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    Coq Cochin

     

     

    LE SEXAGE DES JEUNES VOLAILLES

    Sauf dans le cas de poussins auto‑sexa­bles, il n'est généralement pas possible de déterminer le sexe des poulettes et des co­quelets avant qu'ils n'atteignent l'âge de six ou sept semaines pour les races légères comme la Gauloise ou la Leghorn, et dix se­maines ou même plus tard encore pour les races plus lourdes comme la Marans, l'Australorp ou la Rhode Island Rouge. Les éleveurs qui ont de l'expérience peuvent le voir plus tôt, mais pour les débutants il est préférable d'atten­dre jusqu'à ce que le sexe soit facilement visible.

    Il y a, évidemment, la méthode de sexage japonaise, mais elle n'est pas à la portée de tout le monde et reste une affaire de spécialistes. Le sexe des poussins autosexables peut être déterminé par n'importe qui ; il est le résultat de certains croisements, dont le plus connu est le croisement argenté et doré, ce qui signifie un croisement entre coqs dorés, ou rouges cuivrés ou bruns, et des poules argentées, comme les Sussex Herminées et les Wyandottes Blanches ; les poulettes de ce croisement sont de couleur rougeâtre ou chamois et les coqs blancs ou crème, même si avec la Wyandotte blanche, un certain nombre de produits peuvent être noirs et appartenir aux deux sexes.

    On peut aussi faire des erreurs dans ce croisement parce que les coquelets sont susceptibles d’être marqués par des raies brunes ou cha­mois sur le dos. Cependant, si les raies sont toutes brunes ou chamois, et que les parties inférieures du poussin sont chamois, c'est alors une poulette; mais si certaines de ces raies sont noires et que les parties inférieu­res soient blanches ou crème, c'est un co­quelet. Donc, la plupart de ces poussins sinon tous, qui sont rayés peuvent être sexés. La méthode la plus facile pour distinguer les coqs des poules, lorsqu'ils grandissent, est de se ba­ser sur la crête et les barbillons. La crête des coqs devient rouge très tôt et leurs barbillons sont également rouges et facilement visibles. La crête des poulettes reste pâle et les barbillons sont très peu développés. Les différences les plus marquées, à dix semaines, chez les ra­ces lourdes, sont :

    Mâles : crête rouge, barbillons rouges et facilement visibles. Queue plutôt compacte et ar­rondie. L'emplumage n'est pas aussi avancé que chez les poulettes.

    Femelles : la crête est très petite et pâle. Pratiquement pas de barbillons. La queue est longue et pas autant fournie. L'emplumage est plus développé sur tout le corps.

    Certains aviculteurs préfèrent observer les plumes du camail. Celles du mâle se terminent en pointe et celles de la femelle sont arrondies. Mais cela peut s'avérer assez déroutant pour le débutant puisque les différences ne sont pas très nettes jusqu'à ce que le jeune sujet soit assez âgé, c'est-à-dire à l'âge où les autres différences sont alors facilement visi­bles elles aussi.

    Les canetons

    Pour les canards, il est très facile, avec un peu d'habitude, de re­connaître leur sexe dès le premier jour, par examen de l'anus. En même temps qu'ils grandissent, leur voix est la première diffé­rence notable. A l'âge de six ou sept semai­nes environ, la cane a un «couac» très dis­tinct, alors que la voix du canard est encore faible et enrouée. Lorsqu'ils sont complète­ment emplumés, les canards ont sur le dos, à la base de la queue, deux ou plusieurs plumes bouclées; la cane n'a pas de plume bouclée mais la queue plate.

    Les oisons

    Les oisons peuvent être sexés à un jour, comme les canetons, mais après il sont presque impossibles à sexer jusqu'à l'âge de sept mois au moins et même alors il est bien difficile de le faire avant neuf mois. On peut les sexer à cet âge par exa­men de l'anus; l'organe du jars apparaîtra ; l'anus est également de couleur plus pâle et moins plissé que celui de la femelle. L'oie n'a pas d'organe apparent et son anus va du rose au rouge et est très plissé. La meilleure façon d'examiner l'anus est de placer d'abord l'oie entre vos jambes et la maintenir la tête en bas en la maîtrisant entre les genoux; puis prenez la queue et relevez-la vers le dos; enfin, avec le pouce et l'index des deux mains, écartez l'anus. Avec une certaine habitude on peut voir le sexe sans avoir à ouvrir l'anus. Le jars est un peu plus gros mais aussi plus élancé que l'oie; sa tête est plus forte et son comportement général plus agressif que ce­lui de l'oie.

