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    Canaris Gloster  (photos bridgebird)

     

      CERTAINS ALIMENTS PEUVENT-ILS ETRE DANGEREUX

    POUR LES OISEAUX ?

     Les aliments peuvent‑ils véhiculer des germes pathogènes ? Comme pour l'eau, cette question concerne les aliments avant leur distribution aux oiseaux.

    Il faut d'abord savoir de quoi on parle : graines ou pâtées ?

    Il semble bien que, pour les graines, sauf circonstances fortuites et très exceptionnelles, la réponse soit négative. Ce qui ne veut pas dire absence de nocivité, mais dans ce cas, la nocivité relève de l'intoxication (mycotoxicoses, toxiques divers et accidentels) et non d'une maladie contagieuse.

    Restent les pâtées du commerce et celles qui sont préparées par l'éleveur lui‑même à partir d'ingrédients divers.

    Les formules du commerce :

    Elles font appel à des matières premières végétales (peu suspectes de véhiculer des agents pathogènes) et animales (produits laitiers, poudre d'œuf notamment). Du fait des traitements subis pour leur dessication , les dérivés laitiers et l'oeuf sont peu suspects. Les autres farines animales, également traitées par la chaleur, ne peuvent guère apporter de microbes dangereux pour les oiseaux. Si on les a parfois accusées en alimentation du bétail, c'est à cause de la présence éventuelle de bactéries anaérobies, très résistantes à la chaleur, pouvant causer des entérotoxémies chez les herbivores (lapins, ovins), problème qui, en pratique, n'existe pas chez les oiseaux. On peut donc en conclure que trouver la cause d'une maladie infectieuse dans une pâtée du commerce est exceptionnel et très improbable.

    La pâtée de l'éleveur :

    Elle peut également être écartée en ce qui concerne les composants végétaux. Le problème le plus souvent Iposé par les éleveurs est celui de l'oeuf, qui vient, en général, de la poule, volatile qui peut être porteur de nombreux microbes potentiellement dangereux pour les oiseaux. On a fait état d'oeufs susceptibles de contenir des salmonelles. La poule est plus spécialement atteinte de typhose et de pullorose dues à des salmonelles spéciales qui, la seconde surtout, à partir de l'ovaire, peuvent être présentes dans le jaune de l'oeuf. Elles semblent peu pathogènes pour l'oiseau de cage.

    Si le cas a été signalé chez le canari, cela semble une exception. Les autres salmonelles, en particuler Typhi murium (en cause chez les oiseaux dans 98% des cas) peuvent être présentes dans l'oeuf, mais leur origine est alors intestinale et suppose donc un passage à travers une coquille sale. De plus, quand on parle de salmonelles, il faut considérer la quantité. Quelques germes dans un oeuf frais sont sans danger. Ce danger survient quand, après un séjour à la température ambiante (20 à 25'), ces rares salmonelles se sont multipliées et ont transformé les recettes préparées à base d'oeuf en véritables bouillons de culture : les quelques salmonelles par euf sont devenues des milliards par gramme de produit (mayonnaise, crème, dans le cas de l'homme, pâtée dans celui des oiseaux).

    Fort heureusement, ces microbes et les autres germes intestinaux (entérobactéries) sont détruits en 15 minutes à 70°, et l'ébullition de 10 minutes pour obtenir un oeuf dur les neutralise.

    Un autre germe est fréquent dans les ceufs de poules de ferme ou d'élevage familial : le bacille tuberculeux aviaire. Peu ou pas pathogène pour l'homme, il l'est pour les oiseaux. Il est pratiquement absent des oeufs d'élevages industriels et la qualité de l'oeuf de ferme est donc souvent un mythe. Il est toutefois admis que, là aussi, une ébullition un peu prolongée assure la sécurité.

    Cette ébullition peut‑elle être néfaste du point de vue des qualités alimentaires de I'œuf ? Encore une question souvent posée. La réponse est négative, sauf éventuellement pour certaines vitamines, mais celles‑ci sont apportées par ailleurs dans l'allimentation, en quantités largement suffisantes pour compenser cette destruction éventuelle.

    Le cas des graines germées :

    Elles sont riches en vitamine E et en carotène, surtout si on laisse verdir le germe à la lumière, et peuvent constituer un complément alimentaire utile. Cependant, les opinions sont partagées à leur sujet ; on trouve en effet des partisans convaincus mais aussi des détracteurs qui ont déploré des accidents dus à leur utilisation. Il semble que ces accidents réels mais relativement rares s’expliquent par le développement de certaines moisissures présentes dans les graines, à la faveur de la chaleur et de l’humidité nécessaires pour obtenir la germination.

