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    DES ELEMENTS NATURELS

    pour un bon état sanitaire durable

     

    On a trop négligé dans l'alimentation composée des animaux domestiques le rôle d'un certain nombre de substances naturelles que l'animal trouve dans la nature.

    Vouloir résumer l'alimentation aux protéines avec leurs acides aminés essentiels, aux sucres et aux graisses avec addition des vitamines et des minéraux, constitue une simplification sans doute exagérée qui ne résoud que les grands problèmes. Ces problèmes sont ceux qui conditionnent la croissance, la santé appa­rente, et leur complexité est déjà très grande. C'est sans doute cette complexité et les pa­tientes et longues recherches qu'elle a nécessi­tées, qui ont entraîtrié notre satisfaction et no­tre orgueil, devant les découvertes effectuées.

     

    C'est cette satisfaction qui nous a fait croire que nous possédions maintenant à peu près toutes les clés d'une alimentation animale, axée vers les meilleurs rendements et une santé satisfaisante et que la ration utile se résumait à une équation mathématique pro­grammable sur ordinateur en vue de réaliser l'équilibre idéal avec les matières premières dont on dispose à un moment donné.

     

    Bien entendu, nos connaissances actuelles nous permettent d'éviter les troubles graves par carences vitaminiques ou minérales, les mauvais rendements par insuffisance protéique ou énergétique et nous avons la fausse impression d'avoir atteint notre but : arriver à donner à l'animal une ration composée artificiellement, de façon souvent simplifiée, qui réponde à tous ses besoins et même au‑delà, en permettant une croissance plus rapide.

     

    En fait, nous évitons, en effet, les troubles graves comme ceux résultant des carences vitaminiques bien connues, des carences minérales, et nous accélérons la croissance et la production par un apport protéique judicieux ‑ quantitativement et qualitative­ment.

     

    Cependant, sommes‑nous si certains que ces rations simplifiées ‑ même si elles ne le sont pas autant que les « simplified rations »des chercheurs nutritionnistes ‑ répondent à tous les besoins de la santé et d'une résistance correcte aux maladies ?

    En réalité, nous pourrions presque dire que nous sommes certains du contraire.

    En effet, que de précautions d'hygiène pour éviter ces maladies de l'élevage industriel ! Sont‑elles toutes uniquement dues aux condi­tions défavorables causées par la surpopu­lation et l'entassement d'un grand nombre d'animaux dans un espace restreint ?

     

    On peut l'admettre pour les volailles ou les pigeons, mais on en est moins persuadé si l'on considère par exemple les lapins qui restent isolés ; un certain nombre de troubles, surtout digestifs, sont malheureusement courants chez cet animal élevé en captivité et nourri arti­ficiellement, même si cette alimentation est naturelle. Par ce mot « artificiel », nous voulons simplement qualifier une alimentation imposée dont l'animal n'a pas le libre choix comme dans la nature; le problème est encore plus grave quand les animaux reçoivent uni­quement des aliments complets.

    Ce problème est spécialement mis en lumière chez le lièvre élevé en cage qui est victime de troubles graves dus à la typhlite et à l'entérite mucoïde, troubles qui disparaissent spontanément et rapidement dès que les animaux sont lâchés sur un parcours couvert de végétation.

      

    Des troubles semblables sont observés aussi dans les élevages de lapins, surtout dans ceux qui emploient les granulés. S'ils restent moins graves ou moins fréquents que chez le lièvre, on peut penser que c'est parce que le lapin domestique est un animal adapté depuis longtemps à cette domestication par une sélection naturelle déjà longue.

     

    L'entérite mucoïde, la typhlite, sont cepen­dant des problèmes croissants en cuniculture avec la généralisation des méthodes indus­trielles d'élevage et d'alimentation. Que peut‑il donc manquer aux animaux élevés dans ces conditions ?

    Évidemment des éléments naturels auxquels les nutritionnistes n'ont sans doute pas attaché toute l'importance nécessaire et dont l'action  est moins évidente, moins facile à prouver que celle des vitamines et des minéraux reconnus comme indispensables et dont nous avons cru, sans doute trop vite, qu'ils représentaient tout le nécessaire.

