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Par Hugues-47 le 20 Avril 2012 à 17:18
COLORATION ET LUMINOSITE
Le mode d'administration des colorants ne semble pas influer de façon notable sur la coloration finale. La santé des oiseaux est un point essentiel et divers éleveurs nous ont rapporté que les oiseaux qui souffrent de troubles intestinaux se colorent moins bien que ceux qui sont en bonne santé. Cela n'est pas pour surprendre et les aviculteurs qui produisent du poulet jaune, savent depuis longtemps que toutes les maladies, mais surtout les affections intestinales, ont un effet désastreux sur la pigmentation des poulets.
Or, cette pigmentation est liée à l'absorption intestinale du carotène et de ses dérivés et est donc tout à fait comparable à la pigmentation des oiseaux... même si le pigment ne se fixe pas au même endroit ! L'absorption des caroténoïdes se fait au niveau de l'intestin et le bon état de ce dernier conditionne l'absorption maximale.
La nature du colorant a une grande importance et il semble se vérifier que l'usage de la canthaxanthine seule est une cause de manque de luminosité. Il est souhaitable de l'associer à un quart ou un tiers d'apocarotène-ester ou de béta-carotène. La couleur obtenue est plus brillante surtout chez les sujets vraiment intensifs, capables de fixer beaucoup de pigment.
LA DOSE DE COLORANT
On ne peut tirer aucune conclusion à ce sujet car tous les éleveurs qui emploient des pigments concentrés distribuent des doses énormes par rapport aux capacités de fixation dans le plumage. Les oiseaux ainsi traités contiennent tellement de pigments que tous leurs organes sont colorés ; leur graisse est tellement rouge que son simple contact avec une feuille de papier teinte celle-ci en rouge vif. Il n'est pas certain que ces fortes doses soient seulement inutiles. Diverses observations laissent penser qu'elles peuvent être nocives et causer une irritation de l'intestin dont les capacités d'absorption seraient réduites mais compensées par l'importance de la dose utilisée.
Les adjuvants peuvent être utiles. Les antioxygènes protègent les pigments contre leur destruction par oxydation, et peuvent dans les cas d'emploi de doses faibles améliorer la pigmentation. La vitamine F qui assure le brillant du plumage (et du pelage) peut améliorer la luminosité. Divers essais que nous avons fait faire par des éleveurs ont révélé une action favorable. La vitamine E qui agit comme anti-oxygène dans l'organisme, pourrait avoir un effet favorable mais surtout dans le cas où on utilise des faible doses de pigment.
LES ANTI‑PIGMENTS
Le principal est la vitamine A. Elle a une composition voisine de celle du carotène (on sait qu'une molécule de carotène se scinde en deux pour donner deux molécules de vitamine A) et on peut penser qu' à fortes doses, elle entre en compétition avec les caroténoïdes quand il s'agit de traverser la paroi intestinale comme si celle-ci avait une capacité d'absorption totale limitée. Cependant, là encore, la quantité massive de pigments utilisée fait que même si la quantité absorbée est plus réduite, il en reste encore assez pour ce que le plumage peut fixer...
LA BRILLANCE
Il semble bien que, outre la coloration fondamentale du plumage qui est primordiale, le brillant du plumage puisse jouer un rôle très important, Une expérience très courante permet de comprendre ou au moins de réaliser le phénomène. Si l'on peint une surface avec une peinture mate de couleur vive, un rouge par exemple, on sait qu'en séchant et en devenant mate la peinture va perdre de son éclat. En vernissant la surface peinte avec un vernis transparent, on la rend brillante et en même temps on augmente la vigueur de la couleur qui devient plus éclatante, plus "lumineuse". On peut considérer qu'un phénomène semblable se produit chez l'oiseau et la présence de traces d'huiles sur la plume peut jouer le même rôle que le vernis sur la peinture. Nous avons vu que la vitamine F permettait d'arriver à ce résultat par la voie alimentaire. Il est donc toujours préférable d'en apporter une certaine proportion en même temps que les colorants.