    En marge des problèmes que nous venons d’examiner, les éleveurs et amateurs posent souvent la question des végétaux « traités » pouvant contenir des résidus de traitements horticoles ou agricoles (traitements phytosanitaires, pour employer le terme technique). Cela ne relève pas des mala­dies infectieuses mais de la toxicologie.

     

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                                                                                                    Cacatoes

     

     

    REPONSES A DES QUESTIONS

    QUI SE POSENT FREQUEMMENT

     

    Je vois des poux blanc jaunâtre, de forme allongée, dans le plumage de mes oiseaux. Ces parasites sont‑ils dangereux et comment les éliminer?

     

    REPONSE: ce sont des poux des plumes. Ils ne piquent pas les oiseaux, car il ne se nourrissent pas de sang mais de débris de plumes et de peau. lis ne sont donc pas dangereux, mais peuvent gêner les oiseaux par leurs déplacements dans le plumage. On les détruit facilement avec une poudre insecticide non toxique. Les autres insecticides peuvent être dangereux pour les oiseaux.

     

     Certains de mes oiseaux perdent leurs plumes sur la tête ou sur le cou. La peau est rouge et souvent ils se grattent. Cela est‑il dû à la gale ou à des parasites?

     

    REPONSE : Non. La gale déplumante est très rare et s'il y avait des parasites vous les verriez. Vos oiseaux font une mue anormale et il est probable que leur cage se trouve dans une pièce où vous vivez. Ainsi, ils sont éclai­rés tard le soir et ont donc des jours longs, même en hiver. Or c'est la diminution de la durée du jour en été et son augmentation au printemps qui règlent le cycle de vie des oiseaux « mue en été, reproduction au printemps ». Le fait de supprimer cette alternance de jours courts et de jours longs, peut, chez certains sujets provoquer des trou­bles hormonaux qui se manifestent justement par une mue partielle et persistante et parfois par une masculinisation des femelles qui se mettent à chanter comme des mâles. Pas de traitement radical. Il faut remettre les oiseaux dans des conditions correspondant àla durée du jour naturel, mais cette mue anormale peut persister encore plusieurs mois. Les compléments alimen­taires pour la mue sont sans effet.

     

    J'ai des oiseaux qui se piquent et s'ar­rachent les plumes. Comment faire cesser ce vice? Est‑ce dû à une carence alimentaire?

     

    REPONSE : Vos oiseaux sont sans doute nerveux et ce picage n'est pas dû à une carence alimentaire. Etes vous sûr que vos oiseaux ont assez de place et que votre cage n'est pas surpeuplée? C'est une cause fréquente. Don­nez un calmant et mettez dans des cages séparées les piqueurs les plus acharnés. Evitez un éclairage trop in­tense de la cage.

     

    J'ai un perroquet qui s'arrache toutes les plumes. Il ne lui reste que celles qu'il ne peut at­teindre, sur la tête et en haut du cou. Quelle en est la cause et comment y remédier?

     

    REPONSE : en général le picage chez le perroquet est dû à l'ennui ou à une contrariété, souvent liée au départ d'une personne ou d'un animal familier auquel il était ha­bitué. Il est rare que ce picage soit dû à une carence alimentaire et d'ailleurs, il ne mange pas ses plumes, mais les arrache et les laisse tomber, parfois après les avoir un peu mâchonnées dans son bec. La solution est donc de le distraire et de s'occuper de lui. Donnez lui du papier à déchirer, du bois à déchiqueter. Si vous le pouvez, la compagnie d'un autre animal, oiseaux ou chien ou chat sera sans doute la solution. Outre cette cause psycholo­gique, il arrive que le picage soit dû à l'air trop sec des habitations chauffées: mettre des humidificateurs sur les radiateurs, pulvériser de l'eau sur l'oiseau plusieurs fois par jour. Enfin, si, cas rare, l'oiseau mange ses plumes, cela peut dénoter une carence alimentaire et, dans ce cas seulement l'emploi d'un répulsif sera une solution immédiate, mais il faudra tenter de corriger l'alimentation. On peut donner de petits os de poulet cuits, dont le perro­quet extirpera la moelle, mais ne jamais en donner dans les autres cas, car l'oiseau pourrait prendre goût à cette matière animale et la rechercher ensuite dans les plu­mes qu'il arrache.

     

    Chez certains de mes canaris, de plus d'un an, j'observe, après la mue, de petits kystes sur­tout sur les ailes. Ils cherchent à les enlever avec leur bec. De quoi s'agit‑il? Est‑ce parasitaire?

     

    REPONSE . il s'agit de kystes folliculaires qui résultent du développement anormal d'une plume qui ne sort pas du follicule plumeux. Il n'y a pas de traitement préventif et certains sujets sont héréditairement prédis­posés, surtout dans les races à plumage abondant : Norwich, Frisés etc. La seule solution est d'enlever ces kystes ou de les ligaturer à leur base avec un fil qui en provoque la chute rapide, mais cela recommencera chez les oiseaux prédisposés.

     

    J'ai des oiseaux exotiques de grosses espèces, qui ont des plumes qui se cassent, surtout sur la queue ou les ailes. Est‑ce dû à un parasite?

     

    REPONSE: il existe bien un parasite, un acarien dénommé Syringophilus, qui se loge dans le tuyau des plumes, vers la base. Cette partie de la plume apparaît opaque au lieu d'être claire. Ce pa­rasite est assez rare et un examen parasitologique des plumes suspectes permet de le mettre en évidence. Il arrive plus souvent, qu'une fragilité des plumes soit ob­servée chez les grandes espèces. Sa cause est mal con­nue, mais beaucoup d'auteurs l'ont attribuée à une ca­rence en certains acides aminés, spécialement en arginine. Un complément alimentaire apportant cet acide aminé, mais aussi les acides aminés soufrés (méthionine, cystine) et la lysine est conseillé en même temps que des vitamines (polyvitamines).

     

     Un de mes oiseaux est enflé, gonflé comme un ballon. Cette enflure est souple, on dirait de l'air.

     

    REPONSE : c'est effectivement de l'air qui, à la suite d'une lésion d'un sac aérien, se répand sous la peau. Il faut percer cette dernière pour laisser l'air s'échapper. Le mieux est de faire une petite incision de 3 ou 4 millimè­tre avec des ciseaux à ongles ou à broder (non doulou­reux), car si l'on pique seulement avec une aiguille l'ouver­ture se referme rapidement et tout recommence. En quel­ques jours cela s'arrange définitivement. Très rarement les récidives se suivent et, si après plusieurs incisions faites sur un délai de 15 jours, le problème n'est pas ré­solu, il faut envisager de sacrifier l'oiseau.

     

    Mes perruches ondulées se reprodui­sent, mais à la sortie du nid, certains jeunes ont des plumes des ailes ou de la queue qui manquent. Ils ne peuvent voler et se traînent. Quelle en est la cause et peut‑on y remédier?

     

    REPONSE : c'est la mue française qui est due à un virus transmis par l'oeuf. Il n'existe aucun traitement ni vaccin. Il faut éliminer les couples et surtout les femelles qui don­nent de tels jeunes.

     

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    LES FACTEURS DE SANTE

     

    Depuis toujours, On sait que l'oiseau sauvage est plus résistant que l'oiseau captif ; son alimentation très diversifiée en est la cause la plus probable. Bien qu'il n'ait pas toujours autant à manger que l'oiseau de cage, que certaines vitamines (A, D) soient pour lui en quantités plus limitées, l'oiseau sauvage montre une santé supérieure.

    L'alimentation de l'oiseau de cage est, quoiqu'on fasse, plus simplifiée, moins variée. Nous avons tenté de trouver ce qui pouvait manquer et nous avons pu isoler déjà un certain nombre d’extraits végétaux qui, en quantités sou­vent infinitésimales, exercent une action surprenante sur la santé de l'oiseau captif. Ce sont pourtant des plantes strictement alimentaires et non toxiques. Certaines ne semblent pas être consommées par l'oiseau sauvage, mais celui‑ci mange sans doute des insectes et autres petits animaux qui s'en sont nourris.

    Il s'agit d'un immense champ de recherches mais les substances  déjà choisies, permettent d’obtenir des résultats remarqua­bles. Elles sont souvent associées et complétées par diverses vitamines.

    Un emploi prolongé d’un pareil complexe, à des doses  faibles, exerce une action stimulante sur l'état général et les fonctions digestives. La résistance aux maladies augmente, et les troubles respiratoires ou digestifs (diarrhées notamment) régressent.

    Par cette action, ces extraits végétaux qui n'ont aucune contr'indication, constituent tou­jours, le cas échéant, un appoint utile et efficace des traitements médicamenteux, nécessai­res dans les cas graves. Ils peuvent être associés à tout traitement dans la même eau de boisson.

     

     

    UNE SUPPLÉMENTATION ALIMENTAIRE RÉGULIERE

    Nous connaissons le rôle des minéraux, des vitamines et de ces substances végétales. Tous sont nécessaires dans la ration alimentaire normale. Sans précautions, l'alimentation de l'oiseau peut être déficiente et la seule façon d'éviter des carences dont les effets peuvent être sournois (sensibilité aux maladies, mues, troubles de la reproduction, plumage de mauvaise qualité etc.) est d'assurer aux oiseaux une dose de garantie. On y parvient par une administration régulière ou de façon continue, de vitamines, minéraux et extraits végétaux choisis.

    Une telle garantie est peu coûteuse et permet d’éviter bien des déboires.

     

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    PAPE DE LOUISIANE

     

     

    MALADIES PARASITAIRES DES OISEAUX

     

    Les parasites animaux peuvent être très petits et formés d'une seule cellule : protozoaires parasites comme les coccidies, les trichomonas que l'on peut trouver dans l'intestin. Ils peuvent être beaucoup plus gros comme les vers intestinaux.

     

    LA COCCIDIOSE

     Contrairement à une opinion fausse et très tenace, la cocci­diose est très rare chez les canaris et autres petits oiseaux de cage. Elle est moins rare chez certains oiseaux indigènes (bouvreuil, pinson, etc ... ) et chez le cardinal. Elle ne provoque aucun symptôme précis sauf, parfois, des diarrhées qui, cependant, ne sont pas hémorragiques, contrairement à une autre opinion très répandue qui a sans doute son origine dans le fait que la coccidiose est hémorragique chez le poulet celui-ci étant le seul oiseau chez lequel il en soit ainsi !

     Il n'y a donc lieu d'envisager le traitement de la coccidiose que dans les cas où la maladie a été diagnostiquée par le laboratoire. Le traitement se fait généralement dans l’eau de boisson pendant 4 à 6 jours.

     

    L’ORNITHOSE PSITTACOSE

     On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une maladie à virus. On sait maintenant qu'elle est due à un parasite du sang, voisin des rickettsies. C'est un sujet très complexe sur lequelle on ne s'étendra pas ici. On peut seulement dire que l'ornithose est très répandue chez les oiseaux, les pigeons en particulier, et que sa forme plus aiguë, spéciale surtout aux perroquets (psittacose), est rare. Il faut ajouter qu'avec les antibiotiques, cette maladie a perdu beaucoup de sa gravité pour l'homme.

     

    LES VERS PARASITES

     ils n'existent pas chez les petits oiseaux de cage comme les canaris, et aucun traitement n'est utile.

    Il arrive que de petits exotiques ‑ les papes surtout ‑ soient porteurs de ténias quand ils sont capturés et importés en France. Ils peuvent en mourir mais sans risque de contamination des autres oiseaux car le ténia doit évoluer à travers un hôte intermédiaire (insecte), et la contagion n'est jamais directe. On trouve aussi des ténias chez les petits insectivores indigènes (mésanges).

    Des oiseaux de la famille des merles peuvent s'infester en mangeant des mouchesporteuses de larves de ténias quand ces oiseaux se trouvent dans un secteur contaminé (proximité de volailles, d’oiseaux-gibier ... ). Il est possible d'éliminer ces ténias par un traitement simple.

     

    Les autres vers sont les ascaris et les capillaires qui posent surtout des problèmes chez les grosses perruches. Ces dernières en sont fréquemrnent porteuses quand elles sont élevées en volière avec sol en terre. En cage, le risque est à peu près nul. En effet, ces vers ont un cycle vital dont une partie se passe à l'extérieur dans le sol. L'oeuf de ver rejeté avec les excréments n'est pas dangereux pour un oiseau qui l'absorbe à ce moment. Par contre, s'il séjourne dans un milieu humide, à une chaleur suffisante, une larve de ver minuscule se forme dans l'oeuf ; cet oeuf qui contient un embryon de ver est infestant .; si un oiseau l'absorbe, l'oeuf s'ouvre, libère la larve qui donne un nouveau ver dans l'intestin en 20 à 50 jours selon les vers.

    Les ascaris sont des vers assez gros ; chez les perruches, ils ont 2 à 3 cm de long sur 1 mm de diamètre.

    Les capillaires, par contre, bien qu'assez longs (1 cm environ) sont telle­ment fins qu'on ne peut guère les voir qu'au microscope.

    On décèle la présence de ces vers à l'autopsie et du vivant de l'oiseau par examen microscopique des fientes où l'on trouve leurs oeufs caractéristiques.

