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    L’ETAT PHYSIQUE DU BON PIGEON

    Quelle que soit la race et quel que soit le gabarit du pigeon, c'est toujours l'état phy­sique du sujet qu'il importe de surveiller.

    Un bon colombophile se doit de créer une souche de pigeons au physique aussi par­fait que possible, et dont l'état de santé ne laisse en rien à désirer.

    Il choisira ses reproducteurs pour la pro­chaine saison parmi les sujets ayant passé les rigueurs de l'hiver, sans qu'il ait eu d'ob­servations à noter au sujet de leur compor­tement et de leur santé.

    Le pigeon, par la prise en main et au pal­page doit, en tout temps, avoir le corps bien arrondi et un plumage doux au toucher ; dans la volière, il doit toujours avoir une prestan­ce de vivacité et de santé.

    Il est nécessaire pour l'éleveur, d'établir un inventaire où tous les pigeons seront ins­crits par leur sexe, le numéro de bague, la couleur du plumage ou le dessin, la forme, la tenue et le port, ou tout ce qui est visible sera inscrit. Le bon amateur ne considère pas l'hiver comme une période de repos ou de vacances.

    Pendant la période d'hiver, il doit prépa­rer l'avenir. Aujourd'hui l'éleveur doit, par sa patience, sa volonté, son énergie et son savoir dans le but recherché, tendre toutes ses forces pour obtenir le résultat désiré.

    Avec l’arrivée du printemps, il convient d'établir le bilan de l'inventaire et des observations et il faut être très sévère dans le choix des futurs reproducteurs qui est lié au projets d'accouplements. C’est pour l'éleveur la période cruciale, où il doit se déterminer dans le tri de ses futurs reproducteurs, et où devra agir très durement en éliminant tout ce qui pourrait provoquer des déficiences dans la génération suivante. Seules, le qualités physiques parfaites au plus haut degré, permettront à l'éleveur d'obtenir un descendance améliorée ou tout au moins maintenue.

    Ainsi, les familles créées par l'éleveur, se reproduiront selon une norme ; une moyenne familiale dans les limites de laquelle on trouve, si l'on a affaire à des reproducteurs d'élite, un pourcentage très faible d'excellents jeunes et un certain pourcentage de mauvais jeunes qui ne tarderont pas à rejoindre la marmite.

    Donc seront éliminés sans délai, tous les jeunes pêchant par leur état physique. Pourquoi vouloir conserver des faiblards qui toute leur vie seront plus ou moins déficients, quand il est possible d'élever des sujets sains et vigoureux qui eux, sont seuls porteurs de tous les attributs de leur race, ne l’oublions jamais.

    Le succès en élevage est là.

     

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    L’ELEVAGE DES CANETONS

    Ne laissez jamais de nourriture, quelle qu'elle soit, à la portée des canetons dès qu'ils n'ont plus faim. Enlevez les mangeoi­res et rincez-les aussitôt. Cette opération sera plus facile que si vous laissez sécher la pâ­tée.

    Si vous laissez des mangeoires contenant encore de la pâtée, elle fermentera s'il fait chaud, elle sera certainement souillée. Il faut au contraire donner les repas à heure fixe. Les canetons en auront très vite pris l'habi­tude et vous appelleront en temps voulu. Ils se précipitent alors sur leur repas qui sera englouti très rapidement : pas de déchets, pas de gaspillage. En cinq minutes, tout est raclé et nettoyé. S'ils ont encore faim, ils sau­ront vous le faire comprendre !

    Ne leur servez pas non plus les restes des repas précédents s’il y en a. Faites-en profiter vos au­tres volailles.

    Ne laissez pas d'abreuvoir à côté de la mangeoire, mais placez-les dans le coin op­posé de leur parc. Ainsi les mêmes canetons ne seront pas toujours à table et pendant qu'ils iront s'abreuver, ils laisseront la place aux autres.

     

    L'ALIMENTATION

    Nous ne donnerons pas ici des formules de pâtées. Vous en trouverez de toutes prêtes dans le commerce qui seront bien supérieures à celles que vous pourriez composer vous-même.

    A moins que vous utilisiez des granulés, vous servirez ces pâtées assez humides mais pas au point d'être transformées en colle.

