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    Faisan Lophophore resplendissant

     

     

    LES FAISANS LOPHOPHORES

    Ce groupe se distingue par le brillant de son plumage. A l'exception du bec, des pattes et des tarses, tout le corps des Lophophores reluit de teintes multicolores ; leurs mouvements sont gracieux et leur parade imposante.

     

    A pas prudents, le coq s'approche de la poule, décrit un cercle autour d'elle en abais­sant l'aile tournée vers sa dame, ce qui fait apparaître les magnifiques couleurs. Son cou est tendu et sa huppe dressée vibre parfois légèrement. Ensuite, il se baisse, étale sa queue comme un paon et écarte ses ailes. La poule ne s'intéresse guère ou bien peu à cette parade, et souvent ne daigne même pas jeter un coup d'oeil au coq.

    Les Lophophores sont des oiseaux de haute montagne, que l'on rencontre depuis les Monts de l'Himalaya à la Chine Occiden­tale, à une altitude de 2000 à 5000 m, à la limite des arbres, où le climat est rude.

    Ils aiment les bois clairsemés de coni­fères, de chênes et de bouleaux avec un sous‑bois de rhododendrons, interrompus de clairières herbeuses. De leur bec assez long, fort et recourbé, ils fouillent la terre, sans se servir des pattes, comme c'est le cas pour la plupart des galliformes. Ce sont des oiseaux robustes et résistants au froid, qui ne souffrent pas de la neige et du gel, mais ne supportent pas les grandes chaleurs, ni une humidité prolongée.

    Ils construisent leur nid sous un roc saillant ou derrière une souche d'arbre. Le cri strident des deux sexes est parfois un peu rauque, a un ton plaintif, et se termine sur une haute note prolongée de flûte.

     

    LE LOPHOPHORE RESPLENDISSANT (Lophophorus Impeyanus)

    est originaire de l'Himalaya. Importés en 1851 au Jardin Zoologique de Londres, ces faisans se mirent à couver trois ans plus tard. Leur élevage réussit également au Jardin Zoologique de Paris et, actuellement, on trouve cette espèce chez presque tous les grands éleveurs.

    Le coq a une livrée multicolore. La poule est brun clair avec des taches irrégulières réparties comme des gouttes sur tout le corps, à l'exception de la gorge, qui est blanche. Il est essentiel de donner aux Lophophores l'occasion, d'utiliser leur bec, car dans le cas contraire, il pousse excessi­vement. Le sol de la volière doit donc être recouvert de sable frais, parsemé de pierres et de la rocaille.

    Des sureaux , des rhododendrons et autres arbustes leur offriront un abri contre le soleil et la pluie.

    Nombre d'oeufs : 5‑8, brun café, abon­damment parsemés de points rouge brun.

    Incubation : 28 jours environ.

    Distinction des sexes : dès l'éclosion. Le dessus de la tête est brunâtre chez les mâles, noir chez les femelles. Cette diffé­rence disparaît à l'apparition de la huppe. Si, à l'âge de 5 mois, on arrache quelques plumes du cou, des plumes brillantes pous­seront à cette place chez les coqs.

    Mûr pour la reproduction à 2 ans, il est monogame.

      

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    Nain à jarres blancs 

    CAUSES D’ECHEC OU DE REUSSITE

    Le simple coryza est bien souvent enregistré par les éleveurs et son apparition, initialement très discrète, fait que la plupart d'entre eux n'y attachent que peu d'importance. A tort, puisque ce coryza qui peut être au départ un simple rhume, va léser très souvent les voies respiratoires et favoriser l'entrée et le développement de ger­mes microbiens qui, secondaires au départ, et appelés bien souvent "germes de sortie" devien­nent les principaux responsables des complica­tions graves, dont le coryza pasteurellique.

    Le simple coryza peut atteindre parfois le stade de l'écoulement nasal léger et clair sans qu'il y ait encore d'infections complémentaires. Il peut évidemment dans les cas favorables, disparaî­tre de lui-même également, mais le plus souvent il devient chronique et les complications vont apparaître dans un délai plus ou moins bref.

