• Nain chinchilla

                       VEILLER A UNE BONNE INSTALLATION DU CLAPIER


    L'élevage du lapin obéit à des règles gé­nérales applicables à toutes les formes d'éle­vage, familiales, amateurs et professionnels.

    L’éleveur familial qui recherche un joli rôti pour son repas du dimanche. L'amateur qui  élève pour le seul plaisir d'avoir le plus beau sujet à une exposition. Le pro­fessionnel qui produit quelques centaines de sujets par an, doit obéir à ces quelques règles.

    Trop souvent, dans de nombreux clapiers, qu'ils entrent dans une de ces catégories, ou bien du fermier qui se rapproche du pro­fessionnel, il se produit des hécatombes de jeunes lapereaux qui peuvent faire croire que le lapin est un animal très difficile à élever, ce qui est absolument faux. Que penserait-on d'un éleveur qui ne nettoierait jamais son étable ou son écurie, qui donnerait à manger n'importe quoi et n'importe quand à ses vaches ou à ses chevaux ?

                                                                       LE LOGEMENT

    Il y a plusieurs façons de concevoir le lo­gement.

    Construire soi‑même son clapier, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde, soit qu'on n’en ait pas les moyens, le temps, la capaci­té, l’outillage ou la place.

    Le plus souvent on aura intérêt à acheter un clapier chez un spécialiste qui vous four­nira du matériel standard permettant de vous agrandir.

    Toutefois, il y a trois sortes de clapiers : en bois, fibre‑ciment et ciment. De tous, le meilleur est le bois parce qu'isotherme.

    Le ciment présente l'inconvénient d’étre un peu froid l'hiver ; l'humidité de l'air et la res­piration des lapins se condensent sur les parois. L'été, le ciment est trop chaud.

    Quelles sont les bonnes dimensions des cases  ?

    Pour les races moyennes (Fauves de Bourgogne, Blanc de Vienne, etc.), 60 cm sur 80 cm et 50 cm de haut. Pour les petites races (russes et autres), 60 cm sur 60 cm et 50 cm de haut.

    Votre clapier étant acheté, comment  le monter ? Quelle orientation lui donner ?

    Si vous disposez d'un hangar éclairé, la question ne se pose pas.

    A défaut, il faudra orienter le clapier à l'est ou au sud‑est, jamais au sud, ni à l'ouest. L'orien­tation au nord est préférable aux deux autres car si le lapin ne souffre pas du froid en hi­ver à cause de sa fourrure, on aura la pos­sibilité d'abriter les cases avec des toiles ou des paillassons.

    Il est possible d’obtenir des naissances au mois de février sans qu’il y ait des pertes dans les nids. Alors que l'été, le lapin est obligé de su­bir la chaleur souvent à l’origine d’accidents.

    Le clapier étant monté à l'est ou au sud-­est, il faudra prévoir un auvent afin de pou­voir assurer le service commodément par temps de pluie. Cet auvent devra protéger la façade sur deux mètres, de façon à pouvoir circuler à l'abri avec une brouette pour faire la distribution de nourriture ou procéder au nettoyage des cases par tous les temps.

    Dans l'installation d'un clapier fonctionnel, on aura intérêt à cimenter le sol sur une largeur de deux mètres afin de pouvoir faciliter le service pour le nettoyage du sol et même la récupération du fourrage ou de la paille tom­bée à terre, chose impossible  pour des raisons sanitaires, sur le sol est en terre battue.

    Le clapier étant acheté, mon­té, orienté convenablement, avec un abri au‑dessus et s'avançant de deux mètres sur toute sa lon­gueur, le sol étant en dur sur cette même largeur, il nous res­tera à meubler l'intérieur des cases avant de loger nos futurs reproducteurs, afin qu'ils puissent y trouver un confort suffisant pour leur per­mettre de se reproduire dans les meilleures conditions d'hygiène.

    Il convient de ne pas oublier que le lapin est un animal  propre et qu'il éta­blira ses toilettes dans un coin de la case. Si celle‑ci n'est pas nettoyée régulièrement, soit au minimum chaque semaine, le fumier s'accumulera et la pauvre bête devra vivre dans ses ex­créments, ce qui entraînera le cycle infernal des maladies.

