• Les grandes lois de l'alimentation du pigeon

     

    Bouvreuil

     

     

     

     

    LES GRANDES LOIS DE L’ALIMENTATION DU PIGEON

     

    LES REGLES DE L'ALIMENTATION RATIONNELLE

     

    Les traités spécialisés formulent les lois qui doivent servir de base à l'établisse­ment des rations sous forme d'un certain nombre de règles, que nous pouvons résu­mer ainsi :

    Pour produire au maximum de ses possibilités, et se maintenir en bon état de santé, tout animal doit recevoir dans sa ration, compte tenu des besoins propres à son espèce et sa production :

    ‑ une quantité suffisante de "matériaux de construction", c'est‑à‑dire de matières protéiques et de matières minérales. Ces quantités s'expriment en grammes de matiè­res protéiques digestibles d’une part, en grammes de chacune des matières minérales indispensables, d’rautre part ;

    ‑ une quantité suffisante de tous les « facteurs de fonctionnement » nécessaires (biocataly­seurs et vitamines) ;

    ‑ à ces trois règles de base, nous ajouterons que le volume de la ration doit être en rapport avec celui des organes digestifs. En particulier, les animaux monogastriques ne peuvent ingérer des aliments trop volumi­neux. Leur ration devra donc surtout com­prendre des aliments concentrés ;

    ‑ l'abreuvement doit être suffisant et sain (eau propre) ;

    ‑ il va de soi que l'alimentation ne doit pas contenir des doses dangereuses de produits toxiques. Cela élimine l'emploi de certains produits et limite à certaines doses l'emploi de beaucoup d’autres ;

    ‑ enfin, les aliments doivent flatter le goût des animaux ; c'est la raison qui fait employer au besoin, des produits aromatiques.

     

    LA LOI DU MINIMUM ET DES EQUILIBRES ALIMENTAIRES

     

    La précédente énumération des diffé­rentes règles de l'alimentation rationnelle présente les besoins en chaque élément nutritif comme si chacun d'eux était indépen­dant des autres. Il n 'en est rien. Bien au contraire, tout se tient dans le domaine de l'alimentation. Exemples :

    ‑ un manque de phosphore dans la ration entraîne une mauvaise utilisation du cal­cium. Il en est de même d'un excès ;

    ‑ une ration suffisante en calcium, mais trop pauvre en vitamine D entraînera le rachitis­me, cette vitamine étant "liée" au calcium ;

    ‑ dans une ration trop pauvre en vitamine A, la vitamine D sera mal utilisée.

    Et nous pourrions multiplier ces exemples. Ceci veut dire que tous les élé­ments nutritifs sont solidaires les uns des autres. Il convient de respecter certains équi­libres, certaines proportions entre eux.

    Exemples : calcium/phosphore, vitamine A/vitamine D, protéines etc...

    Ces conditions ont été exprimées de façon particulièrement saisissante sous le nom de loi du minimum de l'élément indis­pensable : "aussi longtemps qu'un élément nutritif indispensable n'existe qu'en quantité insuffissante dans une ration, c'est de lui seul que dépend la valeur nutritive de la ration tout entière".

    Ce qui veut dire que si une ration apporte assez d'énergie et une quantité suffi­sante de tous les éléments nutritifs nécessaires à la couverture des besoins de l'animal, à l'exception toutefois d'un seul, qui ne serait apporté que pour la moitié par exemple, les résultats seront aussi mauvais que si cette ration ne renfermait que la moitié de l'ensemble des autres éléments nutritifs. Ainsi, faute d'un seul élément ‑ et c'est encore le cas de trop d'élevages ‑ une importante partie des aliments distribués peut rester inutilisée par l’organisme des animaux, et se trouve en somme, gâchée en pure perte.

    Il est indispensable de considérer que se préoccuper de la quantité de vitamine D ou de phosphore que contient la ration d'un pigeon n'est pas une "chinoiserie" mais vaut au contraire la peine qu'on emploie les méthodes qui s'imposent pour assurer aux oiseaux une alimentation véritablement complète et équilibrée.

     

    LES DANGERS DES RATIONS DESEQUILIBREES

     

    Toute ration déséquilibrée, tout man­que tant soi peu prolongé d'un élément nutritif indispensable entraîne des troubles par carence souvent graves, parfois mortels. En voici quelques exemples :

    ‑ le déséquilibre phosphore/calcium, ou le manque de ces éléments ou l'absence de vitamine D dans la ration empêche une calcification normale des os, qui, ne se déve­loppent pas, restent mous et se déforment ;  c'est le rachistisme des jeunes ;

    ‑ les carences minéro‑vitaminiques prédispo­sent les femelles à la stérilité ;

    ‑ une carence en fer, ou en cuivre, ou encore en cobalt entraîne l'anémie, surtout chez les jeunes.

    ‑ un animal carencé est plus prédisposé qu'un autre à contracter des maladies microbiennes.

     

    CONCLUSION

     

    Pour conserver au cheptel toute la valeur qu'il représente, pour lui permettre de produire dans les meilleures conditions, il est indispensable que chaque animal reçoive non seulement une quantité suffisante d'aliments, mais encore que sa ration soit correctement équilibrée, c'est‑à‑dire qu’elle contie­nne des quantités correctes de chacun des éléments nutritifs indispensables.

     

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