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    A PROPOS DU PLUMAGE ET DE LA PEAU

    Réponses à des questions qui se posent fréquemment

     

     

    Q : Des poux  jaunâtres, de forme allongée, dans le plumage des oiseaux sont‑ils dangereux et comment les éliminer ?

     

    R : ce sont des poux des plumes. Ils ne piquent pas les oiseaux, car il ne se nourrissent pas de sang mais de débris de plumes et de peau. Ils ne sont donc pas dangereux, mais peuvent gêner les oiseaux par leurs déplacements dans le plumage. On les détruit facilement avec une poudre insecticide non toxiques. Certains insecticides peuvent être dangereux pour les oiseaux.

     

    Q : Certains  oiseaux perdent leurs plumes sur la tête ou sur le cou. La peau est rouge et souvent ils se grattent. Cela est‑il dû à la gale ou à des parasites ?

     

    R : Non. La gale déplumante est très rare et s'il y avait des parasites on les verrait. Ces oiseaux font une mue anormale et il est probable que leur cage se trouve dans une pièce où  ils sont éclai­rés tard le soir et ont donc des jours longs, même en hiver. Or c'est la diminution de la durée du jour en été et son augmentation au printemps qui règlent le cycle de vie des oiseaux « mue en été, reproduction au printemps ». Le fait de supprimer cette alternance de jours courts et de jours longs, peut, chez certains sujets provoquer des trou­bles hormonaux qui se manifestent justement par une mue partielle et persistante et parfois par une masculinisation des femelles qui se mettent chanter comme des mâles. Pas de traitement radical. Il faut remettre les oiseaux dans des conditions correspondant à la durée du jour naturel, mais cette mue anormale peut persister encore plusieurs mois.

     

    Q : Chez des oiseaux qui se piquent et s'ar­rachent les plumes, comment faire cesser ce vice ? Est‑ce dû à une carence alimentaire ?

     

    R : Ces oiseaux sont sans doute nerveux et ce picage n'est pas dû à une carence alimentaire. Avant tout, il convient de s’assurer que les oiseaux disposent de suffisamment de place, et qu’il n’y a pas de surpeuplement. C'est une cause fréquente. Don­ner un calmant et mettre dans des cages séparées les piqueurs les plus acharnés. Eviter un éclairage trop in­tense de la cage.

     

    Q : Chez un perroquet qui s'arrache toutes les plumes, il ne lui reste que celles qu'il ne peut at­teindre, sur la tête et en haut du cou. Quelle en est la cause et comment y remédier ?

     

    R : en général, le picage chez le perroquet est dû à l'ennui ou à une contrariété, souvent liée au départ d'une personne ou d'un animal familier auquel il était ha­bitué. Il est rare que ce picage soit dû à une carence alimentaire et d'ailleurs, il ne mange pas ses plumes, mais les arrache et les laisse tomber parfois après les avoir un peu mâchonnées dans son bec. La solution est donc de le distraire et de s'occuper de lui. Donnez lui du papier à déchirer, du bois à déchiqueter. Si possible, la compagnie d'un autre animal, oiseaux ou chien ou chat sera sans doute la solution. Outre cette cause psycholo­gique, il arrive que le picage soit dû à l'air trop sec des habitations chauffées : mettre des humidificateurs sur les radiateurs, pulvériser de l'eau sur l'oiseau plusieurs fois par jour. Enfin, si, cas rare, l'oiseau mange ses plumes, cela peut dénoter une carence alimentaire et, dans ce cas seulement l'emploi d'un répulsif sera une solution immédiate, mais il faudra tenter de corriger l'alimentation.

     

    Q : Chez certains canaris, de plus d'un an, on observe, après la mue, de petits kystes sur­tout sur les ailles. Ils cherchent à les enlever avec leur bec. De quoi s'agit‑il ? Est‑ce parasitaire ?

     

    R : il s'agit de kystes folliculaires résultant du développement anormal d'une plume qui ne sort pas du follicule plumeux. Il n'y a pas de traitement préventif et certains sujets sont héréditairement prédis­posés, surtout dans les races à plumage abondant : Norwich, Frisés etc. La seule solution est d'enlever ces kystes ou de les ligaturer à leur base avec un fil qui en provoque la chute rapide, mais cela recommencera chez les oiseaux prédisposés.