    Aussi, est-il nécessaire pour l'éleveur d'inter­venir dès les premiers symptômes.

    A l'observation des premiers éternuements, les animaux concernés doivent être dépis­tés et recevoir les soins usuels. Il faut cependant signaler que le traitement du coryza est souvent long et aléatoire en raison de la conformation des cavités nasales et du sinus du lapin.

    Si ces symptômes ne sont pas rapidement ju­gulés, il ne faut pas hésiter à traiter en même temps par la voie orale. La guérison est alors souvent de règle. Malgré tout, souvent aussi, il y a rechute chez les mêmes animaux et les nou­velles interventions n'apportent alors que des rémissions passagères et ces rechutes de plus en plus fréquentes deviennent définitives. C'est que la maladie considérée comme bénigne au départ était en fait beaucoup plus compliquée qu'on ne le pensait.

    Lorsqu'un élevage se peuple et se renouvelle avec des reproducteurs qui sont nés et ont été élevés jusqu'à un certain âge, dans un milieu différent de celui où l'on va les introduire, ils vont être soumis à l'influence d'un autre microbisme. Un certain temps sera nécessaire pour réaliser un nouvel équilibre.

    Mais, ce qui est plus grave, tout animal intro­duit peut être en incubation d'une maladie ou encore atteint d'une infection inapparente. Il faut donc qu'il soit isolé pendant le temps nécessaire à l'extériorisation des symptômes, s'il était en période d'incubation. Aucune durée précise ne peut être fixée pour cette quarantaine tant sont variables, d'une maladie à une autre, les pério­des d'incubation, mais il semble que trente jours constituent un temps raisonnable et suffisant.

    Le local de quarantaine doit être nettement séparé des locaux peuplés, de préférence situé à l'entrée de l'exploitation si la disposition des lieux le permet. De toute façon, il faut éviter que les eaux d'écoulement souillées de déjections ne circulent vers les autres parties de l’élevage. Bien entendu, tout ce qui sert à l'entretien et à l'exploitation des animaux placés en quarantaine doit leur être strictement réservé. Le personnel qui les soigne, s'il est également employé ailleurs, revêtira un vêtement protecteur spécial et por­tera des bottes qui ne devront pas quitter le local sans désinfection.

    Que de catastrophes ont été cons­tatées lors d'introduction, sans précautions, d'ani­maux récemment achetés, même dans des ex­ploitations réputées saines. Tous, quelle que soit leur provenance, doivent être considérés comme suspects et soumis à quarantaine.

    Le stress du voyage peut rendre apparente et clinique une infection jusqu'alors inapparente et méconnue. Ainsi, un acheteur prend livraison d'un lot de lapins sevrés dans un élevage dont l'état sanitaire semble parfait ; il les met dans sa voi­ture, les emmêne à une centaine de kilomètres et les installe dans ses locaux d'élevage, où tout, jusqu'ici a été parfait également. A quelques jours de là, les lapins achetés se mettent à tousser, respirent mal, dépérissent ; certains meurent. Le vétérinaire les autopsie, trouve des lésions ca­ractéristiques de pneumonie ; pour en connaître la nature, il envoie quelques cadavres au labo­ratoire de diagnostic qui lui répond : pasteurellose. Comme cette maladie n'a jamais sévi dans l'exploitation d'arrivée, le propriétaire pense immédiatement qu'elle était en cours d'incubation quand il a pris livraison chez son fournisseur et avertit ce dernier qui lui répond que tout continue à aller très bien chez lui et qu'aucun lapin ne tousse, ni n'est mort.

    Alors qu'en penser ?

