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    Bélier Meissener

     

     

    NOURRIR CONVENABLEMENT LES LAPINS

    En vue d'obtenir un maximum de rende­ment des bons reproducteurs, il est indis­pensable de les nourrir convenablement.

    La mortalité quelle qu'elle soit, provient de la majorité des cas, de la mauvaise ali­mentation des lapins, bien que le manque d'hygiène ait aussi une grande part de res­ponsabilité dans les hécatombes qui sont périodiquement enregistrées.

    Nombreuses sont les personnes qui décident de se livrer à l'élevage en vue d’obtenir une bonne production sans avoir à consentir les dépenses indispensables ; le résultat est toujours décourageant car les lapins succombent tous ou presque tous.

    Voici comment il faut comprendre l'ali­mentation rationnelle des reproducteurs, c'est‑à‑dire des lapines qui travaillent toute l'année ‑ toute leur existence ‑ pour être plus exact.

    1. Aliments fixes comprenant ceux à dis­tribuer tous les jours.

    2. Aliments variables comprenant tous ceux qui sont interchangeables suivant les disponibilités ou les saisons.

    Aliments fixes : fourrage sec, tel que le foin,  le regain, la luzerne, le trèfle, etc. ; le blé, l’avoine, l’orge, le pain sec, le gros son, les tourteaux divers, et bien entendu les granulés.

    Aliments variables : la verdure fraîche, les herbes grasses, le chiendent, le laiteron, le pis­senlit, le liseron, etc.

    Légumineuses : la chicorée amère, les fanes de pois, de haricots, de carottes, de navets ; les choux sont à éviter quand on préfère que l’urine n’ait pas une odeur trop forte.

    Plantes aromatiques : genévrier, thym, céleris, persil, anis, sauge, tilleul, saule, etc.

    Ces plantes sont très utiles pour la bonne conduite de l'alimentation des lapins. On doit donc s'ingénier à en distribuer le plus souvent possible.

    Les pommes de terre doivent être don­nées cuites et épluchées. Les germes de pommes de terre empoisonnent toujours les lapins. Parmi les bons tubercules, il y a lieu de citer les carottes, ensuite les choux­-raves et les betteraves (ces derniers sans excès). Les fruits plaisent beaucoup aux lapins ; pommes, poires, châtaignes, glands, etc.

    Enfin, à condition que l'éleveur donne en permanence à boire à ses lapins, il est hors de doute qu'une partie des accidents peuvent être évités, en permettant aux reins de fonctionner normalement.

    L'éleveur a donc un grand choix. S'il va­rie la nourriture et la donne en abondance, il a toutes les chances d’obtenir d'excellents résultats.

     

    Californien 3

     

     


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    Mondain rouge-copie-1

     

     

    PRINCIPALES CAUSES DE MORTALITE

    DU PIGEONNEAU AU NID

    A l'origine de la mortalité, il y a pratique­ment toujours une contamination par les pa­rents. Cette contamination n'est pas évidente pour l'éleveur car les adultes peuvent être porteurs d'une maladie sans paraître atteints : c'est le cas dans la Trichomonose, la Coli­bacillose et souvent dans la Salmonellose.

    La Trichomonose est une des maladies fréquentes du pigeonneau au nid. Comme celui‑ci est contaminé par ses parents, il ar­rive que seules soient atteintes les couvées de certains couples. A propos de cette affection, rappelons que :

    ‑ le traitement du pigeonneau malade peut se faire avec des comprimés; cependant, ce traitement est souvent difficile en pratique ;

    ‑ le seul traitement conseillable est celui des adultes afin de les débarrasser de leurs trichomonas dont ils sont porteurs. Selon la gravité et  l’exten­sion de la maladie, divers cas sont possibles :

    1er cas : la maladie est tellement sévère que vous n'arrivez pas à élever de jeunes. Faites un traitement de 10 jours à dose forte suivi, 15 jours plus tard, d'un traitement à dose faible que vous renouvellerez chaque mois. Donnez beaucoup de vitamines, et de­mandez‑vous si d'autres causes d'affaiblis­sement n'interviennent pas dans votre éle­vage (vers, coryza, notamment).