    Il est donc indispensable de mettre en place sur le ciment, un caillebotis dont les lattes seront espacées de 1 cm et rabotées pour un meilleur respect des mesures d’hygiène.

    Avec ce plancher, les crottes passeront entre les lattes et le lapin sera toujours au sec ; une poignée de paille complètera sa couche.

    On doit maintenant installer sa mangeoire. Evitez les mangeoires en ciment, dont la manipulation n'est pas très commode et la désinfection encore moins.

    En plus de la mangeoire, le râtelier est indispen­sable pour les fourrages et surtout les four­rages verts qui fermentent rapidement. Souvent, la mortalité au clapier n'a pas d'autre cause qu'une météorisation (ventre gonflé) due à la fermentation de la verdure ingérée par le lapin. On trouve dans le commerce des râteliers très simples et fonctionnels qui évitent bien des déboires et permettent d’économiser le fourrage.

    Il faut évidemment compléter le petit mobilier de case par l'indispensable abreuvoir. Pour obtenir de beaux et nombreux  la­pereaux, il est indispensable que la mère donne beaucoup de lait, et pour ce faire, il faut absolument nécessaire de lui donner à boire à volonté et en permanence.


    Rex russe


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  • Pigeon voyageur

                                               L’ETAT PHYSIQUE DU PIGEON

    Quelle que soit la race et quel que soit le gabarit du pigeon, c'est toujours l'état phy­sique du sujet qu'il importe de surveiller.

    Un bon colombophile se doit de créer une souche de pigeons au physique aussi par­fait que possible, et dont l'état de santé ne laisse en rien à désirer.

    Il choisira ses reproducteurs pour la pro­chaine saison parmi les sujets ayant passé les rigueurs de l'hiver, sans qu'il ait eu d'ob­servations à noter au sujet de leur compor­tement et de leur santé.

    Le pigeon, par la prise en main et au pal­page doit, en tout temps, avoir le corps bien arrondi et un plumage doux au toucher ; dans la volière, il doit toujours avoir une prestan­ce de vivacité et de santé.

    Il est nécessaire pour l'éleveur d'établir un inventaire où tous les pigeons seront ins­crits par leur sexe, le numéro de bague, la couleur du plumage ou le dessin, la forme, la tenue et le port, où tout ce qui est visible sera inscrit. Le bon amateur ne considère pas l'hiver comme une période de repos ou de vacances.

    Pendant la période d'hiver, il doit prépa­rer l'avenir. Aujourd'hui l'éleveur doit, par sa patience, sa volonté, son énergie et son savoir dans le but recherché, tendre toutes ses forces pour obtenir le résultat désiré.

    A l'avant printemps, il sera temps, d'éta­blir le bilan de l'inventaire et des observa­tions et il faudra être très sévère dans le choix des futurs reproducteurs, qui est lié aux projets d'accouplements. Ce sera pour l'éle­veur la période cruciale, où il doit se déter­miner dans le tri de ses futurs reproducteurs et devra agir très durement en éliminant tout ce qui pourrait provoquer des déficiences dans la génération suivante. Seules, les qualités physiques parfaites au plus haut degré, permettront à l'éleveur d'obtenir une descendance améliorée ou tout au moins, maintenue.

    Ainsi, les familles créées par l'éleveur, se reproduiront selon une norme ; une moyen­ne familiale dans les limites de quoi on trou­ve, si l'on a affaire à des reproducteurs d'élite, un pourcentage très faible d'excellents jeu­nes et un pourcentage de mauvais jeunes qui ne tarderont pas à rejoindre la marmite.

    Donc seront éliminés de suite tous les jeu­nes pêchant par leur état physique. Pour­quoi vouloir élever des faiblards qui toute leur vie seront plus ou moins déficients, quand il est possible d'élever des sujets sains et vigoureux qui eux, sont seuls porteurs de tous les attributs de leur race, ne l'oublions jamais.

    Le succès en élevage est là.