    La pasteurellose est due à un microbe qui, par lui seul, est peu pathogène dans des circons­tances normales. Il cultive dans les voies respi­ratoires sans déterminer de lésions suscepti­bles d'engendrer une symptomatologie quelcon­que. Mais que les animaux infectés subissent un stress, alors, ces microbes pullulent, et dans un organisme qui ne se défend plus, ou mal, ils en­vahissent le poumon et déterminent une pneu­monie, laquelle peut même prendre un caractère contagieux en raison de l'exaltation de la viru­lence des microbes. Et le responsable d'un tel accident qui a causé un dommage certain à l'ache­teur est le transport.

    Pour que la quarantaine apporte une sécurité entière, il est conseillé de mettre en contact avec le sujet étranger, dans la même cage ou sépare par un grillage, un jeune sujet de l'élevage et de l'observer ; s'il ne présente aucun signe sus­pect, la quarantaine expirée, le sujet nouveau peut être introduit dans l'élevage avec un mini­mum de risques ; ce test a pour but de s'assurer que le nouveau ne jouissait pas d'une immunité acquise.

    Quant à la désinfection, telle que nous l'enten­dons ici, elle doit avoir pour but d'éliminer pério­diquement  les microbes et les virus qui se sont accumulés dans les locaux au cours de l'exploi­tation, non seulement sur les parois, mais aussi, ce que l'on oublie trop souvent, sur le matériel mobile.

    En effet, que les locaux destinés au logement des animaux soient neufs ou qu'ils aient été ré­novés, ils sont immédiatement souillés dès leur peuplement, et une sorte de symbiose s'établit entre les animaux et le milieu dans lequel ils vi­vent. Cet état d'équilibre qui conditionne la bonne santé, est toujours instable. Il peut être rompu de deux façons. Brutalement, lorsqu'un germe viru­lent, microbe ou virus pathogène, est introduit et provoque une épizootie. Plus insidieusement, len­tement, lorsqu'il s'agit de microbes, peu patho­gènes eux-mêmes, qui s'implantent, persistent, se multiplient sur place, et finissent par modifier la flore normale, déterminant des accidents va­riés, pas toujours spectaculaires, mais qui in­fluencent le rendement économique. C'est ce que l'on appelle le "microbisme d'élevage". Aussi bien conditionnés que soient les locaux, aucun  n’échappe à cette règle si des précautions ne sont pas prises.

    Pour le matériel, on ne négligera pas les moyens les plus simples et cependant les plus efficaces, que sont l'eau bouillante et, pour les matériaux non inflammables, le feu. Dans ce dernier cas, l'emploi de la lampe à souder est particulièrement pratique (car la chaleur de la flamme qui atteint 2000° à 3000° est le seul moyen pour détruire les coc­cidies des lapins qui résistent à tout désinfec­tant).

    Toute opération de désinfection doit obligatoi­rement être précédée de l'élimination mécanique des immondices, des souillures, des détritus, puis d'un lavage. Quel que soit le désinfectant utilisé, aucun n'a le pouvoir de pénétrer profondément dans les substances de nature croûteuse qui resteraient des nids à microbes. Il faut donc im­biber d'eau et gratter, à plusieurs reprises si né­cessaire, tout ce qui est accumulé sur les murs et le sol, dans les interstices et les angles des cases.

     

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    Argenté de Champagne

      


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    Culbutant danois

     

    Une façon de nourrir les pigeons

    Indépendamment de l'entretien, de l'orientation du pigeonnier et des soins à donner à leurs habitants, une question im­portante, fondamentale même est celle de l'alimentation.

    Lorsque des éleveurs débu­tants trébuchent, leur échec est dû souvent à une alimentation peu adaptée à la na­ture du pigeon. L'éleveur expérimenté sait que la race légère a moins besoin de nour­riture qu'une race lourde et doit recevoir une  alimentation différente.

    Si le colombiculteur n'observe pas ces règles, il ne devra pas espérer obtenir des sujets de qualité, même si les reproducteurs sont de haute valeur car pour chaque race, il faut une alimentation appropriée. A sup­poser qu'on force sur la nourriture d'une race légère, ces pigeons perdront bientôt leur forme élégante et leur vivacité pour devenir empruntés et lourdauds.

