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    Poule Hollandaise barbue

     

     

    NOURRISSEZ VOS POULES

     POUR AVOIR DES OEUFS

    Le système que vous employez importe peu, mais donnez‑leur à manger.

    Tout d'abord il est important de dire qu'il n'y a pas de système d'alimentation op­timum. Il y a beaucoup de manières d'ali­menter et d'exploiter un élevage. Dans cer­taines conditions un système donnera de meilleurs résultats qu'un autre. Cela ne veut pas dire que ce dernier soit moins bon. Par exemple, le système d'alimentation avec la pâtée seule (ou granulés) a bien des chances de réussir entre les mains d'un éleveur inexpérimenté mieux qu'un système d'alimentation au grain et à la pâtée (ou granulés). Il faut donc le recommander. Toutefois, dans les mains d'éleveurs expéri­mentés les deux systèmes donnent des ré­sultats également satisfaisants. Tout système d'alimentation qui fournit une quantité suffi­sante des principes nécessaires, doit donner de bons résultats du point de vue de la nutri­tion. Il est donc beaucoup plus important de fournir aux volailles la quantité convenable des principes nutritifs indispensables que de suivre un système donné. La consommation journalière d'un maximum de nourriture est l'objectif de base de l'alimentation des pondeuses.

    Les systèmes d'alimentation les plus po­pulaires sont de trois types généraux. On les connaît sous le nom de pâtée seule (ou granulés), grain et pâtée (ou granulés), et choix libre. Ce dernier étant le moins connu, précisons à son sujet qu'il permet aux volailles de choisir entre le grain et un aliment complémentaire sous forme de pâtée ou granulés. Dans chaque système le contenu nutritif de la pâtée est nettement dif­férent; ainsi la pâtée utilisée n'est pas inter­changeable.

    Pour mettre au point ces systèmes d'ali­mentation, on est parti du fait que les vo­lailles quand on leur en laisse la possibilité, choisissent d'abord le grain dur puis les granulés et en dernier lieu la pâtée. C'est là un point important qu'il ne faut pas perdre de vue car on pourra s'en servir d'une façon définitive pendant certaines périodes où les circonstances sont contraires comme on le verra plus loin.

    L'objectif de base du succès dans l'alimen­tation est la consommation journalière maxi­ma de nourriture. Tout ce que nous faisons dans le domaine de l'alimentation tend vers ce but. Il est donc souhaitable d'avoir un guide de la consommation de la nourriture aux différents stades de la production des oeufs. Avec des types anciens de nourriture il en faut davantage ; à un niveau de produc­tion moins élevé il peut y avoir une consommation accrue. Cela vient de ce que les poulettes prennent du poids. On peut ob­server également que la consommation de la nourriture est plus élevée pendant l'hiver que pendant l'été. Ceci est lié au besoin de nourriture pour la production de la cha­leur animale.

    La quantité de nourriture né­cessaire varie aussi avec la taille des vo­lailles. En général, il vaut mieux donner un peu plus de grain pendant les mois froids que pendant les mois plus chauds. Le grain est l'aliment qui produit l'énergie et la chaleur et aide à maintenir la graisse et la chair en bon état. En dehors de ces deux considérations générales la quantité de matières grasses absorbées n'a d'importance qu'en ce qu'elle amène au niveau désirable la consommation journalière de nourriture. C'est là le point où l'on ne comprend pas bien la mise à exécution de ce type de programme. En d'autres termes, le système n'exige pas une quantité donnée de grain et de pâtée par jour. Il tend plutôt à maintenir une consommation convenable de pâtée (ou de granulés), puis à leur ajouter le grain afin d’assurer une consommation totale de nourriture qui soit suffisante. Ce programme offre  une certaine souplesse et il réussit parce que les volailles consomment le grain de préférence à la pâtée.