    EXAMINEZ VOS PIGEONS

    Vos pigeons sont‑ils bien portants ? De nombreux signes extérieurs vous le prouve­ront. Ouvrez leur le bec, regardez la langue : celle ci‑doit être d'un beau rose vermeil. Examinez la gorge : celle‑ci sera d'un beau rose également. Toute manifestation d'in­flammation sera vite décelée, et dans ce cas votre pigeon n'est pas sain. Appuyez sur les narines : si un suintement se produit, ce serait alors un signe de coryza. Les caroncules du nez se­ront bien blanches, couvertes d'une fine pellicule, également blanche.

       Voulez‑vous savoir si vos pigeons respi­rent sans bruit, sans difficulté ? Le soir, ren­dez‑vous au colombier et, dans le calme, vous entendrez les sujets dont la respira­tion s'accompagne de râle.

    Examinez les plumes. Celles‑ci doivent être recouvertes d'une légère couche onctueuse et bien blanche. Le plumage doit être brillant. Lorsque les pattes ne sont pas bien rouges et que les fientes adhèrent aux plumes du cloaque, l'appareil digestif ne fonc­tionne pas bien. Les yeux, qui sont le miroir de la santé, seront secs et brillants.

    Vous pouvez prévenir et remédier à bien des situations anormales en distribuant des vitamines et en donnant à vos pigeons, dans l'eau de bois­son, les produits appropriés.



    Boulant de Hesse 

     


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  • Coq d'Alsace nain

     

    L’ELEVAGE DES COQUELETS

     

    Si dans un troupeau de reproducteurs, les coqs ne représentent que 8 à 9% du cheptel, ils sont responsables de 50% de la qualité des poulets produits. En outre, ils créeront à l'éleveur des frais importants qui auront bien entendu une incidence sur le prix de revient de chaque poussin.

    Pendant la période de croissance des coquelets, il est recommandé de distribuer un aliment moyennement énergétique (1800 à 1850 calories par kilo), et conte­nant entre 15 et 16% de protéines. Si une nourriture de ce genre est donnée à discré­tion, les sujets s'alimenteront mieux que s'ils disposaient d'une quantité contrôlée d'un aliment à haute énergie. L'utilisation d'aliment en farine plutôt qu'en granulés oblige les coquelets à manger pendant plus longtemps, et diminue les risques de ba­tailles.

    Au-delà de huit semaines, il est préféra­ble d'élever coquelets et poulettes séparé­ment. Les poulettes lourdes sont en effet soumises, la plupart du temps, à un pro­gramme de restriction alimentaire; lorsque les mâles font partie du troupeau, ils sont généralement sous‑alimentés.

    De l'âge de huit semaines et jusqu'à ce qu'ils soient placés en poulaillers de repro­duction, chaque coquelet doit pouvoir dis­poser d'au moins 15 cm de longueur de mangeoires. Celles‑ci seront très espacées les unes des autres afin que les sujets les plus timides puissent se nourrir normalement. En agis­sant autrement, on risque de perdre un cer­tain nombre de bons coquelets.

    Toujours dans le but de réduire les per­tes, il convient d'aménager çà et là des perchoirs qui permettront aux sujets dominés d'échapper à leurs poursuivants.

    Si nécessaire, on peut équiper les mâles de lunettes anti‑picage et leur raccourcir les ongles. Ces précautions permettent de ré­duire les pertes par suite de batailles et évi­teront aux poules d'être blessées pendant les accouplements futurs.

    On sélectionne les coquelets à l'âge de huit ou neuf semaines. Cela présente deux avantages importants :

    1) C'est l'âge idéal pour sélectionner les sujets les plus vigoureux.

    2) Les mâles les moins bons pourront être sacrifiés comme poulets à rôtir.

    La recherche a montré que la courbe de croissance varie suivant les sujets. Si on estime que les poulets devront être vendus à huit ou neuf semaines, il faut sélectionner les futurs reproducteurs au même âge. C'est l'occasion pour l'éleveur de choisir les individus les mieux conformés et les mieux emplumés.

    Il est nécessaire de prévoir le même pro­gramme de vaccination pour les mâles et les femelles qui seront accouplés. On peut citer le cas où les poulettes et les coquelets avaient été élevés dans des élevages diffé­rents. Les poulettes avaient été vaccinées mais pas les coquelets. Lorsqu'ils furent placés ensemble en poulaillers de repro­duction, les mâles subirent une attaque sé­vère de variole. Bien entendu, la fertilité des oeufs s'en ressentit lourdement, et par voie de conséquence, l'éleveur enregistra des pertes importantes.



    Coq Mouette de Frise



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  • Rouge intensif et ivoire rose schimmel

    Rouge intensif et ivoire rose schimmel   (photo Les Oiseaux du Faucigny)


    POUR REUSSIR UNE BONNE SAISON DE REPRODUCTION

     

    Il n'est pas question ici de passer en re­vue toutes les pratiques utilisées pour le logement et l'alimentation des reproduc­teurs mais d'insister sur tous les apports extérieurs de compléments alimentaires et éventuellement de médicaments qui vont leur être nécessaires pour la réussite de la reproduction : cette réussite passe par des accouplements féconds, une ponte sans problèmes, des oeufs qui éclosent bien et qui donnent des jeunes qui s'élè­vent bien et parviennent sans ennuis et sans pertes à l'âge adulte.

    Pour l'oiseau sauvage, la saison de re­production est déclenchée par l'allonge­ment de la durée du jour ; cependant elle correspond aussi à un accroissement des ressources alimentaires végétales et aussi, même pour les granivores, animales. L'oiseau qui sort d'une période de froid, d'obscurité et de jeûne relatif reçoit donc du printemps une double sollicitation : hor­monale par la lumière qui agit sur l'hypo­physe et alimentaire qui lui permet de re­constituer ses réserves.

    Ces réserves sont faites de graisse mais aussi de protéines dont l'apport permet une reconstitution de ses masses musculai­res souvent réduites par le jeûne.

    L’oiseau de cage, lui, n'a pas connu ce jeûne. Il est donc prêt à répondre au pro­cessus hormonal souvent plus tôt dans la saison que l'oiseau sauvage. Il ne faut pas pour autant négliger l'importance des com­pléments alimentaires qu'il faut lui donner , notamment les vitamines, minéraux et protéines.

     

    LES VITAMINES

     
    Toutes les vitamines sont nécessaires au développement de l'embryon et toute carence en une seule des onze vitamines nécessaires aux oiseaux peut compromettre les éclosions. On pourrait donc en con­clure que toutes sont des " vitamines de reproduction ". On a pourtant réservé plus spécialement cette dénomination à la vita­mine E (ou alpha‑tocophérol) qui agit plus spécialement sur la fécondité des repro­ducteurs. Toutes ces vitamines n'existent pas dans les rations habituelles des oiseaux et il est donc nécessaire de les apporter sous forme de produits polyvitaminés liqui­des ou en poudre soluble. Cet apport doit être régulier mais tout excès est inutile et il suffit de donner ces compléments une ou deux fois par semaine. Ces formules sont étudiées pour une supplémentation alimentaire normale et, en période de reproduction, il est souhaitable de renforcer la dose de vitamine E, donnée en même temps.

    De nombreuses idées fausses existent à propos des vitamines. L’huile de foie de morue n'est pas la " meilleure vitamine ". Si elle apporte les vitamines A et D, elle contient en plus des matières grasses très nocives, pouvant jouer le rôle d'antivitamine E, évidemment déplorable chez les repro­ducteurs. On dispose de vitamines A et D pures, bien préférables, qui sont présen­tes dans les produits polyvitaminés.

    Les fruits, la verdure ne contiennent pas toutes les vitamines comme on le croit trop souvent et ne mettent pas à l'abri des ca­rences.

    Il faut noter aussi qu'un produit vitaminé un peu ancien a seulement perdu une par­tie de son activité, mais sans devenir nocif (exception : l'huile de foie de morue qui ran­cit).

    Enfin, il est très difficile ou impossible d'assurer une bonne conservation des vitamines au contact des minéraux et il faut donc se méfier des produits dits " miné­raux et vitaminés " ; ils sont toujours " mi­néraux " quand on les utilise, mais sans doute peu " vitaminés " !

     

    LES MINÉRAUX

     

    Ils ont une grande importance au mo­ment de la ponte (coquille) et de la crois­sance des jeunes (formation des os). La formation de la coquille ne requiert que du calcium, celle des os, nécessite en plus du phos­phore. Le meilleur supplément est le phos­phate bicalcique qui doit figurer dans tous les aliments pour les jeunes. L'os de seiche et les coquilles d'huîtres ne contiennent que du calcium.