    En matière d’alimentation, les règles seront la régularité, la juste quantité et la bonne qua­lité. La faute de la plupart des éleveurs est de donner trop à la fois. Une telle façon de procéder constitue une source de dépenses pour l’éleveur, tout en donnant des résultats moindres. Les pigeons deviennent trop gras et la fécon­dation laisse à désirer. Il est erroné de don­ner des grains à profusion permettant aux pigeons de manger quand cela leur plaît en conséquence de quoi ils mangent d'abord les graines qu'ils affectionnent et parsèment le pigeonnier de celles qui leur plaît moins. Quand, par la suite, ils se décident à les manger, elles sont certainement souillées. Indépendamment des troubles digestifs, on peut alors craindre des maladies graves. Ces graines éparses attirent des hôtes indési­rables tels que rats et souris toujours por­teurs de germes infectieux. Les rats sont également dangereux pour les pigeonneaux.

    Pour ces raisons, le colombiculteur donnnera plu­sieurs repas par jour. A chacun des repas on ne donnera que ce que les pigeons mangent avec appétit sans qu'il y ait des restes. Avec un peu d'observation, l'éleveur aura rapidement évalué la quantité à distribuer.

    En hiver et jusqu'au début de l'accouple­ment, on donnera deux repas par jour, le matin et le soir ; le dernier sera plus important. On ne doit pas laisser les oiseaux passer les longues nuits d'hiver avec le jabot à moitié vide, ceci tout en agissant avec mesure pour éviter l'engraissement des pigeons.

    Pendant la période de la reproduction, il est recommandé de changer l'alimentation. On donnera des granulés adéquats qui ont le grand avan­tage de faciliter la nutrition des petits. Ils seront distribués le matin et dès que les pre­miers oeufs seront pondus ; ainsi à l'éclo­sion, les pigeons se seront accoutumés. Le dernier repas du soir sera composé de blé, maïs orge, légumineuses,  navette, etc. Pour que les petits reçoivent suffisamment de nourriture, on conseille de donner à ce moment‑là, trois repas par jour. Mais même dans ce cas, il convient de ne rien exagérer les quantités car les nourriciers deviendraient paresseux et indolents. Toutes les distributions doi­vent être mesurées et on ne leur donnera chaque fois que ce qu'ils mangent rapidement.

    Pendant la mue, deux repas suffisent car à ce moment-là la reproduction doit être terminée et si pos­sible, mâles et femelles séparés.

     

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                                                        Un poulailler bien conçu

    Un poulailler sert à protéger les animaux du vent, d'un soleil trop ardent, d'une cha­leur excessive, d'un froid rigoureux et per­met aux volailles de disposer d'un endroit pour se nourrir, dans lequel elles trouveront des nids, où elles pourront pondre, et tout cela à l'abri de l'humidité. Dans le sud, en général, il faut prévoir un système efficace de ventilation, en particulier pour laisser les bâtiments frais pendant l'été. En revanche, dans le nord, la ventilation sera utile pour lutter contre l'humidité durant l'hiver et éviter que les oiseaux ne soient soumis à un air trop froid.

    On a bâti avec succès des poulaillers dont la largeur et longueur sont variables. Lors­qu'on construit un grand poulailler, il faut l'aménager de fenêtres sur les quatre côtés. Si on réalise un bâtiment peu profond, des fenêtres sur le devant suffiront. Les avanta­ges de locaux profonds sont réels, le froid et la chaleur seront véritablement atténués, le coût est à peine plus élevé et l'on réduit ain­si le travail car un grand nombre de volailles sont nourries en une seule fois.

    Une ventilation appropriée et un endroit suffisamment grand réservé aux mangeoires sont les principaux facteurs auxquels il con­vient de veiller quand on désire installer un grand poulailler. Trop souvent, les éleveurs laissent la même surface qu'il s'agisse d'ali­menter 20 volailles ou 5. Il faut donc définir un bon équilibre entre le lieu consacré à la nourriture et le nombre d'animaux, en pre­nant en considération la taille du poulailler et le nombre de sujets.

