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    Noir et feu-copie-2

     

     

    L’IMPORTANCE DU LOGEMENT EN CUNICULTURE

    Nous pouvons supposer que les conditions «morales» que requiert l'élevage rationnel du lapin sont bien connues. Venons‑en maintenant aux conditions matérielles en considérant d'abord la question du logement.

    Vous savez que si le logement est d'im­portance primordiale dans l'élevage des vo­lailles, il est le point capital en cuniculture. Et le simple bon sens le démontre. La poule en effet ne demeure qu'une partie de son temps au poulailler, sauf dans le cas d'élevage en claustration complète qui n'est guère justifia­ble que dans l'industrie et son poulailler, plus ou moins spacieux, lui assure toujours une certaine latitude de mouvement.

    Au contraire, le lapin est confiné dans une étroite loge dont il ne sort que condamné à mort. Cette cellule qui le voit naître et gran­dir, ou il fera naître et grandir sa descen­dance s'il y a lieu, aura donc une répercus­sion constante et tout au long de sa vie sur son bien‑être ou son mal‑être, suivant qu'elle sera plus ou moins confortable, plus ou moins hygiénique, plus ou moins agréable.

    C'est du logement, plus peut‑être que de l'alimentation, que dépend la santé et la pros­périté du lapin.

    Il faut donc essayer de le loger aussi bien que possible et, dans les conditions où se pose le problème, on n'a guère le choix qu'entre un nombre limité de solutions. La difficulté vient de ce qu'il est plus rationnel de loger le lapin individuellement. On ne peut l'élever en bande, comme les poules, car chaque femelle en gestation a besoin de tran­quillité et plus encore après la mise bas. Les jeunes, eux, peuvent être élevés en grou­pes, mais ça ne vas pas loin. Il faut en effet attendre leur sevrage pour les lâcher en ban­des et même moins, et dès qu'ils ont trois ou quatre mois certains sujets précoces rendent la vie intenable aux autres et sont causes de portées prématurées.

    L'élevage « en garenne », qui exige une certaine superficie et une installation plus coûteuse, n'est donc réalisable que durant six semaines environ. On me dira : c'est déjà bien. Pendant ce laps de temps, les jeunes dévelop­pent leurs muscles par l'exercice et acquiè­rent une vigueur qu'ils ne sauraient gagner en loge et qui est particulièrement avanta­geuse pour les futurs reproducteurs.

    Mais il reste le point de vue moral que l'on ne doit pas oublier. Croyez‑vous qu'un lapereau, fait pour vivre en liberté d'après son atavisme, à qui vous aurez fait goûter les plaisirs sinon d'une vraie liberté, du moins d'une liberté de mouvements suffisante pour assurer à ses muscles toute l'aise et tout le développement désirables, ne va pas perdre le bénéfice de cet avantage dès qu'il aura réintégré sa cel­lule pour n'en plus sortir ?

    A peine vérouillé, le jeune lapin verra tom­ber son appétit avec sa joie de vivre. Il fau­dra qu'il s'accoutume à sa vie de reclus et durant cette longue accoutumance il perdra certainement, et au delà, le bénéfice de ses semaines de vie libre.

    C'est pourquoi mieux vaut suivre l'usage et élever le lapin en loge du premier au der­nier jour.

    Cependant, il faut que vous lui donniez une loge confortable et non une vulgaire «cabane à lapins», ce qui n’est évidemment pas pareil.

     

    Bélier nain Thuringe

     


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    L’INFECONDITE CHEZ LES LAPINS

    Causes et remèdes

    C'est un problème particulièrement ressenti des éleveurs après le printemps. Durant cette saison,  les femelles sont généralement accouplées sans difficultés particulières et les résultats des diagnostics de gestation, démontrent que plus de 90% des lapines couvertes sont gravides. Le nombre de sujets nés durant cette période est plutôt élevé.

    A partir de l'été et jusqu'à la fin de l'automne, au contraire, de nombreux élevages rencon­trent dans la pratique de graves inconvénients : les femelles se laissent couvrir avec beaucoup de difficultés et le diagnostic de gestation indi­que que le pourcentage de femelles gravides peut descendre en dessous de 60%.