     

    LES PROTÉINES

     

    Ce sont les matières azotées qui consti­tuent les tissus vivants, les muscles. Il y a des protéines végétales (plus abondantes dans les graines grasses) et des protéi­nes animales apportées par l'oeuf, la viande, le poisson, les insectes ; il faut bien distinguer un besoin quantitatif qui est sou­vent satisfait mais qui ne résoud pas tous les problèmes. En effet, les protéines sont formées d'un complexe enchaînement de molécules d'acides aminés divers. L'ani­mal est capable d'en reconstituer un grand nombre à partir d'autres mais certains doi­vent être présents en l'état dans la ration, car l'animal ne sait pas les fabriquer. En général, les problèmes liés aux carences protéiques s'expliquent bien plus par un manque de certains de ces acides aminés spéciaux, dits essentiels, que par un man­que global de protéines. Cela tient au fait que les sources de protéines ne sont pas assez diversifiées et que ces acides ami­nés essentiels ne sont pas contenus dans tours molécules, ou en quantité insuffisante.

    En général, en début de ponte, la femelle puise dans ses réserves et compense cette carence. Cependant, ces réserves s'épui­sent et, en deuxième moitié de saison, on voit les éclosions baisser et souvent deve­nir nulles. La méthionine est l'acide aminé essentiel qui joue le plus souvent ce rôle limitant. Il suffit de l'apporter en faibles quan­tités pour voir les éclosions remonter en flèche. C'est ce que de nombreux éleveurs ont observé avec l'emploi d'un complexe que beaucoup utilisent maintenant pour éviter les déboires si fréquents de fin de saison.

     

    LES MALADIES ET LA MORTALITÉ DES JEUNES

     

    Nous avons longuement parlé de cette question. On doit seulement retenir que les élevages qui ont subi des mortalités au nid par colibacillose ont tout intérêt à procéder au " blanchiment " des reproduc­teurs, sans attendre les premières morta­lités au nid.

     

    LA COLORATION

     

    Les éleveurs de canaris lipochromes ont l'habitude de distribuer des pigments dès le début afin d'avoir des rémiges et rectri­ces bien colorées sans attendre la grande mue. De grands progrès ont été faits dans les pigments et l'obtention d'une canthaxanthine soluble a permis de réali­ser un produit que l'on peut aussi bien ajou­ter à l'eau qu'à l'aliment. Sa teneur élevée en principes actifs et la meilleure assimi­lation due à sa solubilité permettent des résultats remarquables tant sur les jeunes que sur les adultes.



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  • Faisan 7


     

    L’INCUBATION DES ŒUFS DE FAISANES

     

    De bons résultats d'éclosabilité ne peu­vent être obtenus qu'en utilisant des oeufs frais, éclos depuis moins de 7 jours. La qualité des oeufs de faisans baisse rapide­ment avec la durée de stockage.

    Après un stockage de plus de 6 jours, les pertes à l'incubation peuvent atteindre 14%, après 10 jours déjà 20%, après 15 jours 26%, après un stockage de 20 jours 42% et à 25 jours jusqu'à 94%.

    La conservation des oeufs exige une tem­pérature correcte. A + 10°C, une éclosa­bilité de 75 % a été obtenue ; à + 17°C, 52% et à + 26°C les faisandeaux n'éclo­saient plus du tout.

    En outre, le transport des oeufs exige beau­coup d'attention. Ils devront être placés dans des plateaux, alvéolés avec le gros bout en haut.

    Les travaux préparatoires à l'incubation comportent un nettoyage et une désinfection approfondis de la couveuse. Nous désin­fectons les couveuses en lavant l'intérieur et les plateaux avec une légère solution de permanganate de potasse ou de formol.

    L'appareil chauffé et bien fermé est en­suite désinfecté aux vapeurs de formol, que nous versons sur un récipient placé sous l'élément de chauffage. Le ventilateur se chargera ensuite de la répartition et pénétration de ces vapeurs dans toutes les par­ties de la couveuse.

    L'humidité relative prescrite est 70% pour le compartiment d'incubation et 95% pour l'éclosoir.