    2ème cas : les jeunes atteints de tricho­monose sont fréquents dans votre élevage. Faites un traitement de 15 jours à dose fai­ble une fois par mois, tout en donnant des doses doubles de vitamines deux fois par semaine. Espacez ces traitements lorsque vous constatez la disparition de la maladie mais reprenez‑les au même rythme si des cas réapparaissent.

    3ème cas : vous avez parfois des jeunes atteints de trichomonose. Contentez‑vous de trois ou quatre traitements par an à dose fai­ble ; donnez régulièrement des vitamines.

    4ème cas : vous ne constatez pratique­ment jamais de trichomonose. Pourquoi trai­ter ? Contentez‑vous de deux traitements préventifs par an et d'une bonne hygiène gé­nérale : vitamines et vermifuges.

    En ce qui concerne la Salmonellose, précisons seule­ment qu'il ne faut pas la voir partout. Il est bien rare que des pigeonneaux soient at­teints de salmonellose sans que, de temps à autre, on n'observe pas de lésions d'arthrite chez les adultes (mal d’aile, boiteries). Le traitement du pigeon­neau est impossible et il faut avoir recours aux mesures générales chez les reproduc­teurs.

    La Colibacillose peut causer des morts en coquille et des mortalités au nid avec diar­rhées. Les adultes en sont souvent porteurs, surtout ceux atteints de maladies respiratoi­res. L'oeuf est souvent contaminé à travers la coquille et la désinfection des oeufs par les ammoniums quaternaires (trempage ra­pide dans une solution à 1 pour 1000) est souvent utile.

    La Coccidiose, redoutée à tort, est rare à cet âge mais un traitement mixte Coccidiose­Colibacillose peut présenter un intérêt.

    Enfin, il arrive que des nourriciers trop pres­sés d'entamer une nouvelle couvée, aient tendance à négliger leur progéniture qui peut alors mourir de froid. Il s'agit là d'un simple accident dont le responsable est presque toujours le mâle.

     

    Haut-volant hollandais

     

     


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    Coq Nagasaki

     

     

    LE POULAILLER MOBILE

    Quand les poulettes ont atteint l’âge de 3 mois, les erreurs commises le plus fréquem­ment sont :

    - celle de les laisser avec les jeunes coqs qui les poursuivent sans trêve,

    - ou celle de les mettre dans le poulailler des adultes qui leur donnent force coups de bec, les empêchant ainsi de profiter de la ration journalière d’aliment.

    Voici donc un moyen de les loger qui don­nera d'excellents résultats sans être coûteux et sans requérir de moyen particulier d'orga­nisation. Il suffira seulement de grouper les poulettes en troupeaux de 30 têtes, pas plus, dans des poulaillers mobiles, longs de 2 m et larges de 1,50 m. Ces poulaillers sont installés sur un pré, dans un boqueteau ou ailleurs, et chaque jour on le déplace de quel­ques mètres.

    Les jeunes poulettes s'adaptent assez fa­cilement à ce genre d'habitation ambulante et mettent à profit les extraordinaires condi­tions de l'ambiance, trouvant une nourriture animale et végétale constamment renouve­lée : les éléments protéinés dont elles se nour­rissent sont utiles aux poulettes et représen­tent en même temps une économie pour l'éleveur.

    Un poulailler tout en bois de 2 m de long et 1,50 m de large et environ 1,80 m de haut, peut suffire pour environ 30 poulettes ; 4 pieds d'environ 25 cm isolent le plancher du sol. Le toit à deux pentes, entièrement mobile, s'enchasse sur les 4 côtés verticaux. Ce sys­tème facilite le nettoyage et la surveillance. Un des deux longs côtés ; la façade, est presque entièrement grillagée, avec une porte au cen­tre pour l'entrée et la sortie qui restera fermée la nuit. Le plancher est fait de lattes régulièrement espacées.

