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    LA SARCELLE  D’ETE

     SIGNES DISTINCTIFS

       Mâle

    Bec bleu cendré, narines près du front et rapprochées l'une de l'autre . Yeux bruns .Tête roux foncé, virgule blanche au dessus­de l'œil jusqu'à la nuque. Cou roux foncé finement strié de blanc. Couvertures de l'aile gris bleu pâle. Miroir vert encadré de blanc. Poitrine roux finement strié de blanc. Ventre blanc roux rayé de noir .Dos brun cendré, longues plumes gris bleuté striées de blanc retombant sur les flancs. Pattes grises. Queue brunâtre.

    Femelle 

    Bec comme le mâle avec une teinte plus foncée. Yeux bruns.Tête brun roux, sour­cil plus fortement marqué que chez la Sar­celle d'hiver. Cou gris roux. Couvertures de l'aile grises. Miroir identique au mâle. Poitrine brunâtre. Ventre blanc crème. Dos brunâtre. Pattes grises .‑ Queue bru­nâtre.

    Méthode d'identification

    La femelle de Sarcelle d'été a le sourcil plus marqué et le front plus fuyant que la Sarcelle d'hiver.

    Le mâle produit un son caractéristique de crécelle ; il est assez bavard, surtout en vol et par les belles journées.

    Le cri de la femelle ressemble à celui de la cane Colvert en plus doux et plus aigu.

     Mensurations 

    Poids : 250 à 420 g. (moyenne 340) ; la femelle est plus petite.

    Longueur: 32 à 36 cm.

    Bec : 34 à 40 mm.

    Comportement

    Oiseau peu farouche qui voyage surtout par couples ou par groupes de quatre ou six individus. On le voit parfois, mais assez rarement, en bandes plus importantes pou­vant aller jusqu'à 40 ou 50 oiseaux.

    Elle fréquente les prairies inondées, les petites mares, les abreuvoirs, et n'aime guère les rivages maritimes.

     REPRODUCTION

    Epoque : mai et juin.

    Oeufs : 6 à 11 oeufs (moyenne 10),  jaune ocre pâle.

    Incubation : 21 à 23 jours.

    Zones : Sud de la Suède et de la Fin­lande, Italie centrale, Albanie, Bulgarie. Quelques nids en Angleterre et Ecosse.

    Nidification symbolique en France : Ca­margue, Forez, Brenne, Dombes.

    Récente extension vers le Nord.

    Nid : il est bâti dans de grosses touffes de joncs ou de laîches en des endroits fai­blement inondés, mais le plus souvent au sec, à une certaine distance de l'eau dans les broussailles, les bruyères ou même des champs de trèfle.

     NOURRITURE

    Essentiellement végétale, mais comme la plupart des autres canards de surface, la Sarcelle d’été est plus ou moins omnivore et ne dédaigne ni les insectes ni les larves. 

     

     MIGRATIONS

    Aller : le passage débute au 1er août pour se terminer en septembre ou dans les premiers jours d'octobre.

    Retour : du 15 février au 15 mai, le point culminant étant en principe la première quinzaine d'avril.

     On remarque que le passage de retour est souvent plus fourni que l'aller comme cela se produit pour certaines espèces (pi­let et souchet).

    Zone d'hivernage : Bassin méditerranéen, Afrique tropicale, Sahara, Cameroun.

    Elle est justement qualifiée de canard chaud et cela est prouvé par son activité migratoire ; elle nous arrive avec les pre­mières chaleurs et disparaît dès que le temps commence à fraîchir, bien avant les premiers frimas.

     

    Sarcelle d'été

    Groupe de Sarcelles d'été ; les mâles sont reconnaissables

    à leurs sourcils blancs accentués.  (photo lpo Champagne Ardenne)


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    Nain japonais

     

    L’EFFICACITE DU DOUBLE ACCOUPLEMENT

    Certains cuniculteurs d’expérience réaccouplaient toujours les femelles 6 à 8 heures après la première saillie. Ils considéraient qu'ils étaient davantage certains que les lapines saillies de cette façon étaient fécondées, et qu'ils avaient, comparativement, moins de perte dans leur cheptel.

    Sachant que ces éleveurs originaux obtenaient dans leurs clapiers un taux de production très élevé, d’autres éleveurs  mirent en pratique le système du double accouplement.  Mais c'était tout de même cu­rieux. Cela prouvait qu'une lapine n'aurait pas été fécondée si elle n'avait pas été réac­couplée ? Le problème semblait se diviser naturellement en deux parties :

    Première partie:

    Y avait-il quelque raison de penser qu'un second service, 6 à 8 heu­res après le premier, pouvait accomplir ce que le premier avait manqué de faire ? "Les Bases de la Reproduction ", par Léon F. Whitney, répondait à cette question par l'af­firmative. Contrairement aux femelles de la plupart des espèces, la lapine n'a pas de pé­riode particulière de chaleur. C'est l'acte d'accouplement qui libère les ovules des fol­licules. Si, pour quelque raison, l'ovulation est retardée, le sperme mâle fourni par le premier accouple­ment peut avoir été dispersé ou ne pas avoir vécu suffisamment longtemps. Par conséquent, le sperme fourni au second service, 6 à 8 heures après, se­rait alors en mesure de féconder les ovules.

    Deuxième partie:

    Si les lapines étaient couvertes par un étalon, au premier service, et par un mâle différent au second, y aurait-il un nombre de portées comportant seule­ment des lapereaux engendrés par le se­cond étalon ?  Pour entreprendre ces contrôles (tests), il serait nécessaire d'accoupler chaque femelle à deux mâles qui engendre­raient des lapereaux facilement reconnais­sables afin que la question de paternité ne se pose pas.

    Ainsi, par exemple,  le Rex, accou­plé au Rex, produit exclusivement du Rex. Le Rex, accouplé à des lapines normales, reconnues comme ne portant pas le facteur Rex récessif, produit seulement des lapins normaux. C'est une simple affaire que d'ac­coupler des lapines Rex d'abord à un Rex, puis 6 à 8 heures après à un étalon normal, ou vice‑versa. Puisque les jeunes pouvaient être reconnus à leurs  moustaches, le Rex ayant les moustaches caractéristiques courtes et courbées, les lapereaux normaux des moustaches droites et plus longues, la paternité de tous les jeunes, même des mort-nés, pouvait être rapidement détermi­née.

    Sur ces bases furent entreprises des expérimentations. Les résultats furent irité­ressants. Comme il était prévu, de loin le plus grand nombre de portées étaient composées de jeunes des deux géniteurs ; dans peu de portées tous les jeunes furent engendrés par les étalons employés pour le premier service ; un petit nombre de lapines ne con­çurent pas, en dépit des doubles accouple­ments. Mais 18 % des portées nées pendant l'année furent engendrés par des étalons employés pour le second service, et par ces étalons seulement. Evidemment, les lapines  de ce groupe n'auraient pas porté si elles n'avaient pas été réaccouplées.

     Une analyse ultérieure montra que la ma­jorité des portées contenant à la fois des jeunes Rex et des sujets normaux, était nées au prin­temps et en été, et que les portées engen­drées par les étalons employés seulement pour le second accouplement étaient nées en automne et en hiver.

    En dépit du travail supplémentaire qu'il comporte, le réaccouplement apparaît comme un habile procédé pratiquement obligatoire pendant l'automne et l'hiver, période pendant laquelle les difficultés de reproduction se manifestent le plus souvent.

     

    Grand argenté


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