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Par Hugues-47 le 13 Mars 2012 à 17:42
Serin du Mozambique
LA MUE PARTIELLE CHEZ L'OISEAU DE CAGE
La mue partielle est une anémie pigmentaire qui se manifeste sous différents aspects, et qui n'a pas toujours les mêmes origines ; elle est généralement occasionnée par des troubles du foie.
Le premier aspect se manifeste par des démangeaisons, l'oiseau s'épouillant de façon continue (démangeaison du foie). Ensuite, l'oiseau perd ses plumes derrière la tête (sur la nuque) et, quelquefois, à la naissance du bec. Pour s'en apercevoir, il faut observer attentivement : c'est la première période.
Ensuite, c'est une plume des rémiges que l'on trouve au fond de la cage, une autre fois, c'est une plume de la queue, puis la tache s'agrandit derrière la tête et parfois même celle-ci se trouve entièrement déplumée pour laisser place à une tache pigmentaire. Nous nous trouvons alors dans la deuxième période.
De la deuxième à la troisième période, il y a une longue pause ; les plumes ne tombent plus, celles qui sont tombées ne repoussent pas . C'est sur l'état général que la maladie s'installe, si vous prenez I'oiseau en main, il vous abandonne des plumes, vous avez l'impression de tenir un oiseau moite, fiévreux, il est mou, il se tient mal sur son perchoir. L'oiseau se met en boule souvent, il est triste, la couleur de ses plumes devient terne, il n'est plus alerte, ses yeux ont perdu leur vivacité , il a les extrémités des ailes pendantes, il mange continuellement ; nous sommes en troisième période.
On constate également que la mue partielle se déclare sans chute de plumes à la tête, que la maladie ne se manifeste que par la chute de grosses plumes. Il y a aussi des cas où l'oiseau subit la première et deuxième période sans chute de plumes, et c'est directement à l'état général que la maladie s'attaque, et c'est dans cet état que la chute des plumes commence. Avec ou sans manifestation, la maladie s'aggrave ; si c'est un oiseau chanteur, il est enroué, si c'est un oiseau postiche, il est mal en point.
La mue partielle a d'autres inconvénients, beaucoup plus graves, c'est qu'elle ne se présente pas toujours sous les meilleurs aspects et qu'elle anémie les organes de l'oiseau.
Les oiseaux atteints de mue partielle deviennent de mauvais reproducteurs. La femelle abandonne ses oeufs et ses petits ; elle voudrait élever sa nichée, elle les nourrit jusqu'au jour où sa maladie lui enlève toute activité. Vous vous demandez pourquoi la mère vient d'abandonner sa nichée… mue partielle.
La mue partielle n'est pas un cas de mortalité, c'est une maladie tenace, sournoise, latente qui, pendant toute une année, anémie l'oiseau. Celui-ci est donc toujours en mue. Elle ne s'arrête que lorsque la mue normale fait son apparition vers fin juillet début août. La mue normale ne l'enraye pas toujours, seul le système barbare l'absorbe sans récidive.
La mue partielle provient : du régime alimentaire, du changement de climat, du changement de local ou changement de température, très souvent du chauffage à combustion lente tel que salamandre, calorifère, etc... qui dégagent des émanations nocives pour l'oiseau. Prenez garde également des émanations provenant de la cuisine qui sont particulièrement néfastes.
Placé dans de pareilles conditions, l’oiseau se trouvera donc intoxiqué par l'air vicié et c'est ce qui occasionnera la mue partielle. Nous, nous supportons ces petits inconvénients parce que nous sortons journellement pour nos occupations, nous respirons l'air frais du dehors, mais l'oiseau ne peut pas sortir ; il subit nuit et jour le chauffage et l'air vicié. Ajoutons que l'oiseau se trouve presque toujours quelque peu gâté car on lui distribue une nourriture trop riche pour être logé dans une pièce chauffée. La nourriture trop riche intoxique aussi l'oiseau et lui occasionne des troubles du foie.
