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Par Hugues-47 le 16 Septembre 2011 à 15:37
ET LA LITIERE ?
Il n'est pas de petit problème en matière d'élevage. Quelle que soit l'importance d'une exploitation, les mêmes questions se posent à des échelles différentes sans doute, mais toujours de leur bonne solution dépend dans la plus large mesure le succès de l'entreprise.
Entreprendre quelque chose, c'est avoir l'intention de faire oeuvre d'utilité et de progrès. C'est donc toujours avec le même sérieux que l'on se doit de considérer les moyens de réussir et d'obtenir les résultats les meilleurs.
En aucun cas le problème de la litière ne saurait être traité à la légère, car le comportement, le rendement de l'élevage sont directement fonction de la santé des sujets. C'est une vérité évidente, très certainement, mais utile cependant à répéter quelquefois.
Comment dès lors régler ce problème ? Parmi les solutions, il nous faut faire un choix qui s'inspire de raisons à la fois techniques, économiques et pratiques.
Si nous nous plaçons uniquement au point de vue technique, il est hors de doute que nous serons amenés à vous recommander les caractéristiques d'un produit qui a fait ses preuves dans le passé déjà, et qui paraît appelé à un renouveau de succès.
Nous voulons parler de la tourbe, ou plutôt, de cette qualité de tourbes que l'on appelle parfois : tourbes absorbantes. Il faut en effet classer les produits ainsi appelés suivant leur composition et leur degré d'évolution. En fait, ce sont les tourbes les plus légères qui ont comme litières le plus de qualité, c'est‑à‑dire les tourbes à la fois les moins fibreuses et les moins évoluées. On les reconnaîtra pratiquement à leur couleur plus claire.
Autrefois, et d'une façon assez courante, on a utilisé les tourbes brutes, extraites et séchées, puis simplement passées sur un tamis grossier après un rapide déchiquetage au croc. Aujourd'hui, suivant les procédés en honneur notamment en Suède, le produit est, après son extraction, épandu sur le sol où il se ressuie et exposé au gel d'un ou deux hivers successifs. Cette exposition a pour effet de faire éclater les fibres et d'accroître encore le pouvoir absorbant naturel de la tourbe.
A propos de "pouvoir absorbant", nous avons évoqué ce qui fait la qualité maîtresse du produit et lui donne un avantage exceptionnel. Certaines variétés peuvent en effet absorber jusqu'à 12 et 13 fois leur poids d'eau. Communément, une bonne variété retiendra 6 fois son poids. Si l'on compare sous ce rapport les éléments qui sont habituellement utilisés comme litière, on constate que leur pouvoir absorbant s'échelonne comme suit :
les feuilles indice 2
la paille de blé indice 2,2
la paille d'orge indice 2,8
Apte à retenir une forte proportion, et pour bien dire, la quasi totalité des déjections liquides, la tourbe présentera donc entre autres, l'avantage de tenir plus longtemps le sol au sec tout en nécessitant des changements de litière moins fréquents. Déchiquetée, calibrée, elle offre à la basse cour un tapis moelleux extrêmement confortable. Elle a en outre la propriété d'absorber les mauvaises odeurs et de constituer un milieu peu apprécié par les insectes et les parasites.
L'industrie est équipée pour livrer des produits conditionnés en balles, ce qui a pour avantage de faciliter le transport, les manipulations et l'emmagasinage.
Bien entendu, une tourbe sera d'autant plus appréciée qu'elle sera plus sèche : pratiquement aussi sèche que peut l'être la paille de ramassage.
Enfin, et nous rejoindrons par là une préoccupation qui intéresse la culture grande ou petite, le champ comme le jardin, à l’heure où le fumier fait défaut et se paie un certain prix, c'est dans la tourbe que l'on sera assuré de trouver le meilleur véhicule de tout ce que les déjections anima-les contiennent comme azote, acide phosphorique et potasse. Le pouvoir absorbant du pro-duit permettra de ne rien perdre de ces éléments dont on connaît tout le prix pour le rendement des cultures. En même temps que vous restituerez à votre sol ces facteurs de fertilité, vous améliorerez sa condition physique grâce à l'apport d'humus ainsi réalisé.
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Par Hugues-47 le 16 Août 2011 à 17:01
PAR LES FORTES CHALEURS
En concevant votre programme de contrôle de chaleur, la première chose à considérer est la ventilation ; il devrait y avoir assez d'ouvertures à l'arrière du bâtiment pour qu'une ventilation croisée soit possible. Quelques poulaillers ont des panneaux à charnières sur toute leur longueur. Ces panneaux s'abaissent ou se relèvent, ces derniers étant préférables parce qu'ils donnent de l'ombre.
En conjonction avec les fenêtres et les autres prises d'air de la façade, de tels panneaux, ouverts en grand, sont ordinairement capables de provoquer quelques mouvements d'air, même par des journées chaudes et étouffantes, lorsqu'il semble qu'il n'y ait pas la moindre brise. Adapter de tels panneaux demandera peut‑être une modification de structure, ce qui peut être gênant. Cependant, on peut poser des fenêtres supplémentaires sur l’arrière des bâtiments ; elles peuvent faire l'affaire s'il y en a suffisamment. Quelques "architectes en poulaillers" recommandent de restreindre le nombre des fenêtres ouvrantes pour éviter les pertes de chaleur en hiver. C'est parfait s'ils indiquent d'autres arrangements pour ouvrir en grand les bâtiments en été. Par un chaud après‑midi d'août, avec 40 degrés à l'ombre et "pas un brin d'ombre", il n'y a rien de plus important que la ventilation.
Les bâtiments bien calfeutrés sont plus frais en été et plus chauds en hiver. Si vous n'isolez pas le bâtiment entier, en tous cas prenez soin du toit. Les toits peuvent être isolés avec des lattes, de la garniture isolante ou des panneaux isolants cloués directement sous la toiture ou bien sous la charpente. Le système employé dépendra du type de construction, du coût et d'autres facteurs particuliers à chaque aviculteur et qui le décideront. La méthode qui consiste à clouer des liteaux de chaque côté des chevrons du toit, de clouer sur ces liteaux des panneaux isolants et de clouer encore par dessus de nouveaux liteaux pour bien maintenir les panneaux, a l'avantage supplémentaire du coussin d'air stagnant directement sous le toit. Elle requiert un peu plus de travail mais est plus efficace et durable. L'isolation des côtés est également importante.
Une des méthodes les moins coûteuses et pourtant des plus efficaces pour abaisser la température des parties supérieures du poulailler est de peindre le toit avec du blanc de zinc ou de la peinture à l'aluminium qui réfléchissent les rayons du soleil au lieu de les absorber comme le fait un toit noir. Une différence de 10° et plus a été enregistrée dans des poulaillers dont les toits étaient et n'étaient pas peints de la sorte. Les toits de zinc ou d'aluminium ont évidemment le même effet que la peinture. Pour les poulaillers de ponte aux toits très inclinés, pour les arches, les poulaillers mobiles ou les autres constructions à inclinaison (du toit) suffisante, ces matériaux sont à considérer. Pour les bâtiments à toits plats, du type de l'appentis ordinaire, la couverture métallique ne donne généralement rien de bon.
La bonne conduite de l'élevage intervient aussi dans le contrôle de la mortalité par coup de chaleur. "Poulailler surpeuplé" est synonyme de "troubles certains".
Même après avoir pris toutes les mesures préventives, il est bon d'avoir un programme d'urgence tout tracé. Les premiers besoins, ce sont des abreuvoirs supplémentaires. Plus la chaleur est forte, plus le besoin d'eau se fait impérieusement sentir à vos poules. Augmenter le nombre des abreuvoirs à eau courante n'est pas nécessaire mais, en cas d'urgence, vous devez avoir sous la main des seaux d'eau fraîche, des bassines et tous autres récipients de ce genre.
Le rafraîchissement par évaporation peut souvent abaisser la température de plusieurs degrés. Asperger les murs et le toit à l'intérieur et (ou) à l’extérieur est encore un bon moyen. Tout idée doit être étudiée et présente à votre esprit si le temps va de mal en pis.