    Les dindonneaux

    Ce n'est pas souvent que l'on a besoin de connaître le sexe des dindons avant qu'ils soient assez âgés pour être abattus pour la consommation. A cet âge, il est très fa­cile de les sexer. Le mâle est plus gros, il a un casque plus large et plus rouge, et la «brosse» sur le devant du cou est large. Lors­qu'ils sont assez jeunes encore, les mâles peuvent être aussi reconnus grâce à l'habi­tude qu'ils ont de se pavaner, c'est-à-dire de déployer leur queue en éventail et de mar­cher en laissant leurs ailes traîner au sol.

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    Dinde blanche

     


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                                                        Un poulailler bien conçu

    Un poulailler sert à protéger les animaux du vent, d'un soleil trop ardent, d'une cha­leur excessive, d'un froid rigoureux et per­met aux volailles de disposer d'un endroit pour se nourrir, dans lequel elles trouveront des nids, où elles pourront pondre, et tout cela à l'abri de l'humidité. Dans le sud, en général, il faut prévoir un système efficace de ventilation, en particulier pour laisser les bâtiments frais pendant l'été. En revanche, dans le nord, la ventilation sera utile pour lutter contre l'humidité durant l'hiver et éviter que les oiseaux ne soient soumis à un air trop froid.

    On a bâti avec succès des poulaillers dont la largeur et longueur sont variables. Lors­qu'on construit un grand poulailler, il faut l'aménager de fenêtres sur les quatre côtés. Si on réalise un bâtiment peu profond, des fenêtres sur le devant suffiront. Les avanta­ges de locaux profonds sont réels, le froid et la chaleur seront véritablement atténués, le coût est à peine plus élevé et l'on réduit ain­si le travail car un grand nombre de volailles sont nourries en une seule fois.

    Une ventilation appropriée et un endroit suffisamment grand réservé aux mangeoires sont les principaux facteurs auxquels il con­vient de veiller quand on désire installer un grand poulailler. Trop souvent, les éleveurs laissent la même surface qu'il s'agisse d'ali­menter 20 volailles ou 5. Il faut donc définir un bon équilibre entre le lieu consacré à la nourriture et le nombre d'animaux, en pre­nant en considération la taille du poulailler et le nombre de sujets.

    Dans les grand locaux, on peut consacrer à chaque oiseau un peu moins de surface au sol que dans les petits bâtiments. Plus l'espace réservé sera réduit, et plus les pro­blèmes liés à la ventilation et à l'alimentation se poseront avec acuité. Les ennuis appa­raissent le plus souvent à la suite de trou­bles causés par les affections respiratoires et autres maladies dues à une mauvaise ven­tilation.

    Le type de toit choisi, l'importance de la ventilation et l'espace, influencent le coût du bâtiment. Un toit équipé d'un auvent a l'avan­tage de permettre un maximum de ventila­tion durant l'été et, par conséquent, de gar­der le poulailler plus frais pendant cette pé­riode. Il s'agit probablement de la construc­tion la moins chère si on se base sur la somme de travail à accomplir, du moins c'est la plus simple pour le charpentier débutant moyen. La combinaison toit‑maison, par rap­port à une construction dotée d'un auvent, présente l'avantage de réaliser une écono­mie sur le bois de charpente, mais a l'incon­vénient de laisser un espace où l'air passe moins bien, et s'avère plus difficile à main­tenir frais lorsqu'il fait très chaud. Le toit à une pente a connu un certain succès dans différentes régions du pays mais pas autant que le toit à auvent ou équipé d'un pignon. Son principal avantage réside dans le fait de conserver le poulailler frais durant l'été ; par contre, l'hiver, celui‑ci sera généralement hu­mide.

