-
Par Hugues-47 le 28 Novembre 2011 à 10:24
PERDRIX ROUGE
Bien préparer la saison de reproduction
Lors du choix des reproducteurs, c'est‑à-dire courant novembre, on se reporte au fichier établi et on choisit les descendants de sujets dont les pontes fournissant des oeufs non seulement normaux d'aspect mais nombreux et fertiles furent régulières quant au rythme et aux dates d'entrée en ponte.
Un bon rythme de ponte correspond à un oeuf en moyenne tous les 2 jours souvent sans interruption.
Le choix devra se porter sur des reproducteurs âgés d'un an et même de deux ans si les parents avaient présenté une parfaite intégrité du point de vue pathologique.
Il est cependant possible de reconduire des oiseaux une troisième saison de ponte quand ils ont accusé durant les deux premières années des qualités exceptionnelles de fécondité.
D'ailleurs, il est à remarquer que bon nombre de poules dites de un an, ne sont souvent âgées que de 10 à 11 mois lors de leur entrée en ponte.
Choisies rationnellement, ces perdrix sont séparées du reste du contingent, mises à part et soumises, au même titre que les oiseaux introduits nouvellement dans l'élevage à un contrôle sanitaire préventif.
Au cours de cette mise en quarantaine sanitaire, qui durera environ trois semaines, nous observerons le comportement de ces oiseaux après un accouplement forcé et surveillerons par des examens d'excreta, leur parasitisme interne et en même temps également le parasitisme externe.
Nous croyons utile d'insister sur la nécessité d'entretenir les géniteurs par couple en pratiquant l'union forcée car les expériences que nous avons effectuées, visant à entretenir un mâle et quatre poules dans le même parquet se sont soldées par un échec, le coq en l'occurrence exterminant les poules qu'il répudie pour ne conserver que la poule choisie, cette règle semblant ne souffrir aucune exception pour Alectoris Rufa.
Il semble, au contraire, que chez la perdrix Chukar, on assiste à une nette atténuation de son instinct de monogamie.
Les pariades se font en général vers le début de mars et les couples formés trop tardivement, c'est‑à‑dire en février ou mars, ont toujours été victimes de mésententes dégénérant en bagarres qui se soldent par des pertes sévères, alors que la mise en présence précoce des partenaires effectuée dès le début de décembre nous a toujours donné entière satisfaction et mérite d'être retenue.
CHOIX ET ALIMENTATION DES REPRODUCTEURS
Dès le début décembre qui correspond à la période des pariades dans la nature, les perdreaux doivent être installés par couple dans des parquets individuels pour reproducteurs. Il est important de choisir des oiseaux vigoureux qui ont atteint leur plein développement.
Le seul aspect des oiseaux paraissant en bonne santé ne saurait suffire. Il faut s'assurer, nous l'avons vu, qu'ils sont issus de parents ayant accompli des pontes régulières et importantes et dont les oeufs ont accusé un coefficient maximum de fertilité et d'éclosabilité, ce qui est une garantie, du point de vue génétique. On pourra à la rigueur les reconduire une troisième saison de ponte si leurs qualités reproductrices ont été exceptionnelles les deux premières années, ainsi qu'il ressort de nos constatations personnelles.
On mettra donc de côté dans des parquets séparés, dès la fin de l'automne, les reproducteurs choisis avec un volant de sécurité supplémentaire pour pallier les pertes surtout en femelles dont bon nombre ont été chaque année répudiées par les mâles, et bien souvent tuées.
On songera à introduire parmi le troupeau indigène quelques éléments étrangers afin de limiter la consanguinité.
Cela s'effectuera par l'adjonction de mâles sauvages, issus souvent d'oeufs récupérés parfois dans la nature lors de la fauchaison.
A l'égard de l'histomonose, nous leur appliquions en décembre, comme en avril ou mai, un traitement préventif.
Egalement vis‑à‑vis des parasites intestinaux et surtout des nématodes et des cestodes, il est important de leur faire subir, comme d'ailleurs tout au cours de l'année, des traitements de désinfestation.
