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    LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

    POUR ELEVER DES PIGEONS

     

    Il serait assez plaisant que cet article donne envie à un amateur de volailles de s'intéresser aussi aux pigeons. Certains des lecteurs les plus anciens connaissent déjà ce genre de texte et ne rejettent pas l'idée d'élever des pigeons avec leurs poules. Mani­festement, le nombre d'éleveurs s'occupant de volailles et ayant décidé de prendre en charge des pigeons, s'accroît.

     

    Déjà, beaucoup de personnes décou­vrent qu'il n'est pas si facile de faire de l'éle­vage lorsque deux oeufs seulement sont incubés à la fois, et qu'il faut attendre un mois complet pour obtenir à nouveau deux oeufs.

    Aussi, il n'est peut être pas tout à fait superflu de récapituler brièvement quelques principes de base de l'élevage des colombidés, même si ces derniers ont été traités dans des articles précédents.

     

    Pour les loger, il est possible d'amé­nager un local existant en colombier, mais la plus grande pru­dence est recommandée. Une bonne ventilation, une absence de courants d'air, un sol sec, un éclairage adé­quat et un toit solide sont essentiels. L'humi­dité est l'ennemi du pigeon. Ne vous inquié­tez pas trop pour les maintenir au chaud. Les pigeons sont, en effët extrêmement robustes, et peuvent résister à des températures très basses comme très élevées, si la ventilation est correcte.

    Il est préférable de prévoir un plancher en bois, mais le ciment apporte aussi une bonne solution à condition de le recouvrir d'une litière appropriée. Un sol en terre est sans intérêt.

     

    Seuls conviennent les locaux en rap­port avec le nombre de pigeons ; le surpeu­plement est le problème principal existant dans la plupart des pigeonniers.

    Une volière contiguë au pigeonnier s'avère plus qu'indispensable. Les oiseaux s'en serviront pour profiter du soleil, pour se baigner et s'accoupler à leur aise.

    Installez un grillage métallique à mailles serrées ou une grille bien soudée pour tenir à distance les souris et les moi­neaux. Pour la même raison, pensez à recou­vrir le toit de la volière de plastique ondulé. La volière peut descendre jusqu'au sol, ce dernier étant lui‑même surmonté d’un grillage afin de permettre aux déjections de passer au travers.

     

    Chaque couple de pigeons a besoin de deux nids, ou un nid double dont les dimen­sions vont de 35 X 35 cm pour les grandes races à 25 X 25 cm pour les petites. Il est possible d'utiliser des coupelles en carton moulé mais vous pouvez tout aussi bien fabriquer les vôtres à partir de boîtes en carton en prenant soin de les brûler après utilisation.

     

    Une fois que les nids sont installés, il n'y a plus besoin de perchoirs, excepté une planche d'envol de 10 à 15 cm de large que l'on fixe sur le devant du nid. Sinon, vous avez le choix entre le perchoir rectangulaire de type case, le perchoir en forme de plateau  soutenu par une équerre, très pratique pour les races agrémentées de pattes fortement emplumées, ou le classique perchoir en forme dé V renversé. Ces trois perchoirs sont conçus de telle sorte que les fientes ne tombent jamais sur les oiseaux se trouvant en dessous.

     

    Le choix de la race est une affaire de goût, la beauté est dans l'oeil de chacun, excepté pour dire que tout pigeon est beau. Débutez avec une seule variété ou bien vous finirez par obtenir,  une multitude de races et de variétés. Rendez vous aux expositions, lisez des ouvrages, parlez à des éleveurs réputés, écoutez attentivement les propos qui se tiennent, mais gardez‑vous de tout croire. De nos jours, très peu d'amateurs se contentent de se spécialiser dans une seule race, ce qui est pourtant toujours préférable.