Combien de fois avez-vous pu constater pendant l'appariement, après la première nichée, que vos oiseaux présentaient une mue partielle due au changement de nourriture et au manque de préparation ? Dans ce cas, il faut tout de suite les soigner et interrompre l'appariement car vous risqueriez de perdre vos couvées et peut-être aussi vos reproducteurs.
Le cas le plus grave et le plus long à soigner est celui qui provient des émanations du chauffage. On doit désintoxiquer l'oiseau, ce qui est assez long pour arriver à la guérison. Un oiseau placé dans un local non chauffé l'hiver et à qui l'on distribue une nourriture très riche ne présentera jamais de mue partielle.
On peut enrayer la mue partielle et la guérir pendant la première période.
On peut arrêter la chute des plumes, enrayer lentement la mue partielle pendant la deuxième période.
On peut en troisième période, arrêter la maladie et guérir l'oiseau, mais il faut attendre la mue normale pour la repousse des plumes. Pour arrêter la chute des plumes dans certains cas, notamment lorsque l'oiseau étant en parfait état, perd des plumes à la naissance du bec, derrière la tête, au croupion, formant une plaque pigmentaire, d'origine microbienne ou parasitaire ; pour enrayer cette maladie, badigeonnez avec un produit adéquat la partie dénudée, appliquez le régime de la mue partielle. Quelques jours de traitement suffisent pour enrayer cette affection.
TRAITEMENT DE LA MUE PARTIELLE
Couvrez l'oiseau malade afin qu'il soit dans une demi-obscurité, découvrez-le peu à peu. Ne déplacez plus l'oiseau pendant toute la durée du traitement.
Première quinzaine ‑ Distribuez à l'oiseau malade du miel noir, du cresson, de la navette cuite. Distribuez également une pâtée pour la mue. Comme boisson, de l'eau enrichie en vitamines et autres produits stimulants
Deuxième quinzaine ‑ Même traitement. Si l'oiseau va bien, coupez l'eau enrichie moitié-moitié avec de l'eau ordinaire.
Troisième quinzaine ‑ Continuez le même traitement. Si l'oiseau se comporte bien, la chute des plumes doit être enrayée.
Quatrième quinzaine ‑ L'oiseau doit bien se comporter. Si ses fientes sont noires et blanches, il y a de fortes chances pour que l'oiseau soit guéri.
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Par Hugues-47 le 6 Février 2012 à 11:41
DES CANARIS REPRODUCTEURS EN BONNE CONDITION
Quand les dernières nichées de canaris se sont émancipées de la tutelle des parents, au mois d'août, I'éleveur sépare les mâles des femelles. Celles‑ci peuvent être tenues toutes ensemble dans une volière, tandis qu'il est préférable de loger séparément les mâles, chacun dans une cage particulière ; ils chantent mieux ainsi. La mue terminée, après avoir choisi les sujets qu'il se réserve pour la reproduction, l'éleveur vend son superflu.
Dès février, même avant, on contrôle son matériel d'élevage, cages et ustensiles. On vérifie que tout est bien au point et qu'une surprise désagréable ne nous attend pas à la dernière minute.
Le chant des mâles vibre dans la plénitude de sa puissance. Les femelles s'échauffent : on les voit bientôt sauter, comme de petites possédées, d'un perchoir à l'autre, en battant fébrilement les ailes, indice évident de l'excitation qui précède l'appariage. Mais que l'éleveur ne s'en laisse pas imposer. Rien ne presse. Il n'est pas recommandable d'accoupler les canaris avant fin mars ou début avril.
Si l'on veut obtenir de beaux et bons sujets, même s'il s'agit de canaris ordinaires, il faut ‑ c'est une vérité élémentaire ‑ choisir des reproducteurs en bonne santé et aussi parfaits que possible sous tous les rapports.