    Ce n'est qu'après avoir examiné tous les instruments de régulation et remplacé ceux en mauvais état que nous mettons l'appa­reil en marche.

    Nous éliminerons de l'incubation tous les oeufs qui sont trop petits ou trop grands, déformés, ou ayant des défauts de coquille.

    Après un examen bien attentif, nous pla­çons les oeufs sur les plateaux.

    Pour détruire la microflore sur la surface des coquilles, nous désinfectons les oeufs avant leur admission dans l'incubateur. Dans la couveuse, nous retournons les oeufs à la main ou mécaniquement, et ceci au moins deux fois par jour. A cette occa­sion, les oeufs devront être refroidis.

    La durée de ces refroidissements jour­naliers est déterminée par la température ambiante du couvoir, d'une part, et l'avance dans l'incubation, d'autre part. Plus chaud est le couvoir et plus l'incubation se trouve avancée : plus longtemps il faut refroidir. En pratique, la règle suivante s'est confir­mée : autant de minutes de refroidissement que de jours d'incubation.

    Les oeufs sont retournés jusqu'au 21ème jour et leur refroidissement journalier est poursuivi jusqu'au moment du début du bêchage, c'est‑à‑dire jusqu'au 23ème jour. Au cours de l'incubation, les oeufs sont mirés deux fois : la première fois, le 6ème jour. A ce moment, sont éliminés tous les oeufs clairs, non fécondés, et les oeufs dont le germe est mort.

    Le deuxième mirage a lieu le 18ème jour et là, sont de nouveau éliminés tous les oeufs dont l’embryon mort. Après cet exa­men, les oeufs sont placés dans l'éclosoir,

    Pour la conduite de l'incubation d'oeufs de faisans, nous maintenons une humi­dité plus forte que pour celle des oeufs de perdrix, et ceci à cause de l'épaisseur des membranes coquillères qui est plus forte chez les oeufs de faisanes et pour éviter le dessèchement de la membrane coquillère.

    Pour cette raison, il est nécessaire que lers bacs d’humidification soient bien garnis.

    D’une façon générale, il est nécessaire de prendre en considération le fait que les oeufs de faisanes demandent à être bien refroidis et bien humidifiés.

    Les faisandeaux éclosent exactement le 24ème jour. La température maintenue pendant toute la durée de l'incubation en couveuse plane est de 38°5 C ou 102°5 F. Avec une tempéra­ture plus élevée, les faisandeaux sortent un peu plus tôt, mais ils sont plus faibles ; souvent, ils éclosent à sec et ils sont alors chancelants. Les faisandeaux éclos à une température inférieure à la normale naissent plus tard et semblent être de taille plus grande, mais le nombre de morts en coquille, y compris au moment de l'éclosion est plus élevé.

    Une humidité excessive «noie» les fai­sandeaux dans l'oeuf. Nous pouvons cons­tater ces pertes le plus souvent entre le 10ème et le 18ème jour de l'incubation. Comme les oeufs de faisanes ont une coquille un peu plus dure, il est bon, afin de faciliter le bêchage, de pulvériser un peu d’eau tiède sur les œufs.

    Les recommandations à propos du local devant servir de couvoir, la position et le retournement des oeufs, ainsi que les considérations générales sur la tem­pérature, l'humidité relative et la ventilation, sont celles généralement admises en incubation d'oeufs de poules.

     Au cours des premiers jours de l'incu­bation, les oeufs devraient perdre le moins possible d'eau. Une grande déperdition d'eau du blanc d'oeuf provoquerait des changements qui pourraient agir défavo­rablement sur le développement ultérieur de l'embryon. Plus tard, commencera l'éva­poration du liquide allantoïdien, et c'est pour cela qu'après 13‑15 jours d'incubation, l'hu­midité devrait être plus basse dans la cou­veuse.

    Au moment où l'allantoïde termine sa fonction et s'atrophie, c'est‑à‑dire au mo­ment du début du bêchage (22‑23ème jour), l'humidité relative devra être augmentée dans l'éclosoir afin d'éviter une trop grande évaporation qui provoquerait à ce moment un dessèchement complet et une «parcheminisation» des membranes co­quillères.



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