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    Etourneau-copie-2

     

      DES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES 

    NECESSAIRES AUX PIGEONS

     

    La santé n'est pas seulement l'absence de maladies, mais aussi l'absence de carences. Les pigeons, comme tous les animaux ont besoin d'une bonne alimentation, mais un mélange de graines, même bien choisies, ne suffit pas à leur apporter tout ce qui leur est nécessaire, souvent en faibles quantités : les vitamines et les minéraux.

                LES VITAMINES

    Le pigeon paraît moins exigeant que les volailles et semble pouvoir vivre sans vitamines autres que celles qu'il trouve dans son alimentation normale, si elle est assez va­riée; mais vivre ainsi, c'est plutôt survivre, et il est prouvé qu'un supplément des diverses vitamines est absolument nécessaire pour maintenir la santé et la " forme " optimales. Onze vitamines sont nécessaires aux oi­seaux ; toutes favorisent la résistance aux maladies, mais spécialement la vitamine A qui augmente la résistance des muqueuses digestives et respiratoires aux divers parasi­tes et microbes. Nous n'étudierons pas cette fois les actions propres de chaque vitamine sur le plumage, le métabolisme, la re­production, mais toutes sont nécessaires à la santé, et il faut les apporter régulièrement une à deux fois par semaine. Il est facile de les donner dans l'eau de boisson.

    A propos des vitamines, il convient de rec­tifier certaines idées fausses et très répan­dues :

    chaque vitamine a une ou plusieurs ac­tions propres, et on ne peut pas les rempla­cer les unes par les autres ;

    la verdure, les fruits ‑ que les pigeons ne consomment d'ailleurs pas volontiers ‑ ne contiennent que certaines vitamines ;

    une préparation vitaminée trop ancienne peut être moins efficace, mais n'est pas dan­gereuse ;

    l'huile de foie de morue apporte bien les vitamines A et D, mais joue le rôle d'antivita­mine E (attention à la fécondation, aux trou­bles nerveux des jeunes).

                LES MINERAUX

    Tous les animaux ont besoin de phos­phore et de calcium pour former leurs os. La vitamine D aide l'animal à les utiliser. Un bon squelette est un facteur de résistance physique et de performances sportives. Beaucoup d'éleveurs de pigeons font, à leur sujet, de graves erreurs en donnant surtout du calcium (coquilles d'huîtres, coquilles d'oeufs). Les graines contiennent du phos­phore, mais sous forme de phytine que les oiseaux n'utilisent pas. Il est donc indispen­sable de leur apporter du phosphore minéral sous forme de phosphates (phosphate bical­cique, poudre d'os). Le manque de phos­phore peut causer des faiblesses des pattes et boiteries chez les races très lourdes, mais, de façon moins visible, elles handica­pent le vol. Il existe des préparations à base de phosphore et de calcium, solubles, faci­les à donner dans l'eau.

    Le phosphore, à côté ou même avant son rôle dans la formation d'os solides, en joue un encore plus important, sur les organes nerveux et sur les muscles, organes de l'ef­fort (formation d'acide adénosinephosphori­que). A ce titre, les apports de phosphore complémentaires de la ration de graines sont donc essentiels dans la préparation des oiseaux aux performances sportives éle­vées. Les composés minéraux hydrosolu­bles, par leur facilité d'emploi, sont donc, non seulement des compléments utiles pour les jeunes et les reproducteurs, mais surtout des produits précieux pour les oiseaux de vol. On les emploie alors huit jours de suite, avant les compétitions ; ils constituent un apport de minéraux normaux, ce qui n'est nullement un "doping " au sens où on l'en­tend en sport.

    Le sel ou chlorure de sodium est égale­ment nécessaire aux pigeons ; on le donne sous forme de blocs de sel, mais beaucoup croient que ces blocs apportent tous les mi­néraux. C'est une grave erreur. Ils ne con­tiennent ni phosphore ni calcium, ou en quantités si faibles qu'elles ne comptent pas, bien que parfois mentionnées sur les éti­quettes, ce qui entretient une confusion lourde de conséquences pour les oiseaux.

    La ration alimentaire d'un pigeon doit con­tenir environ 2% de phosphate de chaux, et 0,3 à 0,5% de sel. Ces quantités peuvent être apportées séparément comme nous l'avons vu : granulé minéral ou poudre, en liquide dans l'eau, ou en pierre pour le sel. Les oiseaux, par instinct, en consomment suivant leurs besoins.

    Avec les vitamines et les minéraux, nous disposons d'un moyen d'assurer aux oi­seaux un complément indispensable de leur ration de graines, en période normale.

     

    Romain-copie-1

     


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      Coq Leghorn

     

    LES MAUVAISES ECLOSIONS

    Comment en dépister les causes

    En admettant que vos poules pondent au­tant qu'on peut le souhaiter, que vos coqs, infatigables, cochent à longueur de journée, que vos factures d'aliment soient légères et raisonnables, que votre consommation de médicaments reste nulle en raison d'un par­fait état sanitaire, bref, en admettant que vo­tre élevage s'approche de la perfection, il vous restera encore une pierre d'achoppe­ment capable de vous faire trébucher dans votre marche au succès: c'est "l'incubation".

    Un mauvais oeuf à couver ne donne que rarement un bon poussin. Mais un excellent oeuf à couver peut devenir dans une mau­vaise incubation le pire des poussins .

    Car non seulement les poucentages d'éclo­sion mais aussi les mortalités du jeune âge et surtout les performances dont seront ca­pables vos poussins, sont conditionnés par la bonne marche du couvoir.

    Il n'y a aucune illusion à se faire: à condi­tions égales de souches et de qualité d'éle­vage, tel accouveur produira un excellent poussin aux performances appréciées et, tel autre, produira un mauvais poussin à rende­ments médiocres ou irréguliers .

    C'est assez dire l'importance capitale de l'incubation. C'est pourquoi nous voudrions attirer votre attention sur quelques points particuliers qui peuvent vous aider à parfaire votre réussite.

    Dans tout couvoir, il devrait exister une chambre de stockage des oeufs à couver. C'est, en effet, un investissement peu coûteux et très rentable. Les oeufs ramassés quatre fois par jour en paniers aérés y sont rangés sur étagères, en alvéoles et mainte­nus à une température de 12 degrés, et à une hygrométrie constante de 85%. L'expé­rience a prouvé que le gain obtenu à l'éclo­sion grâce à cette méthode est de l'ordre de 5%.

    Et puisque nous faisons nos comptes, pour­quoi ne pas s'attaquer aussi une bonne fois à la comptabilité technique du couvoir ?

    Il est bon de temps en temps de serrer les chiffres de près, afin de dépister les causes de pertes, et de noter :

    - au sujet des oeufs à couver : leur nombre exact, leur date de ramassage, leur identifi­cation par parquet d'origine.

    - au sujet des mirages : le pourcentage de fécondation au 5ème jour, le pourcentage de vivants au 18ème jour, et par différence le pourcentage de morts entre le 5ème et le 18ème jour.

    - au sujet des éclosions : la date et l'heure des éclosions afin de déterminer exactement les avances ou les retards, le pourcentage de morts en coquille, le pourcentage de pous­sins éliminés au triage.

    L'examen de cette comptabilité technique risque de faire apparaître un point faible. Peut-être perdez vous 3 à 4 % d'éclosion sur un point précis ?

    Afin de vous permettre d'orienter vos re­cherches pour améliorer éventuellement de mauvais résultats de couvoir, voici quelques indications :

    Oeufs clairs : 1) Mauvais accouplement ; Infertilité des coqs. 2) Oeufs à couver trop vieux. 3) Poules trop maigres ; en mauvais état.

    - Oeufs clairs au mirage mais avec des ta­ches de sang ou un très petit embryon à la casse : 1) Température d'incubation trop éle­vée. 2) Oeufs trop refroidis pendant longtemps en hiver. 3) Troupeau en mauvaise condition (crêtes gelées, variole, C.R.D., etc. 4). Trou­bles de l'assimilation vitaminique.

    - Germes morts. Embryons morts du 12ème au 18ème jour : 1) Erreurs importan­tes sur les températures d'incubation . 2) Manque de ventilation aussi bien dans les machines que dans le couvoir. 3) Erreurs ali­mentaires sur les reproducteurs.

     - Poussins normaux morts sans bêchage :

    1) Vérifier les retournements automatiques. 2) Vérifier tous les thermomètres.

