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    Faisan Vieillot

     

    Couple de faisans Vieillot  (photo : de la poule à l'autruche)

     

    LES MALADIES PARASITAIRES DES PHASIANIDES

     

                  LA COCCIDIOSE

     C'est une maladie due a un parasite très petit, invisible à l'oeil nu, qui se développe dans l'intestin ; chaque espèce a ses propres variétés de coccidies et les contagions entre espèces différentes (de poule à perdrix par exemple) sont en général impossibles, à plus forte raison les contagions entre oiseaux et lapins. Cependant, la coccidiose des pous­sins paraît parfois transmissible au faisan (l'inverse n'est pas vrai) et celle du faisan à la caille.

    Les oiseaux s'infectent en absorbant sur le sol ou dans la litière les kystes de cocci­dies. Ces kystes rejetés par les malades sont très résistants et peuvent survivre un an dans le sol. Leur évolution dans le sol se fait mieux à la chaleur et c'est pourquoi la maladie est plus fréquente et plus grave en été.

    Le parasite se développe dans l'intestin ou dans les cécums, selon les espèces, sans donner de symptômes visibles pendant 4 jours environ. Le 5ème jour les malades sont tristes, ébouriffés, présentent de la diarrhée parfois sanglante. La maladie peut présenter tous les degrés de gravité, depuis la forme lente avec amaigrissement en plusieurs jours jusqu'à la mortalité brutale en quelques heu­res, parfois quelques minutes.

    Les sujets guéris sont immunisés et ne récidivent en pratique jamais ; cependant, dans une bande, il peut y avoir des récidives car tous les sujets ne sont pas toujours at­teints en même temps.

    Le traitement est très efficace et d'action rapide; il se fait généralement avec un sulfamide donné dans l'eau de boisson.  Il peut être prudent, surtout si la proportion de malades est faible (moins de 10 à 15 %), de faire un deuxième traitement de 2 à 3 jours après 3 jours d'arrêt.

     

    LA TRICHOMONOSE

     Elle est due à un parasite microscopique qui, chez le gibier, peut se développer dans l'intestin et y pulluler en causant une maladie à évolu­tion rapide et mortelle chez les jeunes sujets surtout. Il semble que la trichomonose se déclare souvent à la suite d'un affaiblisse­ment des sujets, de désordres digestifs, de maladies parasitaires comme la coccidiose. Les malades sont affaiblis et ont une diar­rhée abondante, très liquide. Le diagnostic est difficile d'autant qu'il ne peut être fait au laboratoire que sur un cadavre encore chaud.

    Il existe des traitements très efficaces, mais il est souvent nécessaire de traiter les causes qui ont favorisé la tri­chomonose (conditions d’élevage notamment).

     

    LES VERS INTESTINAUX

     Tous les vers des volailles, ou des espè­ces voisines, peuvent parasiter le gibier. On trouve:

    1) DES VERS RONDS:

    Hétérakis : Petits vers de 1 cm, blanchâ­tres, vivant dans les cécums.

    Trichostrongles : Mêmes dimensions, vi­vant dans les cécums et l'intestin.

    Ascaris : Vers assez gros (3 à 5 cm de long), dans l'intestin.

    Capillaires: Vers assez longs (1 à 2 cm) mais tellement fins qu'ils sont pratiquement invisibles à l'oeil nu. Certaines espèces vivent dans l'intestin, d'autres dans le jabot et le ventricule succenturié, causant des dilatations du jabot.

    2) DES VERS PLATS:

    Les Ténias : Leurs espèces sont assez nom­breuses chez le gibier. Il s'agit presque tou­jours de vers en anneaux, assez longs (3 à 10 cm) ; assez fragiles, on les trouve surtout à l'autopsie en ouvrant l'intestin sur sa lon­gueur.

    Tous les vers sont pathogènes pour le gi­bier et peuvent causer des maladies mortel­les après amaigrissement plus ou moins ra­pide.

    L'Hétérakis lui‑même, peu pathogène, chez les volailles, appartient chez le gibier à une espèce spéciale pouvant causer des lésions graves.

    TRAITEMENTS

    Traitement dans l’eau à répéter après 3 semaines, puis systématiquement tous les 2 à 3 mois.

    En présence de ténias, administrer un vermifuge spécial directement dans le bec ou dans l’aliment.

     

    LA SYNGAMOSE

     Ce ver vit dans la trachée ; chez les jeu­nes sujets surtout, il peut l'obstruer et cau­ser la mort par asphyxie. Il ne faut pas con­fondre les respirations difficiles des maladies respiratoires avec la Syngamose. Il est né­cessaire de rechercher le ver. On le trouve facilement sur un cadavre en ouvrant le cou sur sa longueur et en examinant la trachée où l'on voit par transparence les petits vers rouges de 1 cm de long en forme d'y. Les oeufs du parasite sont rejetés avec les mucosités quand le malade tousse. lis sont absorbés par les vers de terre et les oiseaux se contaminent en absorbant ces vers.

    Divers traitements permettent d'éliminer les syngames ; ils se donnent pendant 7 à 8 jours dans l'aliment.