     

    Q :  Des oiseaux exotiques de grosses espèces, ont des plumes qui se cassent, surtout sur la queue et/ou les ailes. Est‑ce dû à un parasite ?

     

    R : Il existe bien un parasite, un acarien dénommé Syringophilus, qui se loge dans le tuyau des plumes, vers la base. Cette partie de la plume apparaît opaque au lieu d'être claire . Ce pa­rasite est assez rare et un examen parasitologique des plumes suspectes permet de le mettre en évidence. Il arrive plus souvent, qu'une fragilité des plumes soit ob­servée chez les grandes espèces. Sa cause est mal connue, mais beaucoup d'auteurs l'ont attribuée à une ca­rence en certains acides aminés, spécialement en arginine. Un complément alimentaire apportant cet acide aminé, mais aussi les acides aminés soufrés (méthionine, cystine)  ainsi que la lysine est conseillé en même temps que des vitamines sous forme de polyvitamines.

     

    Q : Un oiseau apparaît  enflé, gonflé comme un ballon. Cette enflure est souple, on dirait de l'air.

     

    R : C'est effectivement de l'air qui, à la suite d'une lésion d'un sac aérien, se répand sous la peau. Il faut percer cette dernière pour laisser l'air s'échapper. Le mieux est de faire une petite incision de 3 ou 4 millimè­tre avec des ciseaux à ongles ou à broder (non doulou­reux), car si l'on pique seulement avec une aiguille l'ouver­ture se referme rapidement et tout recommence. En quel­ques jours cela s'arrange définitivement. Très rarement les récidives se suivent et, si après plusieurs incisions faites sur une période de 15 jours, le problème n'est pas ré­solu, il faut envisager de sacrifier l'oiseau.

     

    Q : Des perruches ondulées se reprodui­sent correctement, mais à la sortie du nid, certains jeunes ont des plumes des ailes ou de la queue qui manquent. lis ne peuvent voler et se traÎnent. Quelle en est la cause et peut‑on y remédier ?

     

    R : c'est la mue française qui est due à un virus transmis par l'oeuf. Il n'existe aucun traitement ni vaccin. Il faut éliminer les couples et surtout les femelles qui don­nent de tels jeunes.

     

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    Fuligule Milouin mâle

     

    NETTE ROUSSE

     

     

    CANARDS D’ORNEMENT DE GRANDE TAILLE

     

    Presque tous les canards d'ornement sup­portent très bien le climat européen, même en hiver.

    lis sont absolument inoffensifs pour les hommes, les bêtes, les plantes et les fleurs. Par leur dessin et leurs teintes remarqua­bles qui atteignent leur apogée en automne et en hiver, ils agrémentent les plans d'eau et leurs abords.

    Parmi la très grande quantité des espèces qui vivent dans le monde, voici celles qui se distinguent par la diversité des teintes, la fa­cilité de l'entretien et les possibilités de re­production.


    Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)

    vit à l'état sauvage en Europe et couve dans les dunes, dans des terriers abandonnés par les lapins. Son splendide dessin coloré en fait un oiseau d'ornement par excellence. Sa tête et le haut de son cou sont vert‑noirâtre le bec surmonté d'une protubérance est rouge et le corps brun et blanc avec un trait noir aux épaules. Les jeunes sont blancs, à couverture gris‑brun. Ces canards étant ha­bitués à couver dans des terriers, il faut met­tre à leur disposition un vieux bidon à lait à demi enfoui dans la terre qui leur servira de nid. Ils ont tendance à se montrer agressifs envers leurs congénères.

    Couvaison : 28 jours ‑ nombre d'oeufs : 8 à 16. La cane et le canard ont le même dessin et les mêmes teintes. Ils atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 2 ans.


    Le Casarca roux (Tadorna ferruginea)

    couve en Afrique du Nord, en Europe du Sud‑Est, en Iran et en Chine, et hiverne au Soudan, en Abyssinie, en Inde, en Chine du Sud et en Corée. Ces oiseaux étaient déjà tenus en captivité dans l'antique Egypte et en Grèce pour leur beauté et leur docilité.