    C'est dans ce que les nutritionnistes consi­dèrent comme le superflu qu'il faut chercher ce qui manque.

     

    Dans ce « superflu », qui fait sans doute partie du nécessaire, un certain nombre de substances semblent figurer, au nombre des­quelles on peut mettre des produits que l'on pourrait qualifier de condimentaires, des miné­raux ne semblant pas, à première vue indis­pensables, certaines vitamines dont les doses officiellement reconnues ne sont pas suffisan­tes du point de vue résistance aux affections digestives, même si elles semblent suffire du point de vue croissance et rendement.

     

    Nous abordons là une question complexe car il s'agit souvent de substances intervenant en quantités impondérables, mais les recherches déjà effectuées ont permis de dégager des résultats appréciables, voire spectaculaires, sur la santé et la résistance aux maladies, en particulier aux affections intes­tinales et respiratoires.

    Un autre aspect non négligeable de la question découle de la partie « condimen­taire » des complexes mis au point. Ce n'est pas d'hier que le consommateur se plaint de la fadeur du poulet industriel, de la truite d'élevage etc.. Ce n'est pas uniquement mais seulement partiellement par des différences d'espèces ou de races que s'explique le parfum de la chair du lapin de garenne, du faisan...

     

    DES RESULTATS

    L'essai de toutes ces substances diverse­ment associées a déjà permis des résultats positifs sur la santé des animaux et spéciale­ment du point de vue de certaines maladies ou affections diverses. Il faut citer comme princi­paux succès : les maladies respiratoires des volailles et pigeons, les affections intestinales du lapin que sont l'entérite mucoïde et la typhlite.

     

    UN MODIFICATEUR DU TERRAIN, NON UN MÉDICAMENT

    Ces suppléments n'ont pas forcément une action curative miraculeuse et ne sont nulle­ment des traitements au même titre que des antibiotiques ou des sulfamides ; ils agissent un peu comme la vitamine A qui est nécessaire pour assurer la résistance au parasitisme (vers ou coccidiose) ; ils ne sauraient remplacer un curatif devant une maladie déclarée mais ils contribuent dans une large part à son succès car ils sont toujours associables à n'importe quel traitement : antibiotiques, sulfamides, etc... Il est évident que c'est surtout le rôle préventif par action sur l'état général qui doit être mis à profit.

     

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    Poule coucou de Malines

     


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    A PROPOS DES MALADIES RESPIRATOIRES

    DU CANARI

    Les conduites à tenir 

     

    Les maladies respiratoires du canari sont toujours au premier rang des préoccupations des amateurs et des éleveurs.

    Les mesures à prendre sont cependant très différentes suivant qu'il s'agit du possesseur de quelques oiseaux ou d'un éleveur qui fait de la reproduction.

    Le premier peut envisager un traitement afin de soulager ses oiseaux, de faire disparaître 


     les symptômes, de restaurer le chant . Le traitement est difficile et long ; il conduit dans 80 % des cas à une amélioration ou même à une guérison, et dans 20 % à un résultat insuffisant" Pour l'éleveur qui a des reproducteurs, son intervention dépend du nombre de sujets atteints. Si ce nombre est faible, (moins de 5 %), il faut écarter ces sujets de la reproduction, car ils sont de souche sensible et vont donc donner une descendance en majorité également sensible. Devant un petit nombre d'oiseaux atteints, cette élimination ne pose pas de pro­blèmes trop déchirants.


    Si la proportion est élevée tout dépend du courage de l'éleveur et de sa détermination à poursuivre une sélection efficace. L'élimination reste la solution souhaitable, mais, si elle doit conduire à réduire à presque rien l'effectif des reproducteurs ; on comprend les hésita­tions de l'éleveur.


    Il y a un autre cas où l'élimination peut être mise en question, c'est celui du sujet atteint qui a une valeur exceptionnelle. Dans ces deux cas, il faut trouver un moyen terme, mais en sachant bien que ce ne sera qu'un pis aller. Le.grand principe restera de ne jamais former de couples de deux sujets atteints, mais toujours d'un sujet atteint, avec un sujet indemne (donc présumé résistant) et de continuer ainsi génération après génération.