     

    LES PARASITES EXTERNES

     Ce sont surtout les poux. Les poux des plumes vivent sur les oiseaux. Ils sont blan­châtres ou jaunâtres, ne sont pas dangereux car ils ne sucent pas le sang. Cependant, ils dérangent les oiseaux. Mettre à la disposi­tion des oiseaux des «boîtes à pouillage» ou bains de poussière contenant un insecticide en poudre efficace et non toxique.

    Les poux rouges piquent les oiseaux la nuit et se réfugient le jour dans les anfrac­tuosités des murs, des cages, etc ... On les décèle souvent à leurs excréments à aspect de poivre. Il faut traiter le matériel avec un insecticide adapté.

     

    LES GALES

     On observe surtout les gales des pattes; les écailles sont soulevées par des matières blanchâtres, farineuses; les lésions peuvent être très importantes avec déformation des pattes, parfois infection mortelle.

    Traitement par applications locales d’un produit antigale huileux ; à renouveler plusieurs fois si nécessaire.

     

     


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  • Hermelin 2

     

    LE LAPIN D’APPARTEMENT

    Animal sympathique ou bête à chagrin ?

    Lorsque les chiens et les chats ne sont pas tolérés dans un appartement, on les rem­place par des lapins, par des cobayes, par des hamsters, par des poissons, etc. Les cobayes ne sont donc plus exclusivement des animaux d'expériences destinés aux la­boratoires, et les lapins ne sont plus les hô­tes exclusifs des clapiers, et deviennent la­pins d'appartement.

    Tous les éleveurs savent que les lapins s'apprivoisent facilement. Que ce soit un Fauve de Bourgogne ou un nain, ils appren­nent à répondre à l'appel de leur nom, s'inté­ressent à tout ce qui se passe dans un ap­partement, accourent à un coup de sonnette, se rendent à la cuisine à l'heure des repas. Certains propriétaires de lapins d'apparte­ment en sont enchantés, d'autres beaucoup moins ; c'est dire qu'élever un lapin en ap­partement pose des problèmes, au même titre que pour les chiens et les chats.

     QUELQUES CONDITIONS A OBSERVER

    Pour apprivoiser facilement un lapin et pour en faire un animal destiné à vivre en appar­tement, il faut l'adopter jeune, c'est‑à‑dire à trois mois environ. Il ne faut pas le lâcher aussitôt dans l'appartement, mais lui réser­ver une grande cage, déposée à même le sol, dans laquelle on aménagera deux par­ties: l'une pour le logement, la nourriture, l'autre pour les crottes. La cage peut être en bois avec du treillis, ou totalement en treillis, mais en tout cas le fond doit être en une substance imperméable, en plastique ou en métal, aux bords arrondis et relevés, afin qu'aucune déjection ne puisse couler sur le sol de l'appartement, sur les parquets en les imprégnant de liquides nauséabonds, ou sur le carrelage d'une cuisine. Le meilleur fond de la cage est formé de deux plateaux aux bords relevés que l'on peut sortir alternative­ment  pour les nettoyages. La porte de la cage doit être construite en un battant avec charnières en haut, se rabattant sur la cage, pour faciliter les nettoyages.

    La cage peut être installée dans n'importe quelle pièce de l'appartement, pourvu que celle‑ci soit facile à aérer, vu que la tenue d'un lapin en appartement est toujours liée à des odeurs qui doivent être éliminées par nettoyage, et par renouvellement de l'air.

    On ne peut loger un lapin d'appartement dans une baignoire, par exemple, ce qui en­traînerait des réclamations justifiées de la part du propriétaire de l'immeuble.

    Si la cage est en treillis, elle sera recou­verte, sur le toit et sur les côtés, d'une étoffe, ou d'une protection de plastique, pour que le lapin soit à l'abri des courants d'air et se sente protégé.

    On ouvrira la cage plusieurs fois par jour; le lapin sera lâché sous surveillance, d'abord de courts moments, ensuite plusieurs heu­res. La cage doit représenter le terrier du lapin; au moindre signal de danger, il s'y ré­fugie ; il faut l'y enfermer lorsqu'il n'est pas sous surveillance.

     LES DEBOIRES

    Si certains lapins sont très propres et ne déposent leurs crottes que dans leur cage, d'autres n'ont aucun souci de propreté et abandonnent leurs crottes et leurs urines partout dans l'appartement, sur les tapis, sur les planchers, sur les carrelages, salissant tout. C'est une des raisons pour lesquelles, après l'enthousiasme du début, certains renoncent définitivement à posséder un lapin d'appartement.

    Le lapin étant un rongeur, il s'attaque avec les dents aux meubles, aux tapis, aux boise­ries. Il est plus facile de faire comprendre à un chat de ne pas griffer les meubles qu'à un lapin de ne pas ronger. Il lui est d'autant plus nécessaire de ronger dans l'appartement qu'il n'a rien à ronger dans sa cage.

    Alors qu'un chat est tranquille durant la nuit et dort, le lapin a une vie nocturne plus active que la vie diurne; c'est ce qu'il est difficile de concilier avec la tranquillité de ce­lui qui veut dormir dans la même chambre que son lapin : tambourinements avec les pattes postérieures, allées et venues dans la cage, bruits de « repas », puisque certains lapins mangent plutôt la nuit. De toute bête émane une odeur spécifique ; ceux qui s'ha­bituent à l'odeur d'un chien ou d'un chat ne supportent peut‑être pas aussi facilement les odeurs de lapin. Même en maintenant la cage du lapin très propre, on n'empêchera pas certains relents, certaines odeurs de crottes et surtout d'urine.

