• Des canaris reproducteurs en bonne condition

     

    Glosters au nid

     

    DES CANARIS REPRODUCTEURS EN BONNE CONDITION

    Quand les dernières nichées de canaris se sont émancipées de la tutelle des parents, au mois d'août, I'éleveur sépare les mâles des fe­melles. Celles‑ci peuvent être tenues toutes ensemble dans une volière, tandis qu'il est pré­férable de loger séparément les mâles, chacun dans une cage particulière ; ils chantent mieux ainsi. La mue terminée, après avoir choisi les sujets qu'il se réserve pour la reproduction, l'éle­veur vend son superflu.

    Dès février, même avant, on contrôle son matériel d'élevage, cages et ustensiles. On vérifie que tout est bien au point et qu'une surpri­se désagréable ne nous attend pas à la derniè­re minute.

    Le chant des mâles vibre dans la plénitude de sa puissance. Les femelles s'échauffent : on les voit bientôt sauter, comme de petites pos­sédées, d'un perchoir à l'autre, en battant fébri­lement les ailes, indice évident de l'excitation qui précède l'appariage. Mais que l'éleveur ne s'en laisse pas imposer. Rien ne presse. Il n'est pas recommandable d'accoupler les canaris avant fin mars ou début avril.

    Si l'on veut obtenir de beaux et bons sujets, même s'il s'agit de canaris ordinaires, il faut ‑ c'est une vérité élémentaire ‑ choisir des repro­ducteurs en bonne santé et aussi parfaits que possible sous tous les rapports.

    Des parents chétifs, dégénérés, communi­quent fatalement leurs tares à leur progéniture pour autant qu'ils parviennent à mener sans encombre leurs rejetons jusqu'à la sortie du nid. Plus les père et mère sont vigoureux, et plus les chances sont grandes d'obtenir une descen­dance robuste. La pratique a prouvé qu'en ac­couplant un mâle d'un an ou deux avec une fe­melle plus âgée, les nichées donnent en géné­ral une majorité de mâles. On conçoit aisément que l'ardeur juvénile du mâle jointe à l'expérience de la femelle ne manquent pas d'exercer une heureuse influence sur la quantité et surtout la qualité de rendement. Il ne faut donc pas per­dre de vue ce principe. Une autre règle est celle qui consiste à éviter le plus possible la con­sanguinité. Son inobservation cause souvent d'amères déceptions chez les débutants.

    Les femelles sont installées dans les cages d'élevage qu'on choisit assez spacieuses et qu'on place dans un endroit bien éclairé, mais où les oiseaux ne seront pas dérangés pendant la période de reproduction. La propreté de la cage doit être le souci constant de l'éleveur. Il n'y a pas pour les couvées de pires ennemis que la saleté et la vermine. Il faut que, de sa cage, la femelle puisse voir ou du moins entendre son mâle. Quand on les sup­pose suffisamment habitués l'un à l'autre, on introduit le mâle dans la cage de la femelle. Nous disons en passant qu'il est toujours préférable de tenir les canaris par couple. Si l'on met plu­sieurs paires dans la même cage ou un mâle avec plusieurs femelles, on risque de provoquer des rivalités compromettantes pour le résultat final.

    Le premier contact dans la cage nuptiale se traduit généralement par des luttes et poursui­tes plus ou moins violentes. Inutile de s'en émou­voir. C'est la manière habituelle  des canaris de lier connaissance. Au bout d'une semaine, leurs relations seront plus courtoises. Si, ce qui est rare, les querelles durent plus de quinze jours, il faut conclure à une incurable incompatibilité d'humeur et prononcer le divorce par une sé­paration pure et simple.

    En règle générale, après cette période de quinze jours et d'habitude bien avant, un ac­cord parfait règne entre les futurs époux. Le mâle est plein de prévenances pour sa promise. Il pousse la familiarité jusqu'à lui donner la bec­quée. Le moment est propice. On met à portée des oiseaux quelques menues brindilles : foin, charpie, filasse, etc. On constate alors que la femelle transporte sans cesse de ces brins au bec. C'est sa façon à elle de réclamer un nid. L'éleveur doit s'empresser de satisfaire à cette exigence.

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