     

    Faut‑il traiter ?

    A ‑ Les oiseaux atteints - en principe non, sauf pour les soulager et les mettre en meilleure forme si l'on doit quand même les faire reproduire, mais bien savoir que même guéris, ces sujets restent des sujets sensibles, donc des reproducteurs indésirables, même s'ils ne pré­sentent plus de signes de maladie.


    B ‑ Les oiseaux indemnes : beaucoup d'éleveurs sont tentés de le faire à titre préventif, pour éviter l'extension des maladies respiratoires. Cela est à proscrire formellement car on risque de masquer des sujets sensibles qu'il aurait fallu éliminer.

     

    Faut‑il assainir le milieu ?

    A supposer que l'on puisse trouver des oiseaux indemnes et qu'on les élève dans un milieu strictement isolé, on pourrait créer des lignées indemnes de la maladie, mais dans lesquelles on trouverait des souches sensibles qui, au premier contact avec des oiseaux atteints, mani­festeraient la maladie.


    On peut dire qu'un tel isolement n'est pas souhaitable (à supposer qu'il soit réalisable...) et que la sélection de souches résistantes ne peut passer que par le contact avec la maladie, seul capable de révéler les sujets sensibles à éliminer, et les sujets résistants à conserver com­me reproducteurs.


    Faut‑il acheter des sujets indemnes ?

    La réponse est OUI si ces sujets viennent d'un élevage où il y a au moins une faible propor­tion de sujets atteints. Si tout l'élevage est indemne : danger ! Risque d'acheter des oiseaux non porteurs de la maladie, mais sensibles.


    L'élevage idéal est celui qui a 2 à 5 % de sujets atteints, ce qui permet d'assurer que ceux qui n'ont pas de symptômes sont des oiseaux qui résistent, bien que vivant en milieu contaminé.


    L'achat de reproducteurs peut être envisagé chaque fois que l'élimination des oiseaux sensibles a conduit à une réduction de l'effectif telle que la production de l'élevage est com­promise. Dans un élevage très atteint, le problème se pose aussi quand on veut accoupler des oiseaux sensibles avec des oiseaux résistants, si le nombre de ces derniers est inférieur à celui des premiers. Lors de cet achat, il faut d'abord s'attacher à trouver des oiseaux indemnes et non un élevage indemne.

     

    MALADIES RESPIRATOIRES ET ACARIASE


    Il est étonnant de constater le nombre d'éleveurs qui confondent toujours les deux maladies, et qui s'entêtent à traiter les canaris atteints de troubles respi­ratoires contre l'acariase, alors que cette affection parasitaire est très rare chez ces oiseaux.

    D'après nos statistiques, on peut dire que sur 100 canaris présentant des troubles respiratoi­res, il n'y en a qu'un ou deux atteints d'acariase, les autres étant victimes des maladies res­piratoires infectieuses.


    Le diagnostic clinique

    Du vivant de l'oiseau, les symptômes sont exactement les mêmes et les mouvements de déglutition ou de régurgitation «comme si l'oiseau voulait rejeter quelque chose» ne signi­fient rien : dans les deux cas, il s'agit de mucosités résultant de l'irritation de la trachée et pas spécialement de petits parasites. Malheureusement, l'idée de l'acarien est beaucoup plus évocatrice pour l'éleveur mal informé et c'est celle à laquelle il se range malgré son caractère exceptionnel chez le canari.


    Seul l'examen de la trachée sur un oiseau mort, permet de faire la différence ; en cas d'acariase on voit des petits points noirs (1/2 mm) dans la trachée. En cas de maladies respiratoires, il n'y a rien ou de simples mucosités et un peu de congestion.


    Les oiseaux autres que le canari :

    Les autres espèces ne sont pas souvent atteintes par les maladies respiratoires infec­tieuses et l'acariase est presque toujours en cause. Chez ces espèces, c'est donc son traitement qu'il faut faire en premier ; les diamants de gould semblent spécialement sensibles à l'aca­riase.