    Les poulettes élevées et soignées conve­nablement se mettent à produire et arrivent rapidement au maximum de leur pro­duction. En même temps, leur consommation de nourriture s'accroît sans cesse. Cette pé­riode de la production est relativement facile et on peut y arriver en général en n'appli­quant que les principes de base du pro­gramme d'alimentation. Mais à partir de ce moment l'éleveur doit être sur ses gardes. Il doit noter avec soin la consommation totale de nourriture et celle de chaque  com­posante de la ration alimentaire. Il faut noter aussi la condition physique des poulet­tes.

    Seul un bon état physique  permet un taux élevé de production. C'est cette bonne condition physique qu'il faut essayer de main­tenir pour obtenir un  équilibre positif tout au long de l'année. A ce point culminant de la pé­riode de production il faut mettre sur pied un moyen de déterminer la consommation jour­nalière totale de la nourriture. Cela veut dire en général peser ou mesurer avec soin la nourriture placée dans les mangeoires. Cela veut dire aussi connaître exactement la quan­tité qui reste dans les mangeoires quand on les réapprovisionne dans le cas où vous n'ap­pliquez pas le programme du « nettoyage des mangeoires ».

    Une chute de la consommation même faible, laisse prévoir une baisse de la pro­duction cinq ou sept jours plus tard. Par con­séquent vous avez une semaine devant vous pour essayer de maintenir la consom­mation de nourriture et empêcher une dimi­nution de la production. Trop souvent on ne constate que la baisse de ponte, mais non celle de la consommation. Cependant lorsque la production est tombée, il est difficile de la faire remonter. Quand se poursuit une chute de la ponte, c'est le moment de vérifier avec soin tout le pro­gramme d'exploitation d'alimentation. Si à la suite de cet examen minutieux vous pouvez éliminer tous les facteurs de maladie ou d'ad­ministration, il est probable qu'il faut accroî­tre la consommation de la nourriture.

    Puisque ce sont la pâtée et les granulés qui contiennent le plus d'éléments nutritifs nécessaires à la production des oeufs, ce sont là les aliments avec lesquels vous de­vez travailler. De plus fréquentes distributions de pâtée fraîche, la pâtée remuée dans les mangeoires, un filet d'eau répandu sur la pâ­tée et davantage de granulés, tout cela tend à favoriser la consommation de la nourriture. Si le redressement de la situation ne se pro­duit pas en sept à dix jours il y a tout à parier qu'il faudra se contenter d'un rythme ralenti de la production.

    LA TEMPERATURE JOUE SON ROLE

    Pendant les périodes de changement sou­dain et grave du temps en hiver ou en été, on peut généralement s’attendre à une baisse de la production. C'est le résultat d'une consom­mation totale de nourriture mal équilibrée. Si l'on peut maintenir la consommation pendant trois au quatre jours, les volailles se réadap­tent d’elles‑mêmes aux circonstances et main­tiennent leur production. Pendant cette courte période, toute la nourriture qu'elles voudront prendre peut leur être distribuée en n'importe quelle quantité. Il s'agit presque uniquement de leur offrir une consommation totale con­venable de nourriture bien choisie.

    Il est bon de se servir d'abord de pâtée, de granulés, de pâtée humide et de tout ce qui constitue le régime, mais s'il est néces­saire d'alimenter énergiquement avec du grain entier pour maintenir la consommation totale de nourriture, il faut en distribuer. Dans les périodes trés chaudes il est utile d'aug­menter l'espace dont dispose chaque volaille pour se désaltérer. Il convient de faciliter cette opération en plaçant plusieurs abreuvoirs dans chaque poulailler.

     

    Coq Barbu d'Anvers-copie-1

     


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    Perruche rose

     

    PRECAUTIONS A PRENDRE

    POUR LA MUE DE FIN D’ETE

    Normalement, il ne doit plus y avoir d'oi­seaux en reproduction vers la fin Juillet, ou au plus tard les premiers jours d'Août. Les raisons ont été rappelées plusieurs fois: ne pas trop fatiguer les reproducteurs et éviter surtout que le début de la mue du plumage surprenne les oiseaux pendant que le se­vrage des petits est en cours ou, pis encore, pendant la phase d'incubation.

