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    CONDUITE DE L’ELEVAGE AU PIGEONNIER

     

    L'INCUBATION

    Vos couples étant appareillés, vous de­vez surveiller la ponte. Pour constater si la femelle a pondu, vous opérez le soir, lors­que c'est la femelle qui est sur le nid. Vous approchez lentement, très lentement, sans mouvement, votre main vers le nid, comme si vous vouliez prendre les oeufs. Ce que voyant, la pigeonne se dresse sur ses pattes pour vous défendre d'y toucher. Dès qu'elle est dressée vous voyez s'il y a quelque chose sous elle. S'il y a un oeuf, vous en prenez note. Vous recommencerez le lendemain, au cas où l'oeuf serait de la veille. S'il est bien du jour, le deuxième doit être pondu le surlendemain vers trois heu­res de l'après‑midi.

     

    PRENEZ LA DATE DE PONTE DU 2ème OEUF

    Vous prenez date alors pour la ponte du deuxième oeuf et vous n'intervenez plus. L'incubation dure 18 jours à compter de la ponte du deuxième oeuf. Il peut y avoir une très légère avance pendant les fortes cha­leurs et jusqu'à un jour de retard durant les périodes froides.

     

    CONTRÔLEZ LE 18ème JOUR

    Au 18ème jour, vous allez vous rendre compte du résultat. Toujours sans effarou­cher la mère, vous avancez lentement votre main jusqu'à ce qu'elle se dresse, et vous voyez alors ce qu'elle a entre les pattes. Si ce sont toujours deux oeufs, patientez 24 heures pour un nouveau constat. S'il y a un petit, retirez votre main lentement et attendez le lendemain. S'il y en a deux, re­marquez si la mère a sorti les coquilles vi­des du nid, ce qui est le cas le plus fré­quent. Si elle les a laissées, il est bon que vous les enleviez afin que les petits, très fragiles les premiers jours, ne soient pas blessés.

    Alors avancez toujours la main lentement. Vous recevrez certainement un ou deux coups d'aile, peut‑être un coup de bec sur le dos de la main. Il faut vous y attendre pour n'avoir pas de réflexe brusque. Il ne faut pas le redouter, ça ne fait pas mal. Vous enlevez délicatement la coquille sans déranger la mère, vous retirez lentement la main et tout rentre dans l'ordre.

    On remarque que pendant la durée de l'incuba­tion, l'éleveur de pigeons ne se fatigue pas.

     

    L'ÉLEVAGE DES JEUNES

     Pendant les dix à douze premiers jours, rien à faire. Il suffit de bien nourrir les pa­rents, et nous nous rangeons à l'avis des éleveurs qui mettent une petite mangeoire de grains dans la case même, à côté du nid de plâtre, afin que la mère, qui reste 18 heures d'affilée sur la progéniture, puisse s'alimenter sans bouger et en conséquence alimenter mieux ses petits.

    Vers le dix ou douzième jour des jeunes, deux opérations : nettoyage de la case avec la raclette et changement de nid. Puis "baguage" des jeunes.

     

    NETTOYAGE

     Il est bon d'avoir des nids en surnombre. Ainsi vous n'avez qu'à placer un peu de foin très fin, légèrement torsadé, dans un plat  propre où vous installez les jeunes et vous retirez le plat sale que vous nettoyez en­suite quand bon vous semble. Pour cela, mettez les plats sales à tremper une heure dans un baquet, il suffit ensuite d'un coup de brosse de chiendent, un filet d'eau pro­pre par‑dessus et une demi‑journée au plein soleil pour qu'ils soient remis à neuf.

     

    BAGUEZ VOS PIGEONS

     Le baguage des jeunes n'est pas néces­saire pour ceux que vous destinez à la con­sommation ; mais il est indispensable pour ceux que vous devez conserver ou vendre comme reproducteurs. La bague les au­thentifie et vous permet d'autre part de con­naître toujours leur âge et leur filiation. Vous savez par exemple, que le n° 382 a deux ans et qu'il est le fils des n° 124 et 136, comme vous l'indique votre carnet (ou vos fiches) d'élevage où vous consignez les naissan­ces avec le numéro des bagues.