     LES ERREURS

    Les maladies qui atteignent les lapins d'ap­partement ne sont pas fréquemment parasi­taires ou microbiennes; la coccidiose et la pasteurellose peuvent décimer les élevages industriels de lapins et anéantir tous les jeu­nes lapins d'un clapier. Les lapins d'apparte­ment ne sont atteints que rarement des ma­ladies typiques d'élevages et de productions intensives. Quelques‑uns peuvent présenter du coryza, par suite de courants d'air, qui sont aussi possibles dans les appartements, en particulier lorsque la cage est mal placée.

    Les causes les plus fréquentes de maladie et de mort chez les lapins d'appartement sont les erreurs d'alimenfation. On leur donne de tout ce que l'on trouve dans une cuisine: pelures de fruits, pelures de pommes de terre (très toxiques), feuilles flétries de légumes, pain sec, restes de repas, etc. Cette alimen­tation "citadine" est généralement trop pauvre en cellulose, quand elle n'est pas toxi­que, et les intestins du lapin n'ont pas le ballast suffisant pour effectuer une digestion normale. Les granulés, conseillés lors de l'achat du lapin, sont faciles à tenir en réser­ves et à distribuer, mais ils échauffent sou­vent les intestins, et la diarrhée s'établit, jus­qu'à provoquer la mort, si le régime n'est pas modifié.

    Ce qui manque aux lapins d'appartement, c'est le foin et le regain, c'est aussi le four­rage vert. L'herbe sèche ne peut être rem­placée par aucun autre aliment. Le lapin doit en absorber chaque jour 100 à 120 gram­mes. Le foin et le regain doivent être de cou­leur vert foncé; lorsqu'ils sont trop vert clair ou jaune, cela signifie que le fourrage a été délavé par la pluie, a été mal récolté ou a trop fermenté. Le foin qui est gris blanc est riche en moisissures. Le foin brun est trop fermenté; le lapin craint  tous les fourrages fermentés.

    Tout ce qu'on peut donner en plus du foin et du regain n'est qu'un complément : feuilles séchées, carottes, betteraves, graines de céréales, etc.

    Les anomalies de la mâchoire passent par­fois inaperçues : par manque d'une usure suf­fisante, les incisives s'allongent jusqu'à bles­ser la lèvre opposée. La lapin d'appartement doit avoir à sa disposition des brindilles, des branchages, même avec feuilles séchées, vu que les feuilles ont une valeur alimentaire aussi élevée que le foin. Les meilleures feuilles et les meilleurs branchages provien­nent d'ormeaux, de hêtres, de tilleuls, de noi­setiers, de frênes, éventuellement de bou­leaux. C'est en rongeant ces branchages et ces brindilles que le lapin d'appartement pour­ra user ses dents convenablement.

     QUE FAIRE D'UN LAPIN D'APPARTEMENT ?

    Le lapin de clapier finit sur la table de son propriétaire. Le lapin d'appartement appar­tient à la catégorie d'animaux qu'on ne mange pas ; on ne consomme ni chiens, ni chats, ni cobayes, ni hamsters, ni lapins d'appartement. Il est compréhensible que celui qui a vécu journellement avec un lapin dans sa chambre se soit pris d'amitié pour lui ; il ne voudrait en aucun cas le mettre à mort pour en faire un repas. On ne mange pas ses amis. Encore peut‑on admettre qu'il faille mettre à mort un lapin d'appartement lors­qu'il est malade d'une façon incurable ou trop âgé ; dans la plupart des cas, il est destiné à mourir de vieillesse.

    Que faut‑il faire lorsqu'on doit s'en séparer parce que, pour différentes et bonnes rai­sons, on ne peut plus le garder après l'avoir cajolé durant plusieurs semaines ou plusieurs mois ? Certains de ces lapins rejoignent le clapier et le sort des lapins d'élevage et de production de viande; les autres... on cher­che à les remettre à des amis, à la protec­tion des animaux... ou on devra, après de vaines recherches d'une place convenable, les faire endormir par une injection, comme le vétérinaire procède pour les chiens et les chats. On a tenté une expérience qui n'a pas réussi. Peut‑être eût‑il mieux valu s'in­former auparavant.

     NE PAS APPRIVOISER INUTILEMENT

    Ceux qui élèvent des lapins pour leur viande, les nourrissent et les logent convenable­ment  leur doivent des soins élémentai­res. Ils ne créent pas avec eux des liens d'amitié qui les empêcheraient de les mettre à mort. Avant d'apprivoiser un animal, avant d'en faire un compagnon de jeux pour les enfants, avant d'en faire un ami, il faut pré­voir les conséquences de cette familiarité. Elle implique des engagements qu'il faut pou­voir assumer jusqu'au bout ; si on ne le peut pas, il est alors préférable de ne pas adopter de lapins d'appartement et de laisser les la­pins dans leur clapier.

