• La bonne manière de se procurer des lapins de qualité.

    Gris de Vienne

     

    LA BONNE MANIERE DE SE PROCURER

    DES LAPINS DE QUALITE

    Que vous ayez à choisir des la­pins pour une exploitation commerciale ou pour un élevage d'amateur, vous trouverez ci‑après des conseils qui devraient vous empê­cher de tomber dans quelques erreurs com­mises fréquemment.

    - Préparez d'abord les clapiers. Etudiez toute la littérature que vous pourrez vous procurer et assurez‑vous que les clapiers sont prêts avant que les animaux n'arrivent. Cela peut paraître élémentaire, mais certains dé­butants sont tellement occupés à choisir et à acheter leurs lapins que les clapiers ne sont pas terminés en temps utile. Efforcez-vous de ne pas vous trouver dans l’obligation de laisser vos sujets dans des caisses aména­gées temporairement. Un nouveau logement, un nouveau propriétaire, un nouveau régime d'alimentation, tout cela demande une acco­modation pour les nouveaux lapins. Un bon clapier est une des choses à avoir pour faci­liter ce changement d'existence.

    - Documentez‑vous. Il faut apprendre à con­naître les bons lapins. Cela exige une étude appronfondie avant d'effectuer vos achats. Ne croyez pas tout ce que vous dit le voisin. Apprenez à distinguer un bon lapin d'un la­pin médiocre. Ecoutez ce que disent les éleveurs qui ont la réputation d'être qualifiés pour donner de bons conseils. La propreté et la bonne hygiène de leur clapier, leur qua­lité de membres d'une organisation et leur activité dans leur club, leur participation aux expositions, leur réputation auprès de leurs camarades éleveurs, tout cela vous indique qu’ils sont en mesure de vous apporter l'aide la plus efficace. Un véritable éleveur prendra le temps de vous renseigner. Il vous montrera ses spécimens en vous indiquant leurs points faibles et leurs bons côtés. Il ne vous dira pas que son trou­peau est parfait. il n'y a pas de sujets par­faits. Méfiez‑vous de  l'éleveur qui semble prendre plus d'intérêt à vous vendre un sujet qu'à vous aider à vous instruire.

    - Visitez les expositions. Vous avez là la plus belle occasion de voir le meilleur de la qualité dans tous les domaines. Vous pou­vez faire d'intéressantes comparaisons, car les animaux sont très bien placés pour être vus. Juger un lapin ne consiste pas seule­ment à le regarder. Les indications que donne le juge pour l'ex­posant offrent une excellente occasion d'ap­prendre plus en peu de temps que n'importe où ailleurs.

    Ne vous pressez pas cependant d'acheter votre contingent à un éleveur qui a eu du succès à une exposition. Assurez‑vous qu'il fait montre de qualités constantes à des con­cours différents. Il vaut beaucoup mieux acheter votre contingent à un homme qui élève ses lau­réats qu'à celui qui les achète.

    - Débutez avec des sujets jeunes. L'âge le plus avantageux à choisir est sans doute 4 à 5 mois. Quand le lapin a atteint quatre mois il a déjà passé l'âge dangereux auquel il était le  plus sujet aux maladies ou aux malai­ses intestinaux.. Quelques éleveurs compé­tents suggèrent de commencer avec des su­jets adultes ou des lapines accouplées. Mais cela est beaucoup plus coûteux, et en cas de perte, celle‑ci est plus sensible, En démar­rant avec des sujets partiellement dévelop­pés, vous avez le temps d'étudier leur carac­tère leurs habitudes et leurs besoins avant que le programme de la production et ses complications n'apparaissent.

    - Etudiez la publicité. Evitez les réclames qui semblent faire des offres exagérées. Ne vous attendez pas à acheter un lapin de qua­lité à bas prix. Il y a toujours chez un lapin dont l'étiquette est bon marché, quelque chose qui ne va pas et qui peut vous échapper. Si vous écrivez à un annonceur, expliquez lui en détail ce que vous désirez sous le rapport de l'âge, de la couleur, du sexe et de la qualité. Si vous savez ce que vous voulez, décrivez le en détail.

    - Voyez le lapin avant tout. Cela vous sera de grande utilité de voir le lapin de vos pro­pres yeux avant de vous engager. Cela vous évitera beaucoup de désagréments des commandes par la poste, et vous four­nira aussi l'occasion de visiter l'installation du vendeur. Choisissez vos sujets dans un élevage bien conçu. Les sujets que vous emporterez chez vous auront des chan­ces meilleures de rester en bonne santé et d’évoluer favorablement. Ren­seignez vous sur la santé des parents. Toute faiblesse qui apparaît chez les géniteurs peut réapparaître chez les rejetons. Demandez de combien de petits se composent les portées, et combien elles pesaient au sevrage. Cela vous donnera une indication pour la produc­tion. Une lapine qui ne peut élever que trois ou quatre petits n'est pas une bonne nour­rice. Le succès général de votre entreprise dépendra de la façon dont vos animaux pourront produire.

    Vérifiez la qualité des mâles de la portée. Une bonne homogénéité dans une portée est un gros avantage. Si vous ne choi­sissez que le seul bon jeune d’une portée, beaucoup de ses rejetons pourront ressembler à leurs frères ou soeurs de qualité inférieure.

    Assurez‑vous que les sujets que vous avez choisis ne montrent aucun signe de  maladie.

    La loyauté, l'honnêteté et la franchise doi­vent être mutuelles et partagées par les deux parties.

    - Evitez les chocs (stress). Avec les animaux que vous avez achetés, prenez un peu de la nourriture à laquelle ils sont habitués. Si vous devez modifier leur régime, utilisez cette pe­tite quantité pour habituer le lapin à votre nourriture aussi graduellement que possible. Au début il vaut mieux sous‑alimenter que sur‑alimenter. Cela vous aidera à vous faire une idée de son appétit. Mettez le dans un clapier de même dimension et si possible sur une litière semblable à celle à laquelle il est accoutumé. Si vous avez choisi un animal de 4 à 5 mois comme nous vous l'avons conseillé, il grandit encore rapidement. Prenez toutes précautions pour qu'il ne cesse pas de grandir à cause du changement soudain d'ambiance. Un animal actif ayant bon appétit, surmontera la transi­tion d'une manière satisfaisante.

    - Quel prix devez‑vous payer ? On de­mande souvent: «Que dois‑je prendre pour ce lapin ?» ou «Que dois‑je payer ?». Ce sont là des questions délicates. C'est au pro­priétaire de décider la valeur de l'animal pour lui et pour les autres. Ce que vous pouvez payer dépend de l'utilité qu'il aura pour vous. Sa valeur dépend des qualités de fourrure, de couleur, de type qu'il possède et que vous recherchez.

    - Oubliez ses succès d'exposition et payez le prix que vaut un animal qui cadre avec votre programme d'élevage. Comme vous pouvez le constater, il est difficile de fixer un prix.

    - La responsabilité du vendeur est limi­tée. La garantie de satisfaction n'est pas va­lable à perpétuité. Aucun vendeur ne peut garantir la bonne santé ou la faculté de pro­duction des mois après votre achat. Si une lapine ne produit pas, si le lapin est stérile, ce sont des éventualités que vous devez prendre sur vous. N'attendez pas des arrangements en raison de circonstan­ces qui échappent au contrôle du ven­deur.

    Celui‑ci doit s'assurer que le lapin n'est pas surfait et doit vous donner les indications nécessaires à son sujet mais en de­hors de cela, le reste vous incombe.

     

     

    Belier nain 2

     


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