    Donc, pour baguer, il faut des bagues fer­mées (les seules qui comptent car les ba­gues ouvertes étant interchangeables, ne signifient rien et sont sans valeur) et qu'il est préférable d'avoir des bagues "officiel­les". Tous les ans, en novembre, vous commandez le nombre de bagues qui vous seront nécessaires (prévoyez large) en indiquant la race (car il y a plusieurs tailles de bagues, suivant la grosseur de la race). Vous recevrez des bagues fermées en matière synthétique, portant no­tamment le millésime de l'année et un nu­méro différent pour chacune.

    Entre le dixième et le douzième jour, il faut baguer. Plus tôt, le jeune peut perdre sa bague, plus tard vous aurez de grosses diff icultés pour la placer.

    Vous placez le pigeonneau sur le dos. Vous enfilez les trois doigts dans la bague, ce qui va tout seul, et vous arrivez à la paume de la patte. Vous appliquez alors le pouce du jeune oiseau vers le haut tout contre la patte et vous continuez à faire avancer la bague vers le coude. Lorsqu'elle a dépassé le pouce (décrochez l'ongle du pouce s'il accroche au bord de la bague), vous n'avez qu'à laisser revenir le pouce, et la bague redescend le long de la patte, mais ne peut plus en sortir, les quatre doigts s'y opposant. Ainsi, vous avez un pigeon nu­méroté pour le restant de ses jours, et facile à identifier.









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    DES CONSEILS POUR LA SAISON HIVERNALE

     

    Si vous éclairez vos locaux d’élevage, vérifiez si les ampoules fonctionnent et si la minuterie est en ordre de marche.

    Nettoyez les ampoules électriques. La lumière absorbée par la poussière sur les ampoules n'aide pas à augmenter la pro­duction des oeufs.

    Attention aux mues d'automne. Si la pro­duction des oeufs faiblit un peu et que la consommation de nourriture est en baisse, allumez les lampes, si ce n'est déjà fait. Les granulés et la pâtée humide aideront à em­pêcher une baisse sérieuse.

    Assurez une profusion d'air frais. Trop d'éleveurs ferment les locaux trop soigneu­sement quand les températures froides ap­prochent.

    Evitez les litières humides et tassées. Maintenez‑leur une épaisseur d'au moins 15 centimètres et ajoutez‑y de la chaux éteinte si nécessaire.

    Le mois de novembre est à peu près le dernier pendant lequel vous pouvez effec­tuer des réparations aux poulaillers de ponte sans trop déranger le troupeau.

    Dans la plupart des régions, c'est égale­ment en novembre que vous avez la der­nière occasion de rentrer les poulettes. Pour plus de sûreté, toutes les volailles de­vraient être rentrées entre le 1er et le 15 novembre.

    Presque tous les troubles respiratoires ont les mêmes symptômes : respiration ha­letante et sifflante. Si quelques volailles les manifestent, séparez‑les du troupeau le plus rapidement possible.

    Les poulettes rentrées de bonne heure présentent souvent des pauses dans la ponte. Les nourritures supplémentaires sti­mulent la production.

    Une forte production d'oeufs demande du calcium. Donnez‑vous à vos poules beaucoup de coquilles d'huîtres broyées ou autres sources de calcium, ainsi que du gravier ou du grit ?

    Votre équipement durera des années si vous en prenez soin. Avez‑vous mis à l'abri le matériel d'élevage et de séjour à l'extérieur (arches, abris, poulaillers mobi­les, etc) ?

    Les abreuvoirs gelés ne contribuent pas à une bonne production. Prenez dès main­tenant vos mesures pour empêcher le gel dans les abreuvoirs.

    Les oeufs exigent autant de soins en hi­ver qu'en été. Poursuivez et améliorez votre programme dans ce sens.

    Vous vous éviterez bien des pas en pré­parant un plan rationnel pour vos tournées d'inspection.

     

    LA PONTE AU SOL

     

    Dans certains poulaillers, les oeufs pon­dus à terre peuvent causer des ennuis peu de temps après que les poulettes sont ren­trées. Cela peut durer parfois indéfiniment.