Les oiseaux ainsi sélectionnés, testés et préventivement traités du point de vue sanitaire, sont maintenus en parquets d'après leurs couvées d'origine par 10 à 25 individus maximum jusqu'au 15 février.
Il leur aura été distribué un aliment granulé à 20 % de matières protéiques avec agrainage au blé à 50 %, ainsi que des betteraves sucrières refendues par le milieu que les perdrix picorent sans arrêt et où elles semblent trouver une diversion à leur instinct de picage.
De la sorte, lors de la quatrième année de notre expérience nous n'avons eu à enregistrer qu'une proportion de pertes absolument négligeable, n'excédant pas 5 % et n'affectant le plus souvent que les sujets chétifs à l'origine en dehors de ceux qui succombent inévitablement aux traumatismes crâniens.
L'alimentation proprement dite des reproducteurs n'a donc été distribuée qu'à partir du 15 février et sous la forme de deux aliments, chacun d'eux réparti à chaque moitié de l'effectif.
Pour en savoir plus, afin de toujours mieux conduire votre élevage,
cliquez ICI
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 31 Octobre 2011 à 10:30
Canari Lizard.
PREPARER LES CANARIS A LA REPRODUCTION
Il n'y a aucune réussite en quelque domaine que ce soit sans une bonne préparation. En canariculture, cette même règle s'applique. Quelles sont donc ses modalités, c'est ce que nous allons essayer de voir ensemble dans ce qui va suivre.
Tout d'abord quelle en sera la durée ? On peut considérer qu'une période de deux mois est la moyenne générale, ce qui implique que pour ceux qui possèdent des oiseaux logés dans une pièce chauffée, le point de départ sera à la mi‑janvier, étant donné qu'ils peuvent faire démarrer leur saison d'élevage vers la mi‑mars. Par contre pour ceux qui procéderont à l'extérieur, un décalage d'un mois sera nécessaire par rapport aux premiers.
Le logement idéal sera la volière en faisant en sorte d'isoler les sexes, d'autant plus que les soins seront différents selon qu'il s'agira de mâles ou de femelles.
Le début de cette préparation est marqué par un traitement à base d'éléments naturels (surtout pas d'antibiotiques) destinés à "blanchir" les oiseaux, c'est à dire à assainir essentiellement leur tube digestif de façon à éviter les mortalités en coquille ou au nid. Cette méthode est donc utilisée deux mois avant la date prévue des accouplements. Elle est essentiellement préventive et a donc pour but de parer à d'éventuelles affections microbiennes, notamment la colibacillose et la salmonellose.
Ensuite un mois et demi avant la saison de reproduction, il est conseillé de distribuer aux femelles une pâtée sèche de qualité. Parallèlement on peut ajouter des vitamines soit dans l'eau de boisson, soit dans la pâtée (dans ce dernier cas, on utilise des vitamines en poudre).
A présent, nous arrivons quelques semaines avant la date tant attendue. Il est temps de choyer un peu les mâles à leur tour. Pour ce faire, nous appliquerons le même programme que celui précédemment décrit pour les femelles, avec en plus une préparation spécifique à base d'extraits végétaux capables de stimuler l'appareil reproducteur mâle. Pour les femelles et pour les mâles, nous corserons le régime en présentant un draineur hépatique qui assurera le bon fonctionnement du foie de nos oiseaux, compte tenu de la nourriture très riche en lipides que nous sommes souvent amenés à leur fournir en cette époque.
Une semaine avant de former les couples, tous les canaris bénéficient d'un régime commun composé de pâtée, vitamines, draineur hépatique et également d'un godet de niger pur, consommable à volonté, qui devrait éviter un inconvénient de taille que nous redoutons tous toujours : le mal de ponte. Cette graine favorise en effet le fonctionnement du processus hormonal essentiel dans le mécanisme de la ponte.
