• La lumière au poulailler




    Poule Faverolles naine


     
                                  LA LUMIERE AU POULAILLER

     

    Pour examiner la question de l'éclairage des poulaillers, il ne faut pas perdre de vue, au départ, que la poule est originaire des pays équatoriaux où la longueur du jour et celle de la nuit sont sensiblement égales. Un long atavisme organique veut dès lors que la poule soit mieux à "son aise" dans les périodes où le temps de la lumière égale le temps de l'obscurité. Peut‑être est­-ce là une des raisons (pas la seule évidem­ment) qui font que la ponte est plus forte au printemps qu'en hiver.

    De nombreuses expériences ont été réali­sées pour savoir si l'éclairage artificiel des poulaillers, durant les journées courtes de l'hiver, augmentait la production des oeufs. Et, dans leur ensemble, les expériences d'éclairage artificiel ont été probantes. On a pu constater que la durée de lumière opti­ma (naturelle et artificielle) était d'environ treize à quatorze heures.

    Partant de là, on a cherché à connaître s'il était préférable d'allonger la durée du jour normal "par en haut ou par en bas", c'est­-à‑dire avant le lever du soleil ou après son coucher. On s'est alors rendu à l'évidence que le supplément de jour artificiel donnait les meilleurs résultats lorsqu'il était produit en deux fois, partie avant et partie après le jour solaire.

    Le plus efficient est de créer le jour artifi­ciel à partir de 6 heures du matin jusqu'à la venue du jour naturel et de le reprendre au début du crépuscule (avant que les volailles n'aillent se percher) jusqu'à 19 ou 20 heu­res environ, le soir.

     

    COMMENT PROCÉDER ?

    Suivant la dimension du ou des pou­laillers, on installera un jeu de lampes électri­ques plus ou moins important permettant d'allumer le total des lampes en deux fois. Le matin, on commencera par donner un quart ou un tiers de l'éclairage d'abord pour que les poules ne soient pas surprises par une lumière forte et brutale. Un quart d'heure après, on allumera les autres lam­pes, Le soir, au contraire, on les allumera toutes et, un quart d'heure avant l'heure du coucher, on éteindra le gros des lampes et le reste lorsque toutes les volailles seront perchées.

    On peut avoir recours à des installations automatiques pour que l'éclairage artificiel soit réglé par déclenchement donné par un chronorupteur.

    Il est indispensable que l'éclairage artifi­ciel mette particulièrement en lumière les mangeoires et les abreuvoirs. Si l'on n’est pas très compétent en installation électri­que, il sera prudent de recourir à un profes­sionnel pour éviter tout risque de courts‑circuits et d'incendie.

    L'allongement du jour réalisé par l'éclai­rage artificiel, ne donne pas seulement un temps supplémentaire aux pondeuses pour accroître leur consommation alimentaire, mais il se traduit aussi par une augmentation de la ponte. Cet allongement du jour produit également un effet stimulant sur le développement des jaunes d'oeufs qui sont plus gros lors­que le "temps de travail" des pondeuses permet une plus forte assimilation alimen­taire. De sorte que la ponte se trouve amé­liorée en quantité et qualité.

    On a observé que l'effet du jour prolongé par la lumière artificielle affecte moins la production des poules grandes pondeuses que celle des moyennes ou médiocres. Ce serait donc chez les éleveurs ne détenant pas de lignées de grandes pondeuses mais des poules de qualité moyenne, qu'une ins­tallation d'éclairage artificiel serait surtout intéressante.




    Coq Kraienkoppe





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