     

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    Bouclier dAllemagne du Sud

     

    L’ALIMENTATION RATIONNELLE DU PIGEON

    L'alimentation, dans un élevage quel qu'il soit, est d'une importance capitale, non seu­lement parce qu'elle constitue en général le poste de dépenses le plus lourd, mais aussi parce qu'elle conditionne directement la pro­duction, à la fois en qualité et en quantité. De plus, son influence sur l'état sanitaire du cheptel, est indéniable.

    Dans les différentes études que nous avons publiées sur l'alimentation du pigeon, nous nous sommes efforcés de sortir des sentiers battus pour donner aux éleveurs la possibili­té d'améliorer leurs résultats. C'est ainsi que nous avons mis en cause les graines de lé­gumineuses, et notamment la féverole, jus­que là très largement utilisées et dont le prix est pourtant presque toujours hors de pro­portion avec la valeur alimentaire réelle de ces produits. Nous considérons qu'il faut leur préférer un aliment composé granulé dont le choix est fonction de sa destination.

    En effet, suivant qu'il est donné à l'exclu­sion de tout autre nourriture, c'est à dire en aliment complet, ou en complément des cé­réales, c’est à dire en complémentaire, sa composition peut varier très sensiblement.

    Quoi qu'il en soit, et c'est à notre avis une bonne chose, l'utilisation des aliments com­posés a tendance à se généraliser pour les pigeons, comme cela s'est déjà produit pour les autres animaux. Il reste cependant que l'alimentation exclusive aux granulés demeure délicate et coûteuse, tandis que l'alimenta­tion mixte (grain + granulés) semble plus passe‑partout, au moins dans l'état actuel des connaissances.

    Les recherches que nous avons réalisées dans ce domaine, ainsi que les divers recoupe­ments que nous sommes amenés à faire, confirment que le mode de vie et surtout de reproduction du pigeon, constitue un handi­cap certain quand il s'agit d'opter pour l'aliment complet. Il est certain, et nous l'avons déjà souligné, que les besoins du pigeon va­rient considérablement suivant son âge et sa condition du moment. En conséquence, il paraît peu logique d'envisager de donner dans tous les cas, le même aliment, même si dans son jeune âge, cet oiseau est capa­ble de compenser, au moins dans une cer­taine mesure, la qualité par la quantité.

    Quant aux possibilités du pigeon d'équili­brer lui‑même sa ration alimentaire, et sans chercher à nier une certaine évidence dans ce domaine, les constatations très différen­tes que nous avons pu faire avec des sujets placés dans des conditions identiques, nous ont toujours incités à la prudence.

    En tout état de cause, il nous a semblé intéressant de rapporter ici les résultats ob­tenus par un groupement d'éleveurs de pi­geons de chair qui, avec un aliment titrant 20 à 22 % de protéines, ont constaté une bonne croissance des tout jeunes pigeon­neaux, alliée à un emplumement rapide. Cependant, à l'âge de l'abattage, ces oiseaux n'étaient pas suffisamment en chair. De plus, leurs fientes étaient passablement liquides. Par contre, avec un granulé titrant 24 % de protéines, donné en complément du maïs grain, ces inconvénients disparaissent. No­tons que la proportion dans la consomma­tion est d'environ un tiers de granulé pour deux tiers de grain, ceci avec des couples en production, évidemment. Dans les deux cas, l'aliment a été fabriqué spécialement pour le groupement.

    Sans chercher à tirer des conclusions défi­nitives, il est possible d'émettre quelques hypothèses.En premier lieu, il convient de préciser que les reproducteurs qui ont fait l'objet de ces essais, avaient été initialement, davantage habitués au grain, qu'au granulé, ce qui pour­rait expliquer une adaptation incomplète ou trop lente à l'aliment complet. Il est possible également que l'on trouve là la cause de la production de déjections molles. D'une fa­con générale, il semble bien que les pigeons qui consomment des granulés surtout lors­qu'ils n'ont que cela à leur disposition, aient tendance à boire davantage en particulier lorsqu'ils nourrissent bien sûr, et dans ce cas la disproportion est encore plus grande. Pour notre part, nous avons constaté à ce sujet, des différences considérables entre les couples reproduc­teurs, certains ayant la fâcheuse habitude de gorger littéralement leurs petits de liquide, surtout lorsque ceux‑ci ont atteint l'âge de deux semaines. Il est alors très difficile de maintenir les nids dans un état convenable.

     Peut‑être faut‑il voir dans cette forte con­sommation d'eau susceptible de modifier le métabolisme, l'impossibilité pour les jeunes de s'étoffer entre l'âge de deux et quatre semaines ?  Peut‑être aussi doit‑on considé­rer qu'une alimentation riche en protéines, convient moins bien aux pigeonneaux âgés de plus de quinze jours ? Nous avons d'ailleurs très souvent remarqué que les re­producteurs habitués aux granulés, et qui ont également du grain à leur disposition, ne commencent à donner ce dernier à leurs pe­tits que lorsque ceux‑ci ont atteint l'âge d'une douzaine de jours. Peut‑être l'énergie du maïs lorsqu'elle remplace partiellement celle des protéi­nes de l'aliment permet elle d'obtenir une meilleure finition ? Peut‑être que la consis­tance du grain contribue elle aussi à ce ré­sultat puisque chez le poulet notamment, on sait que le maïs est mieux utilisé entier que moulu ? Peut‑être encore certains com­posants de l'aliment peuvent‑ils être à l'ori­gine d'une plus forte consommation d'eau, comme c'est le cas par exemple pour les proportions élevées de matières minérales ?

     

    Autant d'explications qui restent plausibles sinon probables. Toujours est‑il que dans la pratique, et en attendant d'en savoir davan­tage sur le sujet, l'alimentation mixte grain + granulés, est celle qui est la plus recomman­dable dans la majorité des cas. De plus, elle est moins onéreuse, en particulier pour les pigeonneaux sevrés qui consomment nette­ment plus de grain que de granulés.

     

    Nous conseillons néanmoins de maintenir en toute circonstance, une distribution de granulés, de façon que les futurs reproduc­teurs gardent l'habitude d'en manger plus ou moins. Rappelons enfin qu'il ne faut jamais lésiner sur la qualité de la nourriture, qu'il s'agisse du grain ou des granulés ; procéder autrement consisterait,  à coup sûr, à faire de fausses économies.

     

    Turbit

     

     

     


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    Coq Yokohama-copie-1

     

    DES PETITS CONSEILS

    POUR DE MEILLEURS RESULTATS

     PRECAUTIONS HIVERNALES

    La claustration hivernale d'un troupeau de pondeuses entraîne parfois des conditions de logement qui n'ont rien d'idéal. Il en ré­sulte que des erreurs d'exploitation peuvent se produire plus facilement. La saleté et les déjections peuvent s'accumuler, la litière peut devenir humide et même mouillée, des cou­rants d'air peuvent se produire. Aussi est‑il plus important que jamais que les éleveurs consacrent leur plus stricte attention aux dé­tails de la conduite d'un troupeau de pon­deuses.

    Parfois, malgré une attention soutenue, apparaît la maladie. Pour qu'un simple cas ne se transforme pas en épizootie catastro­phique, voici la conduite à tenir : lorsque vous remarquez un seul sujet présentant un as­pect général d'abattement, de "mauvais mo­ral", ne vous dites pas qu'il ira mieux de­main. En aviculture, "ça ne se tasse pas"... ça se développe très rapidement. Séparez aussitôt le sujet du reste du troupeau et es­sayez de déterminer l'indisposition et ses causes. Si le sujet va vraiment mal, pas de sentiment : pratiquez l'autopsie. Si vous ne le pouvez pas, envoyez‑le à un laboratoire.

    Dès que la cause du mal est découverte, prenez immédiatement toutes les mesures pour enrayer la propagation de la maladie et des pertes ultérieures. L'hygiène et des soins convenables arrêtent souvent la diffusion de la maladie. Etes‑vous parmi ces criminels qui négligent les volailles mortes (puisqu'elles ne pondent plus ) et laissent traîner leurs cada­vres autour des poulaillers ? Ce  sont de redoutables foyers d'infection pour le reste du trou­peau. Vous devez les enlever immédiatement et les brûler. Pour cela, vous pouvez cons­truire facilement un four d'incinération en transformant une vieille touque à essence ou un baril à goudron. Placez votre four à l'écart, en tenant compte des vents domi­nants, à cause des mauvaises odeurs.

    Et puis, s'il est bon de brûler des cada­vres, peut‑être serait‑il mieux que vous exa­miniez un peu sérieusement toutes les don­nées de votre programme d'exploitation, histoire de ne plus avoir de cadavres à brû­ler.

          POUR UNE PRODUCTION MAXIMA

    Comment puis‑je obtenir de mes poules une production maxima pendant les mois d'automne et d'hiver ? Voilà la question que l'on se pose chaque année à date fixe.

    Il y a plusieurs choses que vous devez avoir envisagées et dont vous devez vous inquiéter de bonne heure si vous voulez avoir des oeufs pendant la période hivernale. Il vous faut avoir des poulettes en ponte à ce moment là. Il vous faut des poulettes en bonne santé qui n'ont pas été "forcées" au cours de leur croissance pour atteindre en dépit de tout, une maturité précoce. Vous devez démarrer vos poussins en janvier, fé­vrier ou mars.

    De même que vous n'allez pas comman­der des poussins de races légères pour produire des poulettes de table, ne demandez pas des "croisements chair" pour avoir une forte ponte, indistinctement, parce que la mode est aux croisements. Etudiez votre affaire et les pos­sibilités de chaque race ou croisement pour ce que vous voulez en obtenir, et dans les conditions où vous vous trouvez.

            LES VERS

     

      Vous venez de lire notre premier conseil « précautions hivernales ». Vous savez que dès qu'une poule ne semble pas être dans son état normal, vous devez l'examiner. Si vous la sacrifiez pour en faire l'autopsie, n'omet­tez jamais d'ouvrir les intestins pour les ins­pecter (même si vous êtes sûr que la mala­die vient d'ailleurs). Au cas où vous y trouve­riez des vers, si petits soient‑ils, immédiate­ment et sans délai, vous devez traiter tout votre troupeau contre les vers. Une autopsie est une occasion de mettre bien des choses au point, ne ratez pas cette occasion.