Des parents chétifs, dégénérés, communiquent fatalement leurs tares à leur progéniture pour autant qu'ils parviennent à mener sans encombre leurs rejetons jusqu'à la sortie du nid. Plus les père et mère sont vigoureux, et plus les chances sont grandes d'obtenir une descendance robuste. La pratique a prouvé qu'en accouplant un mâle d'un an ou deux avec une femelle plus âgée, les nichées donnent en général une majorité de mâles. On conçoit aisément que l'ardeur juvénile du mâle jointe à l'expérience de la femelle ne manquent pas d'exercer une heureuse influence sur la quantité et surtout la qualité de rendement. Il ne faut donc pas perdre de vue ce principe. Une autre règle est celle qui consiste à éviter le plus possible la consanguinité. Son inobservation cause souvent d'amères déceptions chez les débutants.
Les femelles sont installées dans les cages d'élevage qu'on choisit assez spacieuses et qu'on place dans un endroit bien éclairé, mais où les oiseaux ne seront pas dérangés pendant la période de reproduction. La propreté de la cage doit être le souci constant de l'éleveur. Il n'y a pas pour les couvées de pires ennemis que la saleté et la vermine. Il faut que, de sa cage, la femelle puisse voir ou du moins entendre son mâle. Quand on les suppose suffisamment habitués l'un à l'autre, on introduit le mâle dans la cage de la femelle. Nous disons en passant qu'il est toujours préférable de tenir les canaris par couple. Si l'on met plusieurs paires dans la même cage ou un mâle avec plusieurs femelles, on risque de provoquer des rivalités compromettantes pour le résultat final.
Le premier contact dans la cage nuptiale se traduit généralement par des luttes et poursuites plus ou moins violentes. Inutile de s'en émouvoir. C'est la manière habituelle des canaris de lier connaissance. Au bout d'une semaine, leurs relations seront plus courtoises. Si, ce qui est rare, les querelles durent plus de quinze jours, il faut conclure à une incurable incompatibilité d'humeur et prononcer le divorce par une séparation pure et simple.
En règle générale, après cette période de quinze jours et d'habitude bien avant, un accord parfait règne entre les futurs époux. Le mâle est plein de prévenances pour sa promise. Il pousse la familiarité jusqu'à lui donner la becquée. Le moment est propice. On met à portée des oiseaux quelques menues brindilles : foin, charpie, filasse, etc. On constate alors que la femelle transporte sans cesse de ces brins au bec. C'est sa façon à elle de réclamer un nid. L'éleveur doit s'empresser de satisfaire à cette exigence.
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Par Hugues-47 le 9 Janvier 2012 à 11:08
Photo : Canaris couleur et posture (Belgique)
L’ECLAIRAGE
UNE NECESSITE POUR UN ELEVAGE RATIONNEL
Depuis longtemps les éleveurs de canaris ont cherché des moyens de faire pondre et couver les canaris plus tôt en saison et ceci pour plusieurs raisons, dont les principales sont :
‑ Contrôler et maîtriser dans le local d'élevage les variations de la température et de l'éclairage.
‑ Les variations de l'éclairage. Beaucoup d'éleveurs de canaris élèvent ces oiseaux dans des greniers dont les lucarnes ne fournissent pas un éclairage suffisant. D'autres élèvent dans des sous‑sols, pourvus seulement de minuscules ouvertures trop étroites pour laisser passer la lumière naturelle du soleil en quantité suffisante. D'autres encore, ont un local d'élevage mal orienté par rapport au flux principal de la lumière du jour. Tous ces locaux sont bien aménagés, mais on doit y apporter un complément de lumière.
‑ D'autres raisons nous sont données par le fait que des oiseaux tardifs ne sont pas bien prêts pour les concours : la mue est tardive et parfois n'en finit pas, aussi, bien des éleveurs préfèrent accoupler tôt et pour cela ont recours à la lumière.
Tout ceci pour dire que la lumière est devenue une nécessité dans une salle d'élevage.
Le rôle principal de la lumière est de déclencher la photosynthèse chez tous les animaux cycliques. La photosynthèse est le phénomène qui se produit chez les animaux soumis à un cycle reproductif saisonnier, phénomène qui est le déclenchement de ce cycle par toute une série de processus chimiques provoqués essentiellement par la lumière. On parle aussi de photopériode. On sait depuis longtemps d'une manière empirique, que l'éclairement favorise l'apparition du chant chez les oiseaux. De nombreuses expériences ont montré que les oiseaux réagissent par une évolution testiculaire, c'est-à-dire, que l'augmentation de la durée d'éclairement provoque et déclenche la spermatogenèse chez le mâle et la gamétogenèse chez la femelle. Il faut cependant préciser que l'ovulation et le déclenchement hormonal de nidification semblent liés au cycle lumière + chaleur + nourriture.
Le déterminisme de ce cycle saisonnier est sous la dominante de deux faits :
1) Une phase préparatoire déterminée par des jours courts. La durée de l'obscurité est très importante dans cette période préparatoire.
2) Une phase active dominée par l'allongement progressif de la durée d'éclairement.
La lumière joue donc un rôle primordial dans l'évolution du cycle sexuel saisonnier de l'oiseau. Voici maintenant quelques explications complémentaires. Les oiseaux (il n’est ici question que des canaris d'élevage) ne se reproduisent qu'une fois l'an au cours d’une période qui se situe au printemps. La lumière, nous l'avons dit, joue un rôle primordial mais c'est par la quantité (durée de la période d'éclairage) de lumière absorbée par l'oiseau ; cette quantité de lumière déclenche un seuil au‑delà duquel est provoquée la synthèse des produits chimiques (les hormones) qui gouvernent la fonction sexuelle du mâle et de la femelle. On appelle cela le réflexe optohypophysaire. L’oiseau absorbe la lumière ambiante par l'oeil qui transmet au cerveau puis de là à la glande hypophyse.
C'est un rythme physiologique qui commande l'ensemble du cycle annuel : c'est la photopériode. Le centre régulateur de cette activité cyclique saisonnière est dirigé par l'hypophyse.
De cette glande dépend le fonctionnement des différentes activités du cycle reproductif : la copulation, le désir de nidification, le fait de couver, le gavage des jeunes, l'absorption des premières fientes, etc.
On sait que des oiseaux transportés d'un hémisphère dans l'autre peuvent conserver pendant des années leur rythme de reproduction saisonnier d'origine, rythme qui se trouvera donc à contretemps des conditions existant dans le lieu où ils ont été transportés.
La composition spectrale de la lumière joue un rôle certain mais son importance et son rôle précis sont loin d'être démontrés. On sait que la lumière dans le spectre du jaune orangé au rouge provoque un développement maximum du cycle reproductif (cf. les lampes à infrarouge et à spectre rouge utilisées dans les élevages des volailles et autres animaux).
Par contre le spectre situé dans les zones vertes à bleues provoquerait un effet contraire. D'après certains auteurs, un éclairage dans le spectre rouge donnerait un maximum de femelles et dans le spectre bleu un maximum de mâles. Toutes ces considérations sont loin d'être démontrées scientifiquement.
Une autre précision très importante, c'est qu'un oiseau qui n'a pas d'exercice, qui se trouve dans une cage exiguë, peut être soumis à tous les élairages dans les spectres les plus élaborés, cet oiseau n'aura pas un développement normal lors de son cycle saisonnier.
Donnez à vos oiseaux de l'exercice en les mettant dans des volières dans lesquelles ils puissent avoir un certain exercice de vol. Un oiseau est fait pour voler. Un oiseau qui ne vole pas n'aura jamais un cycle reproductif correct ni complet : voler veut dire avoir plus de deux ou trois battements d'ailes !!!
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Par Hugues-47 le 4 Décembre 2011 à 11:50
Gloster corona (photo bridgebird)
LES BONNES DECISIONS A PRENDRE EN DECEMBRE
Maintes fois ont été terriblement trompés certains éleveurs - pas seulement débutants - qui avaient voulu à tout prix conclure leur campagne d’achats en décembre. La même chose arrive à l'éleveur inexpérimenté qui, vers la fin de l'année, veut coûte que coûte acheter les oiseaux dont il a besoin, même si ce qu'il trouve en vente n'est pas tout à fait à son goût. En pareil cas, il vaut mieux remettre à l'année suivante l'achat de quelques sujets, au lieu d’introduire dans son élevage des oiseaux qui ne correspondent pas tout à fait aux exigences d'un élevage sélectif, à cause de défauts dans la qualité ou, encore pis, de mauvaises conditions de santé.