    Le toit à pignon avec une soupente, même s'il est plus onéreux à bâtir que les autres, est celui qui maintient le local le plus au sec en hiver et le plus au frais en été. En jouant sur les ouvertures, il est possible de réguler la ventilation afin que le poulailler soit sec ou frais, selon la condition souhaitée. L'objec­tion majeure à ce type de construction est que si on n'y prend pas garde, le grenier risque d'abriter de la vermine (poux, rats, etc...) et de causer ainsi de graves préjudi­ces aux volailles. Si le poulailler est construit selon les normes et s'il est maintenu propre, on évitera ce genre de parasites.

    Un plancher en dur est préférable pour un poulailler occupé en permanence. C'est le plus facile à nettoyer, le plus solide, le plus efficace pour tenir éloignés les rats et les souris et s'avère à peine plus cher qu'un plan­cher en bois.

    Pour fabriquer un sol en dur, il faut d'abord construire les murs de fondation sur un sol solide pour éviter qu'il ne se soulève ou qu'il ne craque. Certains conseillent d'utiliser du papier bitumé pour stopper tout phénomène d'humidité, mais le plus souvent, celle‑ci est pro­duite par les oiseaux et ne vient pas du sol. Prévoyez d'étaler une couche épaisse de li­tière car un un sol en dur ne doit en aucun cas blesser les pattes des animaux ; en fait, ce type de sol permet aux volailles de con­server leurs ongles en meilleur état qu'ils ne le seraient sur un plancher en bois. Si on ne dispose pas sur un sol en dur une litière suf­fisamment épaisse, les sujets sentiront indis­cutablement la froideur du béton.

    Un plancher en bois présente l'avantage de pouvoir être déplacé et doit être utilisé dans tous les petits poulaillers susceptibles d'être bougés. Un plancher en bois est éga­lement intéressant dans la mesure où il main­tient une certaine chaleur, est assez facile à net­toyer et, s'il est correctement conçu, met les volailles à l'abri des rats et des souris. Un poulailler équipé de ce type de plancher doit être surélevé du sol à l'aide de pi­les ou de poteaux et doublé par dessous d'un treillis métallique à mailles fines pour empêcher que les nuisibles précédemment cités n'arrivent à s'introduire à l'intérieur du bâtiment. Les volailles utiliseront l'espace dis­ponible sous le poulailler quand il fera chaud pour se protéger du soleil. Un local avec un plancher en bois bâti très près du sol, repré­sente un endroit idéal pour attirer les rats et les souris.

    Un plancher en terre battue ou en sable a l'avantage d’être bon marché et offre les meilleurs conditions aux volatiles pour s'adonner aux joies du grattage. Par contre, il présente l'in­convénient d'être poussiéreux, sale, fréquem­ment humide et nécessite un gros travail de nettoyage. La couche à la surface doit être remplacée tous les printemps. Enfin, le sol risque de devenir rapidement infesté de rats.

    Les fenêtres du bâtiment seront assez lar­ges afin de permettre à la lumière d'entrer de façon continue et d'avoir une ventilation adaptée. Au nord, on aura recours à des vi­tres épaisses pour fournir le maximum de lumière et éviter le froid durant l'hiver. Au sud, il vaut mieux ne pas poser de vitres car elles auront tendance à entretenir la chaleur dans le poulailler. Par temps chaud, il devra être possible d’enlever les fenêtres pour per­mettre une ventilation optimale.

    La ventilation d'un poulailler constitue un des principaux problèmes à résoudre pour l'éleveur moyen. La plupart des gens essaye de garder le local au chaud plutôt qu'au sec. C'est aussi vrai en été qu'en hiver. En hiver, nous ressentons beaucoup plus le froid si nos vêtements sont mouillés que s'ils sont secs. Une volaille placée dans un poulailler humide aura nettement plus froid que si elle se trouve dans un bâtiment sec. Il est préfé­rable d'avoir un poulailler froid pour le main­tenir au sec. En été, une volaille sera affec­tée par un taux d'humidité trop élevé dans l'air car les oiseaux dans leur ensemble, n'ont pas de glande leur permettant de transpirer. Si, dans un poulailler l'air est saturé, cela va interférer gravement avec la respiration des animaux et la purification de leur sang. La quasi totalité de l'humidité provient de la res­piration et des déjections.

    Installez un nid pour 6 poules. Si les nids sont sombres, les oiseaux seront moins ten­tés de manger leurs oeufs et viendront plus facilement y pondre. Prévoyez 20 à 30 centi­mètres de perchoir pour chaque sujet adulte. Acrrochez les perchoirs au plafond avec du fil de fer ou des chaînes pour faciliter le net­toyage.

    Enfin, vous placerez les abreuvoirs au‑des­sus du sol afin que les volailles ne puissent projeter de la litière dans l'eau de boisson.

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    CHEZ LEZ PONDEUSES

    PENDANT LA MAUVAISE SAISON

                         L’AÉRATION

    On croyait, autrefois, qu'en enfermant les poules pondeuses pendant l'hiver et en les privant d'air sous prétexte d'avoir une température plus élevée à l'intérieur du poulailler, on obtiendrait de meilleurs pontes l'hiver. On l'a même cru longtemps, mais les innombrables expériences ont fait revenir le monde avicole de cette erreur et s'aper­cevoir qu'une aération bien conditionnée limitait les risques de maladies respiratoi­res avec leurs redoutables conséquences, et diminuait la consommation de nourriture.

    Dans les installations avicoles importan­tes, la ventilation statique ne suffit plus et il faut faire appel à des dispositifs de ventila­tion forcée. Il existe des appareils fonc­tionnant par dépression ou par suppres­sion, ou bien par combinaison des deux techniques. Dans certaines installations perfectionnées, les ventilateurs puisent l'air à travers un grillage formé de résistances chauffantes, afin de ne pas projeter direc­tement sur les poules des colonnes d'air glacé.

     

                 UNE ISOLATION SUFFISANTE

    Une isolation suffisante des parois du poulailler, du plancher et surtout du plafond, constitue un immense avantage sous nos climats qui ne sont pas toujours des plus cléments, et contrairement à ce qui se pra­tiquait auparavant, on isole aujourd'hui les poulaillers avec tous les soins voulus, mais ces frais sont payés largement. En effet, une bonne isolation non seulement main­tient la chaleur, mais évite également que les parois et le plafond "transpirent", c'est-­à-dire que l'humidité s'y condense ; les poulaillers bien isolés restent secs.

    Quand bien même il existe dans le com­merce d'excellents matériaux isolants, il faut toujours savoir pallier les déficiences et insuffisantes par des "moyens de fortune" que sont la paille ou le papier, utilisés aussi bien contre les parois que sous la toiture ; on cloue pour isoler une toiture, sur les pannes de toit, un grillage à maille de 25 et on le garnit de paille ou, plus simplement encore, on y cloue plusieurs épaisseurs de sacs en papier.

     

    L’ÉCLAIRAGE

    Les poulaillers complètement climatisés permettent peut-être d'assurer une produc­tion d'oeufs très régulière aussi bien par un temps extrêmement froid que durant une période de grande chaleur. Cependant, il semble que l'influence de la lumière (de l'éclairage de poulaillers) soit plus grande que celle de la chaleur. Et ne l'oublions pas, l'éclairage électrique complémentaire peut être installé également dans les petits pou­laillers.

    La durée de l'éclairement naturel (lu­mière du jour) va en décroissant du 21 juin au 21 décembre, puis en augmentant du 21 décembre au 21 juin. Ce phénomène est très important en aviculture car c'est la variation de la durée d'éclairement qui con­ditionne la maturité sexuelle des poulettes ; plus leur éveil ovarien est tardif, plus leur ponte gagne en qualité (oeufs plus gros). D'autre part, l'intensité de la durée de l'éclai­rage (lumière naturelle + lumière artificielle) conditionne également la ponte effective des troupeaux.

    En automne, le poulailler de ponte entre dans la période des jours les plus courts et le programme d'éclairement doit soute­nir la production d'oeufs. Dans la pratique, on applique différents programmes d'éclai­rage ; il demeure toutefois que l'éclairement (lumière naturelle + lumière électrique) doit atteindre au total quatorze à quinze heures par jour de ponte. En fin de période de pro­duction, il y a intérêt à le porter jusqu'à dix­huit à vingt heures sur vingt quatre.

    Quel que soit le programme d'éclairage adopté, il y a lieu de ne pas interrompre brusquement la lumière du soir. Pour ne pas être esclave des oiseaux, on a recours à l'horloge avec interrupteur automatique pourvue, si possible, de deux seuils : éclai­rement normal et veilleuse.