     

            ATTENTION AUX DIFFERENCES

    En automne, il y a souvent de belles jour­nées ensoleillées ; les nuits sont pourtant plus fraîches. En hiver, il peut faire très froid le jour ; mais les nuits sont souvent glacia­les. Il y a, à partir de 17 heures généralement, une différence très nette de température qui se dessine et s'accentue entre le jour et la nuit.

    C'est cette différence que vos poules, sur­tout les pondeuses de races légères plus sommairement emplumées, ne doivent pas subir. C'est pourquoi le poulailler de ponte doit être bien plus ouvert pendant la journée que pendant la nuit. De jour, les poules grat­tent, vont et viennent et peuvent lutter contre le froid. De nuit, elles ne bougent plus et le poulailler doit être assez confortable. Ses ouvertures doivent être bien réglées.

    Car, si le coryza s'installe ou s'il survient une affection respiratoire plus grave, il y aura baisse de production et perte de profit pour vous.

             NE LES POUSSEZ PAS TROP

    Il ne faut jamais presser le travail au point d’aller contre la nature. Vous avez un excellent troupeau, d'une race choisie pour le but que vous vous proposez, dans une lignée bien sélectionnée pour la production que vous envisagez. C'est bien. Vous avez installé l'éclairage au poulailler pour stimuler la ponte et votre cheptel est nourri normalement. Aus­si, il se comporte bien. Si vous allumez trop longtemps, si vous "forcez" sur la nourriture, qu'arrivera‑t‑il le jour où se dessinera une baisse de production, une chute de la ponte, un ralentissement de croissance ? Vous n'au­rez plus aucun moyen sous la main pour « fouetter » la production et amener une réac­tion favorable de votre cheptel. Agissez avec mesure, et souvenez‑vous du bon vieux pro­verbe : "point trop n'en faut".

    Vous avez peut‑être remarqué, il y a quel­que temps, des cas de cannibalisme qui cau­saient la mort de certaines de vos poulettes. Ils se produisent surtout au début de la sai­son de ponte, à cause des descentes d'ovi­ducte ou  prolapsus. L'oviducte ou conduit où se forme l'oeuf, fait saillie à l'extérieur lors­que la poule pond et revient ensuite à sa place normale après la ponte.

    Chez les poulettes trop poussées, la grappe d'oeuf murit très vite, les premiers oeufs se forment et sont pondus avant que tous les organes soient eux‑mêmes arrivés à maturité,  c'est‑à‑dire qu’ils aient atteint un développement normal et une fermeté suffisante. Quelques ligaments cassent et l'oviducte ne peut se remettre en place. Comme il est tapissé d'un réseau très serré de vaisseaux sanguins, il est très rouge, ce qui attire les autres poulet­tes qui piquent aussitôt et finissent par tuer leur compagne par hémorragie.

    Vos poulettes sont susceptibles d'être at­teintes de prolapsus si :

    1 ) elles atteignent trop tôt leur maturité et ne sont pas suffisamment développées,

    2 ) si une quantité excessive de graisse se développe dans leur abdomen,

    3 ) si des désordres intestinaux se produi­sent qui affectent indirectement le système reproductif. Ces trois cas se produisent sur­tout pendant la croissance. Donc, ne les poussez pas trop.

            A SOL HUMIDE, LITIERE HUMIDE

     

    Beaucoup d'élevages avicoles ont voulu faire un essai de la litière épaisse , de la litière permanente, de la litière montée. Mal­gré le chaulage, l'atout de la litière, les ratis­sages fréquents, l'humidité est apparue et s'est maintenue, donnant de mauvaises con­ditions d'élevage. Et les aviculteurs qui avaient tenté l'expérience ont condamné ces trois systèmes. Pourtant, avant d'adopter, il faut adapter, c'est‑à‑dire, avant tout, tenter l'expérience après avoir examiné, analysé les conditions dans lesqueslles on la tente : il y faut du jugement, du bon sens.

    Les conditions régnant dans votre élevage peuvent vous paraître semblables à celles des autres élevages, mais ces conditions ont‑elles les mêmes causes ? Avez‑vous vé­rifié la nature du sol sous vos pou­laillers? Est‑il perméable ou imperméable ? Vos poulaillers sont‑ils sur une pente où la pluie peut ruisseler, ou bien dans un fond où elle s'amasse ? Dans les autres élevages ‑sur lesquels vous vous basez ‑ en est‑il de même ?

    L'humidité se manifeste souvent par im­prégnation, osmose ou capillarité dans les bâtiments qui n'ont qu'un plancher de bois posé sur des parpaings pour les maintenir au‑dessus du sol. N'essayez pas alors ces systèmes de litière directement sur le plan­cher ; protégez‑le d'abord par une couche  de papier bitumé, ou par une toile plastique robuste.  Mais le mieux est évidemment d'avoir des bâtiments étanches, à sol cimenté. Vous pouvez aussi creuser une tranchée autour de chaque pou­lailler et y enterrer un système de drains fait de simples tuiles rondes ; prolongez ces drains hors des parquets pour assécher le plus possible les bâtiments.

    FAITES‑VOUS DES AMIS

    Les poules actives chantent et caquettent en "vaquant à leurs occupations journalières". S'il n'y a pas beau­coup de chants et de caquets dans votre poulailler, il ne doit pas y avoir beaucoup d'oeufs non plus.

