• Eléments fondamentaux pour l'élevage des poussins.

     

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    ELEMENTS FONDAMENTAUX POUR

    L’ELEVAGE DES POUSSINS

    Des poussins de bonne qualité, une ali­mentation correcte, une gestion de l'élevage saine, un contrôle sanitaire rigoureux, sont indispensables pour élever des sujets de qualité en claustration. L'époque est loin où les aviculteurs croyaient néces­saires d'élever leurs poulettes sur parcours libres. La tendance moderne est nettement en faveur de l'élevage en claustration. Voici pourquoi:

    - Les sujets peuvent être surveillés plus attentivement et plus facilement.

    - Il y a économie de travail, donc de main­-d'oeuvre.

    - On a besoin de bien moins de terrain.

    - On peut élever des volailles, avec suc­cès, à n'importe quelle époque de l'année.

    - Les rapaces (et autres nuisibles) ne créent plus de difficulté.

    Etant donné les connaissances actuelles en ce qui concerne la nutrition, il n'est plus nécessaire de dépendre de parcours libres pour nourrir des oiseaux. Le nutritionniste avi­cole charge ses formules alimentaires d'élé­ments nutritifs que seuls les parcours libres et herbeux pouvaient nous fournir autrefois. Il n'est même plus besoin de soleil.

    Il y a pourtant un élément que les animaux sur parcours libres reçoivent en abondance, et qui manque aux oiseaux élevés en claus­tration, c'est l'air frais. En raison du pro­blème aigu que pose aujourd'hui la C.R.D., ou maladie chronique des voies respiratoi­res, l'air frais est tout à fait essentiel. On sait que les oiseaux élevés sur parcours libre étaient bien plus indemnes d’affections respiratoires que ceux élevés en claustration. La très nette différence d'élevage pro­vient de ce que les volailles sur parcours libre reçoivent abondamment de l'air frais alors que ceux tenus en claustration en sont plus ou moins privés.

     

             FACTEURS-CLEFS A CONSIDERER

     

    Quelle que soit la méthode que vous au­rez à employer, il y a certains points fonda­mentaux qu'il vous faudra prendre en considération. Ce sont les suivants :

    - Choisissez des poussins possédant tou­tes les qualités en vue d’obtenir une performance maxima, ce qui comprend la vigueur et la viabilité aussi bien que les capacités de pro­duction.

    - Améliorez constamment leurs conditions sanitaires.

    - Fournissez à vos sujets une tempéra­ture contrôlée.

    - Procurez-leur un très large espace vi­tal, c'est-à-dire tous leurs aises sous l'éle­veuse, de l'espace au sol, des facilités aux mangeoires et aux abreuvoirs.

    - Entretenez correctement la litière.

    - Aérez intelligemment.

    - N'utilisez l'éclairage artificiel que si c'est nécessaire.

    - Distribuez une alimentation bien équili­brée et tenez-vous en à un programme d'alimentation «sensé».

    - Vaccinez, et utilisez les médicaments avec beaucoup de précautions.

    -  Utilisez rationnellement la main-d'oeuvre.

    S'il est vrai que l'on peut utiliser avec suc­cès la litière permanente ou litière montée, cela ne veut pas dire que la vieille litière doive être réemployée pour une seconde bande de poussins. La  litière ancienne risque fort de renfermer des coccidies, des oeufs de vers et autres germes nocifs, susceptibles de provoquer des maladies redoutables.

     

    CONSEILS D'HYGIENE

     

    - Nettoyez, brossez et désinfectez la pous­sinière, bien avant l'arrivée des poussins.

    - Nettoyez les abreuvoirs au moins une fois par jour.

    - Ne pas élever ensemble des oiseaux qui proviennent d'élevages différents: le faire provoquerait des troubles d’origine sanitaire.

    En général, la température de démarrage devrait être de 35 degrés dans la zone chauffée, à 3 centimètres au-dessus de la li­tière. Réduisez la température de 2 degrés par semaine, jusqu'à la sixième semaine, c'est-à-dire au moment où l'on arrête complètement le chauffage.

     

    LE "SENS AVICOLE"

     

    Un «bon sens avicole » est nécessaire pour savoir régler la température du démar­rage et celles de l'élevage des poussins. Observez attentivement vos oiseaux. Un pépiement de contentement des oiseaux, couchés les uns à côté des autres, indique à l'aviculteur que ses sujets sont confortablement installés. Mais des cris plaintifs et aigus, l'entassement des jeunes oiseaux les uns contre les autres, indiquent à l'aviculteur que ses poussins ont froid.

     

    BOIRE A L'AISE

     

    Des expérience ont prouvé que les oiseaux n'aiment pas l'eau plus chaude que la température de la pièce. Cela ne veut pas dire cependant que l'eau, pour les petits poussins, ne doivent pas être réchauffée si nécessaire. Souvenez-vous, aussi, que les poussins doivent disposer de beaucoup d'abreuvoirs. Et surtout, ne laissez jamais un abreuvoir vide. Et faites «grandir» vos abreu­voirs en même temps que vos poussins. At­tention : remplacez tous vos abreuvoirs en­semble lorsque vous en mettez de plus grands ; sans cela, vos poussins iront, sans se lasser, vers les petits qui seront vides, mais auxquels ils seront déja habitués.

     

    MANGER A L'AISE

     

    Comme pour l'espace vital pour boire, que vous leur fournissez en mettant à leur dispisition une bonne longueur d'abreuvoirs, donnez à vos poussins une bonne longueur de man­geoires : cela supprimera l'apparition des «caïds» parmi votre cheptel. Dès lâge de 6 à 12 semaines, les volailles construisent leur «ordre social» à coups de bec. La puissance, l'autorité du bec devient si forte, que les su­jets les plus faibles peuvent être réduits à la famine si les longueurs de mangeoires et d'abreuvoirs ne sont pas adéquates (c’est‑à­-dire ne permettant pas à tous de boire et manger en même temps sans difficulté).

     

    ET L'ECLAIRAGE ?

     

    L’expérience montre que le recours à l'éclairage artificiel ne contribue pas a amé­liorer la croissance des poussins âgés de plus de 4 semaines. En général, l'éclairage artificiel sti­mule les poulettes et les force à com­mencer à pondre trop tôt. Cependant, il a été indiqué que l'usage de l'éclairage artifi­ciel, pour fournir une journée de 14 heures de lumière aux poulettes bien démarrées, à l'automne et au début de l'hiver, diminue l'effet stimulant de l'allongement des jours auquel ces sujets sont soumis au moment de leur développement sexuel.

    En ce qui concerne la nourriture, il sem­ble certain que les oiseaux ne sont pas très capables d'équilibrer leur propre régime alimentaire. S’ils ont accès au libre choix, certains mangeront trop de grains et d'autres trop d’aliment composé, surtout si cette pâtée est donnée sous forme de granulés. La préférence va donc au régime pâtée seule, avec un aliment cal­culé pour effectuer un travail spécifique, seIon que les sujets sont destinés à composer un cheptel pour la chair, ou un troupeau de pondeuses à forte production.

     

    PROGRAMME D'HYGIENE

     

    Presque tous les sujets de remplacement élevés au sol reçoivent une alimentation con­tenant un anti-coccidien, jusqu'à ce qu'ils at­teignent l'âge de 12 à 14 semaines.

     

     

    Poule Langshan allemande

     

     

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