    D'autre part, il faut éviter d'apporter des modifications trop brusques au programme d'éclairage naturel. En effet, un changement brusque de l'éclairage total de trois à qua­tre heures en plus, par exemple, pourrait provoquer des pertes très sévères dans l'ef­fectif de jeunes pondeuses, ou un arrêt de la ponte lorsque la durée de l'éclairage to­tal serait diminuée brusquement de la même valeur.

    Il ne faut pas oublier de nettoyer les am­poules des poulaillers de ponte. En effet, il y a toujours de la poussière dans le local et elle ne tarde pas à se déposer sur les ampoules, abaissant leur rendement dans des proportions notables ; avec du maté­riel très sale, la moitié du flux lumineux peut être absorbée. Quant à l'intensité de la lu­mière électrique, on calcule 3 watts par mètre carré de plancher, soit une lampe située à environ 2 mètres du sol pour un poulailler de 25 mètres carrés.

     

    LA LITIÈRE

    La litière peut contribuer beaucoup à l'amélioration du climat au poulailler. En particulier, il faut veiller à ce qu’elle soit aussi sèche que possible et toujours meuble, ce que l'on obtient le mieux en y jetant quelques grains, engageant les oiseaux à gratter. On peut également tra­vailler la litière à la pelle ou à la fourche, la saupoudrer d'un produit adéquat, et y ajou­ter une nouvelle couche de paille ou de tourbe, afin d'atteindre une couche de li­tière profonde, de 15 à 30 cm d'épaisseur. Toutefois, si tout cela ne devait pas suffire, on renouvellera la litière complètement ou partiellement en sortant la partie trop humide.

    Cependant, on ne devrait pas, en prin­cipe, créer en hiver une nouvelle couche de litière profonde à cause du manque de chaleur nécessaire à la fermentation en cette saison. En effet, dans la litière pro­fonde, nous observons les mêmes phéno­mènes biologiques que dans le tas de com­post du jardin ; dans les deux cas, il faut de la matière organique, de l'azote, de l'air, de la chaleur et un peu d'humidité.

    La litière profonde peut être maintenue durant deux ans dans le poulailler lors­qu'elle y est bien conditionnée et bien soi­gnée. C'est pour cette raison qu'on l'ap­pelle litière profonde permanente.

     

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    ELEMENTS FONDAMENTAUX POUR

    L’ELEVAGE DES POUSSINS

    Des poussins de bonne qualité, une ali­mentation correcte, une gestion de l'élevage saine, un contrôle sanitaire rigoureux, sont indispensables pour élever des sujets de qualité en claustration. L'époque est loin où les aviculteurs croyaient néces­saires d'élever leurs poulettes sur parcours libres. La tendance moderne est nettement en faveur de l'élevage en claustration. Voici pourquoi:

    - Les sujets peuvent être surveillés plus attentivement et plus facilement.

    - Il y a économie de travail, donc de main­-d'oeuvre.

    - On a besoin de bien moins de terrain.

    - On peut élever des volailles, avec suc­cès, à n'importe quelle époque de l'année.

    - Les rapaces (et autres nuisibles) ne créent plus de difficulté.

    Etant donné les connaissances actuelles en ce qui concerne la nutrition, il n'est plus nécessaire de dépendre de parcours libres pour nourrir des oiseaux. Le nutritionniste avi­cole charge ses formules alimentaires d'élé­ments nutritifs que seuls les parcours libres et herbeux pouvaient nous fournir autrefois. Il n'est même plus besoin de soleil.

    Il y a pourtant un élément que les animaux sur parcours libres reçoivent en abondance, et qui manque aux oiseaux élevés en claus­tration, c'est l'air frais. En raison du pro­blème aigu que pose aujourd'hui la C.R.D., ou maladie chronique des voies respiratoi­res, l'air frais est tout à fait essentiel. On sait que les oiseaux élevés sur parcours libre étaient bien plus indemnes d’affections respiratoires que ceux élevés en claustration. La très nette différence d'élevage pro­vient de ce que les volailles sur parcours libre reçoivent abondamment de l'air frais alors que ceux tenus en claustration en sont plus ou moins privés.

