alimentaire convenant à un animal, est fonction de ses besoins nutritifs, (entretien production) et de ses besoins en éléments protéinés.
En résumé, les quantités de granulés à distribuer journellement varient selon la formule de l'aliment, la race de lapins traités, l'âge, l'état et la destination des sujets : 100 à 150 grammes par lapereau ; 150 à 230 grammes par femelle gestante ; 250 à 400 grammes de la mise-bas à 3 semaines ; 450 à 900 grammes par femelle allaitante et sa portée de 6 à 8 semaines, ceci pour des races moyennes.
LE RYTHME DE REPRODUCTION
La recherche d'une plus grande productivité portant notamment sur une augmentation du nombre de portées dans un temps donné, un accroissement du nombre de lapereaux nés - et élevés - par portée et la rapidité de croissance des lapereaux est particulièrement bénéfique sur le plan économique.
En effet, l'amortissement d'une mère et de sa nourriture (décomptée au sade « entretien») est plus élevé par lapereau, si ceux-ci sont moins nombreux. De même, l'amortissement du matériel des bâtiments, des installations et de la main-d'oeuvre se trouve allégé s'il est réparti sur une production plus importante de lapereaux.
De plus, du point de vue zootechnique, on remarque qu'une production insuffisante comportant des gestations trop espacées, des lactations prolongées, et souvent, en contre-partie une nourriture pauvre, est généralement néfaste à l'état de santé de la femelle et qui subit une sorte de flétrissement et de vieillissement précoces.
Il importe donc que les lapines utilisent à plein leur potentiel de reproduction. Le cuniculiculteur à la recherche d'un légitime profit a donc intérêt à opter, même en élevage familial, pour la reproduction intensive.
Cependant, ce rythme de reproduction, le seul vraiment en élevage cunicole, n'est guère possible qu'avec des animaux rigoureusement sélectionnés en vue d'une production intensive et, profitant de soins éclairés dans les domaines de l'hygiène de l'alimentation et de la conduite de l'élevage.
Ces conditions étant remplies, les reproductrices doivent être soumises à un rythme de reproduction quasi continu. Dans cette optique, deux formules sont proposées
- Remise au mâle de la mère dans les heures suivant la mise-bas.
- Présentation au mâle 10 jours après la mise-bas.
En employant la première méthode, la saillie est facilitée, la femelle venant d'accoucher étant toujours en chaleur, et acceptant le mâle dès qu'elle lui est présentée. Par contre, le taux de fécondation est assez bas (50% environ).
Toutefois,l'état de gestation d'une femelle pouvant être déterminé aisément par la méthode de la palpation, dès le 10ème jour après la saillie, il suffit alors, de la présenter sur le champ au mâle. On se trouve ainsi tout naturellement reporté dans le second cas.
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 4 Avril 2011 à 11:15
DES LAPINS GRANDS RACEURS
LA PUISSANCE DU MÂLE
Revenez rapidement à la conception de la bête de race, mâle et femelle, qui soit raceur, ce qui est facile aujourd'hui. En premier lieu, songez au mâle qui, tenant un rôle de sultan, exerce son influence amplifiée par le nombre de ses descendants. En gén6ial, pour être raceur, le mâle doit imposer sa dominance dans sa descendance. Il exerce d'autant plus cette dominance qu il se présente sans tare, avec un important bagage héréditaire en raison de sa longue ascendance directe dans la même lignée. Car, avec la race pure ou purifiée, c'est toujours la lignêe qui compte.
A défaut de celle‑ci, choisissez géniteurs mâles et femelles autant que possible conformes au prototype de la race, en n'apportant d'adoucissement à votre sévérité sur ce point que pour des détails secondaires ; surtout en limitant les indulgences en ce qui concerne le mâle, en raison de la répercussion étendue de son influence régentant un harem. Admettez éventuellement chez la mère, à défaut de sujets parfaits, tel minime défaut, lequel peut disparaître ou s'atténuer sous l'influence dominante, massive et protectrice, du géniteur dans une succession de portées.