    Les traitements

    Avant tout, il convient de réserver les antibiotiques aux seuls traitements d’urgence qui ne concernent que les maladies respiratoires infectieuses.


    Dan les autres cas, l’aromathérapie qui fait appel aux huiles essentielles aromatiques, est la solution qui s’impose ; elle est même la seule solution vraiment efficace contre les acariens.

    L’aromathérapie peut également accompagner les traitements antibiotiques ou prendre le relais de ces derniers. Enfin, on peut également y recourir pour des traitements préventifs périodiques car elle stimule efficacement les défenses immunitaires des oiseaux.

     

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    Mandarin

     

     

    GENERALITES SUR LES AQUATIQUES D’ORNEMENT

     

    Les  aquatiques d'ornement comprennent une quantité d'oiseaux nageurs, parmi lesquels les cygnes, les oies et les canards et assimilés constituent le groupe le plus nombreux, comportant au total plus de 220 espèces. Certaines peuvent être facilement tenues en captivité.

     

    La nature a pris des dispositions spéciales pour permettre aux oiseaux aquatiques de se mouvoir facilement sur l'eau qui est leur élément naturel. Leur corps contient un certain nombre de vides, ce qui réduit leur poids par rapport au volume ; certains os renferment de l'air et ces réservoirs d'air ont un effet pneumatique dont les oiseaux profitent.

     

    Leur tronc a une forme caractéristique, aplati et pourvu d'une large surface portante, il rappelle la coque d'un bateau. Le bréchet se prolonge loin vers l'arrière, et les côtes sont très longues ; leurs pieds sont palmés, ce qui les rend capables de se déplacer rapidement sur l'eau. Leur large bec est aplati et garni sur les côtés de lamelles faisant fonction de passoire, qui leur permet de recueillir leur nourriture dans l'eau. L'eau et la vase passent à travers, et les éléments nutritifs (plantes, coquillages, vers) sont retenus dans le bec avant d’être absorbés.

     

    La couche de graisse sur la poitrine et le ventre constitue une protection contre un trop grand refroidissement du corps. A J'extrémité du dos, quelques centimètres avant l'attache des pennes caudales du milieu. se trouve une glande reconnaissable à un léger renflement, garni d'une courte touffe de plumes. Cette glande est d'une importance essentielle pour les oiseaux aquatiques, car elle sécrète une substance grasse servant à enduire le plumage, le rendre lisse et imperméable., Sous une pression légère, les pores de la glande sécrètent une substance jaunâtre, assez limpide, qui est fortement hydrofuge, et sent l'huile.

     

    Les oiseaux aquatiques enduisent quoti­diennement tout leur corps de cette « huile » qu'ils répartissent avec leur bec sur les plumes sans en oublier aucune.

     

    Le fait que le palmipède ne puisse se baigner pendant quelques jours entraîne l'arrêt du fonctionnement de la glande. Il est donc impératif de permettre aux oiseaux aquatiques de se baigner chaque fois qu’ils en éprouvent le besoin. Un oiseau aquatique d'ornement, qui a été manipulé par l'homme. ira toujours d'abord se baigner, dès qu'il aura retrouvé sa liberté, afin que son plumage soit de nouveau propre et en ordre.

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    Noir jarres blancs

     

     

    COMMENT DISTRIBUER L’ALIMENT

     

    Tous les animaux soumis à un rythme de production intensif, tels que les mères assu­rant la production continue des lapereaux ou les jeunes à l'engraissement, doivent pou­voir consommer à volonté un aliment complet de qualité. Pour obtenir de bons ré­sultats, les animaux devront avoir en permanence cet aliment à leur disposition.

     

    Spontanément, les lapins effectuent une trentaine de repas répartis sur la totalité de la journée. S'ils ne peuvent les faire pen­dant un certain temps, par suite d'une absence passagère d'aliment, ils ont tendance à surconsommer lorsque l'éleveur remplit à nouveau leur mangeoire. Il est évident que de telles variations dans l'absorption De nourriture peuvent profondé­ment perturber le fonctionnement du tube digestif.