     

             FACTEURS-CLEFS A CONSIDERER

     

    Quelle que soit la méthode que vous au­rez à employer, il y a certains points fonda­mentaux qu'il vous faudra prendre en considération. Ce sont les suivants :

    - Choisissez des poussins possédant tou­tes les qualités en vue d’obtenir une performance maxima, ce qui comprend la vigueur et la viabilité aussi bien que les capacités de pro­duction.

    - Améliorez constamment leurs conditions sanitaires.

    - Fournissez à vos sujets une tempéra­ture contrôlée.

    - Procurez-leur un très large espace vi­tal, c'est-à-dire tous leurs aises sous l'éle­veuse, de l'espace au sol, des facilités aux mangeoires et aux abreuvoirs.

    - Entretenez correctement la litière.

    - Aérez intelligemment.

    - N'utilisez l'éclairage artificiel que si c'est nécessaire.

    - Distribuez une alimentation bien équili­brée et tenez-vous en à un programme d'alimentation «sensé».

    - Vaccinez, et utilisez les médicaments avec beaucoup de précautions.

    -  Utilisez rationnellement la main-d'oeuvre.

    S'il est vrai que l'on peut utiliser avec suc­cès la litière permanente ou litière montée, cela ne veut pas dire que la vieille litière doive être réemployée pour une seconde bande de poussins. La  litière ancienne risque fort de renfermer des coccidies, des oeufs de vers et autres germes nocifs, susceptibles de provoquer des maladies redoutables.

     

    CONSEILS D'HYGIENE

     

    - Nettoyez, brossez et désinfectez la pous­sinière, bien avant l'arrivée des poussins.

    - Nettoyez les abreuvoirs au moins une fois par jour.

    - Ne pas élever ensemble des oiseaux qui proviennent d'élevages différents: le faire provoquerait des troubles d’origine sanitaire.

    En général, la température de démarrage devrait être de 35 degrés dans la zone chauffée, à 3 centimètres au-dessus de la li­tière. Réduisez la température de 2 degrés par semaine, jusqu'à la sixième semaine, c'est-à-dire au moment où l'on arrête complètement le chauffage.

     

    LE "SENS AVICOLE"

     

    Un «bon sens avicole » est nécessaire pour savoir régler la température du démar­rage et celles de l'élevage des poussins. Observez attentivement vos oiseaux. Un pépiement de contentement des oiseaux, couchés les uns à côté des autres, indique à l'aviculteur que ses sujets sont confortablement installés. Mais des cris plaintifs et aigus, l'entassement des jeunes oiseaux les uns contre les autres, indiquent à l'aviculteur que ses poussins ont froid.

     

    BOIRE A L'AISE

     

    Des expérience ont prouvé que les oiseaux n'aiment pas l'eau plus chaude que la température de la pièce. Cela ne veut pas dire cependant que l'eau, pour les petits poussins, ne doivent pas être réchauffée si nécessaire. Souvenez-vous, aussi, que les poussins doivent disposer de beaucoup d'abreuvoirs. Et surtout, ne laissez jamais un abreuvoir vide. Et faites «grandir» vos abreu­voirs en même temps que vos poussins. At­tention : remplacez tous vos abreuvoirs en­semble lorsque vous en mettez de plus grands ; sans cela, vos poussins iront, sans se lasser, vers les petits qui seront vides, mais auxquels ils seront déja habitués.

     

    MANGER A L'AISE

     

    Comme pour l'espace vital pour boire, que vous leur fournissez en mettant à leur dispisition une bonne longueur d'abreuvoirs, donnez à vos poussins une bonne longueur de man­geoires : cela supprimera l'apparition des «caïds» parmi votre cheptel. Dès lâge de 6 à 12 semaines, les volailles construisent leur «ordre social» à coups de bec. La puissance, l'autorité du bec devient si forte, que les su­jets les plus faibles peuvent être réduits à la famine si les longueurs de mangeoires et d'abreuvoirs ne sont pas adéquates (c’est‑à­-dire ne permettant pas à tous de boire et manger en même temps sans difficulté).

     

    ET L'ECLAIRAGE ?