    Les raisons en sont nombreuses et  pas tou­jours bien claires. On doit immédiatement avan­cer que si les lapines ne sont pas en bon état de santé ou que si elles sont infestées de pa­rasites, la fertilité est basse.

    Il est de surcroît bien connu de tous les éle­veurs que lorsque les femelles engraissent ex­cessivement, il devient très difficile, sinon im­possible de réussir à les accoupler. Il faut également disposer de sujets bien sélectionnés. La température ambiante exerce aussi une influence notable sur les refus à l'accouplement, ainsi que sur la fertilité.

    Pendant la période estivale, particulièrement lorsque la température ambiante dépasse les 30 degrés, l'infécondité augmente dans des proportions très sérieuses. Ce sont surtout les mâles qui en sont responsables, leur produc­tion de sperme semblant se réduire. En pou­vant agir sur la ventilation et renouveler l'air en maintenant la température vers les 18‑20 de­grés, le problème se réduit d'une manière im­portante. Au cours de cette période il est préfé­rable de procéder aux accouplements tôt le matin.

    Les températures excessivement basses peuvent être également l'origine d'une faible fécondité .A partir des mois d'août et de septembre, un autre facteur vient s'ajouter à ceux qui sont responsables d'une baisse de fécondité, il s’agit de la diminution de la durée journalière de l'éclairement. On peut émettre la suggestion que les lapins domestiqués depuis peu de temps se rendent compte qu'ils se rapprochent de la période hivernale défavorable et réagis­sent en entrant dans une phase de repos. Le motif physiologique qui est à la base de ce phénomène est analogue à celui déjà observé chez la pondeuse et pour laquelle l'adoption d'un programme d'éclairement s'est révélé né­cessaire.

    La lumière influence la partie du système ner­veux dont la fonction est de régler la produc­tion des hormones responsables de l'activité ovarienne de la lapine. En pratique il faut assu­rer constamment aux mères lapines en pro­duction 16 heures d'éclairement ce qui repré­sente la durée maximum d'éclairement enre­gistré au mois de Juin.

    A propos de la facilité de l'accouplement et le taux de fertilité,  il faut se souvenir de quelques points sur lesquels il convient d’attirer l'attention pour ces mois critiques. Les jeunes lapines, lors de leurs premières expériences acceptent le mâle avec de grandes difficultés. Il faut donc les sui­vre avec soin, appliquer de bonnes techniques d'accouplement, et toutes précautions relatives à ce sujet.

    Il faut également se souvenir que si au cours des premiers jours suivant la mise bas, les femelles acceptent facilement le mâle, par contre le taux d'accouplements féconds est plu­tôt bas (50%).

    En revanche, si le nombre de refus est plus élevé entre les 10 à 15 jours qui suivent la mise bas, le taux de conception est supérieur à 80%.

    En conclusion, nous nous souviendrons que le manque de fertilité dû aux causes précé­demment mentionnées varie d'une manière très sensible suivant les années, les régions et les types d'élevage. Le respect des principes pré­cédemment mentionnés peut déjà exercer une influence très favorable pour ramener cette in­fertilité à des  limites raisonnables.

     

    Martre-zibeline 2

     

     


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     Havane 2

     

    MIEUX CONNAITRE LE PROCESSUS

    DE LA LACTATION CHEZ LA LAPINE

    Deux constatations soulignent et expliquent nous semble‑t‑il, le pourquoi d'un problème préoccupant pour les éleveurs :

    1) La lactation d'une bonne lapine passe de quelques grammes les premiers jours, à près de 150 grammes le 21ème jour, pour retomber très rapidement par la suite.

    2) C'est à partir du 21ème jour que l'ali­mentation solide et individuelle du lapereau s'intensifie.

    Or, à l'élevage, tous les problèmes patho­logiques, inhérents à la nourrice se manifes­tent de la naissance à la troisième semaine alors que le lapereau devient à son tour délicat à partir de cette époque. Comment peut‑on expliquer ceci ?

    A ‑ Si l'on fait une comparaison avec un autre mammifère, la vache, qui pèse cent fois plus, on voit que la lactation de la lapine est proportionnelle, puisque 250 grammes re­présentent 25 litres d'une excellente vache laitière. Tous les problèmes qui se posent à cette dernière, se retrouvent, parfois compliqués, chez la lapine. Montées du lait, apparition de l'instinct maternel, douleurs des mammelles, engorgements, appauvrissement de l'orga­nisme en sucre, du sang en calcium, compli­cations intestinales qui se traduiront chez cette dernière par une absence de nidifica­tion, des manifestations de cannibalisme, de mammites, de toxémie de gestation, d'hypo­calcémie ou fièvre vitulaire, d'entérotoxémie.

    Le vétérinaire qui se déplace pour la va­che, applique le traitement qui la sauvera. La lapine, moins intéressante, meurt parfois sans prévenir. C'est donc à l'éleveur qu'il ap­partiendra de prévenir plutôt que de guérir. Et déjà les méthodes proposées s'avèrent excellentes et confirment les suppositions faites au sujet de ces accidents. La préparation à une bonne maternité, s'obtiendra par une bonne alimentation riche en phosphore‑cal­cium, vitamines, A, D3, E, donnée en fin de gestation et surtout, c'est essentiel, un abreu­vement frais ou tiède selon la saison et à discrétion.

    Chez certaines lapines laitières déficientes, la montée du lait pourra être favorisée égale­ment par l'administration de galactogène. Etant donné que les hormones doivent être formellement proscrites, des formules voisi­nes de celles utilisées chez la femme, peu­vent être employées avec succès au clapier. Mais c'est surtout à la naissance, qu'un ap­port de sels de calcium et  de phosphore, d'une formule  un peu particulière, et sous forme parfaitement assimilable, doit être distribué obligatoirement dans l'eau de bois­son.

    Comme chez la vache, et proportionnelle­ment, on administrera des vitamines, notam­ment A et E. L'expérience, montre déjà une réduction considérable du taux de stérilité, de mise bas anormale, de cannibalisme et la disparition quasi totale des autres accidents.

    B ‑ Pour le lapereau qui voit sa ration lac­tée décroître très rapidement à partir de la 3ème semaine, le problème est de préparer son tube digestif à s'accoutumer à une ali­mentation solide, cellulosique, en un temps très court. C'est en général un véritable stress, et la flore intestinale se modifie par­fois d'une façon anarchique, et il s'installe souvent une flore microbienne pathogène entraînant des toxémies (colitoxémie, enté­rotoxémie) ou des diarrhées longues à gué­rir dans les cas les moins graves, ou bien au contraire, importantes, abondantes, mucoïdes ou non, qui liquident l'animal ou la por­tée en quelques heures. Dans ce cas, l'éle­veur est souvent insuffisamment armé, mais il comprendra déjà l'intérêt de ne pas réduire la quantité de boisson, (dans le but de diminuer la diarrhée) alors que l'organisme est habitué à la grande quantité d'eau apportée par le lait. Il convient également de donner de la 3ème à la 4ème semaine au moins, des ferments lactiques convenables et valablement titrés, en quantité suffisante pour combattre les flo­res pathogènes. Si celles‑ci prenaient le des­sus, les antibiotiques pourraient être effica­ces, s'il n'est pas trop tard, et si les ferments lactiques de réensemencement sont distri­bués immédiatement après.

    Des essais de vaccination, pour réduire ou empêcher les risques d'installation d'une flore intestinale pathogène, et surtout les risques de toxémie, sembleraient apporter, également une solution. Et puisqu'il est question de vac­cinations, soulignons que devrait être parti­culièrement étudiée leur application pendant la gestation, comme chez la vache, mais d'autant plus que chez les rongeurs, la bar­rière foetale est beaucoup plus perméable au passage des anticorps maternels vers le foetus, ce qui ne diminue en rien l'intérêt de leur passage dans le colostrum.

    De toute façon, le problème de la cocci­diose, dont les manifestations sont voisines de celles des entérites microbiennes, mais dont les causes sont totalement différentes, ne doit pas être non plus négligé.

    Ainsi, une meilleure connaissance des pro­cessus de la lactation chez la lapine, expli­que parfaitement le plus grand nombre des accidents pathologiques observés à cette période de l'élevage, et l'on comprend très facilement alors la nécessité chez la nour­rice d'une production facile, importante, et de qualité.

     

    Noir à jarres blancs

     


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    Russe

     

     

    DIX CONDITIONS POUR REUSSIR EN CUNICULTURE

    1) Procurez à vos lapins la meilleure situa­tion et les meilleurs clapiers possibles. N'ayez pas peur de dépenser un peu pour vos cla­piers, car ils jouent un rôle important dans un élevage de lapins. Qu'ils soient propres, bien ventilés et, bien entendu, d'un aspect aussi agréable que possible. Une étude de plans pour les clapiers et un regard sur l'ex­ploitation d'un ami qui a réussi, vous ren­dront service.

    2) Procurez‑vous le meilleur contingent que vous pourrez acheter. Certains éleveurs démarrent avec un couple ou un trio de jeu­nes, mais si vous ne savez pas comment les soigner vous feriez mieux d'économiser vo­tre argent en attendant que vous puissiez acheter un bon couple, car souvent tout l'ave­nir de votre exploitation repose sur votre con­tingent originel. Il est conseillé au débutant d'acheter à un éleveur consciencieux.

    3) Etudiez les lapins à vos moments per­dus et chaque fois que vous en avez l'occa­sion. Achetez quelques bons livres relatifs aux lapins et suivez attentivement les publications séreuses concernant les lapins. C'est de l'argent bien employé.

    4) Etudiez les nourritures et l'alimentation. C'est un point faible de la plupart des débu­tants. Maintenant, voici ce qu'il ne faut pas faire dans cet ordre d'idées : allez‑y douce­ment avec la verdure, ne la donnez jamais humide, et n'en donnez pas trop. Il n'y a pas d'inconvénient à donner un peu de verdure aux lapins adultes le soir, car elle est sèche à ce moment.

    Une autre mesure de sécurité à prendre avec les jeunes sous le rapport de la ver­dure : n'en donnez pas, ou très peu aux jeunes de moins de 3 mois.

    5) Prenez en main et nourrissez vos lapins vous‑mêmes et autant que possible à des heures régulières. Vous pouvez dire au petit garçon du voisin qui veut leur  donner de l'herbe, que c'est mauvais pour les lapins de manger entre les repas.  Evitez d’apeurer ou d’exci­ter les animaux. C'est en particulier le cas avec les lapi­nes en gestation et celles qui ont des nou­veau‑nés. On perd de cette façon plus de jeunes lapins que pour toute autre cause, excepté la verdure humide.

    6) Donnez  à la lapine la possibilité de préparer un nid dans une boîte au moins une semaine avant la mise bas. En hiver, un nid­-boîte bien fermé est l'idéal ; en été, on peut utiliser une boîte ouverte si l'intérieur du clapier est sombre. Placez l'ou­verture du nid entre 8 et 15 cm environ du sol. Cela évitera de voir les jeunes dispersés dans la loge.

    7) Donnez des compléments (vitamines, minéraux, acides aminés) aux lapines qui ont des pe­tits et aux jeunes récemment sevrés. Nour­rissez les jeunes très peu au début et aug­mentez leur régime graduellement.

    8) Maintenez les clapiers propres, bien ventilés, secs et bien désinfectés.

    9) Un passage périodique à la chaux amé­liore l'aspect et la propreté de vos clapiers. Ne perdez pas courage au premier insuccès et cherchez ce qui ne va pas. C'est ordinai­rement une chose à laquelle vous pouvez porter remède.

    10) Choisissez une race et tenez‑vous en à celle‑là. Ne perdez pas de vue que chaque race a des besoins diffé­rents quant aux soins à lui donner.

     

    Nain hermine

     

     

     


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    L’EAU DE BOISSON POUR LES LAPINS

    Longtemps régnait l'opinion que les lapins ne buvaient pas d'eau, et aujourd'hui encore, certains éleveurs prétendent que la boisson est superflue quand la nourriture contient une certaine quantité de liquide. Mais les éleveurs expérimentés sont tous d'avis que le lapin comme tout autre animal exige de l'eau afin que ses organes et ses tissus cellulaires puissent fonctionner normalement. Dans le corps de l'animal, l'eau forme un moyen d'échange permettant l'assimilation des substances organiques et chimiques qu'elle transporte dans les tissus et les cellu­les. Le bon fonctionnement des organes n'est pas possible sans eau. Lorsque le corps perd 15% de l'eau contenue dans ses tissus, l'ani­mal meurt.

     

    LA QUANTITE

    La quantité d'eau nécessaire est variable car certaines femelles reproductrices peuvent absorber plus d'un litre d'eau par jour. C'est souvent la qualité et la nature de la nourriture distribuée qui déterminent la quantité néces­saire. Voici à titre d'indication la quantité d'eau contenue dans quelques aliments : herbe : 75 à 90% ; foin 12 à 17% ; céréales 11 à15 % ; aliments composés 12 à 14 % ; tu­bercules 65 à 90 % betteraves fourragè­res 93%.

                  

    LES FACTEURS FAVORISANT LA CONSOMMATION

    En distribuant aux lapins une herbe jeune, succulente, pleine de sève ou simplement humidifiée par la pluie ou la rosée, il est inutile de les abreuver de la même façon que lors­qu'on nourrit les lapins aux granulés et au foin. Cela se vérifie aisément : les lapins ha­bitués à boire de l'eau en prennent peu si, pendant un certain nombre de jours, on les nourrit uniquement avec une herbe tendre et fraîche.

    Si, au contraire, on leur distribue pendant quelques jours des granulés mais sans leur apporter d'eau, les lapins ne man­gent plus, les augettes restent remplies de granulés. Il suffit alors de distribuer de l'eau pour voir avec quelle avidité ils boivent et avec quelle ardeur ils s'attaquent aux granu­lés après l'absorption de l'eau. On constate de façon évidente, qu'une nourriture sèche comme les granulés entraîne une plus grande con­sommation de liquide puisque ceux-ci contiennent très peu d'humidité.

    Une variation de température a également une influence et il est aisé de comprendre que, tout comme l'homme, le lapin boit da­vantage en été qu'en hiver quand il est ex­posé aux rayons du soleil, que quand il est à l'ombre. Le rôle dévolu au lapin est égale­ment considérable. Ainsi une lapine repro­ductrice allaitant 8 ou 9 jeunes lapereaux nécessite davantage de liquide qu'un lapin à l'engraissement. En outre les variations sont sensibles d'une souche à l'autre et souvent d'un sujet à l'autre. Il est intéressant de re­marquer qu'un lapin qui boit beaucoup d'eau est généralement d'une croissance rapide. En effet, l'eau contribue à une bonne diges­tion des aliments absorbés et sous ce rap­port, l'eau est certainement le "fourrage" le plus économique. L'éleveur a donc intérêt à présenter à ses lapins de l'eau à volonté.

     

    LA QUALITE DE L’EAU

    En la distribuant, il faut naturellement veiller à présenter aux animaux une eau potable, c'est­-à‑dire limpide, inodore, de goût agréable, fraî­che, contenant peu de sels minéraux. Elle doit être dépourvue de déchets organiques et surtout de parasites et de microbes. Une grande propreté des récipients s'avère donc indispensable. Il est préférable d'utiliser des abreuvoirs fabriqués avec une matière assez lourde (porcelaine, ciment) pour que les lapins ne puissent pas les déplacer ou les renverser, et de les disposer de telle façon qu'ils ne les souillent pas avec leurs déjec­tions. C'est pour éviter les risques de conta­mination due à la souillure qu'on a essayé de distribuer l'eau d'une autre façon, par exemple au moyen de la bouteille renver­sée, d'un abreuvoir sabot, d'un appareil goutte à goutte ou d'une installation automa­tique munie de clapets. Dans ce cas, elle est distribuée par des clapets fixés sur une rampe fermée, alimentée soit par un réservoir sous pression, avec réservoir à flotteur intercalé. Le montage des clapets se réalise sur des tuyaux en métal en plastique. Les clapets doivent être perpendiculaires au sol dans les cages grillagées ou à 45 degrés dans les ca­ges en béton et déboucher à une hauteur d'environ 20 cm. La difficulté surgit en hiver où l'eau ne doit pas geler.

    La température idéale varie autour de 15 degrés mais l'eau risque de devenir dange­reuse au moment de la congélation. Il est alors préférable d'ajouter un peu d'eau chaude afin de lui donner une température normale ou de la renouveler fréquemment.

     

    Noir et feu-copie-1

     


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