Voilà donc, brièvement exposé, le régime complémentaire à associer aux soins habituellement dispensés à nos chers pensionnaires. Mais pour clore ce chapitre important pour la saison d'élevage, n'oublions pas de surveiller très attentivement et de façon continue nos canaris. N'hésitons pas, si les circonstances l'exigent, à individualiser les soins, nous en serons récompensés par l'obtention de superbes nichées.
Pour en savoir plus, afin de toujours mieux conduire votre élevage,
cliquez ICI
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 27 Octobre 2011 à 10:54
Couple de faisans Prélat (photo : de la poule à l'autruche)
LES GALLOFAISANS A DOS DE FEU
Le groupe des faisans à dos de feu se distingue par la teinte cuivrée allant jusqu'au rouge feu du bas du dos et du croupion chez les mâles.
C'est une catégorie précieuse et très recherchée dont les couleurs resplendissantes remplissent d'admiration aussi bien le connaisseur que le profane car même les femelles de cette espèce ont des teintes vives et des mouvements gracieux.
En captivité, ces oiseaux peuvent être tenus par trios. Une fois habitués à notre climat, ils sont assez résistants, sauf au gel. Dès que la température descend au dessous de zéro, il faut les enfermer dans la volière intérieure qui, par froid rigoureux, doit être chauffée pour prévenir les gelures aux pattes. Dans les régions tempérées telles que l'Italie, le sud de la France et de la Suisse, ces oiseaux se sentent bien chez eux.
Le Faisan Prélat (Diasdigallus diardi), originaire du Siam, du Laos et du Vietnam, a une huppe bleu‑acier foncé, une tête noire et de grandes joues rouges ; son corps est gris, marbré de fines ondulations noires.
La poule est rouge‑brun ; sa tête et son cou sont gris‑brun, les ailes, le croupion et les pennes du milieu de la queue sont noirs avec des bandes transversales ondulées jaune‑brun. Les plumes rouge‑brun du ventre sont bordées de noir. Les pattes sont rouges chez les deux sexes ; le coq a des ergots blancs. Les faisans Prélat ne sont pas farouches et, dans leur pays d'origine, on peut voir parfois des individus apprivoisés courir parmi les oiseaux de basse‑cour et manger dans la main du propriétaire.
Il est recommandé de séparer, après l'accouplement, la femelle du coq qui est particulièrement violent.
Nombre d'oeufs : 5‑8 rouge‑brun, ronds.
Mûr pour la reproduction : 2 ans. Polygame (1 ‑2).
Le Faisan de Vieillot (Lophura ignita rufa), originaire du Mialacca et du Sumatra affectionne un climat humide et chaud et vit principalement dans les forêts du littoral. Les joues du coq sont bleu‑clair et son corps est bleu‑noir avec beaucoup de reflets rouges.
La queue blanche contraste avec la tache rouge du dos. Sur la tête, une huppe bleue fait penser à une houppe à poudre.
La poule a le dos marron, la poitrine, le ventre et les cuisses beige clair et brun avec des taches plus foncées. Sa queue est brune.
Une petite huppe brune sur la tête et la cerne bleu clair des yeux rehaussent encore l'effet général de cette ravissante espèce de faisans.
Nombre d'oeufs : 4‑8, couleur crème.
Couvaison : 24 jours.
Mûr pour la reproduction : 2 ans. Polygame (1 ‑2).
Couple de faisans de Vieillot. (photo : de la poule à l'autruche)
Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,
cliquez ICI
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 4 Octobre 2011 à 17:26
Ignicolores.
