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Canari Lizard.
PREPARER LES CANARIS A LA REPRODUCTION
Il n'y a aucune réussite en quelque domaine que ce soit sans une bonne préparation. En canariculture, cette même règle s'applique. Quelles sont donc ses modalités, c'est ce que nous allons essayer de voir ensemble dans ce qui va suivre.
Tout d'abord quelle en sera la durée ? On peut considérer qu'une période de deux mois est la moyenne générale, ce qui implique que pour ceux qui possèdent des oiseaux logés dans une pièce chauffée, le point de départ sera à la mi‑janvier, étant donné qu'ils peuvent faire démarrer leur saison d'élevage vers la mi‑mars. Par contre pour ceux qui procéderont à l'extérieur, un décalage d'un mois sera nécessaire par rapport aux premiers.
Le logement idéal sera la volière en faisant en sorte d'isoler les sexes, d'autant plus que les soins seront différents selon qu'il s'agira de mâles ou de femelles.
Le début de cette préparation est marqué par un traitement à base d'éléments naturels (surtout pas d'antibiotiques) destinés à "blanchir" les oiseaux, c'est à dire à assainir essentiellement leur tube digestif de façon à éviter les mortalités en coquille ou au nid. Cette méthode est donc utilisée deux mois avant la date prévue des accouplements. Elle est essentiellement préventive et a donc pour but de parer à d'éventuelles affections microbiennes, notamment la colibacillose et la salmonellose.
Ensuite un mois et demi avant la saison de reproduction, il est conseillé de distribuer aux femelles une pâtée sèche de qualité. Parallèlement on peut ajouter des vitamines soit dans l'eau de boisson, soit dans la pâtée (dans ce dernier cas, on utilise des vitamines en poudre).
A présent, nous arrivons quelques semaines avant la date tant attendue. Il est temps de choyer un peu les mâles à leur tour. Pour ce faire, nous appliquerons le même programme que celui précédemment décrit pour les femelles, avec en plus une préparation spécifique à base d'extraits végétaux capables de stimuler l'appareil reproducteur mâle. Pour les femelles et pour les mâles, nous corserons le régime en présentant un draineur hépatique qui assurera le bon fonctionnement du foie de nos oiseaux, compte tenu de la nourriture très riche en lipides que nous sommes souvent amenés à leur fournir en cette époque.
Une semaine avant de former les couples, tous les canaris bénéficient d'un régime commun composé de pâtée, vitamines, draineur hépatique et également d'un godet de niger pur, consommable à volonté, qui devrait éviter un inconvénient de taille que nous redoutons tous toujours : le mal de ponte. Cette graine favorise en effet le fonctionnement du processus hormonal essentiel dans le mécanisme de la ponte.
Voilà donc, brièvement exposé, le régime complémentaire à associer aux soins habituellement dispensés à nos chers pensionnaires. Mais pour clore ce chapitre important pour la saison d'élevage, n'oublions pas de surveiller très attentivement et de façon continue nos canaris. N'hésitons pas, si les circonstances l'exigent, à individualiser les soins, nous en serons récompensés par l'obtention de superbes nichées.
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Couple de faisans Prélat (photo : de la poule à l'autruche)
LES GALLOFAISANS A DOS DE FEU
Le groupe des faisans à dos de feu se distingue par la teinte cuivrée allant jusqu'au rouge feu du bas du dos et du croupion chez les mâles.
C'est une catégorie précieuse et très recherchée dont les couleurs resplendissantes remplissent d'admiration aussi bien le connaisseur que le profane car même les femelles de cette espèce ont des teintes vives et des mouvements gracieux.
En captivité, ces oiseaux peuvent être tenus par trios. Une fois habitués à notre climat, ils sont assez résistants, sauf au gel. Dès que la température descend au dessous de zéro, il faut les enfermer dans la volière intérieure qui, par froid rigoureux, doit être chauffée pour prévenir les gelures aux pattes. Dans les régions tempérées telles que l'Italie, le sud de la France et de la Suisse, ces oiseaux se sentent bien chez eux.
Le Faisan Prélat (Diasdigallus diardi), originaire du Siam, du Laos et du Vietnam, a une huppe bleu‑acier foncé, une tête noire et de grandes joues rouges ; son corps est gris, marbré de fines ondulations noires.
La poule est rouge‑brun ; sa tête et son cou sont gris‑brun, les ailes, le croupion et les pennes du milieu de la queue sont noirs avec des bandes transversales ondulées jaune‑brun. Les plumes rouge‑brun du ventre sont bordées de noir. Les pattes sont rouges chez les deux sexes ; le coq a des ergots blancs. Les faisans Prélat ne sont pas farouches et, dans leur pays d'origine, on peut voir parfois des individus apprivoisés courir parmi les oiseaux de basse‑cour et manger dans la main du propriétaire.
Il est recommandé de séparer, après l'accouplement, la femelle du coq qui est particulièrement violent.
Nombre d'oeufs : 5‑8 rouge‑brun, ronds.
Mûr pour la reproduction : 2 ans. Polygame (1 ‑2).
Le Faisan de Vieillot (Lophura ignita rufa), originaire du Mialacca et du Sumatra affectionne un climat humide et chaud et vit principalement dans les forêts du littoral. Les joues du coq sont bleu‑clair et son corps est bleu‑noir avec beaucoup de reflets rouges.
La queue blanche contraste avec la tache rouge du dos. Sur la tête, une huppe bleue fait penser à une houppe à poudre.
La poule a le dos marron, la poitrine, le ventre et les cuisses beige clair et brun avec des taches plus foncées. Sa queue est brune.
Une petite huppe brune sur la tête et la cerne bleu clair des yeux rehaussent encore l'effet général de cette ravissante espèce de faisans.
Nombre d'oeufs : 4‑8, couleur crème.
Couvaison : 24 jours.
Mûr pour la reproduction : 2 ans. Polygame (1 ‑2).
Couple de faisans de Vieillot. (photo : de la poule à l'autruche)
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DES REGLES QU’IL FAUT CONNAITRE
Il y a des axiomes évidents par eux‑mêmes qui n'arrivent pas à la cheville de celui‑ci : pas d'hygiène, pas de lapins !
Sachant d'autre part, que les facteurs essentiels de la prospérité de tout élevage sont représentés par le clapier et son équipement, on peut dire également que le succès dépend en grande partie de la façon dont on loge les lapins dans des cages confortables et saines, où les reclus jouissent du maximum de quiétude et de bien-être, c'est‑à‑dire établies de manière à éviter les affections épizootiques et à les enrayer rapidement, au cas où, par inadvertance, elles viendraient à se produire.
On sait, en effet, que les lapins sont très sensibles du tube digestif et qu'un rien les indispose : de l'herbe échauffée, des vapeurs de fumier, suffisent pour leur provoquer des problèmes et, comme conséquence, leur intestin se ballonne sous la poussée des gaz qui refusent de sortir par leur orifice naturel.
D'autre part, il y a dans les excréments des lapins, même bien portants, des protozoaires dangereux qui engendrent , lorsque le milieu est pollué par les émanations ammoniacales, la terrible maladie qu’est la coccidiose intestinale, laquelle occasionne une mortalité désespérante dans tous les clapiers négligés ou mal établis.
Il n'y a donc pas à tergiverser à ce sujet, tous les clapiers, sans exception, doivent être pourvus d'un plancher imperméable, avec une pente qui permette l'évacuation des urines aussitôt leur émission, de manière que les fumiers ne fermentent pas. Dans tous les cas, l'égouttage doit pouvoir se faire naturellement, la litière devant rester saine et bien sèche, même si la nourriture distribuée est relativement aqueuse, telle que fourrages verts et racines.
Puis, pour empêcher la contamination des aliments par les déjections solides et liquides, il est nécessaire que les cases soient munies de râtelier. Il arrive assez souvent que les lapins pour se donner un peu de fraîcheur piétinent et se couchent sur la nourriture verte provoquant un échauffement de celle‑ci.
Cela a été dit et redit cent fois, ce qui n'empêche que l'on n'en tient pas compte puisque trop nombreux sont encore les clapiers qui sont privés de râteliers. Non seulement les fourrages sont jetés sur la litière mais les distributions de grain et de granulés se font parfois dans des boîtes en fer blanc que les lapins s'empressent de renverser, histoire de gaspiller.
D'un côté, des cages sans écoulement où le purin croupit , de l'autre absence de râtelier et de mangeoires, tel est l'état de trop nombreux clapiers chez les petits éleveurs. Et l'on s'étonne que les maladies continuent à dépeupler ces clapiers ! A vrai dire, c'est plutôt extraordinaire de voir autant de rescapés qu'il y en a. Il faut croire que malgré ces conditions d'hygiène déplorables, le lapin n'est pas aussi délicat qu'on le dit.