    Le canard est de teinte jaune‑brunâtre avec un collier noir ; la queue et les pattes sont noires. La cane est jaune plus foncé, son oeil est entouré d'une tâche blanche et elle n'a pas de collier. Les couples de repro­ducteurs doivent être isolés car ils se livrent de violents combats. Ils couvent aussi dans des terriers (voir la nidification des Tadornes de Belon).

    Couvaison : 28/30 jours ‑ nombre d'œufs 8‑16. lis peuvent être élevés avec les cy­gnes.


    Le Casarca du Cap (Tadorna cana)

    res­semble beaucoup à l'espèce précédente mais sa teinte fondamentale est brun plus foncé tandis que la tête et le cou sont gris. La cane a également une tache blan­che autour de l'oeil. Cette espèce est origi­naire d’Afrique du Sud.

    De méchante humeur et dangereuse pour ses congénères pendant la saison de cou­vaison. Inoffensive envers les cygnes.

    Couvaison : 30 jours ‑ nombre d'oeufs : 6­ à 15. Niche dans des terriers (voir nidification des Tadornes de Belon).


    Le Canard souchet (Anas clypeata)

    est aussi très populaire comme oiseau d'orne­ment. Surtout le mâle. avec sa tête vert foncé brillante, le bas du cou et le ventre marrons et le devant du corps noir, attire l’oeil. La cane a un dessin foncé sur un fond gris­ jaunâtre. Pour les maintenir en bonne forme et les amener à couver en captivité, il est né­cessaire de leur fournir, en plus de la nourri­ture habituelle, des aliments d'origine ani­male.

    Nombre d'oeufs : 7 à 14 ; couvaison : 23‑25 jours.

     

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    CANARD SOUCHET


    Le Canard pilet (Anas acuta acuta)

    migre au printemps et en automne à travers la Hol­lande. Les pennes caudales du milieu sont  chez le mâle, considérablement prolongées ; sa tête foncée, sa poitrine blanche et son corps gris forment un ensemble gracieux. La cane est d'une modeste teinte brun‑gris. Ces oiseaux couvent difficilement en captivi­té. Nombre d'oeufs : 8 à 10.


    Le Canard siffleur d'Europe (Anas pene­lope)

    hiverne en Hollande. Le mâle a une tête rouge‑brun, ornée d'une bande jaune ­blanchâtre, de longues ailes en pointes ornées d'une large bande blanche ; les plumes sous caudales sont noires. La femelle est jaune­-brun avec des taches et des stries brun fon­cé. Cette espèce couve difficilement en cap­tivité.


    Le Canard siffleur d'Amérique (Anas américana)

    ressemble beaucoup à son ho­monyme européen, mais le mâle a une ta­che verte derrière l'oeil et des flancs rouge­ violacé, ce qui exclut toute confusion. Cette espèce vit à l'état sauvage en Amérique du Nord.

    Nombre d'oeufs : 7‑12 ; couvaison : 24‑25 jours.

     

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    CANARD SIFFLEUR


    Le Canard siffleur du Chili (Anas sibila­trix)

    est originaire de l'Amérique du Sud. Il est très recherché comme oiseau d'orne­ment car il se contente d'un très petit bassin et couve volontiers en captivité. Le bec bleu du mâle fait un joli contraste avec le devant blanc de sa tête ‑, l'arrière de la tête et la nuque sont noirs, ornés d'une bande vert métallique ; le corps est pointillé de noir et de brun. L'ensemble est d'un effet ravissant. La femelle est plus petite de taille, ses couleurs sont identiques mais moins vives.

    Nombre d'oeufs . 6‑9 ; couvaison : 24‑25 jours.


    Le Canard à bec tacheté de l'Inde (Anas poecilorhyncha)

    doit son nom à son pays d'origine et à la tache jaune à l'extrémité du bec gris foncé, identique chez les deux sexes. Ce robuste canard, tacheté de brun‑gris ne peut être tenu que sur de grands plans d'eau car il poursuit les autres espèces. Couvaison : 28 jours ; nombre d'oeufs : 8­ à 14. Les teintes de la femelle sont identiques à celles du mâle.