    A l'intérieur seront disposés quelques per­choirs et extérieurement, aux deux extrémi­tés, seront aménagées deux poignées qui serviront aux dé­placements. Grâce aux plancher en caillebo­tis, le nettoyage n’entraînera aucune fatigue. La façade grillagée permettra une aération suffisante et le déplacement journalier du poulailler éliminera tout danger d'épidémie par infection provenant du sol.

    Ainsi, les jeunes poulettes vivant à l'air li­bre pour ainsi dire jour et nuit, acquièrent une grande vigueur et se trouvent dans des conditions optima de santé et de force lorsque, atteignant le cinquième ou sixième mois, elles entrent dans la vrai pou­lailler proprement dit, pour commencer la ponte.

    Pour la distribution de nourriture et d'eau, on se servira de trémies, de mangeoires et d'abreuvoirs protégés par un toit pour les protéger de la pluie. Tous ces accessoires peuvent être naturellement placés à l'inté­rieur du poulailler. Pour habituer rapidement les jeunes poulettes à ce nouveau logement, il sera opportun de les y enfermer deux jours de suite. Dans le cas de grands élevages, il convient de prévoir une distance de 25 à 30 mètres entre les poulaillers.

    Cette manière d'élever (recommandée également pour les coquelets destinés à être des repro­ducteurs) a en outre l'avantage, lorsque le nombre des sujets est assez élevé, d'épar­piller assez uniformément les excréments abondants du troupeau et d'en éviter la ma­nutention.

     

    Poule coucou de Malines

     


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    Rouge intensif et ivoire rose schimmel

     

    Rouge intensif et ivoire rose schimmel

     

    TROUBLES NERVEUX – AFFECTIONS CEREBRALES

     

    Les accidents par hémorragie cérébrale ou méningée sont pratiquement les seules causes de mort subite (ou presque) chez les oiseaux.

    Le tableau est toujours le même, un oiseau est en parfaite santé. À la visite suivante, I’éleveur le trouve au sol, demi‑inerte, incapable de voler, souvent agité de tremblements nerveux, respirant vite et difficilement. A partir de ce moment, la mort survient en quelques heures, voire 24 ou 48 heures. Dans le cas de lésions cérébrales légères ou localisées en un point moins vital, l'oiseau peut parfois survivre plusieurs jours. Exceptionnelle­ment, les lésions se résorbent (si elles sont peu importantes) et l'oiseau se remet peu à peu. Tout traitement est, de toutes façons, illusoire. On peut seulement recommander le calme, la pénombre et une température moyenne.

    Les causes de ces accidents sont souvent mal connues. En premier lieu, il faut mettre les chocs, suites de frayeur ou de batailles.

    Il semble, cependant, que, souvent, l'hémorragie est spontanée et sans cause extérieure.

    Certaines maladies infectieuses (variole en particulier) provoquent des hémorragies méningées en série.

    Signalons aussi l’exposition prolongée à un fort soleil (toujours réserver un coin d'ombre dans une cage mise au soleil).

    Des observations récentes permettent de penser que des hémorragies méningées, atteignant de nombreux oiseaux sans cause apparente, pour­raient être en rapport avec des matières grasses rances (au même titre que les pattes rouges et enflées). Un traitement par la vitamine E  à forte dose serait alors indiqué.



    Les insecticides toxiques :

    Les insecticides chlorés sont très toxiques pour les petits oiseaux. Ils sont la base de nombreux produits ménagers qu'il faudra toujours utiliser avec précaution aux environs des cages.

    Les symptômes sont des crises nerveuses violentes conduisant rapide­ment à la mort, sans qu'il soit possible d'intervenir. Le traitement d'une cage vide peut provoquer la mort des oiseaux qui y seront introduits même 8 ou 15 jours plus tard. Pour ces traitements et à plus forte raison pour les oiseaux eux‑mêmes, utiliser des produits spéciaux et sans aucun danger.