    Dans les grand locaux, on peut consacrer à chaque oiseau un peu moins de surface au sol que dans les petits bâtiments. Plus l'espace réservé sera réduit, et plus les pro­blèmes liés à la ventilation et à l'alimentation se poseront avec acuité. Les ennuis appa­raissent le plus souvent à la suite de trou­bles causés par les affections respiratoires et autres maladies dues à une mauvaise ven­tilation.

    Le type de toit choisi, l'importance de la ventilation et l'espace, influencent le coût du bâtiment. Un toit équipé d'un auvent a l'avan­tage de permettre un maximum de ventila­tion durant l'été et, par conséquent, de gar­der le poulailler plus frais pendant cette pé­riode. Il s'agit probablement de la construc­tion la moins chère si on se base sur la somme de travail à accomplir, du moins c'est la plus simple pour le charpentier débutant moyen. La combinaison toit‑maison, par rap­port à une construction dotée d'un auvent, présente l'avantage de réaliser une écono­mie sur le bois de charpente, mais a l'incon­vénient de laisser un espace où l'air passe moins bien, et s'avère plus difficile à main­tenir frais lorsqu'il fait très chaud. Le toit à une pente a connu un certain succès dans différentes régions du pays mais pas autant que le toit à auvent ou équipé d'un pignon. Son principal avantage réside dans le fait de conserver le poulailler frais durant l'été ; par contre, l'hiver, celui‑ci sera généralement hu­mide.

    Le toit à pignon avec une soupente, même s'il est plus onéreux à bâtir que les autres, est celui qui maintient le local le plus au sec en hiver et le plus au frais en été. En jouant sur les ouvertures, il est possible de réguler la ventilation afin que le poulailler soit sec ou frais, selon la condition souhaitée. L'objec­tion majeure à ce type de construction est que si on n'y prend pas garde, le grenier risque d'abriter de la vermine (poux, rats, etc...) et de causer ainsi de graves préjudi­ces aux volailles. Si le poulailler est construit selon les normes et s'il est maintenu propre, on évitera ce genre de parasites.

    Un plancher en dur est préférable pour un poulailler occupé en permanence. C'est le plus facile à nettoyer, le plus solide, le plus efficace pour tenir éloignés les rats et les souris et s'avère à peine plus cher qu'un plan­cher en bois.

    Pour fabriquer un sol en dur, il faut d'abord construire les murs de fondation sur un sol solide pour éviter qu'il ne se soulève ou qu'il ne craque. Certains conseillent d'utiliser du papier bitumé pour stopper tout phénomène d'humidité, mais le plus souvent, celle‑ci est pro­duite par les oiseaux et ne vient pas du sol. Prévoyez d'étaler une couche épaisse de li­tière car un un sol en dur ne doit en aucun cas blesser les pattes des animaux ; en fait, ce type de sol permet aux volailles de con­server leurs ongles en meilleur état qu'ils ne le seraient sur un plancher en bois. Si on ne dispose pas sur un sol en dur une litière suf­fisamment épaisse, les sujets sentiront indis­cutablement la froideur du béton.

    Un plancher en bois présente l'avantage de pouvoir être déplacé et doit être utilisé dans tous les petits poulaillers susceptibles d'être bougés. Un plancher en bois est éga­lement intéressant dans la mesure où il main­tient une certaine chaleur, est assez facile à net­toyer et, s'il est correctement conçu, met les volailles à l'abri des rats et des souris. Un poulailler équipé de ce type de plancher doit être surélevé du sol à l'aide de pi­les ou de poteaux et doublé par dessous d'un treillis métallique à mailles fines pour empêcher que les nuisibles précédemment cités n'arrivent à s'introduire à l'intérieur du bâtiment. Les volailles utiliseront l'espace dis­ponible sous le poulailler quand il fera chaud pour se protéger du soleil. Un local avec un plancher en bois bâti très près du sol, repré­sente un endroit idéal pour attirer les rats et les souris.

