• Le temps des couvaisons au colombier

     

    Chardonneret-danois.jpg

     

     

    LE TEMPS DES COUVAISONS

     

    Celui qui entre dans son colombier, pas seulement pour quelques minutes au moment de remplir les auges ou d'apporter de l’eau aux abreuvoirs, mais aussi qui y reste un certain temps pour observer et pour remplir les fiches de contrôle, a eu l'occasion un jour ou l'autre d'observer une pigeonne en train de pondre un oeuf.

     

    Il est évident qu’il n’est pas vraiment capital pour un colombiculteur de savoir quand, dans la journée, la pigeonne pond ses œufs ; il serait néanmoins intéressant pour beau­coup de le savoir.

     

    C'est avec impatience que nous attendons le premier oeuf. Maintenant, il est là, et celui qui a bien observé, a constaté que le nid était encore vide à midi lors du dernier contrôle. Mais dans la soirée, l'oeuf est arrivé, la pigeonne étant sur le nid à son  poste de surveillance. Elle ne couve pas encore, elle le surveille et le protège d'un trop rapide refroidissement ce qui, par les nuits froides du printemps, provoquerait la mort de l'embryon.

     

    Il y a parmi les pigeonnes aussi, des sujets au sang chaud, qui dès la ponte du premier oeuf commencent la couvaison. C'est un sérieux inconvénient car, en pareil cas, le petit du premier oeuf pondu a une avance de deux jours sur son frère de couvée né du deuxième oeuf. Comme les pigeonneaux, s'ils sont nourris convenablement, grossis­sent très vite dans les premiers jours après l'éclosion, le deuxième pigeonneau reste handicapé dans son développement, et enclin aux maladies ; il meurt très souvent si des mesures énergiques ne sont pas prises en temps voulu.

     

    De toute manière, nous voyons déjà quelques jours avant la ponte du premier oeuf par la pigeonne, si le jour J est proche. Elle se montre rondelette, et plus lente dans ses mouvements ; on la trouve souvent auprès de l'auge du grit, des coquilles d'huîtres broyées et autres minéraux. Elle est aussi, pendant des heures, au nid en train de parfaire sa litière.

     

    C'est à ce moment, quand le premier oeuf est pondu, que l'éleveur intervient. L'oeuf est sorti avec précaution du nid et placé dans un endroit pas trop chauffé. On le remplace alors par un œuf  factice. On n'oubliera pas de marquer l'oeuf sorti du nid, pour le cas où plusieurs couples débuteraient leur couvée en même temps.

     

    Après la ponte du deuxième oeuf qui a lieu deux jours plus tard en fin de journée, débute le temps de la couvaison. Si nous avons soustrait le premier oeuf, nous le remettrons en place le plus vite possible, au plus tard moment de la distribution de la nourriture le matin. De cette manière, la couvaison débutera pratiquement en même temps pour les deux oeufs ; l'éclosion sera alors simultanée ou presque, ce qui aboutira à un dévelop­pement harmonieux des deux petits.

     

    La couvaison se fait alternativement par la pigeonne et le pigeon. Dans ces oeuvres, ils sont très bien organisés : la pigeonne couve depuis 16 H jusqu'à 10 H du matin où le mâle prend la relève. Ces données sont certes imprécises, et peuvent varier d'une heure environ. Les jeunes màles manifestent bien souvent peu d'enthousiasme pour ce travail et trichent fréquemment, jusqu'au jour où l'instinct prend le dessus ; ils respecteront alors, à leur tour, l'horaire assez immuable. Il y a aussi des pigeons pour lesquels la période d’incubation est une corvée. Si nécessaire et si la qualité des sujets le justifie, on fera alors procéder à la couvaison de leurs oeufs par des parents nourriciers, ce qui arrive assez souvent lorsque les oiseaux sont tenus en volière.

     

    Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,

    cliquez  ICI

     

    Piacentino.jpg

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :