• De l'espace vital pour les oiseaux.

    Batterie cages oiseaux

     

    DE L’ESPACE VITAL POUR LES OISEAUX

    La dimension des cages où loger les oi­seaux d'agrément est déterminée par des facteurs divers.

    En principe, plus le contenant est grand, plus les oiseaux sont à leur aise. Naturelle­ment, en évaluant les dimensions d'un con­tenant, il faut tenir compte de la taille et de la vivacité des oiseaux à y introduire : par exemple, pour les tout petits Bengalis, une grande cage longue d'un mètre équivaut à une volière, mais la même grande cage de­vient un contenant étroit si nous y logeons des tourterelles ou d'autres oiseaux d'une certaine taille,

    Les exigences des oiseaux peuvent être différentes, même selon leur vivacité, varia­ble d'une espèce à l'autre. Un canari ne sera jamais aussi vif que certains exotiques ; pourtant, même à parité de taille, on peut avoir des oiseaux avec des exigences plus ou moins remarquables en fait d'espace vi­tal.

    Une grande volière constitue en règle générale le contenant idéal pour tous les oi­seaux, mais il y a des exceptions. Des oi­seaux d'un certain âge ou dans un imparfait état de santé peuvent préférer à une volière de mesures modestes. Dans une grande serre‑volière on peut entretenir un nombre consi­dérable d'oiseaux qui volent librement au milieu des plantes ; cependant pour man­ger, ils doivent entrer dans une volière de dimensions moyennes, située dans la serre­-volière, ou bien dans de petites cages sus­pendues au mur. Volière et petites cages sont pourvues de mangeoires et d'augettes et les passages sont toujours ou­verts, de façon que tous les oiseaux puis­sent aller et venir librement. La plupart des oiseaux passent presque toute la journée à se déplacer au milieu de la végétation, mais il y a aussi des sujets qui préfèrent rester tout le temps dans la volière ou même dans les petites cages. Des canaris assez âgés restent toute la journée dans la volière. Un couple de canaris très âgés et de grande taille préfèrent passer la plupart de leur temps dans les petites cages‑couveuses, d'où ils ne sortent que de temps en temps pour y retourner aussitôt. Tous ces oi­seaux, pour une raison ou pour une autre, se sentent plus tranquilles et protégés dans la volière de dimensions normales, ou même dans les petites cages, que s'ils sont libres dans la grande serre‑volière très spacieuse.

    Pendant la période de la mue, il est habi­tuel que certains oiseaux restent longtemps dans la volière. Il est évident que les sujets moins exubé­rants préfèrent un espace vital plus limité, plus sûr, qui leur donne un sentiment de plus grande sécurité.

    Pour certains oiseaux, on peut même di­minuer convenablement l'espace vital au cours de la période de l'année consacrée à la nidifi­cation. C'est le cas des canaris, qui à l'épo­que de la reproduction se trouvent mieux séparés par couples, dans de petites ca­ges, que libres en colonie dans une volière. Les reproducteurs, pris par la tâche de la perpétuation de l'espèce, ne ressentent pas l'étroitesse du contenant : au contraire, cela convient aux canaris de se ravitailler plus aisément et plus rapidement et leur épar­gne les bagarres avec leurs semblables pour la défense du lieu de nidification.

    Ce n'est qu'une fois la période de reproduc­tion terminée que tous les oiseaux, jeunes et adultes, éprouvent le besoin de bénéficier d'un large espace vital qui est indispensa­ble au parfait développement physique des jeunes, et au rétablissement des adultes éprouvés par les efforts de la couvaison et de l'élevage des petits.  

     


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