    Au cours de l'année deux mues se vén­fient, Une mue partielle, à peine visible, se produit au mois de mars, au début du prin­temps : quelques plumes sont changées, mais les rémiges et les rectrices ne se renouvel­lent pas.

    La mue réelle survient vers la fin de l'été entre août et les premiers jours de septem­bre, en anticipant parfois à la fin de juillet. Par conséquent, au mois de juillet il faut se préparer à la mue du plumage de ses oi­seaux.

    La mue est une période critique dans la vie des oiseaux, mais il ne faut pas en exa­gérer les dangers. Un oiseau sain, bien nour­ri et bien logé, n'aura pas de difficulté à la surpasser.

    L'éleveur ne doit se soucier que de donner à ses oiseaux une nourriture convenable, de les protéger contre les courants d'air et con­tre l'humidité et enfin d'empêcher, ce qu'on a déjà rappelé au commencement, que les oiseaux ne se trouvent encore engagés dans la reproduction.

    CANARIS ‑ La durée de la mue change selon les races et aussi d'un sujet à l'autre‑, de règle elle dure un à deux mois. Pendant cette période les canaris sont assez pares­seux et souvent somnolents, particulièrement pendant les heures chaudes. Les mâles ne chantent plus,

    En plus du mélange ordinaire, il faut admi­nistrer des fruits et des verdures, biscuits à l'oeuf, compléments minéraux vitaminés, aminés, etc.

    Le bain doit être permis, mais en y prêtant la plus grande attention pour que les oiseaux encore mouillés ne se trouvent pas exposés à des mouvements d'air (précaution néces­saire, d'ailleurs, même pendant toutes les périodes de l'année).

    La température ambiante ne doit pas trop baisser pour éviter le risque d'un arrêt du processus de la mue ; on doit tâcher, le plus possible, de ne pas laisser descendre la tem­pérature au‑dessous de 18 à 20 degrés. Si les canaris sont gardés à la maison, cela sera très facile, sans besoin d'adopter aucun procédé particulier, excepté celui de fermer, ou former à demi, les fenêtres pendant les heures de la nuit.

    Pour des sujets logés dans des volières à l'air libre, il sera utile surtout si celles‑ci pré­sentent plus d'un côté en filet métallique, ­de pourvoir à les couvrir au moyen de plas­tique transparent ou d'autre matériau répon­dant au but recherché. Les oiseaux n'entrent pas en mue tous en même temps ; d'ordi­naire les adultes commencent la mue des plumes après les jeunes et parmi ceux‑ci les premiers issus précèdent ceux de la dernière couvée.

    INDIGENES ‑ Les précautions pour les Canaris ne sont pas non plus superflues pour les Indigènes. Moins nécessaire est la pré­caution relative à la température‑ambiante qui ne doit pas, de toute façon, descendre au des­sous de 15 degrés.

    Les sujets venant d'être capturés ou redoutant encore la présence de l'homme, doivent être dérangés le moins possible et il est très convenable de leur fournir un petit coin vert où ils puissent se cacher.

    Aux espèces non exclusivement granivo­res, il convient de donner quelques aliments pour insectivores ( oeufs de fourmi ) pâtée pour insectivores, lard, etc. Aux espèces in­sectivores, outre la pâtée ordinaire qui leur convient, on doit chaque jour donner des proies vivantes.

    EXOTIQUES ‑ Pour les Exotiques aussi, les précautions sont identiques à celles indi­quées pour les canaris.Pour les espèces les plus délicates il faut prêter une attention particulière à maintenir la température au‑dessus de 20 degrés.

    ONDULEES ‑ La Perruche Ondulée, diffé­remment des autres oiseaux de cage, ne change pas de plumage à périodes fixes. Les sujets sauvages comme ceux nés en captivi­té perdent et reprennent un certain nombre de plumes dans des intervalles de temps plus ou moins longs et variant beaucoup d’un spé­cimen à l'autre, sans jamais subir une mue complète.