L'initiative individuelle est aussi importante en ce qui concerne les problèmes posés par les chaleurs estivales que dans n'importe quel autre cas. Ces suggestions, en plus des méthodes qu'un aviculteur bien organisé emploie dans son cas particulier, vous aideront à donner plus de confort à vos élèves, à prévenir les pertes, à maintenir la croissance et la ponte. Plus vous vous serez préparé à l'avance, plus efficace sera votre programme lorsque les fortes chaleurs seront vraiment là.
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Par Hugues-47 le 15 Juillet 2011 à 18:37
LE POULAILLER MOBILE
Quand les poulettes ont atteint l’âge de 3 mois, les erreurs commises le plus fréquemment sont :
- celle de les laisser avec les jeunes coqs qui les poursuivent sans trêve,
- ou celle de les mettre dans le poulailler des adultes qui leur donnent force coups de bec, les empêchant ainsi de profiter de la ration journalière d’aliment.
Voici donc un moyen de les loger qui donnera d'excellents résultats sans être coûteux et sans requérir de moyen particulier d'organisation. Il suffira seulement de grouper les poulettes en troupeaux de 30 têtes, pas plus, dans des poulaillers mobiles, longs de 2 m et larges de 1,50 m. Ces poulaillers sont installés sur un pré, dans un boqueteau ou ailleurs, et chaque jour on le déplace de quelques mètres.
Les jeunes poulettes s'adaptent assez facilement à ce genre d'habitation ambulante et mettent à profit les extraordinaires conditions de l'ambiance, trouvant une nourriture animale et végétale constamment renouvelée : les éléments protéinés dont elles se nourrissent sont utiles aux poulettes et représentent en même temps une économie pour l'éleveur.
Un poulailler tout en bois de 2 m de long et 1,50 m de large et environ 1,80 m de haut, peut suffire pour environ 30 poulettes ; 4 pieds d'environ 25 cm isolent le plancher du sol. Le toit à deux pentes, entièrement mobile, s'enchasse sur les 4 côtés verticaux. Ce système facilite le nettoyage et la surveillance. Un des deux longs côtés ; la façade, est presque entièrement grillagée, avec une porte au centre pour l'entrée et la sortie qui restera fermée la nuit. Le plancher est fait de lattes régulièrement espacées.
A l'intérieur seront disposés quelques perchoirs et extérieurement, aux deux extrémités, seront aménagées deux poignées qui serviront aux déplacements. Grâce aux plancher en caillebotis, le nettoyage n’entraînera aucune fatigue. La façade grillagée permettra une aération suffisante et le déplacement journalier du poulailler éliminera tout danger d'épidémie par infection provenant du sol.
Ainsi, les jeunes poulettes vivant à l'air libre pour ainsi dire jour et nuit, acquièrent une grande vigueur et se trouvent dans des conditions optima de santé et de force lorsque, atteignant le cinquième ou sixième mois, elles entrent dans la vrai poulailler proprement dit, pour commencer la ponte.
Pour la distribution de nourriture et d'eau, on se servira de trémies, de mangeoires et d'abreuvoirs protégés par un toit pour les protéger de la pluie. Tous ces accessoires peuvent être naturellement placés à l'intérieur du poulailler. Pour habituer rapidement les jeunes poulettes à ce nouveau logement, il sera opportun de les y enfermer deux jours de suite. Dans le cas de grands élevages, il convient de prévoir une distance de 25 à 30 mètres entre les poulaillers.
Cette manière d'élever (recommandée également pour les coquelets destinés à être des reproducteurs) a en outre l'avantage, lorsque le nombre des sujets est assez élevé, d'éparpiller assez uniformément les excréments abondants du troupeau et d'en éviter la manutention.
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Par Hugues-47 le 20 Juin 2011 à 16:58
PRODUIRE DES ANIMAUX ROBUSTES
"Fort, capable d'endurance, résiste aux épreuves et à la fatigue, surmonte le froid de l'hiver", telle est la définition du mot robuste trouvée dans le dictionnaire, laquelle se rapproche assez bien de l'idée que l'on peut s'en faire de prime abord. Et pourtant, la manière de produire une race de volailles vigoureuses n'est pas chose si aisée à concevoir, même si c'est le souhait de la plupart des aviculteurs.