    Un bon éleveur parle à ses élèves. Il s'an­nonce toujours en frappant discrètement à la porte avant d'entrer au poulailler. Il n'effraie pas ses poules et ne les bouscule pas du pied pour pouvoir passer. Elles apprennent alors très vite à le considérer comme un ami tout simple, mais franc, sur lequel on peut compter, qui apparaît tous les jours aux mêmes heures (à quelques minutes près) fredonnant une chanson familière ou sifflo­tant toujours le même air tant de fois enten­du. Elles aiment sa façon de se comporter, ses mouvements, tandis qu'il remplit ses de­voirs de bon aviculteur.

    Ses poules reconnaissent la coupe de sa blouse ou le son de ses pas chaque fois qu'il passe leur porte. Mais il perdra vite la confiance qu’elles lui accordent s'il commence à se mon­trer à des heures irrégulières, ou s'il arrive en retard, pour distribuer pâtée ou grains.

    Les poules ne se fient pas aux étrangers (ou à ceux qui leur deviennent étrangers) et considèrent toute modification aux routines journalières avec méfiance et même frayeur. Et on sait que la la peur agit très défavorablement sur la ponte. Au contraire, les poules répondent à la douceur et à la gentillesse par une production ac­crue.

    VEILLEZ TOUJOURS

    Les dispositifs mécaniques destinés à éco­nomiser le temps, la main‑d'oeuvre, épar­gnent peut‑être beaucoup de peine, mais ils ne remplace­ront jamais la matière grise d'un esprit tou­jours en éveil. En dépit de toutes les béné­dictions qu'ont apporté aux hommes les in­ventions modernes, il y a encore des choses qu'il vous faut faire vous‑même.

    Si vous avez posé, ou fait poser l'approvisionnement en eau dans vos parquets ou poulaillers, avec ou sans abreuvoirs automatiques, vous ne pouvez vous soustraire à l'effort nécessaire de contrôler si les joints, les robinets, les abreu­voirs fonctionnent bien, s'ils ne sont pas rouillés, bouchés ou débordants.

    Vous avez des trémies. Débordent‑elles où sont‑elles vides ? Vos poules n'éprouveront aucun plaisir à picorer la pâtée ou les grains gaspillés dans les crottes de leur litière, ou de se retrouver devant une mangeoire vide. Croyez‑vous qu'elles vous en récom­penseront en pondant mieux ?

    Veillez donc toujours à la bonne marche de votre élevage.

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    Perruche Moineau

     Perruche Moineau

     

    L’OISEAU MALADE

    Recherche de la cause  -  Application du traitement

     

    Le diagnostic d'une indisposition ou d'une maladie est souvent difficile sur l'oi­seau vivant car de nombreuses causes peuvent produire les mêmes effets.

     

    S'AGIT‑IL‑D'UNE MALADIE CONTAGIEUSE ?

    La crainte de tous les amateurs est de se trouver en présence d'une maladie infec­tieuse et contagieuse capable de s'étendre à tous leurs oiseaux. On sait que de telles maladies sont rares  et nous avons déjà cité les exceptions qui sont la variole, très contagieuse et souvent rapidement mortelle, et les maladies respi­ratoires ("I'asthme" des amateurs) dont l'évolution est lente et sans mortalité notable.

     

    Mort ou symptômes subits : Hémorragie méningée

    L'amateur est, en général, surtout inquiet devant les décès ou les troubles graves survenant brutalement chez un oiseau en parfaite santé. Il s'agit pratiquement toujours d'hémorragie méningée, affection individuelle et non contagieuse.

     

    Éliminons maintenant la variole

    Cette maladie, dans sa forme aiguë, peut entraîner la mort en 3 à 4 jours, sans apparition de boutons. L'oiseau présente, en général, des difficultés respiratoires évidentes et l'examen sommaire révèle souvent une hémorragie méningée. C'est donc surtout la répétition de ces cas qui doit faire suspecter la variole et il faut ajouter qu'il est rare de ne pas voir les boutons ou pustules de variole, au moins chez quelques oi­seaux ; on aura recours à la vaccination préventive.

     

    Les maladies respiratoires : Évolution lente

    Nous n'insisterons pas sur les maladies respiratoires trop connues et dont l'évolu­tion est lente avec des troubles caractéristiques ; 19 fois sur 20 au moins, il s’agit de maladies respiratoires infectieuses à traiter avec des huiles essentielles aromatiques associées à un complexe polyvitaminé ; 1 fois sur 20, c'est l'Acariase (même traitement) et, dans 1 cas sur 100 ou 200, il pourra s'agir d'Aspergillose qui est incurable.

     

    Restent enfin les maladies microbiennes

    Salmonellose ‑ Colibacillose ‑ Pseudotuberculose.

    Leur évolution n'est jamais soudaine et elle dure 3 à 4 jours. Il y a contagion et la mortalité s'étend plus ou moins vite (sur 20 à 30 oiseaux), il est habituel de noter au début un décès chaque jour environ). Un diagnostic certain est du ressort du laboratoire.

     

    Voici donc éliminées les maladies infectieuses et les causes de mortalité brutale qui restent heureusement l'exception.