     

    On peut accoupler des oiseaux âgés à des jeunes si la sélection est judicieuse. La femelle doit ou devrait pondre 7 à 10 jours après l'accouplement ; seuls deux oeufs sont produits à 48 heures d'intervalle. Les oeufs fertiles écloront 19 jours après la ponte du premier oeuf. Pensez à noter les dates que ce soit sur un registre ou sur une carte accrochée au nid.

     

    Laissez les pigeons tranquilles lors­qu'ils couvent. Si les oeufs n'éclosent pas en temps voulu et que les sujets continuent à couver, accordez leur un ou deux jours supplémentaires car il se peut que vous ayez comis une erreur en notant les dates de ponte. De toute façon, un couple ne couve pas plus de temps qu'il ne faut.

    Il est conseillé de casser les oeufs qui n'ont pas éclos ; s'ils sont remplis de jaune, ils sont infertiles ; si vous constatez des traces de sang, vous aurez la peuve que l'oeuf était fécondé mais que le développe­ment embryonnaire s'est arrêté à un certain stade de la croissance à l'intérieur de l'oeuf. Toutefois, la majorité des pigeons étant généralement de bons reproducteurs, la plupart des oeufs devraient éclore sans diffi­culté.

     

    Les pigeonneaux s'avèrent être très différents des poussins. Ils naissent aveu­gles, dénudés et totalement dépendants de leurs parents, à la fois pour la nourriture et pour la chaleur. Ils s'alimentent d'une sécrétion fournie par leurs géniteurs appelée "lait de jabot". Progressivement, les adultes régurgitent du grain ramolli dans le jabot des petits qui grandissent remarquablement vite.

     

    Il est important de baguer vos pigeon­neaux quand ils ont environ 7 jours ; n'oubliez pas de vérifier le lendemain s'ils n'ont pas perdu leur bague. Le mâle continue de nourrir les jeunes tandis que la femelle s'apprête à entamer une seconde couvée.

    A un mois, les petits quitteront le nid, soit de leur propre gré, soit parce qu'ils seront chassés par leurs parents. On les installera alors dans une volière réservée aux jeunes juste avant que n'éclose la seconde paire d'oeufs.

     

    L’alimentation des pigeons est un vaste sujet. Certains mélanges de graines destinés aux pigeons sont disponibles dans le commerce pour toutes sortes d'objectifs et à tous les prix ! Avec quelques pigeons seu­lement il est possible de s'offrir ces luxueu­ses préparations mais avec un grand nombre de sujets, la plupart des éleveurs préfèrent fabriquer leur propre mélange. Les princi­paux grains à employer sont le blé, le mais et les pois. Beaucoup de personnes se servent maintenant de granulés, soit seuls, soit en plus du mais. Il s'agit de gra­nulés industriels spécialement conçus pour les colombidés. D'autres préfèrent employer des granulés pour volailles.

     

    Quoi que vous utilisiez, il faut vous assurer qu'il s'agit d'un produit propre, sec, sans vermine ni déjections de rat ou de souris. Ne suralimentez pas vos sujets :  toute nourriture doit être absorbée vingt minutes après que le repas ait été servi.

     

    Le grit, vendu généralement pour les pigeons, constitue un autre besoin essentiel, en particulier quand on fournit du grain. Une eau fraîche, propre et en grande quantité s'avère être également vitale. Il faut renou­veler l'eau quotidiennement ‑ car ce n'est pas superflu ‑ et au moins deux fois par jour durant la saison chaude.

     

    L’eau et l'aliment doivent être distri­bués dans des récipients protégés à la fois des déjections, de la poussière et des plumes.

     

    Vous devez penser à vermifuger vos pigeons à l'aide d!un produit efficace deux fois par an, ainsi qu'à les traiter contre la trichomonose ; on peut aussi, si nécessaire les soigner contre la coccidiose ou le vacciner contre la pararnyxovirose.

     

    Certains éleveurs n’onti recours aucune de ces méthodes. Néanmoins, il est recommander au moins de pulvériser l'intérieur du pigeonnier ave un insecticide efficace et non toxique deux fois par an et  de toujours disposer d’une cage de sécurité pour tout nouvel arrivant qui doit être mis en quarantaine pendant quelque temps

    Ce qui précède ne constitue qu'une ébauche des principaux besoins des pigeon tenus enfermés.