Pour commencer, il serait bon de rappeler que la robustesse, comme n'importe quel autre élément de la constitution d'un animal se forge à partir des os et jamais d'une autre manière ; de plus, parallèlement à l'élevage proprement dit, il convient de tenir compte de l'environnement dans lequel évoluent les animaux car, en général, la robustesse chez les volailles est un facteur de sélection naturelle. Le climat joue un rôle primordial sur la résistance des animaux dans la mesure où un certain nombre d'entre eux ne pourront supporter telle ou telle influence climatique au point de mettre leur survie en péril, chose qui semble avoir été négligée par des éleveurs s'occupant de volailles depuis des années. Cela aura peu d'importance si on transpose un sujet ayant connu des conditions de vie difficiles sous un climat plus propice car cela ne peut qu'améliorer sa croissance, même si d'un autre côté cela affaiblira son pouvoir de résistance, et sa constitution robuste deviendra alors plus vulnérable, changement que l'on n'aurait pas remarqué dans l'hypothèse où il serait resté sous l'emprise du même climat et dans des conditions identiques.
Nous ne connaissons pas une seule race qui ne dépende à un degré plus ou moins important du climat dans lequel elle évolue, qu'elle soit qualifiée de robuste ou de délicate car la main de l'homme a permis aux races prétendues faibles de devenir fortes et robustes, mais seulement après des années d'élevage et d'acclimatation.
Si la différence est minime entre des oeufs couvés de façon naturelle ou artificielle, vous ne pouvez cependant pas tricher avec la nature. Tout vient de la constitution et, petit à petit, on atteint l'objectif de produire une race robuste capable de se développer et de vivre dans des conditions éprouvantes. Il existe des exceptions mais uniquement lorsque l'homme intervient en sélectionnant les sujets les plus faibles du cheptel. Ces volailles plus faibles et plus fragiles, qui dans d'autres circonstances auraient succombé, sont conservées pour un plumage, une couleur, ou une autre caractéristique bien particulière. Elles font l'objet de toute l'attention de l'éleveur qui, pourtant conscient d'aller à l'encontre de son intérêt et d'hypothéquer ses chances de réussite dans l'avenir s'obstine avec le fol espoir d'inverser la tendance et voit ainsi, année après année, le pourcentage de volailles faibles devenir plus important pour réaliser enfin que son cheptel ne peut plus être qualifié de robuste et de résistant, tout cela parce que dame Nature prend sa revanche sur les intrus qui enfreignent sa loi.
Il y a une seule et unique manière de produire une race vigoureuse, à savoir l’élimination impitoyable du troupeau de tout animal présentant une constitution déficiente. Cela demande du courage, mais c’est le seul moyen de parvenir à créer un cheptel ou une souche pleine de force, de vitalité et de robustesse.
Certaines volailles provenant de souches spécifiques s’acclimateront difficilement, que le climat soit approprié ou non. Des années d'élevage incohérent les auront rendues fragiles à tel point qu'il sera pratiquement impossible d'espérer de leur part une descendance digne de ce nom ; en effet, dès la naissance, les poussins seront chétifs et à supposer que grâce à des soins minutieux ils parviennent à vivre, ils ne pourront qu'engendrer leur propre faiblesse pour aboutir finalement à l'extinction de la race, laquelle à l'origine était robuste.
Un élevage en circuit fermé, dans un milieu confiné présente un grand risque lorsque l'on désire produire des sujets d'une grande vitalié. Mieux vaut laisser circuler un air frais, abondant, tout au long de l'année, été comme hiver. Si une volaille ne bouge pas normalement et semble inoccupée par un jour froid d'hiver, c'est le signe que quelque chose ne va pas. Une volaille robuste se doit d'être active. Tout ce qui affaiblit l'organisme des parents conduit dans la majorité des cas à fragiliser encore plus la descendance et ceci est particulièrement vrai lorsque la femelle est délicate, soit parce que l'ovule possède peu de vitalité, soit parce que la nourriture qu'elle a pu stocker se révèle être insuffisante, ou mal équilibrée. Lorsque les germes parentaux sont possesseurs eux‑mêmes de défauts hérités de la sorte, il devient inutile de continuer à pratiquer un élevage basé sur ce type de sujets. Les tenir dans un espace restreint affaiblira même la constitution d'une race solide. Installez vos élèves dans un endroit suffisamment spacieux où ils pourront vivre et s'ébattre à leur aise.