    Au dernier repas du soir, vous pouvez don­ner du grain aux canetons. D'abord concas­sé pour les jeunes, entier ensuite lorsqu'ils sont plus grands. Ceci pour le bon fonctionnement de leur gésier qui aura toute la nuit pour le digérer. Le grain doit être donné au fond de l'eau. Les canetons en sont plus friands ainsi et cette méthode les met à l'abri des poules qui pourraient l'approcher.

    La nourriture des canards est fortement animale. Donnez-leur le plus possible de proies vivantes. Si vous êtes dans une ré­gion où les limaçons abondent, c'est l'aliment idéal et bien supérieur à toutes les farines animales. Protéines, phos­phates et vitamines fabriqués dans le grand laboratoire de la nature leur permettront un développement stupéfiant.

    Les limaçons sont aussi excellents pour les ca­nes pondeuses. C'est un merveilleux stimu­lant de la ponte. Ils peuvent être remplacés par des escargots d'un volume plus fort.

    Tant que vous n'aurez pas mis en liberté vos canetons, il faudra, bien entendu, leur procurer de la verdure : feuilles de salade ou de chou hachées finement, ca­rottes crues râpées, les amuseront entre les repas.

    L'été, pendant les fortes chaleurs, les ca­netons, comme les autres volailles, se déve­lopperont moins facilement. En juillet et en août, les différences de poids pour le même âge sont très sensibles. Abstenez-vous de les élever pendant cette période.

    Mais si vous tenez quand même à élever quelques sujets l'été, soit pour utiliser une couveuse, soit pour toute autre raison, ne comptez que sur des résultats modestes, c'est normal. Mais stimulez leur appétit par quelques friandises vitaminées : tranches de melons dont ils mangent même l'écorce dé­coupée en petits cubes, figues et fruits très mûrs et encore mieux quelques tomates. Vous ferez ainsi des canetons longs et non des canetons ronds. Un caneton engraissé trop jeune n'atteint que difficilement son plein développement. Ne vous préoccupez pas si les vôtres paraissent maigres à l’âge d’un mois et si leur dos est triangulaire. Rien n'est plus fa­cile que d'ajouter de la graisse sous la peau s'il y a une belle charpente pour la supporter (farine de maïs, orge, pommes de terre et tous féculents).

     

    L'AGE CRITIQUE

    A un mois et demi, le caneton commence à s'emplumer. C'est pour lui un âge critique car de sa vigueur et de son sexe dépendra son sort.

    S'il est hors de danger au point de vue des accidents du premier âge, un autre danger est imminent pour lui : la casserole.

    En effet, la nourriture lui servira alors beau­coup plus à fabriquer ses plumes qu'à déve­lopper sa croissance. C'est un caneton pri­meur. Déjà prêt à consommer, il ne sera pas gras et vaudra un poulet de grain de trois mois.

    Si vous avez élevé vos canetons dans ce but, il n'y a pas d'autre parti à prendre que de commencer les sacrifices, en distribuant aux survivants une bonne pâtée d'engrais­sement.

    Si vous voulez garder la souche, il faudra vous résoudre à sacrifier quand même les plus débiles ou tout au moins à les séparer des autres.

    A ces derniers, vous pouvez continuer à donner une pâtée de croissance avec 3 re­pas par jour jusqu'à l'âge de 4 mois et les mettre ensuite au régime des pondeuses lors­qu'ils auront pris leur plumage d'adulte avec 2 repas par jour.

    Lorsqu'ils auront atteint leur plein dévelop­pement, leur formidable appétit sera calmé : une cane pondeuse se contente de la ration d'une poule de même poids.

     

    LA CHAMBRE A COUCHER

    Les canetons se développent très rapide­ment. Ils ne pourront pas tenir longtemps dans la boîte d'élevage qui, au bout de 15 jours, sera devenue trop petite suivant le nombre de canetons que vous élevez.

    Elle sera remplacée par une caisse plus grande posée de façon qu'ils puis­sent y entrer seuls. Cette caisse sera munie d'une porte grillagée finement, pivotant sur le côté supérieur, et qu’ils devront rejoindre après le dernier repas. Une bonne couche de paille dans le fond et voilà une chambre confortable. Elle les abritera du froid, de l'hu­midité, des rats et aussi des autres volailles. Chaque matin, lorsqu'ils auront gagné leur parc, nettoyez la caisse et exposez la au soleil. Chaque soir, saupoudrez le fond de sciure et garnissez de paille fraîche. Vos canetons la retrouveront tout seuls et avec satisfaction.