    Le Canard des Philippines (Anas luzoni­ca)

    est parmi le plus joli des canards d'orne­ment. Une bande noire coiffe sa tête brun foncé, depuis la racine du bec jusqu'à l'ar­rière de la tête et un autre trait noir se des­sine devant et derrière l'oeil. Le bec bleu se détache nettement de l'ensemble. Le corps est gris. Depuis 1935, cette espèce est te­nue comme oiseau d'ornement et son éle­vage a donné de bons résultats. Couvaison : 25‑26 jours «, nombre d'oeufs : 10 environ. Les deux sexes ont les mêmes couleurs.


    La Nette rousse (Netta ruffina)

    est un ca­nard européen particulièrement joli. Le mâle a le bec rouge vif, la tête rouge‑brun, la poi­trine noire, le ventre blanc et le dessus du corps brun‑gris. La femelle est d'une modeste teinte brun‑gris. Ces oiseaux couvent à merveille en captivité. Couvaison : 26 jours nombre d'oeufs : 7 à 12.


    Le Canard peposaca (Netta peposaca)

    originaire de l'Amérique du Sud a un aspect véritablement exotique. Le mâle a un bec rouge surmonté d'une protubérance égale­ment rouge qui se détache magnifiquement contre la tête noire à riches reflets verts et violets ; son corps est grisâtre, parsemé de points et de stries ondulées; des stries trans­versales grises ornent le dos noir. La femelle de couleur brune a le bec gris‑bleu. Les cane­tons peposaca sont bruns et on reconnaît les jeunes mâles à leur bec rose. Ce canard d'ornement est particulièrement à recom­mander car il est admirable et son élevage donne d'excellents résultats. Couvaison : 28 jours ; nombre d'oeufs : 6 à 9. Atteint la matu­rité sexuelle à l'âge de 2 ans.

     

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    Blanc de Hotot 2

     

     

    L’IMPORTANCE DU BETA-CAROTENE

    POUR LES LAPINS

     

    En tant que lots témoins, des groupes de 10 à 12 lapines d’une race locale suisse ont reçu des rations à teneur normale en vitamine A (20000 Ul/kg), ou les mêmes rations supplémentées avec 40 ppm de béta­-carotène.

    Après 12 à 14 semaines, toutes les lapines ont été saillies pour la première fois et ont eu, par la suite, plusieurs générations consécutives.

    L'intervalle des saillies entre les gestations était de 6 à 7 semaines et les lapereaux ont été sevrés à l'âge de 3 semaines.

    Une expérience pilote réalisée sur des lapines recevant une ration semi­-synthétique et ayant 4 périodes de gestat­tion a montré que le béta‑carotène entraînait une augmentation substantielle du taux de survie des petits lapins.

    Cette observation a été confirmée par un essai réalisé sur des lapines recevant une ration commerciale (8000 Ul de vitami­ne A par kg) et sur 7 gestations consécu­tives.

    Dans une troisième expérience, les lapines témoins ont reçu la ration commer­ciale avec un apport supplémentaire de 30000 Ul de vitamine A par kg, alors que le groupe expérimental recevait la ration de base enrichie de 40 ppm (parties par million) de béta‑carotène.

    Pendant 7 gestations consécutives, le groupe expérimental a eu 41 % de lapereaux sevrés de plus que le groupe témoin.

    Les poids vifs moyens des lapereaux sevrés des deux groupes étaient identi­ques ce qui indiquait un état général similaire.

    Des études préalables avaient montré que les lapins transformaient efficacement le béta‑carotène en réserve de vitamine A dans le foie.

    Des analyses tissulaires ont confirmé que le plasma, le foie et les ovaires ne contenaient que des traces, soit des taux non détectables, de béta‑carotène.

    En résumé, l'addition de 40 ppm de béta‑carotène à des rations pour lapins à teneur suffisante en vitamine A entraîne une amélioration importante du taux de survie des lapereaux.

    L'expérience dans laquelle les témoins ont reçu des suppléments de vitamine A montre clairement que l'influence du béta­carotène n'était pas seulement un effet de la vitamine A.

    Le mécanisme qui influe sur le taux de survie des lapereaux dont les mères avaient reçu du béta‑carotène n'est pas connu.

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    Belier anglais


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