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LES PIGEONS ET L’EAU
L'un des problèmes qui se présente aux amateurs est celui‑ci : comment tenir l'eau de boisson strictement séparée de l'eau du bain ? Quand il ne fait pas trop froid, les pigeons vont à leur abreuvoir et s'y baignent. Naturellement leurs pattes sales contaminent rapidement l'eau, de sorte qu'elle devient impropre à leur boisson. Les oeufs des parasites internes se collent aux pattes et se déposent dans l'eau. C'est une façon courante de propagation des parasites internes.
Le problème n'est pas résolu du fait que l'on dispose deux récipients, l'un pour boire et l'autre pour le bain, même si celui qui contient l'eau potable est trop petit pour permettre aux oiseaux de s'y baigner. Ils boiront alors l'eau sale de leur bain et il n'y a aucun moyen de les en empêcher, à moins d'ajouter à l'eau du bain une substance amère sans danger pour leur santé, mais il n’est pas certain alors, que les pigeons se baignent volontiers.
Un moyen de les empêcher de boire l'eau de leur bain consiste à les arroser régulièrement avec un tuyau d'arrosage. Les pigeons n'aiment rien tant que d'ouvrir leurs ailes dans une pluie fine d'eau propre. Si, on les traite ainsi régulièrement, ils n'éprouveront plus le besoin d'avoir un récipient spécial pour leur bain et on peut de cette façon, les guérir de leurs mauvaises habitudes.
On peut donc leur donner pour boire un récipient dans lequel ils ne peuvent se baigner, et ils n'ont plus besoin d'un récipient spécial pour le bain. S'ils ne sont pas arrosés, ils tenteront de se baigner dans le plus petit récipient, même si tout ce qu'ils peuvent faire est de plonger leur tête dans l'eau. Evidemment, l'eau n'en est pas polluée, mais cela ne satisfait pas entièrement leur besoin de se mouiller.
Les pigeons reproducteurs sont de grands buveurs d'eau et leurs besoins sont réellement considérables quand ils nourrissent leurs petits car ils ont besoin de beaucoup d'eau pour imbiber les grains de leur jabot et produire le lait de pigeon. Pendant la saison chaude, leur besoin en eau s'élève naturellement avec la température.
L'eau doit être placée dans le pigeonnier de telle sorte que les oiseaux ne puissent la souiller de leurs crottes. De même, il faut mettre le récipient sur une plate-forme en grillage, surélevée au‑dessus du sol, spécialement si celui‑ci est constitué par de la terre ou toute autre matière susceptible d'abriter des vers ou des parasites, de façon que leurs pattes ne puissent venir en contact avec le sol mouillé et ramasser des oeufs des vers.
En fait, le sol devrait être recouvert tout entier d'un fond en grillage permettant la chute des crottes au travers, à l'abri du contact des pattes des oiseaux. C'est une précaution hygiénique spéciale qui empêche les pattes d'être contaminées et de transmettre des maladies. Si le sol du pigeonnier est protégé par un grillage, les oiseaux seront plus en sécurité s'ils boivent et se baignent dans le même récipient car leurs pattes resteront plus propres. Naturellement le grillage devra avoir des mailles laissant juste le passage des crottes tout en permettant aux oiseaux de marcher facilement sur le faux plancher.
Toutefois, là où on sera obligé de garder les pigeons à l'intérieur pendant quelque temps, ils seront privés des avantages d'un sol sablé, à moins qu'on ne leur fournisse un récipient plein de sable propre, soigneusement à l'abri des crottes.
Les pigeons exigent une étonnante quantité de sable, et quand ils n'en trouvent pas ailleurs ils emploient indéfiniment le même sable souillé de leurs crottes, et c'est là un jeu risqué.
Pendant les périodes où les températures sont élevées, les abreuvoirs doivent être parfaitement propres et ne pas présenter la plus petite trace d'algues vertes. Dès qu'ils en arrivent là, ils sont assez souillés pour recéler des parasites. Il est étonnant de voir combien une eau même paraissant propre dans un récipient peut contenir de petits parasites après un séjour de quelques jours seulement à la chaleur. Il n’y a pas que les moustiques qui prospèrent dans l'eau en très peu de temps.