    Un plancher en terre battue ou en sable a l'avantage d’être bon marché et offre les meilleurs conditions aux volatiles pour s'adonner aux joies du grattage. Par contre, il présente l'in­convénient d'être poussiéreux, sale, fréquem­ment humide et nécessite un gros travail de nettoyage. La couche à la surface doit être remplacée tous les printemps. Enfin, le sol risque de devenir rapidement infesté de rats.

    Les fenêtres du bâtiment seront assez lar­ges afin de permettre à la lumière d'entrer de façon continue et d'avoir une ventilation adaptée. Au nord, on aura recours à des vi­tres épaisses pour fournir le maximum de lumière et éviter le froid durant l'hiver. Au sud, il vaut mieux ne pas poser de vitres car elles auront tendance à entretenir la chaleur dans le poulailler. Par temps chaud, il devra être possible d’enlever les fenêtres pour per­mettre une ventilation optimale.

    La ventilation d'un poulailler constitue un des principaux problèmes à résoudre pour l'éleveur moyen. La plupart des gens essaye de garder le local au chaud plutôt qu'au sec. C'est aussi vrai en été qu'en hiver. En hiver, nous ressentons beaucoup plus le froid si nos vêtements sont mouillés que s'ils sont secs. Une volaille placée dans un poulailler humide aura nettement plus froid que si elle se trouve dans un bâtiment sec. Il est préfé­rable d'avoir un poulailler froid pour le main­tenir au sec. En été, une volaille sera affec­tée par un taux d'humidité trop élevé dans l'air car les oiseaux dans leur ensemble, n'ont pas de glande leur permettant de transpirer. Si, dans un poulailler l'air est saturé, cela va interférer gravement avec la respiration des animaux et la purification de leur sang. La quasi totalité de l'humidité provient de la res­piration et des déjections.

    Installez un nid pour 6 poules. Si les nids sont sombres, les oiseaux seront moins ten­tés de manger leurs oeufs et viendront plus facilement y pondre. Prévoyez 20 à 30 centi­mètres de perchoir pour chaque sujet adulte. Acrrochez les perchoirs au plafond avec du fil de fer ou des chaînes pour faciliter le net­toyage.

    Enfin, vous placerez les abreuvoirs au‑des­sus du sol afin que les volailles ne puissent projeter de la litière dans l'eau de boisson.

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    Photo : Canaris couleur et posture (Belgique)

     

     

    L’ECLAIRAGE

    UNE NECESSITE POUR UN ELEVAGE RATIONNEL

     

    Depuis longtemps les éleveurs de cana­ris ont cherché des moyens de faire pondre et couver les canaris plus tôt en saison et ceci pour plusieurs raisons, dont les princi­pales sont :

    ‑ Contrôler et maîtriser dans le local d'éle­vage les variations de la température et de l'éclairage.

    ‑ Les variations de l'éclairage. Beaucoup d'éleveurs de canaris élèvent ces oiseaux dans des greniers dont les lucarnes ne four­nissent pas un éclairage suffisant. D'autres élèvent dans des sous‑sols, pourvus seule­ment de minuscules ouvertures trop étroi­tes pour laisser passer la lumière naturelle du soleil en quantité suffisante. D'autres encore, ont un local d'élevage mal orienté par rapport au flux principal de la lumière du jour. Tous ces locaux sont bien aména­gés, mais on doit y apporter un complément de lumière.

    ‑ D'autres raisons nous sont données par le fait que des oiseaux tardifs ne sont pas bien prêts pour les concours : la mue est tardive et parfois n'en finit pas, aussi, bien des éleveurs préfèrent accoupler tôt et pour cela ont recours à la lumière.

    Tout ceci pour dire que la lumière est de­venue une nécessité dans une salle d'éle­vage.