    - Oeufs bâchés. Poussins morts en co­quille : 1) Humidité moyenne insuffisante. 2) Température moyenne insuffisante. 3) Sur­chauffe s'étant produite pendant une courte période ou surchauffe locale dans l'incuba­teur.

    - Poussins poisseux. Coquille adhérant au poussin : 1) Oeufs à couver trop déshydra­tés. 2) Humidité trop basse à l'éclosion. 3) Vérifier aussi l'hygrométrie de l'incubation.

    - Poussins poisseux barbouillés du conte­nu de l'oeuf : 1) Température moyenne trop basse. 2) Humidité moyenne trop haute, sur­tout si la chambre à air paraît trop petite.

    ‑ Ombilic dur : 1) Température trop élevée ou subissant de trop larges variations. 2) Humidité trop basse ou trop variable.

      - Poussins trop petits : 1) Oeufs trop petits ; oeufs de poule trop jeune. 2) Erreurs impor­tantes de température et d'humidité.

    -  Poussins trop mous : 1) Température moyenne trop basse. 2) Ventilation insuffi­sante.

    -  Poussins en bouillie morts sur les pla­teaux avec mauvaise odeur : 1) Incubateur et éclosoir infectés d'omphalite. 2) Désinfec­tions mal faites ou insuffisantes.

    -  Duvet trop court : 1) Température trop haute. 2) Humidité trop basse.

    -  Eclosion en avance avec ombilic sai­gnant : 1) Température moyenne trop haute.

    -  Eclosion freinée, quelques poussins bien en avance, puis éclosion ralentie : 1)Tempé­rature moyenne trop haute.

     - Eclosion en retard. 1) Température moyenne trop basse.

    -  Poussins estropiés mal formés : 1) Héré­dité ; Nutrition.

     

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  •   Agate-mosaique-jaune.jpg

     

    ACCIDENTS LIES A UN EXCES DE GRAISSE :

    HEPATITE ET ENTERITE

     

    Par goût, l'oiseau préfère les graines oléagineuses ; cela peut s'expliquer indirectement par un besoin azoté car ces graines sont plus riches en protéines que les graines maigres ; le besoin de matières grasses peut également exister mais seulement pour l'oiseau soumis au froid ; c'est ce qui explique la recherche du lard par les oiseaux sauvages en hiver ; ils ont besoin de son pouvoir calorique. De plus, dans certains cas, l'oiseau semble rechercher les graines oléagineuses par simple gourmandise.

    Satisfaire de telles propensions en lui distribuant sans limite des graines oléagineuses, risque d'entraîner des troubles à évolution lente, mais graves et finalement mortels. Cele s'explique sans peine si l'on considère que des graines comme l'oeillette, le chènevis, la navette, le lin, le niger, contiennent 30 à 35 % d'huile et que de plus, l'oiseau les décortique pour ne manger que la partie oléagineuse dont la teneur en huile peut être évaluée alors à près de 40 %.

    Cette énorme consommation de graisses, dont une partie doit être brûlée, augmente le travail de tout l'appareil digestif et entraîne la formation de produits acides pouvant entraîner des décalcifications avec fragilité osseuse. De plus, les graisses non brûlées sont accumulées dans l'organisme ; divers organes sont alors infiltrés de graisse, le foie et l'intestin étant les principales victimes en raison du travail que cette alimentation leur impose.

     

    SYMPTOMES

    L'oiseau malade est alors triste, se tient en boule par moments puis de plus en plus souvent ; il continue cependant à manger et à se déplacer et en dehors des périodes de repos, il peut même sembler presque normal. Peu à peu, il devient de plus en plus somnolent, et après une évolution de 3 à 6 semaines, il finit par mourir ; il peut présenter de la diarrhée et si on l'examine, on constate qu'il a le ventre rouge, conséquences de l'entérite habituelle.

    Dans certains cas, à la suite de troubles digestifs, on voit l'oiseau se rendre sans arrêt à la mangeoire, mais en mangeant très peu (signe décrit sous le terme d'avalure). Il peut arriver aussi qu'il présente une difficulté respiratoire et paraisse essouflé mais sans respiration bruyante. L'hypertrophie considérable du foie qui comprime tous les organes des cavités abdominale et thoracique, explique en général ces troubles. Ces accidents sont fréquents et sont la cause de la mort de 50 % environ des oiseaux reçus au laboratoire.