Au sujet des achats d'oiseaux dans les élevages des éleveurs sportifs, dans les expositions et expositions-marchés, le débutant ne doit pas croire que tous les oiseaux portés aux concours sont des champions : parmi eux il y a des rebuts qu'il est sage de ne pas prendre en considération. Que l'oiseau soit pourvu d'une étiquette de jugement avec un haut pointage, cela ne signifie nécessairement pas qu'il s'agit d'un sujet excellent pour ce qui concerne les qualités de reproduction et la capacité à transmettre à la descendance les caractéristiques recherchées.
De même, il peut se faire qu'un oiseau reconnu champion à un concours produise une descendance de rebut, alors qu'un sujet modeste peut donner naissance à une progéniture excellente. Naturellement, pas même l'habileté d'un expert ne peut parvenir à évaluer les capacités de transmission héréditaire d'un oiseau, puisque celles-ci sont étroitement liées au système d'élevage et à la généalogie de la souche dont provient l'oiseau; par conséquent, l'éleveur inexpérimenté qui désire faire des achats, doit non seulement suivre autant que possible les conseils d'amis compétents, mais aussi ne s'adresser qu'à des éleveurs connus pour leur honnêteté, et surtout il doit prendre garde de ne pas faire de folles dépenses ; mettre, comme le font certains, beaucoup d'argent dans l'achat de quelques oiseaux de prix, dont on espère obtenir une descendance capable de gagner à foison, cela est absurde du point de vue pratique aussi bien que purement technique.
Il faut chercher des oiseaux jeunes, en parfaite santé, ayant de bonnes caractéristiques standard, provenant d'un élevage conduit par un éleveur qualifié. En outre, les prix pratiqués doivent être raisonnables : donc, pas de dépenses folles.
Nous ne donnons qu'un conseil aux débutants qui ne s'intéressent pas aux expositions et se contentent d'effectuer leurs achats dans les oiselleries : celui de préférer toujours un magasin tenu dans de parfaites conditions de propreté, avec ordre et bon goût. Un marchand tenant bien son magasin se préoccupera correctement des animaux qu'il présente, et il y aura par conséquent plus de probabilités d'un bon achat. Au contraire, un vendeur qui néglige son stock vous refilera plus facilement des sujets de rebut souffreteux ou cachant des tares.
CONCOURS
On a déjà eu l'occasion de parler de ce sujet. Nous répétons encore une fois la nécessité de ne pas fatiguer ses oiseaux à cause de plusieurs participations aux concours, surtout pendant le mois froid de décembre, qui augmente les risques concernant le voyage de transfert et le séjour dans les locaux de l'exposition pendant toute la durée de la manifestation.
ALIMENTATION
L'alimentation doit être, non pas lourde, mais nourrissante. Le biscuit à l'oeuf ne doit jamais manquer, et il ne faut pas négliger les substances végétales fraîches, qui ne doivent pas être considérées comme aliment exclusif des mois d'été ; elles sont un aliment complémentaire indispensable pendant toute l'année.
CAGES ET MILIEUX
Pendant cette période de l'année, il convient de loger tous les oiseaux dans des volières spacieuses, où ils pourront voler à leur aise; de cette façon ils se fortifieront comme il faut pour donner les meilleurs résultats au cours de la prochaine saison des accouplements.
Pour les oiseaux logés en volière à l'air libre, il faut qu'ils puissent toujours disposer d'abris où se réfugier pendant la nuit ; pour ceux qui sont gardés dans un appartement, nous rappelons que, sauf pour quelques espèces exotiques délicates, le chauffage artificiel doit être évité parce qu'il est nuisible.
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