    Quand les nids sont trop haut placés pour que les volailles y accèdent facilement, le nombre des oeufs pondus à terre peut aug­menter. Les nids sombres sont aussi plus attrayants pour les oiseaux. Maintenez bien éclairée la région du sol dans le poulailler pour éviter que les poules ne recherchent les coins sombres pour y pondre.

     

    LES BESOINS EN ÉNERGIE

    DES PONDEUSES S'ACCROISSENT EN HIVER

     

    Pendant les mois d'hiver, les besoins en énergie des pondeuses sont accrus. La consommation de nourriture est plus forte quand le temps est plus froid. Dans les abris ouverts, les effets de chute de tempé­rature sont plus visibles. Quelques trou­peaux se mettent tout à coup à muer par suite d'une vague de froid et la raison sem­ble dû au fait que les volailles ne mangent pas assez pour assurer à la fois leurs besoins énergétiques et la production des oeufs.

    La consommation de grains à haute teneur en énergie peut devenir né­cessaire en hiver. La teneur en énergie de la ration de base peut être accrue par l'usage du maïs au lieu d'avoine et de blé.

    La consommation quotidienne de pâtée humide et l'usage d’aliment en granulés peut stimuler l'appétit.

     

    LA CONDENSATION SOUS LES TOITS

     

    Même dans les locaux grands ouverts, il se produit souvent une condensation sur la face interne des toits métalliques qui sont posés directement sur les chevrons. La condensation de l'humidité peut entraîner alors une litière mouillée. Sur les toits en métal, il est nécessaire d'établir, au point le plus élevé, un orifice de sortie pour l'air chargé d'humidité. Les éleveurs qui ont eu des ennuis graves à cause de l'accumula­tion de l'humidité sur les faces internes des toits de métal quand les nuits sont froides, ont réussi à supprimer cet inconvénient en posant un isolant sur la face interne des chevrons.

     

    AYEZ DE LA GARNITURE DE NID EN RÉSERVE

     

    Quand la garniture des nids diminue, on gagnera du temps en y ajoutant de la litière, si l'on maintient la garniture à proximité dans un sac fixé au mur. Lorsque le nid est bien garni de litière, il y a moins d'oeufs brisés et fêlés.

     

    UNE FORTE PRODUCTION D'OEUFS

    EST POSSIBLE EN HIVER

     

    Tout d'abord, les poules doivent être bien nourries. Les poules ont besoin de manger pour maintenir leur condition, mais aussi pour produire les oeufs et pour maintenir la température de leur corps. En­suite, les poules ont besoin d'eau assez tempérée pour être buvable si l'on veut qu'elles pondent beaucoup d'oeufs. Si les abreuvoirs sont gelés ou si l'eau est trop froide, les poules ne boiront pas assez pour assurer une forte production d'oeufs. Les bâtiments où séjournent les poules de­vraient être conçus pour les protéger des vents du nord. Rappelez‑vous que c'est un cheptel de poules bien nourries et bien abreuvées qui permet d’obtenir une ponte abondante pendant les mois d'hiver.








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  • Cette photo nous a été aimablement fournie par Bridgebird

     

    TROUBLES DUS A DES CARENCES

     

    Carences vitaminiques chez l'adulte

    Comme nous l'avons vu à propos des vita­mines, les besoins, au moins minimaux, des oiseaux de cage adultes sont facile­ment couverts par une alimentation cou­rante et, dans la pratique, on ne voit pas survenir de telles carences. Nous estimons donc inutile d'entreprendre une longue énu­mération des avitaminoses et troubles di­vers, observés chez d'autres espèces, les volailles en particulier et dont la descrip­tion est sans intérêt pour les oiseaux.


    Carences vitaminiques chez les jeu­nes

     Les besoins du jeune en croissance sont plus importants que ceux de l'adulte et toutes les vitamines sont nécessaires. Cependant, si l'une d'elles fait défaut, il y a un ralentissement de croissance, bien plus que l'apparition de troubles caractéristiques et particuliers. Au cours de notre expérience, nous n'avons jamais rencontré de problè­mes dus à des carences caractérisées et, dans le cas de l'alimentation des jeunes, il semble que les divers types d'aliments uti­lisés couvrent leurs besoins vitaminiques au moins minimaux. Cela ne veut pas dire qu'il faut négliger tout apport de vitamines, ne serait‑ce que pour être certain d'appor­ter aux oisillons la dose optimale.


    Carences vitaminique chez l’ern­bryon

    C'est sans doute à ce niveau que les problèmes risquent le plus de se ren­contrer, avec, comme résultat, des mortali­tés en coquille et finalement un mauvais taux d'éclosion. Toutes les vitamines sont indispensables à l'embryon, à son développement et à sa vie. Tout comme nous avons fait remarquer que chaque vi­tamine avait, un jour ou l'autre, été quali­fiée de "vitamine de croissance", on peut dire que toutes sont nécessaires à de bon­nes éclosions. Par contre, vouloir établir un rapport entre les malformations ou date du décès de l'embryon, avec la carence en une vitamine particulière, nous semble très hasardeux, étant donnée la complexité de la question et, de plus, sans intérêt immé­diat pour l'éleveur. Celui‑ci doit surtout re­tenir qu'en cas de mauvaises éclosions et de mortalités dans l'oeuf, il doit, s'il ne le fait déjà, assurer un supplément polyvitaminé à ses reproducteurs. Cette mesure ne doit pas faire négliger la recher­che de toutes autres causes possibles, en particulier les conditions d'incubation (comportement des couveuses, humidité). Il convient aussi de noter que les carences alimentaires ne doivent être suspectées que si les mauvaises éclosions sont observées sur de nombreux couples et pas seulement sur quelques uns.

    Important : il est rare que les mauvaises éclosions et les mortalités embryonnaires soient dues à une infection des oeufs, mais le seul moyen de s'en assurer est de faire faire un examen bactériologique d'oeufs non éclos. Pour un tel examen, il est indis­pensable que le laboratoire reçoive des oeufs entiers, non cassés.

    Mortalité embryonnaire et du jeune âge : il y a, en général, un rapport entre les mortalités embryonnaires et celles des oisillons dans les 5 premiers jours. Passé ce délai, les mortalités des jeunes ont des causes post‑natales. Il faut noter que, quand il s'agit d'une carence vitaminique de l'oeuf, le fait de distribuer des vitamines dès la naissance, peut fort bien ne pas prévenir la mortalité des jeunes. En effet, données par voie digestive, certaines vitamines ne sont pas assimilées par le très jeune oiseau.

     

    Carences minérales

    Phosphore et calcium: il n'y a rien à ajou­ter à ce que nous avons dit à propos des minéraux et spécialement du phosphore. Le calcium ne manque pratiquement ja­mais et même au contraire, étant souvent donné en excès. Cet excès peut rendre plus grave le manque de phosphore qui, lui, est fréquent, en augmentant le déséquilibre «phosphore/calcium» dont l'effet est aussi néfaste que la carence d'un de ces deux éléments.

    On peut noter que cette carence en phos­phore peut causer ou favoriser :

    ‑ chez l'adulte : le mal de ponte par suite d'un manque de tonicité de l'oviducte.

    ‑ chez l'embryon, des mortalités en co­quilles et celles‑ci doivent inciter à appor­ter aux reproducteurs un complément de phosphore si l'alimentation n'est pas déjà supplémentée de façon valable.

    ‑ chez le jeune des malformations os­seuses (plus rares).

    Oligoéléments : on peut en dire ce que l'on a dit des vitamines : en pratique ces accidents sont rares (encore que, mal con­nus chez les nidicoles, ils ne soient peut‑être pas toujours attribués à la cause véritable), Il est certain que les oligoélé­ments reconnus comme nécessaires (manganèse, fer, zinc cuivre et cobalt) sont indispensables à l'embryon, mais l'importance qu'on leur donne dans la littérature ornithologique vient sans doute plus des volailles que d'observations sur les oiseaux de cage. Or les volailles sont sans doute bien plus sensibles, car, nidifuges, les pous­sins marchent dès l'éclosion ce qui peut rendre plus évidents les effets de certai­nes carences.