     

    L’épilepsie :

    Cette maladie nerveuse, non contagieuse, est parfois observée chez les canaris et les perroquets. Elle survient par crises entre lesquelles l'oiseau paraît normal. On peut éviter les crises en traitant avec un produit calmant  mais on ne peut guérir les malades et il y a récidive dès qu'on cesse de traiter.

     


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    Canard-de-Barbarie-001

    Canard de Barbarie blanc. 

     

     Photos dues à la courtoisie de l'auteur du blog : 365photo.over-blog.com

    qui présente sur des thémes différents, des photos de qualité supérieure.

     

    LE CANARD DE BARBARIE BLANC

    Ramené depuis quelques générations seu­lement des régions froides de l'Amérique du Sud où on le rencontre à l'état sauvage, le Barbarie blanc est incontestablement une race magnifique, tant par la beauté de son plumage que par l'ampleur de ses formes et la qualité de sa chair.

    Son élevage enchante les amateurs.

    D’abord il est rustique, d'une rusticité à toute épreuve; il s'élève fort bien (et peut se reproduire) sans plan d’eau ; ensuite il devient très gros : le mâle peut atteindre 4 kilos dans la qualité à rôtir, et 7 kilos chez les reproduc­teurs. Sa chair, non graisseuse et supportée par les estomacs les plus délicats, est très appréciée.

    Croisé avec des canes de Rouen, de Pé­kin ou de toute autre race lourde, il donne des mulards estimés, aux foies renommés.

    Le Barbade blanc est un canard de forme allongée, au port nettement horizontal. Son plumage est d'un blanc pur aux reflets de moire. Sa tête est ornée de caroncules d'un rouge éclatant et dont l'intensité de coloration indique la vitalité de l'animal. Elle porte au sommet de longues plumes qui se redres­sent sous l'effet de la peur ou de la colère. Son bec, d'une jolie teinte corail, porte à son extrémité un onglet rose très apparent. Ses yeux sont bleus. Ses pattes et tarses jaune orange.

    La majesté puissante du mâle, la distinc­tion de la femelle, leur démarche aisée et non claudicante, comme l'est celle de la plu­part des palmipèdes. On a l’impression qu'ils ont tou­jours un envol au bout des ailes. Son vol est rapide, gracieux,  cet ensemble faisant du Barbarie blanc un canard de grande classe, l'ornement par excellence des piè­ces d'eau,  tout le monde ne pouvant s'offrir des cygnes.

    La cane, qui pond un bel oeuf blanc, est une couveuse et une mère admirable, éle­vant jusqu'à vingt canetons qu'elle n'abandonnera qu'adultes pour aller reprendre son rôle de pondeuse, de couveuse, et d'éleveuse.

    Ajoutons que ce palmipède, aussi discret que sympathique, ne nous assourdit pas de cris discordants et que le mâle ne se montre pas agressif envers les autres animaux de la basse-cour.

    Aussi, lorsqu'à l'ouverture matinale de la canardière, on se trouve environné d'un tournoiement d'ailes qui fait penser à un lâcher de colombes ; quand une mère-cane traverse la prairie, entraînant derrière elle à l'abri des longues plumes de sa queue lar­gement étalée en éventail protecteur, ses ca­netons duveteux, délicates boules d'or qu'elle dirige vers l'eau proche où ils vont naviguer comme une vivante flottille ; quand, à l'appel du soir, les canards regagnent procession­nellement en  interminables files leur abri de la nuit ; lorsque, un peu plus tard, quel­ques attardés à l'âme solitaire se balancent mollement sur l'onde, groupe blanc endormi dans un rayon de lune qui dore l'eau et ar­gente le feuillage, on trouve que, dans un prosaïque élevage de Barbaries blancs, il y a bien de la poésie.

     

    Canard de Barbarie-002

      Canes de Barbarie blanches.

     


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