    Ne vous arrêtez donc pas à ces hypothèses peu probables. Quand vous avez de la fièvre, vous ne pensez pas immédiatement avoir une typhoïde ; quand vous souffrez de troubles intestinaux, vous ne pensez pas avoir le choléra. Plus sagement, vous pensez à une «grippe» ou à un incident digestif banal ... Faites de même pour vos oiseaux.

     

    EXAMINONS DONC L'OISEAU MALADE

     

    Il se tient en boule, évidemment, au moins par moments.

    Il faut prendre l'oiseau et vérifier:

     

    1) L'amaigrissement

    Souvent, les amateurs envoient au laboratoire un oiseau en disant qu'ils «ne l'ont pas vu malade» et cet oiseau se révèle être très amaigri. Cet amaigrissement est donc un fait qui échappe souvent à l'amateur et il est important car il résulte de troubles évoluant depuis un certain temps.

     

    2) Examiner l'abdomen de l'oiseau

    Pour cela, on le tient dans la main et on souffle à «rebrousse plumes» de façon à voir la peau. Si celle‑ci apparaît rouge‑violacé avec parfois des zones bleu‑noirâtre, c'est le signe d'une entérite grave. L'abdomen présente normalement une couleur jaunâtre claire chez un oiseau gras (présence de graisse sous la peau) ou une teinte rose‑grisâtre chez un oiseau peu gras.

    S'il y a entérite ‑ ce qui ne veut pas toujours dire diarrhée ‑ il y a probablement hépatite en même temps et l'emploi quotidien d’un produit drainant s'impose d'urgence.

    Si la peau apparaît décolorée, rose pâle, c'est le signe d'une anémie qui peut résulter d'une maladie chronique ou de la présence de parasites (poux rouges) qui ne restent pas sur les oiseaux. La présence de ces parasites n'est pas un déshonneur et n'en écartez pas la possibilité parce que votre élevage est propre et bien tenu. On peut en voir dans les élevages les plus propres. Ces minuscules parasites sortent la nuit et c'est donc dans l'obscurité, avec une lampe électrique, qu'il faut rechercher leur présence. Le jour, ils se cachent souvent assez loin des cages. Traitez cages et alentours avec un insecticide efficace et non toxique.

    Si vous ne trouvez pas de cause à l'anémie, donnez dans l’eau de boisson, des vitamines associées à des minéraux ;  prévoyez une cure d’environ deux semaines.

     

    3) Examiner les pattes

    Si elles sont sales, c’est que l'oiseau ne se baigne plus, ce qui est un signe d'indisposi­tion, signe évidemment non caractéristique.



    Si elles sont rouges ou enflées, donner de la vitamine E. Rechercher :

    ‑ les boutons (Variole)

    ‑ les croûtes et dépôts blanchâtres (Gale).

     

    4) État du plumage

    Des plumes ternes, hérissées, sont le signe d'un mauvais état général mais ne sont pas typiques d'une maladie particulière. Comme dans l'amaigrissement, l'emploi de vitamines, minéraux et acides aminés est indiqué.

     

    LE COMPORTEMENT DE L'OISEAU

     

    L'oiseau malade peut présenter certaines anomalies :

     

    1) De la diarrhée

    Elle n'est pas forcément le signe d'une maladie précise et peut résulter d'erreurs alimentaires. Ne pas accuser systématiquement la verdure, les fruits ... . Un excès de ces aliments peut entraîner des fientes plus liquides mais non une diarrhée inquiétan­te. Celle‑ci résulte souvent de troubles digestifs et de déséquilibres : utilisez un produit drainant. Des agents pathogènes (microbes, protozoaires) peuvent intervenir. Les huiles essentielles aromatiques associées aux vitamines, donnent de bons résultats.

    Un oiseau atteint de diarrhée a soif ; cela est normal ; ne le privez jamais d'eau.

     

    2) L'oiseau est toujours à la mangeoire mais mange peu

    C'est souvent le signe de troubles graves liés à une hépatite. Un produit drainant s'impose pendant 8 à 10 jours.

     

    3) L'oiseau respire difficilement

    Cette question a déjà été traitée à propos des maladies infectieuses. Il est impossi­ble de différencier les diverses causes de troubles respiratoires à évolution lente et c'est pourquoi il faut, pour le traitement, se fonder sur la fréquence relative des diver­ses causes ; cela conduit à traiter en premier lieu avec des huiles essentielles aromatiques. La plupart des éle­veurs pensent en premier lieu à l'Acariase que l'on rencontre à peine une fois sur vingt ; ne commettez pas cette erreur ! Dans tous les cas, utilisez un produit à base d’huiles essentielles aromatiques + vitamines, en trai­tement prolongé.

     

    5) Les oiseaux s'arrachent les plumes

    Le Picage est une manie de certains oiseaux qui piquent les plumes des autres. C'est souvent un signe de nervosité ou d'aggressivité. C'est aussi la conséquence de carences vitaminiques ou protéiques ou d'un manque d'aliment dit de «lest» (aliments non digestibles faisant du volume) qui peut apparaître avec une alimentation très riche. Donner des vitamines, des acides aminés, de la verdure et des fruits qui apportent du «lest».

     

     


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