     

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    Serin du Mozambique

     

    LA MUE PARTIELLE CHEZ L'OISEAU DE CAGE

     

    La mue partielle est une anémie pigmen­taire qui se manifeste sous différents as­pects, et qui n'a pas toujours les mêmes origines ; elle est généralement occasion­née par des troubles du foie.

    Le premier aspect se manifeste par des démangeaisons, l'oiseau s'épouillant de fa­çon continue (démangeaison du foie). En­suite, l'oiseau perd ses plumes derrière la tête (sur la nuque) et, quelquefois, à la nais­sance du bec. Pour s'en apercevoir, il faut observer attentivement : c'est la première période.

    Ensuite, c'est une plume des rémiges que l'on trouve au fond de la cage, une autre fois, c'est une plume de la queue, puis la tache s'agrandit derrière la tête et parfois même celle-ci se trouve entièrement déplu­mée pour laisser place à une tache pigmen­taire. Nous nous trouvons alors dans la deuxième période.

    De la deuxième à la troisième période, il y a une longue pause ; les plumes ne tom­bent plus, celles qui sont tombées ne re­poussent pas . C'est sur l'état général que la maladie s'installe, si vous prenez I'oiseau en main, il vous abandonne des plumes, vous avez l'impression de tenir un oiseau moite, fiévreux, il est mou, il se tient mal sur son perchoir. L'oiseau se met en boule souvent, il est triste, la couleur de ses plumes devient terne, il n'est plus alerte, ses yeux ont perdu leur vivacité , il a les ex­trémités des ailes pendantes, il mange con­tinuellement ; nous sommes en troisième période.

    On constate également que la mue par­tielle se déclare sans chute de plumes à la tête, que la maladie ne se manifeste que par la chute de grosses plumes. Il y a aussi des cas où l'oiseau subit la première et deuxième période sans chute de plumes, et c'est directement à l'état général que la ma­ladie s'attaque, et c'est dans cet état que la chute des plumes commence. Avec ou sans manifestation, la maladie s'aggrave ; si c'est un oiseau chanteur, il est enroué, si c'est un oiseau postiche, il est mal en point.

    La mue partielle a d'autres inconvénients, beaucoup plus graves, c'est qu'elle ne se présente pas toujours sous les meilleurs aspects et qu'elle anémie les organes de l'oiseau.

    Les oiseaux atteints de mue partielle de­viennent de mauvais reproducteurs. La fe­melle abandonne ses oeufs et ses petits ; elle voudrait élever sa nichée, elle les nour­rit jusqu'au jour où sa maladie lui enlève toute activité. Vous vous demandez pour­quoi la mère vient d'abandonner sa nichée… mue partielle.

    La mue partielle n'est pas un cas de mor­talité, c'est une maladie tenace, sournoise, latente qui, pendant toute une année, ané­mie l'oiseau. Celui-ci est donc toujours en mue. Elle ne s'arrête que lorsque la mue normale fait son apparition vers fin juillet­  début août. La mue normale ne l'enraye pas tou­jours, seul le système barbare l'absorbe sans récidive.

    La mue partielle provient : du régime ali­mentaire, du changement de climat, du changement de local ou changement de température, très souvent du chauffage à combustion lente tel que salamandre, calo­rifère,  etc... qui dégagent des émanations nocives pour l'oiseau. Prenez garde également des émanations provenant de la cuisine qui sont particulièrement néfastes.

    Placé dans de pareilles conditions, l’oiseau se trouve­ra donc intoxiqué par l'air vicié et c'est ce qui occasionnera la mue partielle. Nous, nous supportons ces petits inconvénients parce que nous sortons journellement pour nos occupations, nous respirons l'air frais du dehors, mais l'oiseau ne peut pas sortir ; il subit nuit et jour le chauffage et l'air vicié. Ajoutons que l'oiseau se trouve presque toujours quelque peu gâté car on lui distri­bue une nourriture trop riche pour être logé dans une pièce chauffée. La nourriture trop riche intoxique aussi l'oiseau et lui occasionne des troubles du foie.

    Combien de fois avez-vous pu constater pendant l'appariement, après la première nichée, que vos oiseaux présentaient une mue partielle due au changement de nourriture et au manque de préparation ? Dans ce cas, il faut tout de suite les soigner et interrompre l'appariement car vous ris­queriez de perdre vos couvées et peut-être aussi vos reproducteurs.