SELECTION SEVERE ET CONTINUE
Cette condition étant observée, soyez sévère pour chaque échelon de la descendance. Eliminez impitoyablement les sujets qui ne répondent pas aux conditions du prototype. Constituez‑en, à défaut de mieux, des chefs de familles temporaires, destinés à amplifier une production latérale, ces familles ne devant pas créer de souches, mais seulement parer à l'immédiat. Faites résolument disparaître ces sujets de seconde zone en raison du but poursuivi, quand les géniteurs prévus pour dominer seront en nombre et en état de manifester leur supériorité, ce à quoi vous pouvez aboutir assez vite.
Réservez donc le surchoix dans les portées successives, pour constituer ces souches indispensables, par une sélection d'autant plus sévère qu'elles marquent les étapes amélioratives vers la perfection, même si celle‑ci ne peut être atteinte rapidement. Cela aux multiples points de vue :
1 ) du type parfaitement conforme au modèle le plus rapproché du modèle idéal,
2 ) de la vitalité, de la vigueur et de la robustesse,
3 ) de la précocité et de la régularité de croissance,
4 de la productivité : portées nombreuses 6, 8, 10 lapereaux, quitte à ne pas les conserver tous,
5) de la résistance aux affections et aux maladies.
NE CRAIGNEZ PAS LA CONSANGUINITE
Elevez les sujets en consanguinité étroite, au besoin en deux lignées collatérales en éliminant ceux porteurs de la moindre tare et en apporiant à cette méthode trop décriée par entraînement et habitude tous les correctifs requis. Alimentez copieusement et rationnellement les animaux choisis. L'élevage en consanguinité étroite et prudente, s'il additionne les tares pour les porteurs envers qui vous vous montrez souvent par trop libéral, additionne aussi les aptitudFis et les qualités, qu'il amplifie et fixe.
La consanguinité fait ainsi franchir en quelques générations, à une allure accélérée, ce qui, même avec toute la rigueur voulue dans le choix des sujets aux particularités moins spécifiquement fixées, nécessiterait des années pour se manifester. Vous fixez ainsi, en peu de générations, des caractères héréditaires à peu près immuables d'une façon si marquée qu'ils ont chances de ne pas disparaître, s'il se produit un écart par l'introduction imprévue et intempestive (et combien indésirable) d'un reproducteur ou d'une reproductrice dont le standing est inférieur.
Opérez ainsi, éleveurs, qu'il s'agisse d'un lapin angora à la toison merveilleuse, d'un lapin pour la chair d'une précocité et d'une rapidité de croissance marquées, ou d'un lapin qui joigne à cet avantage économique celui d'être doté d'une belle fourrure.
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 15 Mars 2011 à 18:09
L’ACHAT DE LAPINS REPRODUCTEURS
Lorsque nous visitons une exposition cunicole ou avicole, on côtoie de nombreux visiteurs. Les uns viennent pour regarder le palmarès de leurs animaux exposés, d'autres fréquentent l'exposition en simples spectateurs, beaucoup par contre veulent acheter des animaux pour eux‑mêmes ou pour des amis.
En fait, on peut distinguer trois grands moyens d'acquisition d'animaux.
1) L'achat à une exposition.
2) L'acquisition chez un éleveur.
3) L'achat en se référant à une annonce publicitaire.
1) Achat à une exposition
C'est certainement le moyen le plus utilisé pour se procurer les reproducteurs. Le sujet convoité est adulte. Nous voyons l'animal. En outre, il a été examiné par un juge connaissant bien la race et se référant au standard officiel pour lui attribuer le prix qu’il mérite. Le juge examine l'animal avec objectivité et compétence sur son aspect extérieur (phénotype).