     

    LESIONS

    Le foie est l'organe toujours atteint ; il est très hypertrophié ou décoloré, et le plus souvent les deux à la fois. Son volume peut atteindre trois fois la taille normale. Sa couleur varie du bistre au jaune ou au blanc rosé, couleur observée dans les cas de dégénérescence graisseuse grave. L'intestin est fortement congestionné, surtout dans sa première moitié ; il est rouge vif ou sombre et peut contenir du sang mélangé donnant au contenu intestinal, une teinte rose rougeâtre.

     

    TRAITEMENT

    Il consiste avant tout à réduire la quantité de matières grasses dans l'alimentation : alpiste avoine, biscuit. Il faut par ailleurs, grâce à l'emploi de choline, arrêter l'infiltration graisseuse et provoquer l'élimination des graisses en excès, dans le foie en particulier. En donnant des minéraux, notamment du calcium, on remédiera aux risques de décalcification.

    Appliqué à temps, ce traitement amène la guérison en 8 à 10 jours ; s'il n'intervient que tardivement, il peut encore réussir.

    Faute de pouvoir modifier l'alimentation, il est conseillé d'appliquer ce traitement de façon préventive, deux jours par semaine.

     


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    Perdrix rouge 3

     

    L’ELEVAGE DE LA PERDRIX ROUGE

    La perdrix rouge s'élève bien également, mais c'est un oiseau plus capricieux que la perdrix grise. Ce qui a été  décrit au sujet de l'élevage de la perdrix grise, reste dans son ensemble va­lable pour la rouge ; il faut cependant signa­ler quelques points particuliers.

    Le sexage est une affaire délicate lorsque l'on veut séparer les oiseaux pour les mettre en parquet d'attente. On peut laisser les sexes mélangés jusqu'en décembre et les séparer à ce moment-là. Le coq a théorique­ment de petits ergots aux pattes que l'on ne trouve pas chez la poule, encore que l'on se trompe facilement en se fiant aux ergots. Une méthode basée sur l'examen des organes génitaux externes, permet la sexage sans erreur possible. Chez le coq on distingue un point rouge au cloaque qui n'existe pas chez la poule.

    L’ACCOUPLEMENT

    Il peut être fait un peu plus tard que pour la perdrix grise, en général vers le 15-20 mars. Il est inutile d'essayer de faire des mariages d'inclination, avec la per­drix rouge on aura de bien meilleurs résul­tats avec les mariages forcés.

    Rien de plus simple à réaliser, on distribue les coqs dans les parquets où se trouvent placées les poules. Contrairement à ce qui se passe dans le cas de la perdrix grise, coq et poule restent sans réaction l'un à l'égard de l'autre au moment de l'appariement, mais dans les semaines qui suivent et jusque vers le 15 mai, alors que chez les perdrix grises appariées de force le phénomène est très rare, des mésententes se produisent (5 % à10 % et parfois 15 % des couples suivant les années et les régions) qui peuvent se mani­fester brutalement, sans signe précurseur, par la mise à mort de la poule par le coq.

                          LA PONTE

    On peut obtenir la ponte, même en par­quet à sol grillagé à condition d'abriter le parquet des vents dominants et des courants d'air d'une manière générale. Le matériel uti­lisé avec succès est représenté ci-dessous. La ponte est de 25 à 30 oeufs.

    L’INCUBATION

    Lincubation de l'oeuf de perdrix rouge dure 23 jours, en incubateur, un jour de moins que pour la grise.

                       L’ELEVAGE et L’ALIMENTATION

      Le démarrage est plus facile que pour la perdrix grise. Les jeunes perdreaux rouges n'ont pas besoin d'un aliment spécial. Il vaut mieux leur donner un aliment pour dindon­neaux ou faisandeaux pour autant que la granulation en soit assez fine.

     

    Batterie de ponte perdrix

     

     


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  • Hollandais

     

    L’ACHAT DE LAPINS REPRODUCTEURS

    Lorsque nous visitons une exposition cu­nicole ou avicole, on côtoie de nombreux visiteurs. Les uns viennent pour regar­der le palmarès de leurs animaux exposés, d'autres fréquentent l'exposition en simples spectateurs, beaucoup par contre veulent acheter des animaux pour eux‑mêmes ou pour des amis.