     

    L’expérience montre que le recours à l'éclairage artificiel ne contribue pas a amé­liorer la croissance des poussins âgés de plus de 4 semaines. En général, l'éclairage artificiel sti­mule les poulettes et les force à com­mencer à pondre trop tôt. Cependant, il a été indiqué que l'usage de l'éclairage artifi­ciel, pour fournir une journée de 14 heures de lumière aux poulettes bien démarrées, à l'automne et au début de l'hiver, diminue l'effet stimulant de l'allongement des jours auquel ces sujets sont soumis au moment de leur développement sexuel.

    En ce qui concerne la nourriture, il sem­ble certain que les oiseaux ne sont pas très capables d'équilibrer leur propre régime alimentaire. S’ils ont accès au libre choix, certains mangeront trop de grains et d'autres trop d’aliment composé, surtout si cette pâtée est donnée sous forme de granulés. La préférence va donc au régime pâtée seule, avec un aliment cal­culé pour effectuer un travail spécifique, seIon que les sujets sont destinés à composer un cheptel pour la chair, ou un troupeau de pondeuses à forte production.

     

    PROGRAMME D'HYGIENE

     

    Presque tous les sujets de remplacement élevés au sol reçoivent une alimentation con­tenant un anti-coccidien, jusqu'à ce qu'ils at­teignent l'âge de 12 à 14 semaines.

     

     

    Poule Langshan allemande

     

     

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    POUR EVITER LA PONTE AU SOL

    La ponte sur le sol est un problème qui se pose fréquemment lorsque des poulettes nées trop tôt dans la saison, commencent à pondre. Cet inconvénient est particulièrement ennuyeux pour l'éleveur qui met ses volailles sous contrôle car cela le prive de renseigne­ments précieux et d'enregistrements exacts de ses résultats.

    La ponte des oeufs dans la litière incitera les autres volailles à se servir de nids impro­visés dans des coins bizarres, mais le vrai mal consiste dans le risque de voir les vo­lailles manger leurs oeufs. Ce vice se ré­pand rapidement et peut causer de lourdes pertes d’oeufs,

    Si le poulailler a déjà logé des pondeuses pendant les saisons antérieures et que l'on ait observé fort peu de pontes au sol, on peut estimer que le plan, la taille et la hau­teur des nids ne sont pas à incriminer, mais dans les locaux nouveaux la raison de ce vice peut venir de nids inacessibles.

    Citons le cas, par exemple, d’un poulailler d’élevage qui n’avait pas de perchoirs de descente en avant des nids. Les pondeuses introduites dans le poulailler avant que l’on ait mis en place ces perchoirs d’accès, refusèrent d’utiliser ces nids et pondirent leurs œufs dans les coins sur le sol.

    Une pondeuse aime à inspecter les nids longtemps avant de pondre et se promène le long du perchoir de descente en "bavardant" avec enthousiasme avant d'entrer finalement dans un compartiment. Aussi, on considère que quelques oeufs factices placés dans les nids peuvent attirer l’attention des poulettes prêtes à pondre et les encourager à se répartir plus égale­ment, au lieu de s'entasser toutes dans les mêmes nids.

    Si la couche de litière est épaisse, les pou­lettes sur le point de pondre, s'établiront na­turellement dans les coins, sur le sol. C'est un fait courant dans les dispositifs à litière épaisse. On constaté qu'une épaisseur mo­dérée de litière sur le sol pendant les quel­ques premières semaines, aide à empêcher la ponte sur le sol. Dans les poulaillers à litière épaisse, des nids spacieux et attirants, placés à un niveau relativement bas et ne faisant pas face aux fenêtres seraient dans une certaine mesure, un remède.

    Si vous découvrez des pontes intempestives au sol, visitez le poulailler régulièrement, à intervalles rapprochés et, si possible, attrapez la poule coupable et mettez-la dans un nid. Si vous employez les nids-trappes, vous pou­vez y enfermer les poules pendant une période assez longue, de préférence avant qu’elles aient fait leur oeuf. Il n'est pas aussi facile de traiter le problème quand on emploie des nids ouverts. Il faut de la patience, mais si l'on observe le procédé qui consiste à mettre les poules dans les nids quand on les sur­prend à pondre sur le sol, il est probable que la plupart des poulettes finiront par utiliser convenablement les nids mis à leur disposition. Bien entendu, ceux-ci doivent toujours être bien garnis d’une litière souple et propre.

     

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