• Perdrix rouges, Perdrix grises, comment les accoupler.


    Perdrix rouge 3

    PERDRIX  ROUGE
    photo : orchidee-poitou-charentes

     PERDRIX ROUGES, PERDRIX GRISES,
    COMMENT LES ACCOUPLER.

    Les couples de perdrix rouges sont cons­titués dès le 15 janvier et cela en raison du supplément d'éclairage artificiel. Les per­drix grises, quant à elles, sont assemblées entre le 15 et le 20 février.

    Les géniteurs "rouges" sont introduits simultanément dans le parquet de ponte. Pour éviter les batailles, coq et poule pro­viennent toujours du même parquet de con­servation hivernale.

     UN ÉCLAIRAGE PROGRESSIF

    Le système d'éclairage est progressif ‑ les lampes (une lampe de 75 watts pour trois parquets) sont allumées dès 6 h du matin jusqu'au lever du jour (c’est‑à‑dire 8 h) dès le début.

    Par la suite, la durée d'éclairement est augmentée d'un quart d'heure par semaine, jusqu'au 10 juillet de telle sorte qu'à cette date, les parquets sont éclairés dès une heure du matin jusqu'au lever du jour.

    Une telle pratique a donné des résultats très probants.

    Toutefois, il est des années où malgré l'éclairage, la ponte tarde à se déclencher, l'éleveur provoque alors un choc lumineux en augmentant, d'un coup, la durée d'éclai­rage d'une heure.

    En ce qui concerne l'accouplement des perdrix grises, la poule est maintenue seule dans le parquet de ponte une dizaine de jours avant l'appariement ; puis les coqs sont introduits arbitrairement dans chaque parquet.

    Certains éleveurs réalisent des accouple­ments par temps pluvieux, mais souvent, l'appariement se fait par beau temps et avec un maximum d'ensoleillement.

    La réussite du couple se dessine dans les minutes qui suivent l'introduction du coq. Si la poule refuse le coq (environ 1 % des cas), elle le bat jusqu'à le tuer ; mieux vaut alors remplacer le mâle.

     LA CHASSE AUX «BOURDONS»

    Par la suite, deux problèmes se posent, à savoir la pésence des «bourdons», puis plus tard l'apparition des divorces.

    Les bourdons sont des mâles sauvages qui n'ont pas trouvé de compagnes. En effet, dans la nature, le nombre des perdrix mâles est sensiblement supérieur à celui des femelles. C'est, paraît‑il, le contraire dans les pays nordiques.

    Les bourdons viennent dans l'élevage et vont troubler les femelles, en conservation tout d'abord, puis les couples nouvellement formés risquant de les désunir.

    Pour éliminer ces oiseaux, deux possibili­tés s'offrent à l'éleveur : la reprise à l'aide de cages, ou de filets quand cela s'avère impossible.

     LE DIVORCE EST CONTAGIEUX

    Les divorces surviennent au moment du déclenchement de la ponte. Il va sans dire qu'à ce niveau la surveillance des couples revêt une importance particulière.

    Le pourcentage des divorces s'élève à 3‑5 %, chiffre un peu plus élevé chez les couples de perdrix rouges du fait de l'éclai­rage. Lorsque la femelle est abîmée, le couple est remplacé. Pour cela sont con­servés des couples de rechange.

    On a pu constater que très souvent plu­sieurs divorces ont lieu dans des parquets voisins (deux parquets le plus souvent, mais aussi quelquefois trois et nous avons un exemple de quatre divorces dans quatre parquets situés côte à côte).

    Cela montre bien l'importance des in­fluences extérieures, une perturbation ayant toujours tendance à se répercuter chez les voisins.

     

    Perdrix grise


    PERDRIX GRISE
    photo : alpesoiseaux

    L'ALIMENTATION DES GENITEURS

    Les besoins nutritifs des faisans et des cailles sont très bien connus. Nous pou­vons en déduire ceux des perdrix par extra­polation.

    En ce qui concerne les besoins énergéti­ques, certains conseillent de préparer des aliments à 2750‑2950 kilocalories, métabo­lisables par kilo, d'autres préconisent de li­miter cette teneur à 2550 kilocalories.

    Les teneurs en matières protéiques varient selon les auteurs de 16 à 20 % en ré­gime de ponte, 12 % en régime d'entretien.

     MODULER LA RATION DE BLÉ

    Il apparaît donc qu'en période d'entretien, la teneur en matières protéiques dans l'ali­ment doive être de l'ordre de 12 % alors qu'elle doit dépasser 16 % pendant la ponte.

    En pratique, le même aliment complet, avec une teneur en matières protéiques brutes minimum de 16 %, est distribué pendant la période de conservation hivernale et pendant la période de reproduction.

    C'est uniquement la quantité de blé ajou­tée à la ration qui fera varier le taux de protéines selon les besoins.

    Ainsi en période d'entretien blé et aliment complet sont distribués en quantités égales, puis au moment de l'accouplement, le pour­centage de blé est diminué progressive­ment, le pourcentage d'aliment complet augmentant dans les mêmes proportions, ce qui fait qu'au moment de l'entrée en ponte, les oiseaux ne reçoivent plus que de l'aliment complet.

     NOURRIR UNE FOIS PAR SEMAINE

    Les quantités d'éléments minéraux que contient l'aliment rie sont pas connues avec précision ; aussi pour pallier à une carence éventuelle, du gravier et des coquilles d'hui­tres broyées sont données aux oiseaux.

    L'aliment comprend, par ailleurs, toute la gamme des vitamines.

    On considère que la consommation en aliments secs, par oiseau et par jour, est en moyenne de 30 g pour les perdrix grises et de 35 g pour les perdrix rouges en période d'entretien.

    Ces quantités sont un peu plus importan­tes en période de reproduction. En fait, les oiseaux mangent selon leurs besoins puis­que les trémies ne sont rechargées qu'une fois par semaine, afin de ne pas perturber trop souvent les oiseaux.

    Pour les mêmes raisons et pour limiter le travail, tous les parquets sont équipés d'abreuvoir automatiques.

     


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