     

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    LES DIFFERENTS INCIDENTS POUVANT SURVENIR

    EN COURS D’INCUBATION 

     

    SYMPTÔMES:

       

    I ‑ Oeufs clairs, pas de vaisseaux sanguins, absence de développement embryonnaire.

     

    CAUSES :

    A. Les ceufs infertiles sont dus à :

    1) La stérilité des mâles ou à un faible taux d'éclosion héréditaire au troupeau.

    2) Un nombre trop faible ou trop grand de mâles. Des mâles combatifs, ou interférence entre ces derniers.

    3) Des mâles trop âgés.

    4) Une alimentation non appropriée ou de l'eau en insuffisante quantité (ou de l'eau trop chaude ou trop froide). Le troupeau peut être constitué de sujets mâles et femelles trop maigres ; présence de crêtes et de barbillons ratatinés chez les mâles.

    5) Des oiseaux confinés de façon abusive.

    6) Des déclins saisonniers de fertilité à la fin de l'été et à l'automne.

    7) Des crêtes et des barbillons gelés.

    8) Des maladies chez les reproducteurs.

    B. Des oeufs endommagés soit parce qu'ils n'ont pas été assez vite refroidis, soit parce qu'ils ont été surchauffés avant la mise en incubation.

    Mesures correctives :

    A. De bonnes conditions d'élevage, une nutri­tion et une organisation du troupeau adaptées.

    1) Pratiquer un tri sévère en vue d'obtenir une bonne éclosabilité.

    2) Elever les mâles ensemble. Utiliser 4 à 7 mâles pour 100 femelles chez les races légères, 5 à 8 mâles pour 100 femelles quand il s'agit de races lourdes et 8 à 10 mâles pour 100 femelles chez les dindons.

    3) Ne pas employer de vieux mâles à moins qu'ils ne soient d'excellents reproducteurs.

    4) Adopter un régime alimentaire équilibré, de haute qualité. Utiliser des abreuvoirs adéquats, intelligemment conçus afin que tous les oiseaux puissent accéder facilement à l'eau fraîche.

    5) Fournir assez d'espace à chacun des oiseaux présents.

    6) Se servir de jeunes coqs nés tôt dans la saison et possédant donc plus de maturité.

    7) Garantir un abri confortable aux repro­ducteurs. Graisser la crête des mâles par temps froid.

    8) Effectuer des contrôles sanitaires.

    B. Ramasser les oeufs fréquemment et les mettre rapidement dans une ambiance fraîche.

     

    Il ‑ Des oeufs paraissant clairs mais présentant des vaisseaux sanguins ou un tout petit embryon :

    A. Des oeufs surchauffés ou soumis à une trop forte température.

    B. Une température inappropriée durant le premier stade d'incubation.

    C. Une mauvaise fumigation ou trop de fumigation, ou des oeufs traités trop tôt dans la période d'incubation.

    D. Faire reproduire des sujets en mauvaise condition (crêtes gelées, maladies, etc).

    E. Une nutrition inadaptée.

    F. Un faible taux d'éclosion héréditaire du troupeau.

    Mesures correctives :

    1) Ramasser souvent les ceufs et les rafraîchir rapidement.

    2) Contrôler la justesse du thermomètre. Régler la couveuse à la bonne température.

    3) Suivre les instructions concernant l'appareil de fumigation.

    4) Ne pas retenir des oeufs fécondés de coqs à la crête gelée ou qui ne sont pas parfaitement sains, en particulier ceux atteints de pullorose ou de salmonellose.

    5) Distribuer une alimentation de bonne qualité.

    6) Procéder à un tri sévère et sélectionner le troupeau selon des critères de forte éclosabi­lité. Améliorer votre élevage pour parvenir à une meilleure éclosabilité.