    Il peut se faire que quelques oiseaux aient de la peine à porter à terme la mue des plumes et qu'ils restent rabougris dans un coin de la cage.

    Si l'on a adopté tous les procédés dont on a parlé, il ne reste qu' à aider la bestiole en lui donnant un composé vitaminé.

    L'administration de la préparation vitami­née est toujours utile pendant la période de la mue, même aux sujets sains de n'importe quelle espèce.

    La mue intéresse non seulement le plu­mage, mais aussi les écailles cornées qui revêtent les pattes. Particulièrement chez les sujets âgés, on peut vérifier que les vieilles écailles ne tombent pas  toutes seules, mais qu'elles restent adhérentes au membre, en recouvrant ainsi les nouvelles écailles qui se sont formées au‑dessous. En pareil cas, on doit enduire les pattes avec une pommade amollissante. Après quelques jours de traitement, les vieilles écailles seront amollies et l'on pourra facilement les enlever à l'aide d'une pincette.

    Pour conclure, nous rappelons que les oi­seaux ayant souffert à cause d'une mue dif­ficile et prolongée, ne font que rarement de bons reproducteurs pendant la saison sui­vante ; c'est donc une bonne règle que de repérer ces sujets pour leur éviter l'effort de reproduction l'année suivante, ou pour les accoupler seulement en fin de saison.

     

     


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    Faisans-dor-s.jpg

     

    CONSTRUCTION ET AMENAGEMENT

    DE LA VOLIERE DES FAISANS

    Presque toutes les espèces de gallina­cés, à plumage souvent chatoyant, peuvent être tenues en volière, et la plupart y cou­vent.

    Certaines espèces, telles les Hokis, les Faisans de Lady Amherst, les Faisans ar­gentés et les Faisans dorés peuvent vivre en complète liberté, dans les parcs et jar­dins spacieux, mais y sont aussi exposés aux dangers, qui peuvent être évités dans les volières couvertes.

    Une volière pour faisans comprend en premier lieu une cabane faite de bois, de panneaux pressés, de différents matériaux ou de briques. Pour 2 à 6 oiseaux, les di­mensions doivent être : 1,5 m / 2,5 m de profondeur, 3 à 4 m de largeur et 2 m de hauteur. Les espèces de plus grande taille exigent davantage d'espace. Une large porte et de grandes fenêtres garnies de grillage, afin d'éviter les fractures lors d'un éventuel envol des oiseaux, assureront la lumière nécessaire. Les fenêtres donne­ront, de préférence, sur le sud, le sud‑est ou le sud‑ouest. Pour les espèces aguer­ries, on peut se passer complètement de la porte menant à la volière extérieure.

    L'air et la lumière, la sécheresse et la propreté sont les facteurs indispensables du succès de l'élevage des faisans. Cer­taines espèces d'Éperonniers et de Fai­sans Prélat exigent, par froid rigoureux, un chauffage artificiel, car ils doivent être te­nus absolument à l'abri du gel.

    La volière intérieure sera chauffée à l'aide d'un radiateur électrique, d'une lampe chauffante ou d'éléments calorifiques ana­logues.

    Les perchoirs, de 3 à 5 cm d'épaisseur, seront fixés à une hauteur de 1,2 m à 2 m et cela de façon que, même les faisans aux queues les plus longues ne puissent, en se retournant, endommager ce splen­dide ornement contre le grillage ou le bois. Le toit de la volière intérieure sera fait de bois recouvert de carton bitumé ou de pan­neaux étanches. Le plancher sera en ci­ment ou carrelé ; tout l'inté­rieur sera chaque année blanchi à la chaux.