PETITS EXOTIQUES EN VOLIERE
Un éleveur chevronné nous fait part de son expérience :
Comme exotiques, j'ai tenu ensemble des Diamants mandarins, Moineaux du japon, Cordon bleu (qui ne manquent jamais dans mes volières), Amaranthe, joues orange, Ventre orange, Tisserins, Ignicolores, Ministres, Veuves, etc. et j'ai obtenu les résultats suivants :
IGNICOLORE
Sur l'arbrisseau, dans la partie découverte de la volière, ils ont construit leur nid caractéristique à pendule, avec des fibres et des déchets de coton, où la femelle a pondu deux oeufs de la même dimension que ceux des Ondulées, mais de la couleur bleue caractéristique, avec de petits points brunâtres. J'avais prévu une petite toiture pour protéger le nid contre les averses d'été, mais cela n'a pas été suffisant: à la première averse, le fond des nids n'a pas tenu, et les oeufs se sont écrasés par terre ; je n'ai même pas pu contrôler s'ils étaient fécondés. Après cet accident, les Ignicolores n'ont jamais entrepris la construction d'un nouveau nid.
AMARANTHE
Dans un nid cylindrique en osier, suspendu à la paroi intérieure de la volière, ils ont fait leur nid, avec la « chambre‑couveuse « dans la partie la plus intérieure ; un mois environ après la construction, sont sortis du nid trois petits, dont un particulièrement beau aux rémiges blanches (malheureusement, ce petit s'est par la suite échappé). Pendant l'élevage des petits, ces oiseaux étaient très gourmands de vers de farine.
CORDON BLEU
Ils ont préféré le nid de la même forme que celui choisi pour les Amaranthe, et ils m'ont donné 10 petits, en trois couvées. Pour ce qui est des habitudes et de l’alimentation, cette espèce se démontre très semblable à l'Amaranthe ; pour cela, j’envisage d’essayer de les hybrider. Le matériel de construction préféré par les deux espèces est divers : fibres végétales, coton, effilochures de jute, feuilles sèches.
MOINEAU DU JAPON
Je n'ai obtenu que des résultats vraiment décevants de plusieurs couples gardés constamment en volière : très peu de nids.
Les mêmes couples, mis en cage, m'ont au contraire donné d'excellentes productions, trois à six petits par couvée, tous sevrés.
Moineau du Japon.
DIAMANT MANDARIN
En volière il s'est montré très prolifique ; cependant il a la mauvaise habitude de commencer la construction dans tous les nids avant de trouver celui qui lui convient. Pour ne pas abîmer les couvées d'autres couples, je suis convaincu que la solution idéale consisterait à destiner une volière uniquement pour l'élevage des Diamants Mandarins.
Dans ce cas il faut, pour éviter des bagarres,équiper la volière d'un nombre suffisant de nids. Si l'on désire faire l'élevage sélectif par variété, la solution idéale est la cage séparée. J'ai obtenu en volière des Diamants Mandarins huppés très beaux dont j'ai ensuite fixé la variété par des accouplements adaptés, dans des cages séparées.
Diamant Mandarin.
ASTRILD AURORE
D'un couple logé depuis trois ans dans mes volières j'ai obtenu 4 pontes de 4 oeufs chacune, qui se sont pourtant avérés être clairs. Puisqu'il est très difficile de reconnaître les sexes de cette espèce, je suis convaincu de posséder deux femelles. Comme nid, ces oiseaux ont préféré une caissette placée à l'intérieur, assez petite, avec deux trous. La construction du nid est plutôt grossière, mais la supposée femelle est une couveuse assidue.
Astrilds aurores.
SERIN DE MOZAMBIQUE
Après 6 années d'hospitalité, sans jamais ébaucher la construction du nid, un couple m'a donné un petit. De ces oiseaux je peux seulement vous dire qu'ils préfèrent les nids boîtes et qu'ils acceptent les vers de la farine. Pour le reste je ne me suis même pas aperçu qu'ils avaient un petit dans leur nid. Il n'est arrivé qu'après 20 jours d'absence de ma part ; j'ai vu le couple accompagné d'un petit, évidemment à son premier vol.
Serin du Mozambique.
