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Par Hugues-47 le 23 Mars 2013 à 18:07
TROUBLES DE L’APPAREIL DIGESTIF DU LAPIN
Le lapin est un herbivore, et son appareil digestif occupe un volume considérable par rapport à son poids corporel total.
Ce tube digestif peut être le siège de troubles très variés dus à des parasites ou à des microbes. Très souvent, ces troubles sont complexes et font intervenir diverses causes au nombres desquelles l'alimentation joue en général un grand rôle.
En effet, l'industrialisation de l'élevage a conduit à rechercher une augmentation du rendement et de la rapidité de la croissance par une alimentation plus riche, plus azotée. Les résultats cherchés ont été obtenus, mais souvent au détriment de la santé qui, avec ces aliments, tient à un équilibre bien plus précaire qu'avec une nourriture moins riche.
Une maladie comme l'entérotoxémie résulte souvent de ces déséquilibres alimentaires. L'entérite mucoïde a souvent son point de départ dans les lésions causées par le parasitisme ou une alimentation irritante. Entérotoxémie et entérite mucoïde sont souvent combinées.
On voit que le problème est complexe et que l'étude et la description de cas simples, dans lesquels une seule maladie est en cause, ne permet pas toujours de comprendre ce qui résulte de la combinaison de plusieurs causes.
SYMPTOMES
Les symptômes consécutifs aux maladies et troubles intestinaux et stomacaux du lapin, se manifestent de diverses façons
Diarrhée ‑ Météorlsation
Chez les jeunes : coccidiose, entérite mucoïde, typhlite aiguë.
A tous âges : vers intestinaux, diarrhée simple.
Amaigrissement ‑ Paralysie du train arrière ‑ Grincements de dents
Chez les jeunes sujets, sont souvent les signes de la coccidiose intestinale.
Prostration ‑ Météorisation ‑ Arrêt de la lactation
Sont les symptômes de l'entérotoxémie chez la lapine.
‑ Un bruit de liquide semblable à celui d'une bouteille demi‑pleine quand on remue le lapin, signale un cécum à contenu liquide avec gaz qui peut accompagner coccidiose et entérotoxémie, typhlite aiguë et entérite mucoïde.
‑ Diarrhée à aspect de gelée caractérise l'entérite mucoïde.
LESIONS
A l'autopsie, on peut faire un certain nombre de constatations sur l'intestin et le cécum.
Intestin : congestion uniforme sur une longueur plus ou mains importante : possibilité de coccidiose.
‑ Taches blanchâtres, visibles par transparence dans la paroi : coccidiose.
‑Taches hémorragiques : entérotoxémie.
‑ Contenu à aspect de gelée : entérite mucoïde (parfois avec ou sans congestion suite à la coccidiose).
‑ Nombreux petits nodules jaunâtres de 1 à 2 mm: pseudotuberculose.
‑ Petites vésicules le long de l'intestin : cysticercose.
Cécum: taches rougeâtres, contenu sec : entérotoxémie ‑ contenu liquide : typhlite.
Colon : présence de gelée uniquement dans le colon : entérotoxémie ; également dans l'intestin : entérite mucdide.
Important : ces diverses lésions et leurs causes sont données à titre d'orientation du
diagnostic, qui ne peut être fait avec une certitude valable, que si plusieurs lésions et symptômes de la maladie peuvent être observés. Un seul symptôme ou lésion ne peut entraî- ner qu'une présomption.
EVITER LES ERREURS
GROS VENTRE ou METEORISATION : cela ne signifie pas "coccidiose", car il y a de nombreuses causes de gros ventres et, en général, la coccidiose ne cause pas de gros ventre". D'autre part, les affections intestinales et la coccidiose, ne sont pas dues aux aliments frais. Cependant, ceux‑ci, donnés en excès et surtout les végétaux jeunes et tendres, peuvent fermenter et causer une météorisation, par distension de l'estomac.