Un bon moyen de nettoyer les abreuvoirs consiste à les frotter au sable fin. Cela userait rapidement tout récipient vernissé ou galvanisé, d'où l'intérêt de la poterie et de la matière plastique.
Un bassin pour le bain, d'environ 50 centimètres de diamètre, est amplement suffisant pour un Iroupeau de 12 oiseaux. Il doit avoir 12 à 15 centimètres de profondeur au maximum. Les pigeons adorent le bain du matin de bonne heure. Laissez séjourner l'eau dans le bassin pendant 10 à 20 minutes, jusqu'à ce que tous se soient baignés, vous pouvez alors la jeter pour empêcher les oiseaux de boire de l'eau sale. La fréquence du bain est dictée par l’intérêt que les pigeons y portent. Le bassin doit toujours reposer sur une plate-forme en treillage assez large pour éviter que les oiseaux ne marchent sur le sol humide. Ce sol humide constitue en effet, un endroit idéal pour l'éclosion des parasites internes sans parler des germes de maladie. Une protection plus simple consiste à placer le récipient dans un autre plus grand qui reçoit toutes les éclaboussures.
Quand l'hiver est trop froid, il n'est ni recommandé, ni nécessaire de laisser les pigeons se baigner, à moins que la journée ne soit assez ensoleillée. Cela ne fera aucun mal aux pigeons de rester sans leur bain quotidien pendant des semaines en hiver.
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POUR EVITER LA PONTE AU SOL
La ponte sur le sol est un problème qui se pose fréquemment lorsque des poulettes nées trop tôt dans la saison, commencent à pondre. Cet inconvénient est particulièrement ennuyeux pour l'éleveur qui met ses volailles sous contrôle car cela le prive de renseignements précieux et d'enregistrements exacts de ses résultats.
La ponte des oeufs dans la litière incitera les autres volailles à se servir de nids improvisés dans des coins bizarres, mais le vrai mal consiste dans le risque de voir les volailles manger leurs oeufs. Ce vice se répand rapidement et peut causer de lourdes pertes d’oeufs,
Si le poulailler a déjà logé des pondeuses pendant les saisons antérieures et que l'on ait observé fort peu de pontes au sol, on peut estimer que le plan, la taille et la hauteur des nids ne sont pas à incriminer, mais dans les locaux nouveaux la raison de ce vice peut venir de nids inacessibles.
Citons le cas, par exemple, d’un poulailler d’élevage qui n’avait pas de perchoirs de descente en avant des nids. Les pondeuses introduites dans le poulailler avant que l’on ait mis en place ces perchoirs d’accès, refusèrent d’utiliser ces nids et pondirent leurs œufs dans les coins sur le sol.
Une pondeuse aime à inspecter les nids longtemps avant de pondre et se promène le long du perchoir de descente en "bavardant" avec enthousiasme avant d'entrer finalement dans un compartiment. Aussi, on considère que quelques oeufs factices placés dans les nids peuvent attirer l’attention des poulettes prêtes à pondre et les encourager à se répartir plus également, au lieu de s'entasser toutes dans les mêmes nids.
Si la couche de litière est épaisse, les poulettes sur le point de pondre, s'établiront naturellement dans les coins, sur le sol. C'est un fait courant dans les dispositifs à litière épaisse. On constaté qu'une épaisseur modérée de litière sur le sol pendant les quelques premières semaines, aide à empêcher la ponte sur le sol. Dans les poulaillers à litière épaisse, des nids spacieux et attirants, placés à un niveau relativement bas et ne faisant pas face aux fenêtres seraient dans une certaine mesure, un remède.
Si vous découvrez des pontes intempestives au sol, visitez le poulailler régulièrement, à intervalles rapprochés et, si possible, attrapez la poule coupable et mettez-la dans un nid. Si vous employez les nids-trappes, vous pouvez y enfermer les poules pendant une période assez longue, de préférence avant qu’elles aient fait leur oeuf. Il n'est pas aussi facile de traiter le problème quand on emploie des nids ouverts. Il faut de la patience, mais si l'on observe le procédé qui consiste à mettre les poules dans les nids quand on les surprend à pondre sur le sol, il est probable que la plupart des poulettes finiront par utiliser convenablement les nids mis à leur disposition. Bien entendu, ceux-ci doivent toujours être bien garnis d’une litière souple et propre.
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