    Il est recommandé de diviser, autant que possible, la volière intérieure en deux par­ties, afin de pouvoir séparer les deux sexes, ce qui est bien des fois nécessaire, lors­que les individus se tolèrent mal ou mani­festent un tempérament excessif. Les gran­des volières sont construites en une ran­gée, les unes contre les autres, les portes grillagées constituant la communication intérieure. Les sections sont, à leur tour, séparées par un grillage.

    Pour les espèces tropicales frileuses, il est recommandé d'adjoindre à la volière intérieure une véranda de verre où les oiseaux peuvent accéder directement au lieu de rester dans la volière extérieure.

    Les murs extérieurs seront passés au carbonyle et régulièrement entretenus afin que les intempéries aient le moins possi­ble de prise sur le bois.

    La volière extérieure doit avoir environ 20 m2 de su­perficie ; elle sera de préférence plus lon­gue que large (2 x 10 m ou 4 x 5 m).

    Plus la volière extérieure sera grande, meilleurs seront les résultats !

    A l'état sauvage, la plupart des faisans vivent sur un territoire assez vaste pour leur permettre de se procurer aisément leur nourriture naturelle, composée de baies, d'insectes, de graines, de bourgeons, d'her­bes et de fruits, ce dont on doit, autant que possible, tenir compte en captivité.

    La hauteur de la volière extérieure doit être autant que faire se peut, égale à celle de la volière intérieure pour éviter que les oiseaux, en pénétrant dans la volière inté­rieure, ne se heurtent au grillage. Un grillage solide sera tendu sur tous les côtés de la volière extérieure, tandis que le grillage du toit sera un peu lâche, afin qu'à l'envol, il se soulève avec l'oiseau et ne puisse oc­casionner des blessures à la tête.

    Les piliers de la volière extérieure seront en fer, en béton ou en bois ; ils seront peints ou passés au carbonyle, afin de les pré­server des intempéries. Un encadrement de béton, enfoncé à 50 cm de profondeur dans la terre constitue la meilleure protec­tion de là volière contre les rats et la ver­mine.

    Si la terre est argileuse ou tourbeuse, le sol de la volière extérieure sera d'abord enlevé jusqu'à environ 50 cm de profon­deur et recouvert de pierres et de cailloux. Là dessus viendra une couche de 50 cm de sable de rivière qu'on renouvellera partiellement 1 à 2 fois par an. Un sol ainsi drainé reste en bon état des années durant.

    Quelques perchoirs peuvent être placés dans la volière extérieure à une hauteur de 1,20 m à 1,50 m et plus haut encore pour les espèces à longues queues.

    Les grillages mitoyens entre deux voliè­res extérieures seront pourvus de cadres de bois de 60 cm à 1 m de hauteur, en vue de prévenir les querelles entre voisins.

    Enfin, un petit toit en saillie, un auvent au dessus de la volière intérieure est très in­diqué ; toutes les espèces, aussi bien cel­les provenant des régions froides des hau­tes montagnes que celles originaires des forêts tropicales peuvent y trouver un abri contre les averses trop violentes, l'insola­tion trop intense ou le vent trop rude.

    On construira la volière extérieure du côté sud de la volière intérieure pour l'abriter, autant que possible, des courants d'air et du vent froid.

     

     


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    Grand Chinchilla-copie-2

     

    L’INFECONDITE CHEZ LES LAPINS

    Causes et remèdes

    C'est un problème particulièrement ressenti des éleveurs après le printemps. Durant cette saison,  les femelles sont généralement accouplées sans difficultés particulières et les résultats des diagnostics de gestation, démontrent que plus de 90% des lapines couvertes sont gravides. Le nombre de sujets nés durant cette période est plutôt élevé.

    A partir de l'été et jusqu'à la fin de l'automne, au contraire, de nombreux élevages rencon­trent dans la pratique de graves inconvénients : les femelles se laissent couvrir avec beaucoup de difficultés et le diagnostic de gestation indi­que que le pourcentage de femelles gravides peut descendre en dessous de 60%.

    Les raisons en sont nombreuses et  pas tou­jours bien claires. On doit immédiatement avan­cer que si les lapines ne sont pas en bon état de santé ou que si elles sont infestées de pa­rasites, la fertilité est basse.