    En fait, on peut distinguer trois grands moyens d'acquisition d'animaux.

    1) L'achat à une exposition.

    2) L'acquisition chez un éleveur.

    3) L'achat en se référant à une annonce publicitaire.

    1) Achat à une exposition

    C'est certainement le moyen le plus utili­sé pour se procurer les reproducteurs. Le sujet convoité est adulte. Nous voyons l'animal. En outre, il a été examiné par un juge connaissant bien la race et se référant au standard officiel pour lui attribuer le prix qu’il mérite. Le juge examine l'animal avec objectivité et compétence sur son aspect extérieur (phénotype).

    A une exposition, l'acheteur peut compa­rer les divers animaux exposés et acquérir l'animal qui lui convient. Certes beaucoup d'acheteurs tiennent compte uniquement de la récompense obtenue, ce qui n'est pas toujours l'idéal. Il est prérérable d'acheter en fonction de que qu'on a ou de ce qui manque. Ainsi l'éle­veur qui a des difficultés dans son élevage pour atteindre le poids idéal, cherche sur­tout un animal qui possède cette qualité. Il en est de même pour la fourrure, l'aspect de la tête, etc.

    Cependant l'acquisition d'un animal à une exposition présente un inconvénient car on ne connaît guère le caractère génotypi­que de l'animal. Une reproductrice, par exemple, peut avoir un GPH, posséder avantageusement tous les attributs de sa race, paraître saine et pourtant nous igno­rons tout sur sa valeur laitière, sur ses an­técédents sanitaires et héréditaires, sur sa prolificité et sur sa résistance aux mala­dies. En outre, elle peut être porteuse de germes pathogènes.

    2) Acquisition chez l'éleveur

    Lorsque nous achetons un animal chez l'éleveur, nous ne voyons pas forcément l'animal sous son aspect idéal. Il est sou­vent trop jeune, en mue ou en reproduc­tion, mais nous avons une vue d'ensemble sur l'élevage.

    Nous pouvons vérifier que l'élevage est exempt de maladies, au moins en apparence, et nous avons un aperçu de l'hygiène et de l'alimentation. En outre, nous pouvons discuter avec l'éleveur, lui deman­der des conseils, savoir où le retrouver en cas de problèmes ou de difficultés. Bien sûr, ce moyen d'acquisition demande une certaine compétence de l'acheteur qui doit bien connaî­tre la race.  De son côté, l’éleveur doit faire preuve d’honnêteté, d’autant plus que l'animal n'a pas été examiné par un juge. Enfin, l'acquisition d'un animal directement chez l'éleveur est en général la solution la moins onéreuse.

    3) Achat à la suite d'une annonce

    Dans divers supports, on trouve souvent des annon­ces de vente d'animaux de basse‑cour. En effet beaucoup d'éleveurs qui n'ont pas pu vendre leurs bêtes aux expositions ou en ventes directes, hésitent à sacrifier des ani­maux de valeur. Ils publient alors des an­nonces. Beaucoup d'ama­teurs d'animaux n'ont pas trouvé aux expo­sitions ou chez les éleveurs, les reproduc­teurs désirés qu'ils veulent introduire dans leur élevage. .

    Ils se fient alors à ces annonces et prennent contact avec l'éleveur en question pour se documenter sur l'âge, le prix, les conditions d'envoi de l'animal désiré. Le vendeur ex­pédie alors l'animal par colis-express.

    Cette solution paraît apparemment moins intéressante. On ne voit pas l'animal, on se fie entièrement au vendeur mais celui‑ci n'a pas forcément les mêmes idées ni les mê­mes conceptions de l'élevage ou simple­ment de la race, et de là découlent beaucoup de déceptions. De plus, les frais de transport, à la charge de l'acquéreur, augmentent nettement le prix de l'animal.

    C'est néanmoins une solution qui peut être valable quand on ne trouve pas sur place (chez l'éleveur ou à l'exposition) les animaux qu'on désire acquérir, notamment quand on recherche une race rare ou nouvelle.

     

    Grand Chinchilla 2

     


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