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    LES NICHEES

    Une des grandes satisfactions des éleveurs est de voir naître et se développer les lapereaux. Dès que la mise‑bas est accomplie, que le nid contient des petits nés normalement, l'éleveur fonde sur eux de grands espoirs, surtout si les reproducteurs sont qualifiés et en parfaite santé. Il les voit grandir en imagination, se les représente déjà dans une case d'exposition, hautement classés et admirés des visiteurs. Il compte par avance sur le produit d'une vente inté­ressante et édifie ainsi tout un plan d'avenir.

    La réalité est souvent moins brillante car, même avec de très beaux sujets, la descen­dance laisse à désirer à différents points de vue et le succès se fait souvent attendre longtemps. Quoi qu'il en soit, les nichées méritent des soins assidus, car c'est d'elles que dépend le peuplement continu du clapier.

    La première précaution que prendra l'éleveur, c'est de contrôler le nombre des petits contenus dans le nid. Il procédera à cette opération le premier ou le deuxième jour après la naissance et devra éliminer sans pitié les jeunes en surnombre.

    Pour ce faire, il prendra la femelle avec précaution et sans brusquerie, pour la déposer dans un autre endroit. Il sortira les petits du nid et tuera les plus chétifs d'abord, puis d'autres si nécessaire. Il va sans dire que, suivant la température exté­rieure, il faudra agir vite et tout exécuter en un minimum de temps. Les jeunes restants seront replacés dans leur berceau et la mère réintégrée doucement dans son logis. La plupart du temps, elle ne s'aperçoit de rien, surtout si on lui présente un morceau de pain, un brin d'herbe ou une carotte.

    Combien une femelle peut‑elle norma­lement élever de lapereaux ? Chez les lapins, comme chez tous les mammifères, certaines femelles donnent du lait en abondance et d'autres beaucoup moins. Si l'on a à s'occuper d'une jeune lapine qui niche pour la première fois, la prudence exige qu'il ne lui soit laissé qu'un nombre limité de jeunes, 4 ou 5, au maximum.

    Quand elle aura prouvé ses qualités de bonne nourrice, on pourra, aux nichées suivantes, augmenter le nombre des nour­rissons, en considérant que le chiffre de six ne doit pas être dépassé.

    Cependant, une question de race peut entrer ici en considération. Nous estimons que, logiquement, il faut laisser moins de petits aux femelles des grandes races qu'à celles de petites races, cela en vue de favo­riser la croissance des sujets appartenant aux premières. En conséquence, une femelle de petite race, connue comme une bonne laitière, pourrait, à la rigueur, élever 6 ou exceptionnellement 7 petits; mais on se trouvera toujours bien de se contenter d'un nombre de lapereaux limité.

    Il est plus avantageux qu'un petit nombre de jeunes arrivent à un développement normal que d'en perdre une partie faute d'une alimentation suffisante. De plus, dans ce dernier cas, les survivants n'ayant pas été abondamment nourris dès le début, risquent de rester chétifs et de ne se développer qu'au ralenti.

    Il est ennuyeux de devoir tuer des lape­reaux qui proviennent de reproducteurs de valeur, car il n'existe aucun moyen de déterminer ceux qui sont aptes à devenir des sujets de choix. Pour éviter cette alter­native désagréable, on peut avoir recours à une femelle éleveuse, appartenant à une autre race ou ayant un défaut, qui pourra recevoir une part de la nichée trop nombreuse. Elle devra posséder toutes les qualités d'une bonne éleveuse. Elle aura été couverte un ou deux jours avant celle dont elle devra élever les petits. Le moment venu, les lapereaux de la femelle éleveuse seront  tués et la nichée qu'on désire garder sera partagée entre les deux.

    Le nid étant en ordre, l'éleveur laissera la nichée dans la plus grande tranquillité possible et se bornera aux soins journaliers indispensables. En même temps, il observera discrètement et pourra parfaitement se rendre compte de visu si tout se passe nor­malement. Au bout d'un ou deux jours, l'aspect du poil qui recouvre le nid se modifie et indique que la mère allaite ses petits. Si ces derniers sont tranquilles, c'est qu'ils ne manquent de rien. Si, au contraire, ils poussent de petits gémissements ou s'ils sont agités et sursautent nerveusement, c'est qu'ils ont faim, parce qu'insuffisam­ment nourris. Le silence et la quiétude du nid se prolongeront dans la proportion des qualités de la mère.

    Il pourra arriver exceptionnellement qu'une odeur nauséabonde révèle la mort d'un lapereau au nid. En pareil cas, l'éleveur devra intervenir au plus tôt ; il enlèvera le petit cadavre en décomposition et remettra tout en ordre comme indiqué précédemment.

    Au fur et à mesure de la croissance des jeunes, le nid se découvre. Le 12ème jour, les yeux s'ouvrent et il est prudent de visiter tous les petits pour vérifier s'il n'y a pas des paupières collées. Si le cas se présente, il suffit de laver deux ou trois fois les yeux malades avec de l'eau bouillie.

     

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    L‘ABREUVEMENT RATIONNEL DU LAPIN

    Pendant très longtemps, l'alimentation tra­ditionnelle des lapins a été constituée de bet­teraves, de carottes, d'herbes.... c'est‑à‑dire d'éléments riches en eau. L'habitude n'était donc pas de donner à boire aux lapins, ou du moins les éleveurs n'attachaient‑ils pas une très grande importance à cette question.

    Depuis, l'élevage du lapin s'est orienté vers des méthodes modernes qui font appel à l'ali­ment lapin en granulés. Pour obtenir le maxi­mum d'efficacité, il est nécessaire d'utiliser un aliment complet sans apport de foin, même si ce dernier est souvent recommandé en complément. La teneur en humidité d'une telle nourriture est au maximum de 14%. Il doit être considéré comme une alimentation sèche, qui ne peut en aucun cas couvrir les besoins en eau du lapin.

     QUELS SONT LES BESOINS EN EAU DU LAPIN ?

    Afin de situer l'importance des besoins en eau du lapin, il convient de rappeler qu'un kilogramne de chair contient 775 g d'eau, et qu'une mère lapine peut produire plus d'un quart de litre de lait par jour. Si l'on veut obtenir une lactation normale et une crois­sance rapide, il est donc absolument néces­saire de fournir de l'eau aux lapins. Rappelons également qu'une partie de l'eau absorbée est utilisée pour éliminer les déchets de fonction­nement de l'organisme (urines, déjections, respiration).

    Des observations précises ont montré que les quantités d'eau consommées par le lapin sont très importantes. C'est ainsi qu'une mère la­pine consomme environ 1 litre d'eau durant les heures qui suivent la mise bas. Et les besoins en eau augmentent avec la tempéra­ture : en été, une lapine et sa portée de lape­reaux peuvent consommer jusqu'à 4 litres d’eau par jour.

    Globalement, on estime que la quantité d'eau nécessaire à une mère lapine et à l'élevage de sa portée, de la naissance à la vente, varie de 80 à 120 litres d'eau. Ces quelques chiffres démontrent d'une façon éloquente que dans l'élevage du lapin il est nécessaire de donner de l'eau claire à volonté.

     QUE SE PASSE-T-IL EN CAS D’ABREUVEMENT INSUFFISANT ?

    1. Dans le cas des mères

    Si une mère lapine ne peut disposer de l'eau dont elle a besoin dans les heures qui suivent la mise bas, sa montée de lait peut être bruta­lement interrompue, ce qui entraîne un aban­don de la portée. Dans les cas extrêmes, elle peut manger ses petits afin de satisfaire ses besoins en eau.

    Ultérieurement un manque d'abreuvement entraîne une production de lait insuffisante, par conséquent une mortalité accrue des jeu­nes lapereaux et un poids insuffisant au moment du sevrage. Ce problème est d'autant plus accentué que, ainsi que l'a montré M. Pru­dhon, le lapin ingère une quantité d'eau égale à deux fois celle des matières sèches. Indépen­damment de la carence en eau, un déficit en cet élément entraînera une limitation de la con­sommation d’aliment, et par conséquent des apports nutritionnels insuffisants.

    2. Dans le cas des lapereaux à l'engrais

    Nous venons de voir que le lapin règle sa consommation d'aliment sur sa consomma­tion d'eau; si l'abreuvement est insuffisant, les lapereaux à l'engrais ne consomment pas as­sez de nourriture sèche.

    Avant le sevrage, les lapereaux commen­cent à absorber un peu de granulés au cours de la troisième semaine d'âge. Cette consommation s'accentue durant la quatrième semaine. En cas d'isuffisance d’abreuvement, cette augmentation de consom­mation ne se produit pas, ce qui entraîne très souvent des troubles d'adaptation et des diar­rhées, dans les jours qui suivent le sevrage.

    Après le sevrage, une consommationn insuffisatne d'aliment entraîne:

    ‑ une forte diminution de la croissance,

    ‑ une augmentation de la durée d'engraisse­ment,

    ‑ une élévation de l'indice de consomma­tion, et finalement une mauvaise rentabilité de l'élevage.

    Un bon abreuvement, c'est‑à‑dire un abreu­vement continu tant au niveau des mères que des lapereaux, réduira également le nombre des cas de diarrhée. En effet, dans les élevages mal conduits, l'apport d'une certaine quantité d’eau froide à des animaux assoiffés depuis plusieurs heures entraîne chez les sujets les plus gourmands un véritable "gavage" en eau fraîche ou froide, ce qui est toujours préjudi­ciable au bon fonctionnement intestinal.

    Rappelons enfin qu'un apport insuffisant en eau ne permet pas un fonctionnement rénal correct. Une accurnulation des déchets azotés dans l'organisme provoque alors des troubles graves tels que l'entérotoxémie.

    L'eau à volonté ne supprimera pas tous ces problèmes, mais elle les réduira dans des proportions importantes. Elle est donc une nécessité, et pour y parvenir, il est possible d'affirmer que l'abreuvement automatique est pratiquement une obligation. C'est en effet le seul moyen d'assurer effectivement un abreuvement con­tinu et suffisant dans de bonnes conditions.

     LES AVANTAGES DE L’ABREUVEMENT AUTOMATIQUE

    L'abreuvement automatique assure à l'éle­veur :

    ‑ une meilleure hygiène dans son élevage : diminution des abandons de portées, diminu­tion du cannibalisme, diminution de la paraly­sie des lapines, diminutionde la fréquence des diarrhées et des entérotoxémies,

    ‑ une plus grande simplicité dans la conduite de son travail (une eau toujours propre, sans avoir à y penser, au lieu de remplissages fréquents, fastidieux et de toute façon toujours insuffisants),

    ‑ un meilleur rendement grâce à une crois­sance plus rapide, des indices améliorés, une meilleure qualité des lapereaux, un rendement supérieur à l'abattage.

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    Papillon rhénan

     


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    BIEN CONNAITRE LE SUJET POUR REUSSIR

     

    Avec les lapines, vous pouvez compter normalement sur quatre portées par an. Une moyenne de six lapereaux par portée n'a rien d'exagéré. Dans un ensemble, vous pouvez donc vous baser sur trois femelles par portée.

    Et tout de suite, on peut  remarquer, gros avantage, qu'avec les lapins vous pou­vez débuter à n'importe quelle époque. Dès que vous êtes en mesure de loger vos pre­miers sujets, vous pouvez donner le départ à votre élevage. Tandis qu'avec les poules, si vous ne pouvez occuper les lieux de votre exploitation, ou avoir le matériel nécessaire livré, qu'en juillet par exemple, il vous faudra attendre mars suivant pour débuter réelle­ment et ce seront neuf mois perdus pour vous, pendant lesquels certains frais continueront de courir.

    En cuniculture, dès que vous avez un clapier de quelques loges (et la nour­riture assurée bien entendu), vous pouvez démarrer.

    Parlons du minimum. Supposons que le 1er juillet, vous ayez une bonne lapine de 7 à 10 mois, de race pure, achetée pleine et un jeune mâle de 4 à 5 mois, de même race pure, mais de souche différente. Par précaution, vous aurez une autre lapine quelconque qui aura été saillie à la même date que votre mère de race pure, afin de vous assurer une « nourrice » au cas où la première portée de race pure compterait plus de six lapereaux. Car il faut éviter, dans cette première portée de départ, de sacrifier quel­ques jeunes qui pourraient être des femel­les. Il convient de ne pas laisser non plus 10 ou 12 petits à élever à la même mère lorsque l'on veut en obtenir des reproducteurs vigoureux.

    Nous disons donc une mère de race pure en gestation le 1er juillet. Vous pouvez es­pérer trois femelles de cette première portée qui seront en âge de reproduire au 1er avril suivant. Votre première reproductrice doit vous donner, avec votre jeune mâle, trois autres femelles en âge de reproduire le 1er juillet. Un an après, partant d'une seule re­productrice, vous en avez sept et davantage avec un peu de chance. Il vous faudra alors un autre mâle d'un autre sang. Mais six mois plus tard, vous devez avoir neuf autres mè­res en âge de reproduire par les trois jeunes de votre première portée, plus trois autres de de la troisième portée de la mère initiale, soit 12 à ajouter aux 7 précédentes. Et si vous persistez à conserver toutes vos femel­les un an plus lard, vous ne saurez plus où les loger.

    Vous voyez que si vous débutez avec deux ou trois reproductrices achetées pleines et deux jeunes mâles de sang différents, ce qui ne représente pas un cheptel de base trop onéreux, vous arriverez rapidement à dispo­ser de quarante reproductrices si vous le dé­sirez. A condition, bien entendu, de savoir élever des lapins et ne pas les perdre en série à l'âge de quelques semaines.

    Notez qu'avant même d'avoir constitué vo­tre cheptel de 40 reproductrices, vous aurez vendu des mâles qui vous auront en partie défrayé.

    Votre installation, pour l'exploitation d'un tel cheptel, vous l'aurez établie au fur et à mesure de son développement. Et si vous êtes capable de construire vous‑même vos clapiers sur un bon modèle, vous aurez moins déboursé qu'en achetant des loges toutes faites. Mais de toutes façons, un clapier n'est pas très dispendieux.

    En restant raisonnablement optimiste, il est très plausible de constituer rapide­ment et avec une mise de fonds relativement modeste, un élevage cunicole qui ne fera pas trop attendre son plein rende­ment.

    Mais il est évident qu'il ne faut pas se met­tre à la tête de 40 lapines reproductrices en sortant du Ministère des Travaux Publics ou dès le lâcher d'un fonds de commerce quelconque. Il est nécessaire de connaître les lapins et la ma­nière d’en conduire l’élevage. Et ce n'est pas parce que vous en aurez "tenus" quelques uns dans une cour, que vous aurez fait le « tour de la question ».

     C'est donc à vous de bien connaître le sujet avant de vous lancer.

     

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    CONSTRUIRE SOI-MEME UN CLAPIER

    Si vous avez décidé d'entreprendre de constuire vous‑mêmes votre clapier en bois, préparez la scie et le marteau, avec quel­ques autres accessoires de menuiserie.

    Premier avantage d'une "fabricatioon mai­son" c'est que vous avez le choix des di­mensions de la loge et du nombre d'étages du clapier. Et cela n'est pas indifférent. Car les dimensions ne doivent pas être les mê­mes pour toutes les races de lapins. On con­çoit, sans démonstration, qu'un géant de 16 livres a besoin de murs plus espacés qu'un petit de 4 livres. Dès lors, voici les dimen­sions intérieures à considérer.

    Pour la profondeur des cases, le meilleur "métrage" avec toutes les races, c'est 80 cm. Moins, c'est gênant pour la future mère qui ne sent pas sa progéniture assez cachée ou isolée dans le fond. Davantage, c'est gênant pour l'éleveur qui a des difficultés lorsqu'il veut voir ce qui se passe dans le fond ou assurer un bon nettoyage dans les coins. Donc profondeur de 80 cm dans tous les cas.

    La hauteur minima sera de 45 cm dans le cas où l'on construira sur 3 étages. Car cette hauteur rendra très accessible les 3 étages à l'éleveur. Il serait tout de même dangereux de descendre au-dessous de ce minimum. Mais si l'on construit sur deux étages ou un seul, il sera mieux d'adopter une hauteur de 50 à 55 cm, quelle que soit la race à loger.

    Et voici la dimension variable suivant la race adoptée : la largeur. Cependant, mé­fiez‑vous : si actuellement votre choix s'est porté sur une petite race, il vaudra mieux néanmoins adopter la largeur convenant aux races moyennes au cas où, plus tard, vous changeriez d'idée ou de goût.

    Si vous élevez des Petits Russes, une lar­geur de 60 est suffisante, mais ils ne se plain­dront pas si vous leur octroyez davantage.

    La plupart des Rex peuvent se contenter de 70. Les races de taille moyenne se trouve­ront bien dans un logis large de 80. C'est d'ailleurs la dimension que vous devrez pré­férer "à toutes fins utiles" à moins que vous n'ayez adopté d'emblée les races géantes.

    En effet, avec le Géant des Flandres, le Géant Blanc du Bouscat, voire le Papillon français gros modèle, les 80 cm sont "un peu jeunes" et il sera bienséant et bienseyant pour eux de leur attribuer un bon mètre de largeur. lis n'en auront pas à revendre.

    Donc : hauteur 45 cm pour 3 étages, 50 à 55 cm pour un ou deux ; profondeur 80 dans tous les cas ; largeur de 60 à un mètre et plus suivant gabarit du locataire.

    Maintenant que nous voilà fixés sur les dimensions intérieures des loges, combien allons‑nous construire de loges assemblées en un seul clapier ?

    D'abord, si vous ne prévoyez pas un éle­vage important, si vous avez assez de place bien orientée et que vous ne craignez pas de "dépenser" un peu plus de bois par loge, nous construirons sur un seul étage. Ainsi nous n'aurons à redouter aucun écoulement des étages supérieurs aux inférieurs. Et avec des pieds calculés d'après votre hauteur per­sonnelle, vos loges seront à votre meilleure portée.

    Si vous prévoyez un élevage moyen que vous vouliez avoir sous la main pour le ser­vice, tout en réalisant une économie de bois, nous construirons sur deux étages et calcu­lerons la hauteur des pieds pour que ces deux étages soient bien "à la main" sans se hausser ni se baisser exagérément.

    Mais si nous nous lançons dans le grand et prévoyons un clapier d'importance, les 3 étages deviendront alors nécessaires parce que plus pratiques et plus économiques.

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    Rex lynx 

     

     


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    Burgunder

     

    QU’EST-CE QU’UN BON MALE ?

    C'est celui qui répond aux exigences du standard au point de vue extérieur, qui jouit d'une santé et d'une vigueur parfaites, et qui possède à un haut degré la faculté de trans­mission héréditaire, c'est-à-dire qui est apte à transmettre ses qualités à sa descendance.

    Pour procéder au choix des reproducteurs, en ce qui concerne la conformation du corps, la fourrure, la couleur, les éleveurs expéri­mentés seront capables de discerner les su­jets les plus qualifiés de leur élevage. La participation aux expositions et l'appréciation des juges confirmeront leur choix ou leur se­ront utiles pour le modifier. Quant au débu­tant, l'étude du standard, la participation aux expositions, les directions des éleveurs che­vronnés leur permettront d'acquérir la possi­bilité de donner la préférence aux reproduc­teurs vraiment aptes à faire progresser leur élevage.

    La faculté de tranmission héréditaire ou puissance héréditaire est une qualité primor­diale, indispensable et sans laquelle un re­producteur est sans valeur aucune. C'est le cas de sujets issus de parents peut-être qua­lifiés, mais pas racés, parce qu'ils descen­dent de sujets appartenant à des lignées dont les qualités sont occasionnelles, pas fixées, et de ce fait qui ne peuvent être transmises à leur descendance.

    Pour que les qualités des géniteurs se fixent et se perpétuent, pour que ceux-ci ac­quièrent la puissance héréditaire, il est né­cessaire que l'effort de sélection se concen­tre sur un petit groupe de sujets, et de prati­quer la sélection par lignées en utilisant le même mâle pendant plusieurs générations.

    Dans ce but, il faut constituer une souche composée d'un mâle et deux femelles non consanguins.

    FORMATION DES LIGNEES

    Désignons le mâle par a et les femelles par b et c. D'un premier accouplement naî­tront deux nichées qui constitueront la pre­mière génération. Pour la 2ème génération, les meilleures femelles des deux nichées seront accouplées avec leur père et le meilleur mâle avec la mère. On constitue ain­si trois lignées : l’une paternelle et les deux autres maternelles. D'autres lignées pourront immédiatement être formées par l'accouple­ment des mâles de la femelle b avec les femelles issues de la femelle c et vice-ver­sa. Pour la 3ème génération, les meilleures femelles des différentes lignées seront ac­couplées avec le grand-père et le meilleur mâle avec la grand-mère. Les meilleurs su­jets des différentes lignées seront accou­plés entre eux, sans jamais avoir recours à l'accouplement entre frères et soeurs.

    En continuant de la même manière, et en ayant soin de n'utiliser pour la reproduction que les sujets les mieux racés et les plus vigoureux, l'affinement caractéristique de la race se poursuit automatiquement, les quali­tés se fixent, se perpétuent jusqu’à un de­gré qui en assure de façon infaillible la stabilité et la reproduc­tion.

    La sélection peut se poursuivre ainsi pen­dant plusieurs années sans que l'introduc­tion d'un sang nouveau soit nécessaire.

    Nous avons précisé, en mentionnant la constitution d'une souche, que les sujets doi­vent être non consanguins. Mais, les sujets qualifiés étant d'un prix très élevé, on pourra admettre que les femelles soient soeurs ou mères et filles, mais en aucun cas issues de la même mère que le mâle.

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