    Le cas le plus grave et le plus long à soigner est celui qui provient des émana­tions du chauffage. On doit désintoxiquer l'oiseau, ce qui est assez long pour arriver à la guérison. Un oiseau placé dans un lo­cal non chauffé l'hiver et à qui l'on distribue une nourriture très riche ne présentera jamais de mue partielle.

    On peut enrayer la mue partielle et la guérir pendant la première période.

    On peut arrêter la chute des plumes, en­rayer lentement la mue partielle pendant la deuxième période.

    On peut en troisième période, arrêter la maladie et guérir l'oiseau, mais il faut atten­dre la mue normale pour la repousse des plumes. Pour arrêter la chute des plumes dans certains cas, notamment lorsque l'oiseau étant en parfait état, perd des plumes à la naissance du bec, derrière la tête, au croupion, formant une plaque pigmentaire, d'origine micro­bienne ou parasitaire ; pour enrayer cette maladie, badigeonnez avec un produit adé­quat la partie dénudée, appliquez le régime de la mue partielle. Quelques jours de trai­tement suffisent pour enrayer cette affection.

     TRAITEMENT DE LA MUE PARTIELLE

    Couvrez l'oiseau malade afin qu'il soit dans une demi-obscurité, découvrez-le peu à peu. Ne déplacez plus l'oiseau pendant toute la durée du traitement.

    Première quinzaine ‑ Distribuez à l'oiseau malade du miel noir, du cresson, de la na­vette cuite. Distribuez également une pâtée pour la mue. Comme boisson, de l'eau enri­chie en vitamines et autres produits stimulants

    Deuxième quinzaine ‑ Même traitement. Si l'oiseau va bien, coupez l'eau enrichie moitié-moitié avec de l'eau ordinaire.

    Troisième quinzaine ‑ Continuez le même traitement. Si l'oiseau se comporte bien, la chute des plumes doit être enrayée.

    Quatrième quinzaine ‑ L'oiseau doit bien se comporter. Si ses fientes sont noires et blanches, il y a de fortes chances pour que l'oiseau soit guéri.

     

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    LES FAISANS D’ORNEMENT

    Elevage  -  Habitat  -  Alimentation

     (1ère partie)

    Les nombreuses races de faisans, aux ri­ches couleurs, occupent de plus en plus les volières et les parcs des amateurs d'oi­seaux.

    Cet enthousiasme est compréhensible vu la diversité des formes, des plumages et des moeurs de ces gallinacés. De plus, leur éle­vage est grandement facilité depuis que nous trouvons dans le commerce des pâ­tées excellentes pour les faisandeaux.

    Dès la fin de l'hiver et même avant, la pa­rade que déploient les mâles à l'intention de leurs femelles, est déjà un spectacle extraor­dinaire, danse à l'occasion de laquelle ils uti­lisent tous les artifices pour séduire en met­tant en valeur les belles couleurs de leur plumage. Ces danses sont très différentes suivant les races ; certaines sont particuliè­rement attractives.

    Il est possible de maintenir en semi-liberté dans un parc délimité par une clôture de deux mètres de hauteur, quelques spéci­mens qui s'habitueront à cette semi-captivi­té, en prenant soin pour la première année de couper les grandes rémiges d'une aile. Vous serez charmé par le spectacle qu'of­frent ces oiseaux dans un tel parc ; cepen­dant il faudra veiller à ne pas mettre ensem­ble plusieurs couples de familles rappro­chées, ce qui engendrerait des batailles en­tre mâles pour la possession des femelles. Ou bien ne lâcher que des mâles en sur­veillant les premiers jours, en retirant si be­soin est, les mâles dominateurs et querel­leurs.

    Pour obtenir la reproduction des faisans, il est nécessaire d'isoler chaque race et cha­que couple (ou trio suivant les races) dans une volière particulière pour éviter les ba­tailles entre mâles, parfois mortelles.

    Il est bon dans le cas de volières dispo­sées en série, de ne pas faire cohabiter les couples de familles trop rapprochées. On installera, par exemple, un couple de Doré, un de Hoki, un de Chinquis, un de Lady, un de Swinhoes, un de Lophophore, etc.... sans cette précaution les mâles se querelle­raient à travers le grillage et délaisseraient leurs femelles, ce qui aurait pour première conséquence des oeufs clairs. On peut con­seiller de séparer les volières par des pla­ques d'éverite plates sur une hauteur de 0,80 m pour obvier cet inconvénient, mais l'esthétique s'en trouve trop compromise, surtout lorsqu'on veut profiter au maximum de ses oiseaux.