    De plus, les oligoéléments bénéficient auprès du public, d'une répu­tation, voire d'un engouement qui, ajouté à leur faible prix de revient, fait que tous les fabricants d'aliments, de compléments minéraux, ne se font pas faute d'en ajouter et de le proclamer. Il en résulte qu'en plus d'une alimentation normale qui assure sans doute déjà leurs besoins, les oiseaux reçoivent des suppléments, assurant une garantie supplémentaire. Il ne semble donc pas qu'un recours spécial à ces produits soit justifié, ni à plus forte raison qu'il soit raisonnable de céder à la surenchère pu­blicitaire de ceux qui proposent 20 ou 25 oligoéléments, au lieu des cinq reconnus comme nécessaires.

    Iode : à propos des minéraux, nous avons déjà signalé l'hypertrophie de la thyroïde liée à une carence en iode, plus spéciale­ment observée chez la perruche ondulée, et qui se traduit par une forte dilatation sous la gorge, pouvant entraîner le rejet de la tête en arrière, ainsi que des troubles di­gestifs (vomissements) et respiratoires par suite de compression de l'oesophage et de la trachée.




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  • SOINS A APPORTER AUX FAISANS

     

    Lorsqu'on parle de l'hygiène de l'environ­nement, on pense aux différentes condi­tions nécessaires à maintenir un bon état sanitaire des locaux où vivent les oiseaux d'ornement.

    Ces conditions sont bien entendu étroi­tement liées aux types d'animaux, à l'es­pace dans lequel ils vivent, ainsi qu'à leur densité.

    Certaines conditions qui font partie de l'hygiène de l'environnement sont : le nom­bre d'animaux au mètre carré, la protection contre les changements brusques de tempéra­ture, la lumière, le conditionnement de l'air, la lutte contre la vermine, la prévention des maladies, etc...

    Parmi ces différents facteurs, nous ne considérons ici que la prévention des ma­ladies, et plus particulièrement l'utilisation de désinfectants. Le rôle du désinfectant est de tuer ou de rendre inactifs les mi­cro-organismes responsables de maladies (bactéries, virus et champignons).

    Ces agents pathogènes sont toujours présents. Il est possible, cependant, de sup­primer le développement d'une maladie déterminée en limitant le nombre d'agents pathogènes par l'usage d'un désinfectant adéquat appliqué après un nettoyage ap­profondi.

    Tous les phasianidés sont des oiseaux sauvages, non domestiqués qui, en liberté, se nourrissent de baies, de graines, de feuilles, d'herbes et d'insectes.

     

    La nourriture du matin

    Il est utile de distribuer aux oiseaux des granulés scientifiquement composés qui sont partout dans le commerce. Ces gra­nulés seront servis dans une mangeoire et laissés tout le temps à la disposition des faisans.

    Ensuite, il est nécessaire que tout phasia­nidé puisse consommer autant de coquilla­ges broyés et de graviers qu'il le désire. Ceux‑ci seront constamment disponibles dans une mangeoire à part.

     

    L'eau de boisson

    Un récipient d'eau fraîche et pure sera constamment à disposition ; par des jours de grande chaleur, l'eau sera fréquemment renouvelée.

     

    Le grain

    La nourriture du soir consistera en une poignée de grains par couple d'oiseaux. Si, une demi‑heure après, il reste du grain, cela signifie qu'il y en avait trop. Les oiseaux doivent rester en appétit. Un embonpoint excessif est souvent la cause de la mort subite du coq pendant la période de l'accou­plement ou de la poule pendant la ponte.

     

    La verdure

    Les différents aliments verts tels que salade, épinard, courtes herbes, carotte, bet­terave, tomate, pomme, raisin, pissenlit, ortie et mouron sont importants, et les oiseaux en sont très friands. Il convient de les servir également à heures fixes et en petites quantités, bien lavés. On se gar­dera, bien entendu, de servir des plantes vénéneuses.

    Plus la volière extérieure sera grande, plus les oiseaux auront l'occasion d'attra­per des limaces, des moucherons, des vers et autres insectes ainsi que leurs larves ou leurs oeufs. L'entretien des phasianidés n'est généralement pas plus onéreux que celui des oiseaux de basse‑cour.




