• Bien débuter un élevage de faisans.



    Faisan 8


    Faisan commun


    BIEN DEBUTER UN ELEVAGE DE FAISANS

     

    Les faisans sont des oiseaux robustes qui convenablement soignés, vivent une dizaine d'années et plus. En captivité, ils atteignent même l'âge de 20 ans, et restent très long­temps féconds.

    Il est conseillé au débutant de se procurer dans un premier temps, des variétés rusti­ques comme le Vénéré, le Lady Amherst, le doré, l'argenté, le Hoki bleu, l'Elliot et le Swin­hoe qui ont tous un plumage éclatant, et dont l'élevage ne présente pas de difficultés parti­culières.

    Le prix de ces oiseaux est également abor­dable, ce qui fait que même un amateur peu fortuné peut arriver à constituer une collec­tion variée.

    Les parquets composés d'un coq et de deux ou trois poules, sont très classiques. Il est toujours préférable d'éviter de laisser deux mâles adultes dans la même volière, en pré­sence des femelles.

    Il faut absolument veiller à n'acquérir que des sujets en parfaite santé, robustes et sans aucune déformation anatomique. Les coqs notamment, doivent avoir les doigts bien droits et pourvus d'un ongle normal, l'ensem­ble jouant un rôle important au moment de l'accouplement, car le mâle ne peut se main­tenir convenablement sur la faisane que s'il est armé en conséquence.

    En automne, les sujets des deux sexes qui sont en bon état de santé, ont terminé leur mue, et leur plumage est bien ajusté et complet, y compris la queue. C'est pourquoi cette saison est celle qui convient le mieux pour l'achat de nouveaux oiseaux. Il n'est pas recommandé de se procurer des repro­ducteurs, quelques semaines seulement avant le début de la ponte. Cela ne peut se faire à la rigueur qu'avec des variétés qui produisent tard dans la saison et avec lesquelles on peut encore constituer des par­quets au mois de janvier. Dans tous les cas, il est préférable de ne pas mettre en repro­duction des sujets trop jeunes, car l'impa­tience est souvent mauvaise conseillère.

    Les amateurs déjà expérimentés ont évi­demment la possibilité de se procurer des variétés plus rares comme les Hokis bruns, les faisans Vieillot, d'Edward, Mikado, Pré­lat, les Éperonniers et les Tragopans. Il faut toutefois savoir que leur prix est générale­ment élevé.

    Tous les phasianidés sont des oiseaux sauvages, non domestiqués, qui ressentent le contact des mains de l'homme comme un choc, et s'efforcent de s'y soustraire.

    Lorsqu'il reçoit des faisans, l'amateur doit procéder avec beaucoup de prudence, s'il veut éviter des pertes. Ainsi, il faut éviter de sortir les oiseaux de la caisse de transport, pour les lâcher directement dans un milieu qui leur est totalement inconnu.

    Si cette précaution n'est pas prise, les oi­seaux apeurés volent en tous sens, se heur­tant contre la volière, avec les conséquen­ces que cela comporte : blessures diverses, notamment à la tête, plumes cassées, para­lysie due à la frayeur, et parfois mort subite. Le calme et la prudence sont donc absolu­ment nécessaires pour l'installation des nou­veaux venus.

    A son arrivée, il convient de placer la caisse de transport dans la volière extérieure, de préférence dans un endroit planté d'arbus­tes. De cette façon, une fois la trappe ou­verte délicatement, les oiseaux peuvent sor­tir de leur plein gré, sans s'affoler. Toutefois, avant d'en arriver là, il est vivement recom­mandé de laisser la caisse fermée pendant une bonne heure, pour permettre aux oiseaux de se calmer et de récupérer quelque peu des tracasseries du voyage.

    Avant d'ouvrir la trappe, il est recomman­dé d'éparpiller du grain devant la caisse. Au moment de sortir, les faisans sont attirés par la nourriture, et prennent tranquillement pos­session de leur nouveau domaine.


    SOINS HIVERNAUX

    Afin d'habituer les faisans à se nourrir dans la partie abritée de la volière, au cours des mois d'hiver, il faut commencer à distribuer dès l'automne, du grain ou de l'aliment, à l'intérieur. Le froid venu, on veillera à ce que l'eau de boisson ne reste jamais longtemps prise par la glace.

    On prendra un soin particulier à varier l'ali­mentation, car en hiver, les oiseaux ne trou­vent dans la volière extérieure, que peu d'élé­ments qui leur conviennent. De plus, pen­dant un temps, la neige et la glace risquent de les empêcher de manger de l'herbe, et les insectes sont rares voire inexistants en cette période.

      Des pommes et des poires coupées en petits morceaux, quelques raisins secs, sont des friandises dont les faisans raffolent. Cer­taines variétés mangent aussi volontiers de la viande coupée en petits morceaux, ou hachée, ou encore des vers de farine. La distribution dans l’eau de boisson, d’un complexe polyvitaminé est également très souhaitable.

    De bons soins prodigués pendant la sai­son hivernale, constituent la base d'une sai­son d'élevage réussie.




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