A une exposition, l'acheteur peut comparer les divers animaux exposés et acquérir l'animal qui lui convient. Certes beaucoup d'acheteurs tiennent compte uniquement de la récompense obtenue, ce qui n'est pas toujours l'idéal. Il est prérérable d'acheter en fonction de que qu'on a ou de ce qui manque. Ainsi l'éleveur qui a des difficultés dans son élevage pour atteindre le poids idéal, cherche surtout un animal qui possède cette qualité. Il en est de même pour la fourrure, l'aspect de la tête, etc.
Cependant l'acquisition d'un animal à une exposition présente un inconvénient car on ne connaît guère le caractère génotypique de l'animal. Une reproductrice, par exemple, peut avoir un GPH, posséder avantageusement tous les attributs de sa race, paraître saine et pourtant nous ignorons tout sur sa valeur laitière, sur ses antécédents sanitaires et héréditaires, sur sa prolificité et sur sa résistance aux maladies. En outre, elle peut être porteuse de germes pathogènes.
2) Acquisition chez l'éleveur
Lorsque nous achetons un animal chez l'éleveur, nous ne voyons pas forcément l'animal sous son aspect idéal. Il est souvent trop jeune, en mue ou en reproduction, mais nous avons une vue d'ensemble sur l'élevage.
Nous pouvons vérifier que l'élevage est exempt de maladies, au moins en apparence, et nous avons un aperçu de l'hygiène et de l'alimentation. En outre, nous pouvons discuter avec l'éleveur, lui demander des conseils, savoir où le retrouver en cas de problèmes ou de difficultés. Bien sûr, ce moyen d'acquisition demande une certaine compétence de l'acheteur qui doit bien connaître la race. De son côté, l’éleveur doit faire preuve d’honnêteté, d’autant plus que l'animal n'a pas été examiné par un juge. Enfin, l'acquisition d'un animal directement chez l'éleveur est en général la solution la moins onéreuse.
3) Achat à la suite d'une annonce
Dans divers supports, on trouve souvent des annonces de vente d'animaux de basse‑cour. En effet beaucoup d'éleveurs qui n'ont pas pu vendre leurs bêtes aux expositions ou en ventes directes, hésitent à sacrifier des animaux de valeur. Ils publient alors des annonces. Beaucoup d'amateurs d'animaux n'ont pas trouvé aux expositions ou chez les éleveurs, les reproducteurs désirés qu'ils veulent introduire dans leur élevage. .
Ils se fient alors à ces annonces et prennent contact avec l'éleveur en question pour se documenter sur l'âge, le prix, les conditions d'envoi de l'animal désiré. Le vendeur expédie alors l'animal par colis-express.
Cette solution paraît apparemment moins intéressante. On ne voit pas l'animal, on se fie entièrement au vendeur mais celui‑ci n'a pas forcément les mêmes idées ni les mêmes conceptions de l'élevage ou simplement de la race, et de là découlent beaucoup de déceptions. De plus, les frais de transport, à la charge de l'acquéreur, augmentent nettement le prix de l'animal.
C'est néanmoins une solution qui peut être valable quand on ne trouve pas sur place (chez l'éleveur ou à l'exposition) les animaux qu'on désire acquérir, notamment quand on recherche une race rare ou nouvelle.
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 22 Février 2011 à 17:35
L’ALIMENTATION RATIONNELLE DU LAPIN
DANS LES PETITS ELEVAGES
Ce mode d'élevage, généralement pratiqué dans des conditions d'alimentation anarchiques, présente l'inconvénient d'être presque toujours sous‑protéiné, ou se présente en dents de scie dans ce secteur capital de l'alimentation, génératrices de nombreux accidents intestinaux, d'où une croissance plus lente des lapereaux, un rendement viande moins élevé, tandis que les mères se carencent si l'on n'observe pas l'équilibre des distributions et les supplémentations citées plus haut.
Nous recommandons, puisqu'il s'agit d'un travail fait à temps perdu, de ne pas entreprendre trop, de manière à exécuter bien ; il est, en effet, préférable d'assurer le confort, la propreté, la bonne nutrition, par une alimentation distribuée en quantité suffisante, à des heures possibles et régulières dans un clapier de volume limité, mais dont on ne perdra jamais le contrôle, parce que le travail indispensable à son entretien restera faisable, sans être fastidieux. A cette condition, mais à cette condition seulement, l'élevage familial demeurera une occupation lucrative et agréable.
A ces éleveurs, nous proposons un régime alimentaire mixte, permettant d'assurer une bonne productivité et un rythme de croissance donnant au moment de l'abattage, un phénotype correspondant aux normes des qualités exigées. Cette alimentation sera saisonnière.
Nous suggérons, pour la période d'hiver, la formule suivante : orge 40 g. ; avoine 40 g. ; maïs 30 g. ; blé 20 g. ; ce qui donnera, pour 130 g. de graines : 8,3 g. de protéines pour 140 g. de luzerne sèche : 22 g. environ de protéines, une alimentation contenant théoriquement 12% de protéines assimilables, ration suffisante pour des mâles ou des femelles au repos, mais il apparaît clairement que nous devons l'enrichir pour les femelles gestantes, les nourrices et les lapereaux en croissance. Nous proposons d'ajouter, en les incluant proportionnellement, 50 g. de granulés intensifs, à partir du quatrième jour de gestation, en observant le tableau de marche suivant :
‑ 4ème jour de gestation : graines + luzerne + 10 g. de granulés intensifs,
‑ 10ème jour de gestation : graines + luzerne + 20 g. de granulés intensifs,
‑ 20ème jour de gestation : graines + luzerne + 30 g. de granulés intensifs,
‑ 25ème jour de gestation : graines + luzerne + 40 g. de granulés intensifs,
‑ 27ème jour de gestation et jusqu'au 4ème jour après la mise‑bas : graines + luzerne + 10 g. de granulés intensifs,
‑ à partir du 4ème jour suivant la mise‑bas : graines + luzerne + 30 g. de granulés intensifs, en augmentant jusqu'à 50 g. au 10ème jour, ensuite, il faut maintenir les proportions du mélange, mais en augmenter la quantité, proportionnellement aux besoins de la mère et de la nichée, ceci jusqu'au sevrage qui aura lieu au 40ème jour des lapereaux. A partir de ce moment‑là, la mère sera mise à une alimentation de repos, pendant deux jours, présentée au mâle le 42ème jour, laissée à l'alimentation de repos, jusqu'au moment où elle sera saillie, et l'on recommencera le cycle, comme indiqué plus haut.
En ce qui concerne les lapereaux, la proportion d'aliment intensif ajouté sera augmentée, jusqu'à atteindre 80 g. pour 130 g. du mélange de graines, la distribution de luzerne augmentera dans les mêmes proportions. Dans le cas où l'éleveur ne disposerait pas de luzerne, mais simplement d'un foin de prairie ou même de paille, la quantité de granulés intensifs devrait être de 60 g. comme ration de base pour une augmentation identique à celle précitée. En été, ou plutôt dès le printemps, la luzerne verte remplacera peu à peu, mais très progressivement, la luzerne sèche jusqu'à en distribuer 200 g. en même temps que du foin de prairie ou de la paille à volonté, les proportions de graines et de granulés restant les mêmes que dans le cas de distribution d'hiver. Il va sans dire que tous les changements de rationnement seront très progressifs, particulièrement quand il s'agira d'une augmentation des quantités de granulés, et surtout lorsque l'on passera de la luzerne sèche à la luzerne verte.
Dans tous les cas, la valeur des aliments sera améliorée par une distribution simultanée et quotidienne de minéraux et vitamines. L'eau claire doit être toujours à la disposition des lapins, car elle constitue un des éléments essentiels de sa nutrition. En ce qui concerne la luzerne, nous recommandons de la faire sécher autant que possible à l'ombre, ou dans les meilleures conditions, de façon que les feuilles restent vertes bien que déshydratées naturellement. Dans la période d'hiver, une distribution de carottes fourragères (100 g. environ par sujet et par jour) suppléerait avec bonheur à la disparition progressive des vitamines que contient la luzerne verte.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique