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    LES COQUELETS

     

    On peut considérer qu'à trois mois environ, le premier stade de développement des poussins est terminé. Ce délai n'est natu­rellement pas mathématique, il variera :

     -  Suivant la race, le développement étant généralement plus rapide chez les petites races, plus lent au contraire chez beaucoup de races lourdes.

    -  Suivant les soins que vous aurez su donner à vos poussins. Mieux vos poussins auront été soignés, nourris et chauffés, plus précoce sera leur évolution, plus robuste sera leur organisme, et toute la suite de leur carrière sera influencée par la première phase de leur élevage. Si, jusqu'alors, aucune diffé­rence ne s'imposait quant aux soins à donner à l'un ou l'autre sexe, on devrait, dès que le sexe est déterminé, avoir à s'occuper séparé­ment des coquelets et des poulettes, et les traiter en vue du but qu'on leur assigne ; pou­lets pour la consommation, coquelets pour la reproduction, poulettes pour la ponte.

     

     DISTINCTION DES SEXES

    Le sexage ou le croisement différentiel permet de déceler la différence des sexes à la naissance. D'autre part certaines races présentent une particularité qui leur sont  propres et qui permet aussi de reconnaître les sexes, sinon à la naissance, du moins dès la première semaine.

    Exemple : la Faverolles. Le plumage des coqs étant nettement différent de celui des poules, la distinction sera possible dès qu'apparaissent les plumes de l'aile ; elles sont noires chez le coq et de teinte claire chez la poulette. Ces plumes de l'aile sont généralement visibles dès le cinquième ou sizième jour.

    Mais à part ces quelques cas spéciaux, vous ne pouvez que faire appel aux moyens normaux pour distinguer les sexes au cours de leur croissance. Tout d'abord la confor­mation générale de la tête ; il ne peut être donné à ce sujet de règle fixe c'est une ques­tion d'observation et de comparaison ; la tête est généralement plus courte et plus massive chez le coquelet, mince et plus effilée chez la poulette. C'est ensuite et surtout le développement de la crête et des barbillons qui se manifeste de façon beaucoup plus précoce chez le coque­let ; la coloration de ces organes qui passe à ce moment du rose au rouge vif marche de pair avec leur développement.

    Pour trancher les cas qui restent dou­teux, vous pourrez guetter l'apparition des lancettes chez le coquelet.

    Les lancettes sont les plumes de forme longue, mince et aiguisée, qui poussent à la base de la queue chez le mâle, mais sont toujours absentes chez la poulette. Elles per­mettent d'établir le diagnostic à coup sûr, mais ne peuvent constituer que les éléments d'un jugement en deuxième instance car elles n'apparaissent que sensiblement après le développement et la coloration de la crête et des barbillons.

     Cette différenciation est rapide chez les races légères, mais pour l'ensemble des races lourdes, c'est bien souvent seulement vers trois mois que peut s'établir de façon certaine la différenciation. Naturellement, celle‑ci est loin de se faire de façon soudaine et pour tous les sujets à la fois. Les sujets les plus précoces sont caractérisés vers deux mois, d'autres vers deux mois et demi, d'autres enfin ne le seront avec certitude que passé trois mois. Notons pour terminer que sur un grand nombre de poussins, la répartidon des sexes s'établit à peu près toujours par moitié. Mais sur les petits lots, le hasard peut jouer et déterminer de fortes irrégula­rités de répartition des sexes.

     

    ELEVAGE DES COQUELETS REPRODUCTEURS

    Celui‑ci ne comporte pas vraiment de particularités. La règle générale qui s'applique à toutes les autres branches de l'élevage est valable pour eux ; donnez‑leur une bonne nourriture, le plus d’espace, le plus grand air possible. Il n'y a que des avantages, lorsque rien ne s'y oppose, à les laisser coucher dehors sans autre abri qu'un toit couvrant les perchoirs (petits poulaillers transportables).

    Pour avoir de beaux coquelets repro­ducteurs, séparez‑les des poulettes avant que les instincts sexuels se soient manifestés. Groupez‑les par bandes réduites. Ils grossi­ront d'autant plus vite qu'ils seront en troupes moins importantes. Donnez‑leur, autant que possible, un parcours extérieur vaste. Ce parcours peut être planté de buissons espacés ; ce sera préférable car ils pourront y trouver abri contre les instincts batailleurs de leurs compagnons ; vous pourrez également fabriquer des per­choirs en forme d'échelle sur lesquels les coquelets pourront se réfugier.

    Les coquelets vigoureux sont toujours combatifs. Ceci constitue d'ailleurs souvent une des difficultés de leur élevage en groupe, car il arrive une période où les combats deviennent si fréquents que leur croissance est arrêtée ; les plus forts poursuivent sans répit les plus faibles qui ne peuvent plus ni manger, ni se reposer.

    Les coquelets seront alors conservés ainsi, en bandes peu importantes avec grands parcours, mangeoires distantes les unes des autres, jusqu'au moment où ayant atteint l’âge de 7 ou 8 mois, ils seront mis dans les parquets de reproduction où ils doivent prendre place.

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    L’IMPORTANCE DE L’EAU DE BOISSON

    La meilleure nourriture ne réussira pas à amener des résultats satisfaisants chez les volailles à moins d'être complétée par un apport d'eau suffisant. Parce que cette précaution est souvent négligée, il faut bien insister sur son importance si l'on prend en considération les points suivants.

    Le corps d'une poule est composé d'en­viron deux tiers d’eau. Les oeufs contiennent eux aussi environ deux tiers d'eau La production des oeufs est en liaison étroite avec la consom­mation d’eau, et une volaille consomme plus de deux fois plus d'eau que de nourriture en poids, en temps ordinaire, et beaucoup plus encore pendant les chaleurs.

    Une faible consommation d'eau a com­me résultat une croissance ralentie des pous­sins et des poulets, et une baisse de la pro­duction des oeufs chez les pondeuses. Il faut considérer la fourniture de l'eau sous l'angle de la qualité aussi bien que sous l'angle de la quantité. Il est possible que la qualité soit la moins souvent prise en considération car quand les volailles sont privées d’une quanti­té d'eau suffisante, l'effet se fait sentir d'une façon dramatique sur la production et même sous la forme d'une mue, ce qui fait que l'on prend ordinairement des mesures pour y remédier.

    En certains cas, on a observé qu'un troupeau auquel on donnait à peine assez d'eau pour sa subsistance, accroissait nettement sa production lorsqu’il disposait d'eau en quantité suffisante.

    L'une des raisons pour lesquelles on fait trop peu attention à la qualité médiocre de l'eau distribuée aux poules est que les effets causés par la qualité douteuse de l'eau, excepté dans les cas d'empoisonnement ou d'épidémie, ne sont pas aussi spectaculaires. Etant donné que de nombreuses expériences ont montré la liaison étroite qui existe entre la consom­mation d'eau et la production des oeufs et que l'on sait que mettre à la disposition oiseaux de petits abreuvoirs qui se vident rapidement a pour résultat une baisse de nourriture retardant ainsi la croissance, il s'ensuit que tout ce qui peut contribuer à diminer la consommation d'eau sera, d’une manière ou d'une autre, nuisible, au rende­ment des oiseaux.

    De l'eau stagnante ou sale ou surchar­gée de médicaments n'est pas aussi attirante pour les volailles que l'eau propre et fraîche, et sera naturellement consommée en quanti­té moindre, avec tous les inconvénients déjà mentionnés. On prétend parfois que les vo­lailles préfèrent l'eau sale parce qu'après la pluie, on peut les voir boire de l'eau boueuse à différentes flaques. Cette argumen­tation n'est cependant pas valable parce qu'en réalité les poules préfèrent simplement l'eau de ces flaques à celle de la moyenne des abreuvoirs, avec leur contenu de nourriture décomposée ou qui ont servi à nettoyer leur bec et dont les parois sont couvertes de mousse verte. Bien qu'elle puisse être une source d'infestation par les vers, l'eau de pluie accumulée dans les petites flaques nouvelle­ment formées, est souvent plus propre et plus fraîche que celle des abreuvoirs perma­nents.

     Une autre indication de la préférence qu'ont les volailles pour l'eau propre est la façon dont elles attrapent les gouttes qui s'échappent du robinet.

    Cette préfé­rence illustre la valeur d'un système d'écou­lement qui opère à basse pression et assure un apport continu d'eau fraîche.

    il est conseillé de nettoyer fréquem­ment les abreuvoirs pour maintenir l'eau en état de fraîcheur et en faire un moyen de pré­vention des maladies. Les abreuvoirs doivent être disposés de telle façon que l'eau ne puisse être surchauffé ni souillée par des déjections, et qu’elle ne risque pas d’humidifier la litière. A l’extérieur, les abreuvoirs doivent être mis en place très près des bâtiments, sous un auvent à l’abri du soleil, et sur un treillis pour les isoler du sol.

    On publie souvent des tables des besoins moyens en eau des volailles, mais elles ne concordent pas toujours, et ne sont utilisables que comme guides. On ne devrait jamais les prendre comme un maximum des besoins car la consommation de l'eau varie avec les facteurs tels que l'âge, le genre de nourriture, la température, l'état des volailles, leur race, etc. La meilleure méthode consiste à fournir amplement de l'eau propre, de sorte qu'elle soit accessible aux volailles en permanence.

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    DES PRECAUTIONS A PRENDRE

    PENDANT LES FORTES CHALEURS

     

     Le soleil d'été constitue un extraordinaire moyen d'anéantir les germes et la vermine aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des poulaillers. C'est également dans les rayons ultra‑violet que les volailles, jeunes ou adul­tes, trouvent la vitamine D nécessaire à leur croissance et à leur maintien en bonne san­té.

    C'est surtout durant les mois les plus chauds que l'éleveur se devra de veiller plus particulièrement au con­fort de ses volailles les plus jeunes et les plus âgées. Dans la mesure où elles ne trans­pirent pas, il n'est pas toujours aisé de sa­voir si elles ont chaud, d'où le risque de ne pas leur apporter une protection suffisante. Comme les chiens, elles peuvent haleter, mais elles préfèrent plus encore se rouler dans la terre humide d'un endroit ombragé. Il est donc bénéfique de penser à humidifier les bains de poussière, opération qu'il vaut mieux réaliser le soir venu afin que le lende­main la terre à laquelle on aura ajouté un peu de sable fin, soit simplement humide et non boueuse.

    Lorsque la température devient trop étouf­fante, sans le moindre souffle d'air, il con­viendra de protéger les volailles en leur amé­nageant des zones d'ombre sous peine de les voir souffrir d'un excès de chaleur, comme elles souffriraient d'ailleurs de tout autre ex­cès.

    Quand la température approche les 35 degrés, il est nécessaire de se montrer vigi­lant en ce qui concerne le degré de chaleur dans les poulaillers et les nids.

    Les volailles affectées par une trop forte chaleur se couchent sur le sol, le bec en avant. Elles cherchent un peu de fraîcheur venue de la terre et si vous avez pensé à arroser celle‑ci la veille au soir, elles seront alors un peu soulagées.

    Quant à celles qui seront le plus durement touchées, il est conseillé de les plonger dans de l'eau fraîche en prenant garde tou­tefois de ne pas mouiller la tête, puis de les placer dans un endroit ombragé.

    Par temps chaud, il faut inciter les animaux à sortir du poulailler en leur installant des zones ombragées sur  leur par­cours. S'il n'existe pas d'ombre naturelle, on peut fabriquer une plate‑forme recouverte de buissons, de branchages ou même de sim­ples sacs de toile, sous laquelle on dispose­ra des abreuvoirs et où on pourra arroser le sol.

    S'il n'est pas possible de procéder à un tel aménagement, il faut concentrer tous ses ef­forts à rendre les locaux dans lesquels évo­luent les volailles aussi frais que possible.

    Ceci est réalisable en passant une pein­ture blanche sur le toit et en faisant des ou­vertures d’aération dans la partie basse du mur du fond.

    En cas d'urgence, à l'aide d'un tuyau, on peut asperger, de façon modérée les vo­lailles qui sont rentrées dans le poulailler et qui sont accablées de chaleur.

    Il est préférable d'installer les nids du côté Est du poulailler ou dans le fond afin que les poules en train de pondre n'aient pas à pâtir d'une chaleur trop forte. Lorsque les nids sont déjà construits sur le devant du bâtiment, il faudra les enduire d'une peinture semblable à celle qu'on aura utilisée pour le toit, et équi­per le local d'un système de ventilation ap­proprié. Généralement, quand il fait trop chaud dans les nids, les poules ont tendance à pondre leurs oeufs sur le sol.

    Pourtant, même en prenant toutes ces pré­cautions, il arrivera que des volailles suc­comberont encore parce qu'elles n'auront pas pu disposer d'eau  suffisamment pro­pre et fraîche.

    L'abreuvoir automatique représente un dis­positif qui, une fois placé dans les parquets, nécessite une ombre assez importante pour permettre aux animaux de boire en se te­nant à l'abri du soleil car c’est l'ensemble du système et pas seulement l'endroit où se trouve l'eau qui doit être tenu à l'abri. Si on utilise un matériau foncé, il faudra également le pein­dre en blanc car cette couleur, à la diffé­rence d'autres teintes qui attirent la chaleur, a la particularité d'atténuer cette dernière.

    Il est aussi primordial de garder propres les réci­pients car une eau sale, même quand la soif se manifeste, n'est guère appétissante.

     La digestion des volailles relève d'un pro­cessus de fermentation qu’il ne faut surtout pas le bouleverser en employant de la nour­riture dont la fraîcheur laisse à désirer. En outre, évitez de donner des déchets durant les mois les plus chauds de l'été. Rappelez ­vous qu'on ne doit pas non plus laisser de pâtée humide dans les mangeoires. Ne ser­vez jamais de verdure qui ne soit pas fraî­che.

    Si, malgré tout, on utilise une pâtée hu­mide, il est préférable d'accompagner celle­-ci de verdure fraîche finement hâchée, en attendant le soir pour servir le grain.

     

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    ASSURER UN BON DEMARRAGE AUX POUSSINS

    La chaleur est la condition essentielle pour mener à bien un élevage de poussins. Il faut donc tenir prête l’éleveuse et penser à la faire fonctionner quelquesjours avant l'installation des petits. Cela prend toujours un peu de temps de chauffer et de sécher une éleveuse qui n'a pas servi depuis la saison précédente ou qui a été lavée et désinfectée après la dernière couvée.

    Même si le dernier lot de poussins était exempt de maladies, il est préférable de désin­fecter systématiquement après chaque cou­vée. De même mieux vaut laver les vêtements et autres tissus.

    Dans toutes les installations équipées de plan­cher en dur, il convient de disposer la litière quand la chaleur est bien réglée de telle sorte que le matériau puisse sécher en cas de besoin.

    On doit mesurer la température au sol à environ 15 à 20 cm du bord extérieur de la source de chaleur. Si la chaleur vient du des­sous, il ne sert pas à grand chose de prendre la température à une certaine hauteur car il peut y avoir des différences sensibles avec le ni­veau du sol où se trouvent les poussins. En effet, utiliser un bon thermomètre que l'on place au mauvais endroit n'est pas sans faire courrir de réels risques aux jeunes oiseaux.

    Avant d'installer les poussins, la tempéra­ture, dans la plupart des couveuses, doit se situer autour de 35‑37°c. Habituellement, on se rend compte si la chaleur est suffisante d’après le comportement des poussins, quelques minutes après leur mise en place.

    L'éleveur débutant doit veiller au bon fonc­tionnement de son thermomètre et l'accrocher au bon endroit pour un meilleur contrôle des variations de température. Sous l'éleveuse, il convient de diminuer la température de quel­ques degrés chaque semaine, mais c'est avant tout le comportement des poussins qui doit guider l'éleveur.

    Si la température est appropriée et que les poussins ne sont pas sortis de la couveuse trop tôt, ils apprendront rapidement à boire et à manger une fois installés sous l'éleveuse.

    Les poussins doivent toujours être mis dans la partie chauffée de l'éleveuse et il faut tout faire pour leur permettre d'accéder aisément jusqu'à la nourriture. Deux raisons principales entraînent de leur part un refus de sortir : soit ils sont trop jeunes, soit l'éleveuse est trop froide.

    Ils n'attachent pas une grande importance à la température extérieure ; si l'éleveuse est suffisamment chauffée, même par grand froid, ils sortiront chercher la nourriture et, de manière générale, réintégreront l'éleveuse dès qu'ils auront froid.

    Les poussins sont particulièrement sensi­bles ; ce sont des bébés et on doit les traiter en tant que tels. N'attendez pas d'eux qu'ils res­tent dans un endroit frais ; en outre, ils revien­nent toujours vers la source de chaleur après s'être quelque peu éloignés de l'éleveuse.

    A l'âge d'un jour, le sens d'orientation des poussins est limité de telle sorte qu'ils ne devront pas trop s'écarter pour aller manger. Cela peut s'étudier en équipant un système de barrière leur évitant la première fois, de trop s'éloigner. Celle-ci est placée un peu plus loin chaque jour jusqu'à ce qu'au bout de 3 ou 4 jours, ils puissent parcourir la distance d’un bon mètre qui les sépare de l'éleveuse.

    Ne soyez pas trop pressé de mettre les pous­sins dehors. Assurez-vous d'abord que le temps est clément et que le sol est bien sec sinon les jeunes seront victimes de toutes sortes de maladies comme le coryza et autres affections les touchant plus particulièrement.

    Avant de les installer, vérifiez que vous avez assez de nourriture et de grit pour pous­sins et que les abreuvoirs et les mangeoires fonctionnent sans problème. Ceux‑ci doivent impérativement être nettoyés à l'eau chaude et désinfectés soigneusement.

    Elever des poussins devient facile dès lors qu'on prend la peine de réunir avant leur venue toutes les conditions indispensables.   Leur donner à manger, quand et comment, reste encore un sujet délicat ; néanmoins, pour avoir de bons résultats, il est conseillé de laisser en permanence à la disposition des poussins un aliment complet de qualité.

    Mettez les petits dehors aussitôt que le temps est beau et chaud car il n'existe pas de meilleur moyen pour leur donner la vitalité nécessaire, que de les faire bénéficier d'éléments aussi naturels que la terre d'une part et le soleil d'autre part.

     

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    L’ELEVAGE DES CANETONS

    Ne laissez jamais de nourriture, quelle qu'elle soit, à la portée des canetons dès qu'ils n'ont plus faim. Enlevez les mangeoi­res et rincez-les aussitôt. Cette opération sera plus facile que si vous laissez sécher la pâ­tée.

    Si vous laissez des mangeoires contenant encore de la pâtée, elle fermentera s'il fait chaud, elle sera certainement souillée. Il faut au contraire donner les repas à heure fixe. Les canetons en auront très vite pris l'habi­tude et vous appelleront en temps voulu. Ils se précipitent alors sur leur repas qui sera englouti très rapidement : pas de déchets, pas de gaspillage. En cinq minutes, tout est raclé et nettoyé. S'ils ont encore faim, ils sau­ront vous le faire comprendre !

    Ne leur servez pas non plus les restes des repas précédents s’il y en a. Faites-en profiter vos au­tres volailles.

    Ne laissez pas d'abreuvoir à côté de la mangeoire, mais placez-les dans le coin op­posé de leur parc. Ainsi les mêmes canetons ne seront pas toujours à table et pendant qu'ils iront s'abreuver, ils laisseront la place aux autres.

     

    L'ALIMENTATION

    Nous ne donnerons pas ici des formules de pâtées. Vous en trouverez de toutes prêtes dans le commerce qui seront bien supérieures à celles que vous pourriez composer vous-même.

    A moins que vous utilisiez des granulés, vous servirez ces pâtées assez humides mais pas au point d'être transformées en colle.

    Au dernier repas du soir, vous pouvez don­ner du grain aux canetons. D'abord concas­sé pour les jeunes, entier ensuite lorsqu'ils sont plus grands. Ceci pour le bon fonctionnement de leur gésier qui aura toute la nuit pour le digérer. Le grain doit être donné au fond de l'eau. Les canetons en sont plus friands ainsi et cette méthode les met à l'abri des poules qui pourraient l'approcher.

    La nourriture des canards est fortement animale. Donnez-leur le plus possible de proies vivantes. Si vous êtes dans une ré­gion où les limaçons abondent, c'est l'aliment idéal et bien supérieur à toutes les farines animales. Protéines, phos­phates et vitamines fabriqués dans le grand laboratoire de la nature leur permettront un développement stupéfiant.

    Les limaçons sont aussi excellents pour les ca­nes pondeuses. C'est un merveilleux stimu­lant de la ponte. Ils peuvent être remplacés par des escargots d'un volume plus fort.

    Tant que vous n'aurez pas mis en liberté vos canetons, il faudra, bien entendu, leur procurer de la verdure : feuilles de salade ou de chou hachées finement, ca­rottes crues râpées, les amuseront entre les repas.

    L'été, pendant les fortes chaleurs, les ca­netons, comme les autres volailles, se déve­lopperont moins facilement. En juillet et en août, les différences de poids pour le même âge sont très sensibles. Abstenez-vous de les élever pendant cette période.

    Mais si vous tenez quand même à élever quelques sujets l'été, soit pour utiliser une couveuse, soit pour toute autre raison, ne comptez que sur des résultats modestes, c'est normal. Mais stimulez leur appétit par quelques friandises vitaminées : tranches de melons dont ils mangent même l'écorce dé­coupée en petits cubes, figues et fruits très mûrs et encore mieux quelques tomates. Vous ferez ainsi des canetons longs et non des canetons ronds. Un caneton engraissé trop jeune n'atteint que difficilement son plein développement. Ne vous préoccupez pas si les vôtres paraissent maigres à l’âge d’un mois et si leur dos est triangulaire. Rien n'est plus fa­cile que d'ajouter de la graisse sous la peau s'il y a une belle charpente pour la supporter (farine de maïs, orge, pommes de terre et tous féculents).

     

    L'AGE CRITIQUE

    A un mois et demi, le caneton commence à s'emplumer. C'est pour lui un âge critique car de sa vigueur et de son sexe dépendra son sort.

    S'il est hors de danger au point de vue des accidents du premier âge, un autre danger est imminent pour lui : la casserole.

    En effet, la nourriture lui servira alors beau­coup plus à fabriquer ses plumes qu'à déve­lopper sa croissance. C'est un caneton pri­meur. Déjà prêt à consommer, il ne sera pas gras et vaudra un poulet de grain de trois mois.

    Si vous avez élevé vos canetons dans ce but, il n'y a pas d'autre parti à prendre que de commencer les sacrifices, en distribuant aux survivants une bonne pâtée d'engrais­sement.

    Si vous voulez garder la souche, il faudra vous résoudre à sacrifier quand même les plus débiles ou tout au moins à les séparer des autres.

    A ces derniers, vous pouvez continuer à donner une pâtée de croissance avec 3 re­pas par jour jusqu'à l'âge de 4 mois et les mettre ensuite au régime des pondeuses lors­qu'ils auront pris leur plumage d'adulte avec 2 repas par jour.

    Lorsqu'ils auront atteint leur plein dévelop­pement, leur formidable appétit sera calmé : une cane pondeuse se contente de la ration d'une poule de même poids.

     

    LA CHAMBRE A COUCHER

    Les canetons se développent très rapide­ment. Ils ne pourront pas tenir longtemps dans la boîte d'élevage qui, au bout de 15 jours, sera devenue trop petite suivant le nombre de canetons que vous élevez.

    Elle sera remplacée par une caisse plus grande posée de façon qu'ils puis­sent y entrer seuls. Cette caisse sera munie d'une porte grillagée finement, pivotant sur le côté supérieur, et qu’ils devront rejoindre après le dernier repas. Une bonne couche de paille dans le fond et voilà une chambre confortable. Elle les abritera du froid, de l'hu­midité, des rats et aussi des autres volailles. Chaque matin, lorsqu'ils auront gagné leur parc, nettoyez la caisse et exposez la au soleil. Chaque soir, saupoudrez le fond de sciure et garnissez de paille fraîche. Vos canetons la retrouveront tout seuls et avec satisfaction.

     

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