     

    III ‑ De nombreux germes morts :

    A. Une température trop forte ou trop basse de la couveuse.

    B. Un manque de ventilation.

    C. Un mauvais retournement d'oeufs.

    D. Voir les causes D, E, F concernant le 2ème symptôme.

    Mesures correctives :

    1) Vérifier l'exactitude du thermomètre. Régler la couveuse à la bonne température.

    2) Assurer une ventilation correcte dans la couveuse.

    3) Tourner les oeufs à intervalles réguliers 8 fois par jour.

    4) Voir les mesures correctives D, E, F du 2ème symptôme.

     

    IV ‑ Des poussins normalement formés mais morts sans avoir pu briser leur coquille .

    A. Un taux d'humidité bas dans la couveuse une humidité trop basse ou trop forte au moment du transfert dans l'éclosoir.

    B. Voir causes A, B, C du 3ème symptôme.

    Mesures correctives :

    1) Maintenir une humidité suffisante dans la couveuse et pendant le cycle d'incubation.

    2) Voir mesures correctives D, E, F du 2e symptôme.

     

    V ‑ Des oeufs brisés mais des poussins morts dans la coquille :

    A. Un taux d'humidité insuffisant, ce qui constitue la principale cause.

    B. Une mauvaise ventilation ou une fumigation excessive pendant l'incubation.

    C. Une trop forte température sur une courte période.

    D. Une température trop basse en moyenne.

    Mesures correctives :

    1) Maintenir une humidité correcte pendant l'incubation et au moment de l'éclosion.

    2) Adapter une bonne ventilation dans la couveuse et veiller au bon fonctionnement des bouches d'aération.

    3) Éviter un excès de température.

    4) Conserver une température correcte dans la couveuse pendant l'incubation et lors de l'éclosion.

     

    VI ‑ Des poussins gluants souillés par le contenu de l'oeuf.

    A. Une température moyenne faible. B. Une humidité trop importante.

    C. Une mauvaise ventilation, ou une

    fumigation inadaptée des oeufs dans la couveuse, ou une, fuinigation excessive dans l'éclosoir.

    Mesures correctives

    1) Assurer une température adéquate.

    2) Maintenir une humidité convenable dans la couveuse pendant l'incubatioon et au moment de l'éclosion.

    3) Fournir une ventilation satisfaisante dans le couvoir et penser à vérifier les bouches d'aération de l'incubateur.

     

    VIl ‑ Des coquilles sèches collées aux poussins :

    A. Les oeufs se sont trop desséchés.

    B. Un taux d'humidité insuffisant durant l'éclosion.

    Mesures correctives

    1) Une ventilation et une humidité correctes pendant l'incubation et l’éclosion.

    2) Assez d'humidité lors de l'éclosion.

     

    VIII ‑ Des poussins éclos trop tôt avec un cordon ombilical ensanglanté.

    A. Une trop forte température.

    Mesures correctives:

    1) Maintenir une bonne température dans la couveuse durant l'éclosion.

     

    IX ‑ Des cordons ombilicaux médiocres

    A. Une forte ou de grandes variations de température.

    B. Une humidité excessive dans l'éclosoir après le transfert.

    Mesures correctives:

    1) Conserver une bonne température pendant l'incubation et l'éclosion.

    2) Diminuer le taux d'humidité 24 à 36 heures après le transfert.

     

    X ‑ Des poussins trop petits

    A. Des petits oeufs.

     B. Une humidité insuffisante.

    Mesures correctives:

    1) Ne pas utiliser les petits oeufs.

    2) Garder une humidité correcte pendant l'incubation et l'éclosion.

     

    XI ‑ Des poussins gros et mous ; des poussins morts sur le plateau et dégageant une mauvaise odeur.

    A. Une température trop faible.

    B. Une mauvaise ventilation.

    C. De l'omphalite.


    Mesures correctives :

    1) Maintenir une bonne température pendant l'incubation et l'éclosion.