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    DES LAPEREAUX EN NOMBRE ET EN QUALITE

     

    Nom­breux sont les cuniculteurs qui déplorent des accidents à la mise bas : femelles dévorant leurs pe­tits ou encore femelles délaissant leur por­tée.


    Dans le premier cas, il s'agit de canniba­lisme qui est généralement la conséquence de carences. Durant la gestation, les lapi­nes ont manqué de protéines et de minéraux dans leurs rations. C'est pour compenser cette carence que les femelles dévorent leurs petits lors de la mise bas.


    Des expériences ont été faites dans ce domaine. On a pu constater que sur 20 lapines en gestation, 10 recevant une proportion con­venable de protéines dans leur ration, les 10 autres n'en recevant pas, le cannibalis­me était inexsitant dans le premier lot tan­dis qu'il se manifestait chez 3 lapines du second lot.


    Il est possible de remédier à cette caren­ce par l'incorporation d'un complément pro­téiné, même si dans la ration la distribution d'un bon aliment composé pour lapins est plus pratique. La distribution d'un composé minéral soluble s'avère souvent nécessai­re.


    Le défaut d'abreuvement peut aussi être la cause du cannibalisme. Les lapines en gestation doivent être régulièrement abreu­vées, et surtout disposer d'eau au moment de la mise bas car si la fièvre qui s'em­pare d'elles à ce moment n'est pas tempé­rée par la boisson, il est fréquent qu'elles dévorent leurs petits.


    On remarquera que la distribution d'un bon aliment composé et d'eau qui résout souvent le problème du cannibalisme et prévient généralement la cause la plus fréquente du délaissement de la portée : une alimentation défectueu­se, déséquilibrée durant la gestation, d'où résulte une lactation insuffisante. La femelle privée de lait n'éprouve pas l'instinct ma­ternel et ne s'intéresse pas à ses lapereaux.


    C'est aussi pendant la gestation qu'on trai­tera la femelle contre le parasitisme qui est responsable d’un fort pourcentage de cas  de mortalité.


    La plus terrible de ces affections, la plus tenace aussi, est la coccidiose. Les lapereaux parasités meurent généralement après le sevrage, parfois avant, à moins d'être trai­tés énergiquement. Il est plus simple, plus efficace et plus économique de déparasiter les reproducteurs. Car c'est la nourrice pa­rasitée qui, par ses déjections, infeste l'or­ganisme des lapereaux.


    On évitera par ailleurs, d'effectuer trop de vaccinations, ou même des manipulations ­à l'approche de la mise bas. La vaccination contre la myxomatose en fin de gestation, par exemple, risque de provoquer des per­tubations.


    Durant cette période, la lapine est très sensible à la chaleur et aux refroidissements, ainsi qu'aux maladies. Elle doit donc faire l'objet de soins constants et d'une attention particulière.

     

    DES MESURES D'HYGIÈNE

     
    L'hygiène est avec l'alimentation équilibrée, la valeur des souches, la conduite de l'éle­vage, en particulier de la reproduction, un facteur essentiel de la réussite de l'éleva­ge. Il suffit que l'un de ces éléments soit négligé pour que le succès d'un élevage soit compromis. En effet, distribuer une ali­mentation bien équilibrée, donc d'un prix relativement élevé, à des sujets mai sélec­tionnés ou encore malades par manque d'hy­giène, ou  mal nourrir des animaux rigoureu­sement sélectionnés, c'est compromettre la productivité de l'élevage. C'est gaspiller de l'argent.

    L'observation des règles d'hygiène est donc primordiale.


    Aussi, pour obtenir de nouvelles portées et permettre leur bon développement, con­vient‑il de lutter énergiquement contre le parasitisme et le microbisme. Les clapiers, les cases et les cages ainsi que le matériel de distribution seront nettoyés et désinfectés ; en temps opportun, il sera procédé à la désinsectisation. Dans toute la mesure du possible, on laissera à tour de rôle les cases inoccupées pendant quelques semaines, après les avoir  bien nettoyées et désinfectées.


    Les animaux introduits dans l'élevage se­ront toujours placés en quarantaine. En outre, l'élevage doit pouvoir disposer d'un clapier d'isole­ment afin d'écarter les sujets malades.



     Nain blanc.




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