    TRAITEMENT: il est inutile de répéter les traitements sur les perruches en cage une fois qu'elles sont débarrassées de leurs parasites. Par contre, il est pratiquement nécessaire de traiter régulièrement les perruches en volières tous les deux mois, parfois~plus souvent.

     

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    Glosters au nid

     

    EXAMEN DE L’OISEAU MALADE

    Recherche et identification des symptômes

    La recherche des symptômes présentés par l'oiseau et/ou celles des lésions externes, constituent l'examen clinique. Ci-après, nous avons tenu compte des signes les plus fréquents et surtout de ceux qui sont les plus faciles à observer pour l'amateur. L'observation d'un seul symptôme ne permet pas un diagnostic, sauf cas très rares. La présence de cas répétés ou simultanés est un élément important, et quand il y a très peu d'oiseaux, l'absence de cette indication complique très sérieusement le diagnostic clinique. La durée d'évolution est aussi un élément très important, parfois difficile à déterminer comme nous allons le voir à propos de l'amaigrissement.

    L'examen de l'oiseau malade ‑ ou simplement de celui dont on veut vérifier l'état de santé ‑ passe par un certain nombre d'observations assez simples.

    L'ASPECT DU PLUMAGE :

    Lisse et brillant chez l'oiseau en bonne santé, il peut être terne chez les sujets déficients. Le hérissement des plumes n'est pas un signe en soi. Quand un oiseau a froid (température basse, fièvre, indisposition) il hérisse son plumage pour y emprisonner de l'air et augmenter son pouvoir isolant.

    L'ASPECT DES PATTES :

    Des pattes sales dénotent un oiseau qui ne se baigne plus, donc qui est dans un état de santé anormal.

    L'ASPECT DU VENTRE :

    En tenant l'oiseau dans la main, placé sur le dos, la queue tournée vers lui, l'observateur souffle doucement sur les plumes de l'abdomen, donc « à rebrousse plumes », ce qui lui permet de voir la peau. Chez l'oiseau en bonne santé, elle est de teinte gris rose, souvent jaune quand l'oiseau est gras (présence de graisse sous‑cutanée abdominale). Un ventre rouge foncé est signe d'entérite qui accompagne souvent l'hépatite. Assez fréquemment, chez les oiseaux ainsi atteints, on voit en plus une zone réduite de teinte noirâtre ou bleuâtre, juste sous les masses des muscles pectoraux, à la droite de l'oiseau. Beaucoup pensent qu'il s'agit du foie. En fait cet organe est complètement caché par le bréchet et les pectoraux et, quand il est très hypertrophié et en dépasse, il est bien rare qu'il soit congestionné ; en général, il est pâle, jaunâtre (hépatite). Ce que l'on voit, dans ces conditions, c'est une partie de l'intestin, vivement congestionnée et cela est le signe d'une entérite grave. Un abdomen très dilaté peut résulter d'une forte dilatation de l'intestin ou de celle du foie. Chez la femelle en ponte, il peut être le signe d'une rétention d'oeuf et les manipulations devront être très prudentes.

    PLUMES AUTOUR DU CLOAQUE :

    Des plumes collées, éventuellement souillées de dépôts blanchâtres, indiquent une diarrhée anormale.

    L'ÉTAT D'EMBOMPOINT .

    Il s'apprécie à la palpation des muscles pectoraux. Chez l'oiseau normal, le bréchet ne doit pas faire saillie sur les masses musculaires, toujours très développées chez les espèces dont le vol est le moyen de déplacement habituel. A l'opposé, en cas d'amaigrissement extrême, le bréchet a l'aspect d'une lame de couteau. Cet examen est très important pour la suite du diagnostic, dont un élément essentiel est la rapidité d'évolution de la maladie. Souvent, les amateurs parlent d'une évolution très rapide et soumettent à l'examen un oiseau amaigri, ce qui contredit formellement leur observation d'une rapidité d'évolution qui n'était qu'apparente. Il est bien établi, en effet, que, dans une cage où il y a de nombreux oiseaux (à plus forte raison dans une volière), un sujet malade fait, le plus long­temps possible, des efforts souvent énormes pour paraître normal et ne pas être «dominé». ou parfois attaqué et battu par les autres. Ces efforts et la tension qui en résulte sont d'ailleurs considérés par certains, comme une des causes des hémor­ragies méningées et cérébrales spontanées. De toutes façons, l'état d'embompoint permet d'avoir une idée de la durée d'évolution d'une maladie. Si l'oiseau est amaigri, il ne s'agit sûrement pas d'une évolution en 24 à 48 heures.

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