Obtenir des oeufs de manière intensive est une autre cause de constitution fragile et il ne faut jamais avoir recours à une telle méthode quand on veut élever de jolies volailles dotées d'une bonne constitution. Donnez leur une alimentation saine et équilibrée et quand viendra la saison de reproduction, vous serez en possession d'un grand nombre d'oeufs à couver qui, lors de l'éclosion, ne comporteront qu'une petite minorité de poussins morts en coquille.
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Par Hugues-47 le 18 Mai 2011 à 16:42
PREPARER MINUTIEUSEMENT LA POUSSINIERE
Il nous parait indispensable d'apporter le maximum de soins à la période de croissance des futurs reproducteurs, et par conséquent de préparer minutieusement la poussinière qui doit les recevoir.
Cette poussinière doit être :
- assez vaste pour loger les poussins, à faible densité de population. Considérez que huit animaux par mètre carré est un maximum ;
‑ bien aérée, soit avec air pulsé, soit avec ventilation statique, mais alors les ouvertures seront placées le plus haut possible et le lanterneau sera muni de fermetures réglables à volonté ;
‑ bien éclairée, mais sans excès. Les poussinières trop lumineuses, surtout lorsque les rayons du soleil y pénètrent directement, ont tendance à créer dans les bandes élevées, un nervosisme exagéré avec pour conséquence immédiate picage et cannibalisme ;
‑ munie d'une installation électrique à réglage horaire, afin de pouvoir appliquer éventuellement une «programmation lumineuse retard» sur les sujets nés hors saison.
En outre, il convient d’apporter le plus grand soin au chauffage des poussins. En effet, les refroidissements dus aux écarts de température durant les premiers jours de vie, se traduisent dans l'organisme de l'animal par une néphrite chronique, souvent inapparente et sans mortalité anormale. Ainsi marqués d'une insuffisance rénale irréversible, les jeunes reproducteurs deviennent des «urémiques en puissance», et plus tard les coccidioses et autres maladies, ou même certains médicaments viennent aggraver cette lésion des reins et affecter plus gravement la productivité du cheptel. Donc, la régularité du chauffage des premières semaines de la vie du poussin, ayant des conséquences importantes sur son futur comportement en reproduction, vous avez intérêt à bien vérifier le fonctionnement des éléments chauffants avant la mise en place, et prendre toutes dispositions pour que leur service soit parfait.
Pour le nettoyage et la désinfection des poussinières, nous vous conseillons, en plus des lavages classiques et des blanchiments antiseptiques et insecticides, de procéder à une désinfection soignée après un nettoyage approfondi.
Pour le sol, les solutions d'ammoniums quaternaires restent valables, ainsi que le carbonyl pour toutes les parties en bois.
Nous pensons utile de vous mentionner ici les normes classiques de matériel d'élevage :
Mangeoires : jusqu'à 1 mois : 1 m. 25 de mangeoires pour 50 poussins, modèle premier âge ;
‑ de 1 à 2 mois : 1 m. 75 de mangeoires pour 50 poussins, modèle deuxième âge;
‑ de 2 à 3 mois : 2 m. 50 de mangeoires pour 50 jeunes sujets, modèle deuxième âge.
Abreuvoirs : jusqu'à 1 mois : 1 abreuvoir pour 50 poussins ;
‑ de 1 à 3 mois : 2 abreuvoirs. Si l'on utilise des abreuvoirs automatiques, l’interposition d'un réservoir dans le circuit des abreuvoirs automatiques, simplifie considérablement les problèmes de traitement dans l'eau de boisson .
Electricité : 1 watt pour 3 ou 4 poussins. En ampoules 60 watts au minimum, placées à hauteur convenable pour faciliter le nettoyage, et munies d'un abat‑jour plat de 30 cm. de diamètre.
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