    2) Assurer une ventilation suffisante dans le couvoir et régler les bouches d'aération.

    3) Laver et désinfecter entièrement l'incubateur entre les différentes éclosions. Désinfectez‑le fortement entre les éclosions ; désinfectez également les ceufs dans la couveuse.

     

    XII ‑ Des poussins faibles:

    A. Une température élevée dans l'éclosoir.

    B. Une mauvaise ventilation dans l'éclosoir.

    Mesures correctives :

    1) Ne pas laisser une température trop forte dans l'éclosoir. Si les poussins doivent y rester un certain temps, réduire la température après que l'éclosion soit terminée.

    2) Adapter une ventilation correcte dans le couvoir. Ne pas oublier les bouches d'aération dans l'éclosoir.

     

    XIII ‑ Duvet court chez les poussins

    A. Une trop forte température.

    B. Une humidité trop basse.

    C. Une ventilation excessive dans l'éclosoir et pendant l'incubation.

    Mesures correctives :

    1) Maintenir une température adéquate durant l'incubation et l'éclosion.

    2) Conserver un taux d'humidité satisfaisant pendant ces mêmes périodes.

    3) Diminuer l'ouverture des bouches d'aération, mais pas trop afin de permettre aux animaux de créer leur propre chaleur.

     

    XIV ‑ Des poussins haletants:

    A. Trop de fumigation dans l'éclosoir.

    B. Des maladies respiratoires comme les bronchites ou la maladie type Newcastle.

    Mesures correctives :

    1) Suivre les instructions de l'appareil de fumigation.

    2) Effectuer régulièrement des contrôles sanitaires.

     

    XV ‑ Éclosion retardée Les poussins n'ayant pas commencé à briser leur coquille avant le 21ème jour ou plus tard :

    A. Une température trop basse.

    B. Des oeufs conservés trop longtemps avant la mise en couveuse.

    Mesures correctives:

    1) Conserver une température correcte durant l'éclosion et l'incubation.

    2) Ne pas essayer de garder les ceufs plus de 7 à 10 jours  ; 14 jours au maximum si les conditions sont excellentes.

     

    XVI ‑ Une éclosion qui traîn e ‑ des poussins précoces mais une fin d'éclosion lente.

    A. Un mauvais ramasssage d'oeufs et une mauvaise conservation de ces derniers.

    Mesures correctives :

    1) Les ceufs doivent être ramassés fréquemment, rapidement rafraîchis et tenus àune température et une humidité adéquates avant leur installation dans la couveuse.

     

    XVII ‑ Des poussins mal formés issus d'une médiocre éclosion. Un nombre excessif de mauvaises positions parmi les poussins morts dans la coquille :

    A. Une mauvaise installation ou des retour­nements d'oeufs incorrects.

    B. Une ventilation inadaptée.

    C. Une température dans la couveuse anorma­lement élevée ou anormalement basse.

    D. Une humidité insuffisante.

    E. L'hérédité et la sélection.

    F. Une nourriture inappropriée.

    G. Une coquille non poreuse provoquée par des causes naturelles incluant des problèmes héréditaires et alimentaires.

    H. Des oeufs endommagés par de mauvaises conditions de transport.

    Mesures correctives :

    1) Placer les ceufs le petit bout en bas. Tourner les oeufs à intervalles réguliers 8 fois par jour.

    2) Adapter une bonne ventilation dans le couvoir et penser aux bouches d'aération de l'incubateur.

    3) Maintenir une température correcte pendant l'incubation.

    4) Conserver une humidité satisfaisante dans la couveuse.

    5) Pratiquer un tri sévère en vue d'obtenir une bonne éclosabilité.

    6) Fournir une alimentation équilibrée de qualité.

    7) Prendre soin des ceufs à couver.

    8) Les oeufs doivent être transportés dans de bonnes conditions, le petit bout en bas. Les manipuler avec précaution.


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    APPLICATION DES TRAITEMENTS

    EN CAS D’URGENCE

     

      Nous savons  que le choix du traitement d'une maladie infectieuse repose sur un diagnostic aussi exact que possible, éventuellement complété d'un antibiogramme, dans le cas d'un microbe. Cela demande un certain délai, mais représente le cas idéal, avec le maximum de chances de succès. Ce délai est pourtant difficilement acceptable en présence d'une véritable épidémie qui exige alors, le recours à l'anti-infectieux le plus polyvalent possible, nous allons le voir plus loin !


    Plus souvent, l'éleveur est devant le problème d'un oiseau malade, très probablement un cas isolé, mais qu'il pense presque toujours être la premiere victime d'une épidémie redoutable. Sa première réaction est d'instituer un traitement avec ce qu'il a sous la main. L’ expérience montre que le choix du ou des produits est souvent, aussi irraisonné que malencontreux et inefficace.

     

    Cela est évidemment dû à un certain affolement devant l'oiseau malade et au désir, au besoin, de faire quelque chose pour se rassurer. Cela va de l'antibiotique (a priori justifié si l'on craint une maladie microbienne) aux compléments alimentaires (vitamines ou minéraux) qui n'y peuvent rien de décisif. Fort heureusement, des troubles en apparence graves ont souvent une origine fortuite, individuelle et passagère et leur guérison spontanée fait croire à l'apprenti thérapeute que c'est le produit utilisé qui a agi. De bouche à oreille, c'est comme cela que l'on construit à certains produits (ou vulgaires recettes comme le vinaigre ou le miel dans l'eau, ou une quelconque tisane) la réputation la plus farfelue.

     

    De toutes façons, même en utilisant un produit actif (antibiotique, sulfamide, etc.) ce genre de traitement est une loterie car il ne repose sur rien de précis et n'a que des chances relatives de succés: on ne sait pas si le produit choisi correspond bien à la maladie et si, par hasard, c'est le cas, on ne ignore si le microbe en cause, ne lui est pas résistant... Devant un cas grave avec de nombreuses mortalités, il faut faire quelque chose en attendant le résultat du laboratoire. Autant mettre le maximum de chances de son côté et donc utiliser un produit polyvalent.

     

    Durée du traitement  :


    Pendant combien de temps traiter ? Au moins 4 ou 5 jours. Avant ce délai, on ne peut juger du résultat et, s'il est bon, c'est probablement une guérison spontanée. Dans la pratique, on voit neuf fois sur dix, l'éleveur changer de traitement si, après 24 heures, il n'a pas vu d'amélioration et ainsi de suite, pour tous les traitements essayés. Il donne ainsi au moins quatre ou cinq produits différents en une semaine, si le malade n'est pas mort avant, ou guéri, ce qui est alors faussement attribué au dernier produit utilisé.

     

    La conduite à tenir  :

     

    devant un oiseau malade, ne pas se lancer de façon précipitée sur le premier produit venu. Tenter de réfléchir calmement aux causes possibles et, si c'est un cas isolé, ne pas penser toute de suite que dans les deux ou trois jours, tous les oiseaux seront atteints. C'est une éventualité rare. Bien souvent, l'isolement du malade avec chaleur, eau de boisson sucrée et vitaminée, alimentation légère est le mieux et permet de prendre un peu de recul. Très souvent, le malade guérit spontanément. Cependant, si vous êtes hanté par la crainte des maladies contagieuses, donnez un antibiotique polyvalent pendant au moins 4 ou 5 jours et ne comptez pas seulement sur les vitamines et minéraux. lis sont nécessaires chez des malades qui ont perdu l'appétit, mais sans action directe sur une maladie infectieuse. Ils sont heureusement sans danger !

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    Hoki blanc

     

    INCUBATION NATURELLE 

    ET ELEVAGE DES FAISANDEAUX

     

    Les oeufs seront conservés dans un en­droit frais, dans une caissette garnie de grain, soit à plat, soit le gros bout de l'oeuf en haut les deux tiers enfouis dans le grain. Ils seront retournés deux fois par jour. Dans le cas des œufs entreposés comme nous venons de le voir, il suffira d'in­cliner la caissette en mettant une cale sous un de ses côtés, et de changer la cale de côté matin et soir, ceci pour éviter que le jaune de l'oeuf qui a toujours tenance à re­monter, se colle à la coquille et entraîne la mort du germe par adhérence de celui‑ci à la membrane coquillère.

    Les oeufs seront mis à couver le plus rapi­dement possible, soit une semaine au maxi­mum après la ponte ; passé ce délai leur éclosabilité sera grandement diminuée et compromise. On confiera la couvaison des oeufs de faisans à des poules naines. Il n'est pas recommandé de laisser couver les pou­les faisanes, bien que certaines couvent assi­dûment. Quelles en sont les raisons ?

     - Les poules faisanes sont souvent sauvages, une sortie intempestive du nid lors d’une visite peut être catastrophique.

    - Certaines abandon­nent le nid sans raison apparente après quel­ques jours de couvée assidue.

     - Il serait né­cessaire de retirer le mâle qui importunerait la femelle et éventuellement risque de tuer les poussins à la naissance.

    - La couvée qui succède à la ponte risque également de fatiguer la poule faisane, qui plus est, dans ce cas, ne fera vraisemblable­ment qu'une ponte.

    Si on tient absolument à laisser couver la faisane, on retire les oeufs de la première ponte et on lui laisse couver la seconde ponte, en prenant soin d'enlever le mâle de la volière et de ne pas déranger la poule faisane. On limite ainsi les risques d'échec.

     

    NAISSANCE ET ELEVAGE DES FAISANDEAUX

     

    On surveillera la naissance des faisan­deaux, ceux‑ci seront installés dès leur pre­mier jour dans une caisse délevage de 0,80X 0,80 X 0,70 m. environ avec la poule. Beau­coup de faisandeaux sont sauvages dès leur éclosion et risquent de se sauver de tous cô­tés, de se cacher dans le moindre petit recoin et de s'y laisser mourir. La caisse de dé­marrage sera en panneaux pleins sur les quatre côtés, le fond et le dessus amovible en grillage à mailles de onze millimètres.

    On prendra soin de mettre sur le fond pendant une ou deux semaines un fort pa­pier carton ou un sac papier de granulé plié en deux suivant la surface de la caisse où vous distribuerez la nour­riture pendant les premiers jours. Evitez de mettre sur le fond grillagé du papier plus fin comme des journaux, la poule en grattant ensevelirait nourriture et faisandeaux.

    A partir de la deuxième ou troisième se­maine, suivant le temps et la race considé­rée, on installera la poule et sa nichée dans un petit parc comprenant une partie fermée et un parcours grillagé, le tout à fond grilla­gé et placé sur un sol de gazon. Les faisan­deaux bénéficieront ainsi de soleil, verdure et insectes.

    On laissera encore une semaine environ un papier fort sur le sol de la partie couverte de l'abri sur lequel, le premier jour de leur installation, on versera un peu de nourriture pour éviter le stress du changement d’envi­ronnement.

    Mangeoire et abreuvoir seront installés avant la mise en place des faisandeaux ; il sera peut‑être nécessaire de mettre des petits cailloux dans l'abreuvoir pour éviter que les faisandeaux se noient, car cela arrive avec une facilité déconcertante, même dans très peu d'eau. Il faut également fixer l'abreuvoir par un élastique fort dans le cas où la poule au­rait tendance à le faire chavirer si celui‑ci n'est pas de taille suffisante pour résister.

    Lorsque les faisandeaux auront atteint l'âge de deux mois environ, on ins­tallera la poule et ses petits dans une volière de dimensions plus importantes.

    Cette méthode s'applique bien sûr à un petit élevage d'amateur et pour des oiseaux délicats et rares. Elle peut rendre service à des débutants et les aider à un bon démarrage dans ce domaine.

     

     


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