    Il est de surcroît bien connu de tous les éle­veurs que lorsque les femelles engraissent ex­cessivement, il devient très difficile, sinon im­possible de réussir à les accoupler. Il faut également disposer de sujets bien sélectionnés. La température ambiante exerce aussi une influence notable sur les refus à l'accouplement, ainsi que sur la fertilité.

    Pendant la période estivale, particulièrement lorsque la température ambiante dépasse les 30 degrés, l'infécondité augmente dans des proportions très sérieuses. Ce sont surtout les mâles qui en sont responsables, leur produc­tion de sperme semblant se réduire. En pou­vant agir sur la ventilation et renouveler l'air en maintenant la température vers les 18‑20 de­grés, le problème se réduit d'une manière im­portante. Au cours de cette période il est préfé­rable de procéder aux accouplements tôt le matin.

    Les températures excessivement basses peuvent être également l'origine d'une faible fécondité .A partir des mois d'août et de septembre, un autre facteur vient s'ajouter à ceux qui sont responsables d'une baisse de fécondité, il s’agit de la diminution de la durée journalière de l'éclairement. On peut émettre la suggestion que les lapins domestiqués depuis peu de temps se rendent compte qu'ils se rapprochent de la période hivernale défavorable et réagis­sent en entrant dans une phase de repos. Le motif physiologique qui est à la base de ce phénomène est analogue à celui déjà observé chez la pondeuse et pour laquelle l'adoption d'un programme d'éclairement s'est révélé né­cessaire.

    La lumière influence la partie du système ner­veux dont la fonction est de régler la produc­tion des hormones responsables de l'activité ovarienne de la lapine. En pratique il faut assu­rer constamment aux mères lapines en pro­duction 16 heures d'éclairement ce qui repré­sente la durée maximum d'éclairement enre­gistré au mois de Juin.

    A propos de la facilité de l'accouplement et le taux de fertilité,  il faut se souvenir de quelques points sur lesquels il convient d’attirer l'attention pour ces mois critiques. Les jeunes lapines, lors de leurs premières expériences acceptent le mâle avec de grandes difficultés. Il faut donc les sui­vre avec soin, appliquer de bonnes techniques d'accouplement, et toutes précautions relatives à ce sujet.

    Il faut également se souvenir que si au cours des premiers jours suivant la mise bas, les femelles acceptent facilement le mâle, par contre le taux d'accouplements féconds est plu­tôt bas (50%).

    En revanche, si le nombre de refus est plus élevé entre les 10 à 15 jours qui suivent la mise bas, le taux de conception est supérieur à 80%.

    En conclusion, nous nous souviendrons que le manque de fertilité dû aux causes précé­demment mentionnées varie d'une manière très sensible suivant les années, les régions et les types d'élevage. Le respect des principes pré­cédemment mentionnés peut déjà exercer une influence très favorable pour ramener cette in­fertilité à des  limites raisonnables.

     

    Martre-zibeline 2

     

     


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    Espagnol

     

     

    CREATION D’UN ELEVAGE DE PIGEONS

    Beaucoup de débutants ont déjà décidé, dans leur esprit, du type d'oiseau qu'ils veu­lent élever, même avant d'en connaître as­sez sur les pigeons. Certes, personne ne sait tout sur eux, mais il y a un cer­tain nombre de choses que l'on devrait con­naître avant d'élever un seul oiseau. La fa­çon habituelle de procéder est de démarrer tout de suite avec un couple pour la repro­duction. La ponte des oeufs et l'élevage des jeunes sont attendus anxieusement, comme si c'était là tout ce qu'il y a d'intéressant chez les pigeons.

    Certains débutants désirent vivement ap­prendre comment les élever, mais en règle générale, ils choisissent la méthode difficile. Certes, c'est la meilleure manière sous bien des rapports car nous nous ins­truisons mieux par les désillusions. Mais nous ne devons jamais oublier que nous avons des devoirs à remplir envers nos favoris. Ce sont des «animaux muets» qui ne peuvent se plaindre des mauvais traitements et nous ne commençons à nous apercevoir que quel­que chose ne va pas que lorsqu'ils donnent des signes non équivoques de souffrance. Mais beaucoup de souffrances de nos oi­seaux et de désillusions de nos débutants pourraient être évitées si nous apprenions tout d'abord tout ce que nous pouvons sur les pigeons. L'inconvénient d'apprendre en passant par des difficultés est que nos oiseaux en souf­frent aussi, eux qui sont entièrement à la merci de leurs propriétaires.

    Il est donc recommandé d'acquérir quel­ques connaissances sur les pigeons avant d'en acheter un couple. Il y a plusieurs fa­çons de le faire. Dans les localités où il existe un club, quelques‑uns des membres les plus anciens seront certainement trop heureux de prêter aux débutants quelques‑uns de leurs livres sur les pigeons, surtout si ces débutants ont l'intention de s'inscrire au club. Là où il n'y a pas de club, on peut acheter des livres chez le libraire ou les commander, ou les louer à une bibliothèque.

    Faites une étude sérieuse au préalable. Si vous aimez assez les pigeons pour en éle­ver, vous devez les aimer assez pour les étudier de façon approfondie. Toute marotte vaut que l’on sy consacre soigneusement et cela ne doit être en aucune façon une corvée. Rien n'est plus attrayant qu'une étude intelligente de votre passe‑temps. Apprenez donc tout ce qui les concerne et n'empruntez pas vos con­naissances à des gens qui n’ont pas une expérience suffisante.

    Il existe une quantité d'amateurs prati­quants qui ont de grandes compétences, mais quand un novice sollicite d'eux un avis, il est surpris de constater les différences considéra­bles d'opinion entre les éleveurs qui ont ré­ussi. Ils disent sou­vent les choses d'une façon qui gâte leurs bonnes idées. C'est pourquoi il est recom­mandé de comparer toujours les avis de vieux amateurs avec ceux d'une autorité en la ma­tière. Quand plusieurs amateurs ne sont pas d'accord avec un livre faisant autorité, mais sont d'accord entre eux, il y a lieu d'étudier attentivement et longtemps le sujet afin de voir qui a raison. N'adoptez pas de conclu­sions de premier jet, si tentantes et si sédui­santes qu'elles puissent paraître. Ce qui vous paraît absolument sûr aujourd'hui devient souvent douteux quand vous avez acquis plus d’expérience. Rien n'est plus difficile que d'apporter une conclusion finale à toute ex­périence faite avec des créatures vivantes. Le corps vivant est une inconnue, en fait un grand mystère, et les savants n'ont jamais fini d'apprendre et de modifier leurs ancien­nes idées.

    Un conseil pour la construction d'un pigeon­nier. Celui-ci doit toujours être cons­truit de telle sorte que la pluie n'y entre pas. Il faut donc vous assurer de la direction des vents dominants. Ils viennent ordinairement de deux directions. Si les pi­geons sont souvent mouillés, ils souffriront probablement de diverses maladies et de parasites internes vivant dans les crottes humides si les planchers restent humides.

    Le pigeonnier devrait toujours être, natu­rellement, dans une situation élevée, généra­lement sous le toit d'un hangar ou d'un local situé là où il ne pourrait gêner en aucune fa­çon les voisins ni modifier l'aspect général de l’environnement. La situation exacte d'un pigeon­nier dans une grande ville où les réglemen­tations municipales assurent le cours harmo­nieux de la vie civile est un point fort délicat. Il faut  bien étudier tout cela avant de choisir une place pour votre pigeonnier. Il y a des conditions dans lesquelles un pigeonnier peut devenir une plaie pour le voisinage qui sai­sit alors tous les prétextes pour empêcher la création d'un élevage.

     

    Culbutant d'Eger

     

     


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