     

    Par contre, les animaux qui ne sont pas soumis à une production intensive (futures reproductrices, mâles), doivent être ration­nés, afin d'éviter un embonpoint excessif. Il convient toutefois de proscrire les rationne­ments trop sévères qui peuvent affecter gravement le potentiel de reproduction des futures femelles. Pour les souches et races actuellement utilisées, le niveau de ration­nement des futurs reproducteurs doit être compriss entre 130 et 150 grammes par jour selon le format. Lorsqu'on pratique ce rationne­ment, il faut impérativement le réaliser tous les jours. Certaines techniques, telles que la distribution d'une ration de 2 jours tous les samedis sont déconseillées, car elles provo­quent des « à‑coups » dans le fonction­nement digestif de l'animal et peuvent alors entraîner des troubles.

     

    Pour permettre la distribution de l'aliment aux animaux, différents modèles de trémies sont proposés dans le commerce. Elles peuvent être également fabriquées par l'éleveur lui‑même à partir de plans qui peuvent lui être remis par le fabricant d'aliment. L'utilisation d'un chariot facilite la distribution de la nourriture. Pour les unités importantes, plusieurs fabricants de maté­riel proposent des chariots d'alimentation desservant des mangeoires linéaires placées en façade des cages, selon un système analogue à celui de certaines batteries pour pondeuses.

     

    Comparativement aux mangeoires utili­sées traditionnellement, les trémies offrent de nombreux avantages. Elles permettent d'abord de réduire le nombre de distri­butions : une par semaine durant la période d'élevage et deux par semaine en fin d'engraissement. De ce point de vue, la capacité du réservoir de la trémie doit cons­tituer un élément déterminant au moment du choix, selon qu'elle est destinée à des cages maternité ou à des cages d'engraisse­ment.

     

    L'aliment qui est mis en réserve dans le corps de la trémie ne peut pas être souillé ou humidifié ; les fermentations qui sont le plus souvent responsables de troubles digestifs graves, sont ainsi évitées.

    Le gaspillage est très réduit, sinon nul, dans la mesure où la mangeoire a une conformation n'autorisant pas une descente trop rapide des granulés et où elle est équipée d'un dispositif antigaspillage. Si ce dispositif n'existe pas, il peut être confec­tionné facilement, surtout pour les portées particulièrement nerveuses.

     

    Enfin, ces trémies garantissent une présence permanente de l'aliment. Il s'agit là de l'avantage principal puisque le potentiel de production considérable du lapin peut ainsi être exploité au maximum. Cela se traduit toujours par une augmen­tation du nombre de lapereaux produits par mère, par une accélération de la croissance avant et après le sevrage et par une amélio­ration de la qualité des lapins à l'abattage.

    En fait, la seule utilisation d'une trémie régulièrement approvisionnée ne permet pas d'obtenir que les animaux consomment effectivement tout l'aliment dont ils ont besoin. Il faut savoir que, d'une façon générale, le lapin ingère deux fois plus d'eau que d'aliment solide. En outre, il a été prouvé qu'un lapin, qui ne peut boire à sa soif, limite aussitôt sa consommation d'ali­ment.

     

    Il est donc nécessaire de veiller à ce que les lapins disposent en permanence d'eau et à ce que le système d'abreuvement soit suffisant pour que tout animal puisse boire à volonté. Si ces conditions ne sont pas remplies, les lapins réduisent leur consom­mation d'aliment avec, pour conséquence, une diminution des performances de crois­sance et de reproduction.

     

    Pour obtenir tous les résultats que l'on est en droit d'attendre de l'utilisation d'une trémie d'alimentation, il est donc indispen­sable d'envisager parallèlement la mise en place d'un abreuvoir automatique.

     

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    LE SENS DU GOUT

    Chez les pigeons et les volailles

     

    Bien que l'on admette sans difficulté, que l'univers sensoriel des animaux, ne corres­pond pas à celui des humains, la tendance est grande à considérer que les réactions sont les mêmes vis‑à‑vis de ce qui peut être sucré, salé, acide ou amer.

    Il est certain qu'un aliment, quel qu'il soit, simple ou composé, est consommé d'autant plus volontiers qu'il correspond au goût des animaux auxquels il est destiné. Il en est de même pour l'eau de boisson, surtout si l'on considère qu'il s'agit là du support privilégié lorsqu'il s'agit d'adminis­trer un traitement, ou de distribuer un complément alimentaire, ceux‑ci pouvant en modifier considérablement le goût. Il est donc intéressant de savoir comment les principales saveurs sont ressenties par les volailles et les pigeons.

    On sait que ce sont les papilles gustatives qui permettent de percevoir le goût. La poule en possède 24, le pigeon 37, le canard 200, le lapin 17000, alors que chez l'homme, elles sont au nombre de 9000. Chez la poule, elles se situent essentielle­ment à la base de la langue, l'extrêmité cornée de cette dernière en étant dépour­vue. Compte tenu de ces éléments, on ne s'explique guère comment la poule peut arriver à faire preuve d'un certain sens du goût, celui‑ci ayant semble‑t‑il tendance à augmenter avee l'âge. A ce sujet, il a été démontré que les poussins consomment faci­lement des aliments qui sont dédaignés par les adultes.

    Contrairement à une opinion très répan­due, due sans doute à un anthropomor­phisme exagéré, les volailles sont indiffé­rentes à la saveur sucrée, de même que le pigeon, la caille et l'oie. On ne connaît guère que quelques oiseaux frugivores qui soient capables de détecter la saveur sucrée. En aviculture ou en colombiculture, le fait de mettre du sucre dans l'eau de boisson en vue, par exemple, de mieux faire accepter un médicament, est donc sans intérêt.

    Alors qu'apparemment, la poule ne sait pas reconnaître la saveur sucrée, elle se mettra à consommer de préférence de l'eau contenant du sucre, si sa ration alimentaire n'est pas suffisamment énergétique. En revanche, elle ne saura pas compenser ce manque de calories par l'eau de boisson, si cette dernière contient des protéines ou des matières grasses, à la place du sucre.

    Le fait que certains sujets se montrent parfois avides de sel (chlorure de sodium), s'explique généralement par une carence. Par contre, les poules refusent obstinément de consommer de l'eau si elle contient une quantité de sel telle que leur système urinaire s'avère incapable de l'éliminer correctement. Ainsi, elles préfèrent mourir de soif, plutôt que de boire une eau contenant 20 grammes de sel par litre, la tolérance gustative étant généralement estimée à 9 grammes par litre.

    Entre 1 et 8 grammes par litre, la consom­mation d'eau est pratiquement identique, avec semble‑t‑il, une légère préférence pour la dose de 4 grammes par litre.

    Une carence en sel, grave ou prolongée, peut entraîner chez les volailles, des troubles du comportement avec apparition d'un picage souvent sévère.

    Pour ce qui est de la saveur acide, les oiseaux montrent en général, une grande tolérance, les acides organiques étant toutefois moins bien acceptés.

    En ce qui concerne l'amertume, les choses sont plus compliquées dans la mesure où certains produits franchement amers pour l'homme, sont bien acceptés par les oiseaux, où d'autres sont bien tolérés par l'homme, mais refusés par les oiseaux, où d'autres encore ne sont ni du goût de l'homme, ni de celui des oiseaux.

    Pour les volailles, la température de l'eau est importante, car la boisson est d'autant moins bien acceptée que sa température s'approche ou dépasse la température ambiante. Pour que des poules arrivent à boire de l'eau dont la température dépasse 45°, il faut qu'elles souffrent d'une soif intense. On comprend mieux ainsi, l'intérêt de toujours maintenir les abreuvoirs à l'ombre.

    Inversement, les poules acceptent bien, généralement, l'eau froide ou même très froide.

    Enfin, il est évident qu'en matière de goût, il existe aussi, chez les volailles et les pigeons, des différences assez nettes entre les individus.

     

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