C'est la METEORISATION SIMPLE, par surcharge alimentaire. On pourrait tenter de la traiter par injection dans l'estomac, à travers la peau, de météorifuges employés chez les ruminants, dans des cas semblables ; cependant, le plus souvent, il suffit de forcer le malade à courir pour provoquer des mouvements abdominaux qui, en général, le libèrent.
Ce genre d'accident est surtout fréquent avec de jeunes légumineuses fraîches comme le trèfle ou la luzerne.
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Par Hugues-47 le 9 Août 2010 à 16:25
Eperonnier Chinquis mâle.
RECONNAITRE LE SEXE DES OISEAUX
Dimorphisme sexuel et caractères différentiels
L'ensemble des différences somatiques (c'est‑à‑dire des différences extérieures que nous pouvons observer) que l'on trouve chez les individus constituant le couple sexuel, est dénommé dimorphisme sexuel qui s’exprime par les caractères sexuels secondaires (forme, couleurs, la présence des organes d'offense et de défense ou ayant rapport avec la recherche et la conquête de l'autre sexe, etc.) . Le dimorphisme sexuel n'est pourtant pas bien évident chez toutes les espèces et, dans des cas assez fréquents, il est extrêmement difficile, sinon impossible d'établir la différence entre les deux sexes. En effet, tandis qu'il est très facile de distinguer, même à une certaine distance, un paon ou un faisan mâle de leurs femelles, on ne peut en dire autant de l'oie, du cygne, des jeunes canaris, des capucins, des chanteurs d'Afrique, etc.
En général, les caractères sexuels secondaires féminins se rapportent à des moyens d'attraction et de provocation, tandis que les masculins exercent, pour la plupart, des fonctions de recherche et de conquête: par conséquent, chez les mâles sont plus développés les appareils sensoriels ou de locomotion, tandis que chez les femelles se produit le contraire, puisqu'elles sont plus statiques et moins dynamiques que les mâles.
CARACTERES GENETIQUES ET CARACTERES SOMATIQUES
Taille plus grande et couleurs plus voyantes chez les mâles, c'est la règle générale ; cependant il y a un certain nombre d'exceptions : par exemple, chez les faucons et chez plusieurs rapaces, la femelle présente une taille plus grande et, souvent, plus robuste ; quant aux couleurs, nous avons remarqué, avec surprise la profonde différence de couleurs d'une espèce de psittacidés, l'Eclectus à flancs rouges (Lorius roratus ou L. pectoralis) de la Nouvelle‑Guinée et des îles Moluques, dont le mâle présentait un plumage vert, avec des taches peu étendues rouges et bleues, alors que la femelle brillait de rouge et d'une bande bleu‑violet enveloppant la poitrine et s'arrêtant au bas du cou, tandis que les ailes étaient bordées d'un beau bleu changeant. Cette différence de couleurs est une vraie exception chez les oiseaux !
Les caractères sexuels secondaires peuvent être distingués en génétique (somatosexuels) qui sont indépendants de l'action des hormones des gonades, et en somatiques (eusexuels) déterminés par les hormones sécrétées par les gonades.
Dans les génétiques, malgré la castration et par conséquent l'inactivité des hormones masculins des gonades étant indépendants de ces hormones, les caractères du plumage spécifiques du sexe masculin ne disparaissent pas : nous avons pu constater cela chez le moineau domestique (Passer domesticus) qui, même s'il est châtré, maintient le plumage masculin, et chez le cou‑coupé (Amadina fasciata), dont le mâle châtré maintient le collier rubis inexistant chez la femelle.
Chez les somatiques, à cause de la castration, les mâles châtrés prennent peu à peu un plumage féminin, et les femelles châtrées présentent un plumage semblable au masculin, parce que les caractères somatiques sont déterminés par l'action des hormones sécrétées par les gonades.
Les hormones sexuelles ont donc la double tâche de déterminer l'apparition des caractères sexuels secondaires d'érotiser le système nerveux en un sens plutôt qu'en un autre (ou masculin ou féminin). Nous savons que l'hormone stimulant les caractères sexuels secondaires féminins est appelée folliculine, tandis que l'hormone masculin, sécrété par le testicule est la testostérone.
Une confirmation de l'interdépendance entre caractères sexuels somatiques secondaires et hormones est donnée par l'aspect féminin de mâles devenus incapables d'engendrer, et par l'aspect masculin pris par des femelles dont les glandes génitales sont atrophiées par traumatisme ou par défaut congénital, ou qui ont subi une involution sénile.
CARACTERES DIFFERENTIELS
Les caractères sexuels secondaires ne sont pas un attribut de toutes les espèces appartenant à un groupement déterminé d'oiseaux (ou animaux en général). Dans chacun de ces groupements, outre des espèces qui se distinguent par la présence de caractères sexuels secondaires, il y en a d'autres qui n'en présentent pas du tout. Pourtant, le dimorphisme sexuel est un caractère différentiel spécifique, aussi que tous les autres caractères qui servent à distinguer les espèces : il ne concerne pas seulement l'aspect morphologique mais aussi le comportement physiologique: psychologique et biologique.
LE CHOIX SEXUEL
Darwin attribua à un choix sexuel les caractères sexuels secondaires, particulièrement ceux d'ornement ; en effet, il expliqua que les plumes d'ornement chez les mâles des oiseaux de Paradis, des paons, des faisans, etc. se seraient, avec le temps et à travers des transformations graduelles, développées à la suite des préférences que les femelles ont montrées envers les mâles les plus beaux et les plus vivement colorés et voyants. Cependant cette explication qui semble un peu trop simpliste ne peut se soutenir, dans de nombreux cas.
En effet, chez les gallinacés polygames, qui sont parmi les oiseaux les plus voyants, le choix des mâles est fondé sur la force et l'agilité dans les duels qu'ils engagent entre eux, pendant la période de la phase amoureuse ; en outre, le plumage brun aux rayures et panachures foncées des femelles, qui ressemble quant à la couleur, à la terre, troncs d'arbres, feuilles sèches etc., est partiellement « réglé » par un choix naturel, non pas sexuel, mais d'ordre « conservatif » tendant à éliminer toutes les femelles qui, à cause de leurs couleurs et ornements voyants, pourraient attirer des prédateurs, pendant l'incubation des oeufs.
Darwin soutint, en outre, l'idée que tous les mâles voyants et colorés prenaient des attitudes et des poses spécifiques pour attirer les femelles, ce qui ne se produit pas chez les mâles dépourvus de couleurs vives et voyantes.
Nous savons toutefois qu'on ne peut faire des distinctions tranchantes et nettes dans la nature, parce que les phénomènes naturels sont tellement divers qu'il est impossible de prévoir l'imprévisible, de faire des distinctions nettes et d'établir des lois mathématiquement précises, ce que plusieurs, à tort, veulent encore soutenir. En effet, dans notre cas, même les mâles tout à fait dépourvus de couleurs vives et d'ornements prennent des poses et des attitudes.
Par exemple, plusieurs mâles, bien qu'ils ressemblent beaucoup aux femelles, se distinguent de celles‑ci parce qu'ils ouvrent la queue en éventail ou font la roue ; chez plusieurs espèces à sexes décidément semblables, les mâles, souvent incapables de moduler un gazouillement, se dressent sur leurs pattes, se gonflent, ébouriffent les plumes de la tête, ouvrent et serrent les plumes de la queue, sautillent sur le rameau ou perchoir, ouvrent leur bec et expulsent de l'air sans émettre des sons, ou en émettant des ultrasons imperceptibles à l'oreille humaine ; ils attirent de cette façon l'attention de la femelle en l'excitant.
Eperonnier Chinquis femelle. (photos "de la poule à l'autruche")
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Par Hugues-47 le 31 Décembre 2009 à 11:04
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