    Le rôle principal de la lumière est de dé­clencher la photosynthèse chez tous les animaux cycliques. La photosynthèse est le phénomène qui se produit chez les animaux soumis à un cycle reproductif saisonnier, phé­nomène qui est le déclenchement de ce cy­cle par toute une série de processus chimi­ques provoqués essentiellement par la lu­mière. On parle aussi de photopériode. On sait depuis longtemps d'une manière empi­rique, que l'éclairement favorise l'apparition du chant chez les oiseaux. De nombreuses expériences ont montré que les oiseaux réa­gissent par une évolution testiculaire, c'est­-à-dire, que l'augmentation de la durée d'éclai­rement provoque et déclenche la spermato­genèse chez le mâle et la gamétogenèse chez la femelle. Il faut cependant préciser que l'ovulation et le déclenchement hormo­nal de nidification semblent liés au cycle lu­mière + chaleur + nourriture.

    Le déterminisme de ce cycle saisonnier est sous la dominante de deux faits :

    1) Une phase préparatoire déterminée par des jours courts. La durée de l'obscuri­té est très importante dans cette période préparatoire.

    2) Une phase active dominée par l'al­longement progressif de la durée d'éclaire­ment.

    La lumière joue donc un rôle primordial dans l'évolution du cycle sexuel saisonnier de l'oiseau. Voici maintenant quelques ex­plications complémentaires. Les oiseaux (il n’est ici question que des canaris d'élevage) ne se reproduisent qu'une fois l'an au cours d’une période qui se situe au printemps. La lu­mière, nous l'avons dit, joue un rôle primor­dial mais c'est par la quantité (durée de la période d'éclairage) de lumière absorbée par l'oiseau ; cette quantité de lumière déclen­che un seuil au‑delà duquel est provoquée la synthèse des produits chimiques (les hor­mones) qui gouvernent la fonction sexuelle du mâle et de la femelle. On appelle cela le réflexe optohypophysaire. L’oiseau absor­be la lumière ambiante par l'oeil qui trans­met au cerveau puis de là à la glande hypo­physe.

    C'est un rythme physiologique qui com­mande l'ensemble du cycle annuel : c'est la photopériode. Le centre régulateur de cet­te activité cyclique saisonnière est dirigé par l'hypophyse.

    De cette glande dépend le fonctionnement des différentes activités du cycle reproduc­tif : la copulation, le désir de nidification, le fait de couver, le gavage des jeunes, l'ab­sorption des premières fientes, etc.

    On sait que des oiseaux transportés d'un hémisphère dans l'autre peuvent conserver pendant des années leur rythme de repro­duction saisonnier d'origine, rythme qui se trouvera donc à contretemps des conditions existant dans le lieu où ils ont été transpor­tés.

    La composition spectrale de la lumière joue un rôle certain mais son importance et son rôle précis sont loin d'être démontrés. On sait que la lumière dans le spectre du jaune orangé au rouge provoque un développe­ment maximum du cycle reproductif (cf. les lampes à infrarouge et à spectre rouge utili­sées dans les élevages des volailles et autres animaux).

    Par contre le spectre situé dans les zo­nes vertes à bleues provoquerait un effet contraire. D'après certains auteurs, un éclai­rage dans le spectre rouge donnerait un maximum de femelles et dans le spectre bleu un maximum de mâles. Toutes ces consi­dérations sont loin d'être démontrées scien­tifiquement.

    Une autre précision très importante, c'est qu'un oiseau qui n'a pas d'exercice, qui se trouve dans une cage exiguë, peut être sou­mis à tous les élairages dans les spectres les plus élaborés, cet oiseau n'aura pas un développement normal lors de son cycle saisonnier.

    Donnez à vos oiseaux de l'exercice en les mettant dans des volières dans lesquelles ils puissent avoir un certain exercice de vol. Un oiseau est fait pour voler. Un oiseau qui ne vole pas n'aura jamais un cycle repro­ductif correct ni complet  : voler veut dire avoir plus de deux ou trois batte­ments d'ailes !!! 

     

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