    Tous les faisans ne sont pas susceptibles de passer l'hiver en volières extérieures. Par grands froids, les Chinquis, Napoléons, Ar­gus géants, pour ne citer qu'eux, sont sensi­bles au froid qui gèle leurs orteils, les ren­dent inaptes à la reproduction et même infir­mes. En général, les exotiques supportent assez bien le froid ; ils souffrent plus particu­lièrement l'hiver des nuits trop longues. Il faut donc leur assurer un éclairage d'appoint leur permettant de se restaurer tard le soir ou très tôt le matin. Ceci est valable pour tous les exotiques, surtout les petits oiseaux exotiques qui meurent souvent, non pas de froid comme on le croit, mais d'inanition à cause des nuits trop longues de nos hivers.

    Certaines races, au contraire, comme les Trapogans, supportent bien les grands froids et ne tolèrent pas la grande chaleur, Il sera bon de leur réserver des volières largement plantées d'arbustes et comportant un abri exposé au Nord l'été, au Sud l'hiver.

    Quant aux races les plus courantes et les plus rustiques qui comprennent aussi les plus jolies avec le Lady Amherst et le Doré pour ne citer que ces deux, vous n'aurez au­cun problème (ou presque) couchant plus souvent à l'extérieur des abris et même à terre hiver comme été, ce qui, à l'occasion, ne les rendra pas insensibles à un bon cory­za.

    D'autres races de faisans, pour ne pas dire toutes et par extension presque tous les oiseaux (hormis les palmipèdes adultes)  craignent particulièrement le froid humide, et une forte humidité facilite la propagation des maladies. Les plus sensibles des faisans étant les Hokis et les Lophophores, il serait préférable de maintenir ces oiseaux pendant la saison pluvieuse en abri couvert avec sol de grave où ils pourront piocher, sans dan­ger de contracter une maladie en retournant le sol avec leur bec.

    Les faisans sont essentiellement granivo­res mais consomment aussi beaucoup de verdure et de fruits. Pour obtenir une bonne reproduction et conserver ces oiseaux en bon état, il est indispensable de varier la nourriture.

    Bien des gens se plaignent des mauvais résultats obtenus avec leurs oiseaux, ponte médiocre, oeufs mangés, oeufs clairs Si vous demandez à ces mêmes personnes si elles nourrissent bien leurs faisans", la ré­ponse est presque toujours : "Bien sûr, leur mangeoire est toujours pleine de blé et de maïs" et plus souvent de maïs seul.

    Comment penser que des reproducteurs soumis à un tel régime et n'ayant pas la pos­sibilité de trouver un complément pour équi­librer leur ration ou plutôt leurs besoins, puissent reproduire normalement ?

    Maïs et blé distribués seuls, engraissent les oiseaux qui, de plus, confinés dans une volière exiguë, manquent totalement d'exer­cice. L'avitaminose ne permettant pas la for­mation de tous les éléments constitutifs de l'oeuf, en est une des premières manifesta­tions.

    Malgré une nourriture aussi déséquilibrée, il arrive que des oiseaux donnent satisfac­tion la première année (ce qui peut faire penser à leur soigneur que sa méthode est satisfaisante) mais lorsque les réserves de ces oiseaux sont épuisées, les carences se manifestent, résultat : oeufs clairs ou man­gés, ou pas d'oeufs, picage, cannibalisme dans les cas extrêmes.

    Il est impossible de donner à ces oiseaux tous les insectes et autres nourritures qu'ils trouvent dans la nature ; on se contentera de donner des granulés adéquats suivant l'âge, des grains divers, des fruits et de la ver­dure, deux ou trois fois par semaine une petite distribution de grain germé. Signalons en passant que la plantule germinative ne doit pas dépasser un centimètre ; passé ce stade la vitamine E (dite de reproduction) ayant tendance à s'atténuer. Il est facile de faire germer les grains en les maintenant dans un local tempéré, par exemple dans des tiroirs sur une épaisseur de dix centimètres envi­ron, et tenus humides ; il convient cependant de se méfier des risques de moisissure capables d’entraîner des troubles graves. Il est encore plus aisé de donner régulièrement dans l'eau de bois­son, un complément polyvitaminé.

     

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