ASTRILD A VENTRE ORANGE
L'élevage de cette espèce a sans doute été pour moi le plus chargé d ’émotions, ne serait-ce que parce qu'il s'agit d'une espèce qui ne nidifie pas souvent en volière. A ma grande surprise, le couple que je possède s'est emparé d'un nid abandonné de Diamants Mandarins, nid qui avait la particularité d'être le plus proche du vitrage séparant la partie fermée de la partie découverte de la volière, et d'avoir en outre le trou d'entrée tourné latéralement vers le premier rayon de soleil. Le couple a achevé le nid avec du matériel divers assez souple et y a pondu trois oeufs.
Le jour de Pâques, un petit... vermisseau était déjà éclos; j'ai alors presque complètement interrompu mes inspections au nid, et tout s'est bien passé. Dix‑huit jours après, le petit était déjà sorti, soigné avec empressement par les deux parents. La couvaison a été effectuée, le jour, par la femelle, la nuit, par tous les deux, tandis qu'après l'éclosion, c'était surtout le mâle à qui revenait la tâche de trouver la nourriture, entre autres plusieurs vers de farine.
Voici mes essais plus ou moins positifs avec les exotiques en volière, tandis que les tentatives avec les Diamants à longue queue et beaucoup d'autres Diamants australiens se sont avérées négatives. Evidemment, ils sont désormais habitués à se reproduire en cage alors que dans la volière, avec d'autres oiseaux, ils m'ont semblé être quelque peu dépaysés.
votre commentaire -
Par Hugues-47 le 11 Septembre 2011 à 12:01
Rouge intensif et ivoire rouge schimmel.
A PROPOS DE LA COLORATION DES CANARIS
A FACTEUR ROUGE
Parlons à présent de la coloration. Il est évident, qu'elle ne concerne que les canaris à facteur rouge, ce dernier étant hérité, à l'origine d'une hybridation avec le Tarin rouge du Vénézuéla. La couleur rouge apparaît chez notre canari grâce à un pigment que l'on appelle lipochrome (du fait qu'il est soluble dans les graisses ).
C'est un carbure d'hydrogène pour les carotènes et un carbure d'hydrogène oxygéné pour les xanthophylles (les plus efficaces pour obtenir une belle pigmentation rouge). Ces carbures sont présents à l'état naturel sous des formes végétales; la carotte, la tomate contiennent du carotène, les fleurs de souci et de pissenlit des xanthophylles. L'oiseau à facteur rouge qui ingère ces caroténoïdes (tel est leur nom scientifique ), les assimile au niveau des intestins. Ils sont transportés par le sang jusqu'au foie où ils subissent une transformation chimique, puisqu'ils deviennent des xanthophylles animales.
Sous forme de solutions graisseuses (liposolubles d'où leur appellation, comme nous venons de le voir), le sang les conduit aux cellules spécifiques de l'élaboration des plumes. Ces cellules grâce à des réactions enzymatiques admettent les caroténoïdes dans ce qui va devenir les plumes. Bien sûr, tout se passe sous le contrôle des gènes spécifiques (héritage du patrimoine génétique de la souche de nos canaris ) qui déterminent la concentration, la répartition et la nature des pigments admis. Ce qui nous explique les différentes nuances de rouge que nous connaissons.
Maintenant que nous comprenons grossièrement le principe de la coloration, quels vont en être les enseignements pratiques à en tirer ? Tout d'abord, il faudra que nos oiseaux soient en parfaite condition physique pour exprimer une coloration maximum. Deuxièmement, cette dernière est tributaire de l'apport en caroténoïdes. Le métabolisme de l'oiseau en consomme beaucoup, il faudra en fournir en suffisance ; des concentrés nous assureront le maximum de chances de voir la ration en caroténoïdes quasiment complète. La distribution de cantaxanthine est à ce sujet la meilleure solution. Il existe dans le commerce divers produits spécialisés en contenant. Enfin il ne faut surtout pas oublier qu'une distribution régulière de ces produits est nécessaire pendant toute la durée de la mue, sinon on s'expose à obtenir des canaris à coloration imparfaite puisque la couleur ne sera pas uniforme. Enfin, en période de coloration, il est souhaitable de réduire les doses de vitamine A qui peut nuire à la fixation des pigments dans les plumes.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique