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    Cravate oriental

     

     

    L’APPLICATION DES TRAITEMENTS EN COLOMBICULTURE

    Les pigeons peuvent être traités individuel­lement par piqûres ou par comprimés don­nés dans le bec. On peut les traiter collecti­vement dans l'eau de boisson, et accessoi­rement sur les graines.

     

    LES INJECTIONS

    Employer une aiguille courte (15mm) et faire l'injection dans les muscles pectoraux. La désinfection de la peau est en pratique inutile.

     

    LES COMPRIMES

    Se donnent de force dans le bec ; s'assu­rer que l'oiseau a bien avalé et ne rejette pas le comprimé en vomissant, ce qui arrive fréquemment chez les adultes.

    Pour ces deux traitements, ne pas oublier que les doses sont établies pour un pigeon de 500 grammes environ. Augmenter la dose pour les très grosses races pouvant attein­dre un kilogramme.

     

    LES TRAITEMENTS DANS L'EAU

    La dose de médicament doit être mesurée exactement : en dessous de 5ml (ou 5cc), utiliser une seringue graduée. A partir de 5ml, on peut employer la cuillère à café qui, à 20 % près, contient 5ml, ou la cuillère à soupe, 15ml. Ce sont des mesures très approxima­tives; ne jamais tenter de mesurer une 1/2 cuillère ; c'est impossible à évaluer. La dose indiquée dans l'eau est valable, quel que soit le poids des oiseaux (un oiseau plus gros boit plus). La seule correction à faire dépend de la chaleur.

    En été, employer la dose indiquée; en hi­ver, l'augmenter au moins de 50% car les pigeons boivent bien moins ; si l'on emploie deux cuillerées, à température moyenne, il faut en mettre 3 en hiver. Cette augmenta­tion de la dose peut donner du goût à l'eau et causer un refus. De même, à la dose nor­male, certains produits sont mal acceptés. En sucrant l'eau, on peut tenter d'y remé­dier, mais les résultats sont aléatoires.

     

    LES TRAITEMENTS SUR LES GRAINES

    La plupart des traitements sont étudiés pour être administrés dans l'eau. S'il faut donner un produit sur les graines, on procèdera de la facon suivante : faire cuire un peu de fa­rine dans l'eau pour faire une colle de pâte ; la diluer dans l'eau, et y délayer la poudre à donner aux pigeons. Dans une cuvette, ajou­ter à ce mélange la quantité voulue de grai­nes, et bien mélanger ; étendre les graines pour les laisser sécher, et les distribuer aux oiseaux. Avec 1/2 litre à 1 litre de liquide pour 10 kg de graines, on obtient une bonne répartition, et la farine fait adhérer le produit, On peut remplacer la farine par une solution de gomme arabique. On admet, en général, que la dose à donner sur les graines est le double de celle donnée dans l'eau, en été.

    Certains produits pulvérulents ne nécessi­tent pas une telle préparation car ils adhè­rent aisément au grain mouillé. Il suffit géné­ralement d'humidifier au préalable les grai­nes à raison de deux à trois cuillerées à soupe d'eau par kilo.

     

    Etourneau-copie-1

     

     


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    Coq Brabanter

     

     

    COMMENT LES VOLAILLES TIRENT PROFIT

    DE L’ELEVAGE EN LIBERTE

    Vous savez parfaitement quels bienfaits le soleil prodigue à tout ce qui vit sous son heureuse influence. Il n'est pas nécessaire de faire un cours sur les rayons ultra‑violets pour montrer quelle vitalité ils apportent aux tissus vivants des humains, des animaux comme des plantes. Eh bien, ce soleil qui est à la fois un véritable "aliment" et un désinfectant, la liberté permet à vos volailles d'en tirer le maximurn de profit.

    Les animaux ont un instinct merveilleux qui leur permet d'être plus forts en physique, en chi­mie, en botanique, en biologie, en thérapeu­tique, que vous et moi et même que bon nombre de savants très distingués. Vos pou­les donc, vos canards, oies, pigeons et din­dons même, savent d'instinct, et avec une pertinence qui s'affirme dès leurs premiers jours, quels bénéfices ils peuvent tirer du so­leil. C'est pourquoi vous les voyez fraterniser constamment avec les rayons solaires.

    Le matin, la volaille se débrouille pour pi­corer du côté de l'est, puis elle évolue en fonction du soleil pour finir sur le soir, de l'autre côté de l’élevage. De septembre à juin, tous les volatiles prennent le soleil « de l'angélus de l'aube à l'angélus du soir». Et cela n'est malheureusement pas permis aux poules re­cluses dans une petite cour, et aux autres volailles qui ne jouissent pas de l'entière liberté.

    Durant les deux mois de canicule, lorsque l'astre des jours devient excessif aux heures brûlantes du méridien, les volailles en liberté, après avoir pris une bonne pinte de soleil matinal, se mettent à l'abri de ses rayons cuisants. Vous n'avez pas à vous occuper d'elles pour cela. Elles savent fort bien trou­ver l'ombre tamisée ou l'ombre épaisse, tou­jours la plus propice. Liberté, liberté chérie !

    L'alimentation d'une pondeuse n'est pas, ou plutôt ne doit pas être la même que celle d'un "poulet de grain" ou d'une poule à en­graisser en vue d'une prochaine réforme. L'alimentation de la pondeuse ne se traduit en oeufs que lorsqu'elle est suffisamment "équilibrée" et comprend des protéines et des vitamines qui se trouvent en proportions in­suffisantes dans les grains qu'on leur distri­bue habituellement.

    Mais avec la liberté, si elle est totale, cette carence de l'équilibre alimentaire n'affecte pas la poule durant toute la belle saison car son instinct lui fait connaître ce qui manque à son régime et la liberté lui permet d'y sup­pléer. Les poules libres et les canards aussi savent trouver d'excellentes matières protéiques sous forme de vers, petits escargots, lima­ces, insectes de toutes sortes dont ils se régalent. Les poules libres connaissant d’instinct la question des vitamines, se gar­nissent le jabot de verdures variées qu'elles choisissent à coup sûr. Et lorsqu'un coin com­mence à être pauvre en asticots ou herbe fraîche, ces dames usent de leur liberté pour aller prospecter un terrain neuf ou repeuplé d'animalcules. Et voilà pourquoi vos poules pondent au printemps et durant la belle sai­son. Liberté, liberté chérie !

    On sait que lorsque les poules sont exposées au vent et ne peuvent s'en protéger, la ponte s'en trouve arrêtée si mort ne s'en­suit pas. De même la pluie, subie inconsidé­rément, nuit à la ponte sans parler des affections qu'elle peut susciter, comme le coryza.

    Mais s'il est parfois difficile aux aviculteurs de protéger du vent leurs volailles en parquets, la liberté s'en charge parfaitement. Il y a tou­jours assez de haies très épaisses, de che­mins creux entre talus, de bâtiments ou d'au­tres écrans pour que les volailles puissent  picorer à l'aise et à l'abri du vent de quelque côté qu'il manifeste sa méchante humeur. Et comme les poules ont la possibilité de circuler, elles se trouvent toujours du bon côté. Liber­té, liberté chérie !

    Les avantages qu'offre la liberté dans l'élevage des volailles ne sont pas négligeables ; comment se fait‑il alors que les poules dont la liberté est généralement mesurée, pondent plus, beau­coup plus que les poules jouissant d'une liberté totale ? C'est ce que nous exa­minerons dans un article à paraître.

     

    Cane Orpington

     


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    Serin du Mozambique.

     

    QUELQUES CONSEILS DE BASE

    Pour le choix d'une cage, la plus belle n'est pas toujours la meilleure afin de garder des oi­seaux en bonne condition. Il est préférable de la prendre d'une bonne longueur, afin que les oiseaux puissent voler à leur aise ; la hau­teur n'a pas tellement d'importance. Bannir les perchoirs en surnombre et les balançoi­res qui les gênent dans leurs ébats. La lon­gueur entre les perchoirs doit être un peu in­férieure à celle de la cage. Mettre en place des per­choirs de différents diamètres pour activer la circulation du sang et pour éviter les cram­pes des pattes. Il est préférable qu'ils soient creux, de cette façon on élimine plus facile­ment les poux en brûlant les perchoirs tous les 15 jours et en remettant des neufs à la place. Les perchoirs ne doivent pas se trou­ver l'un au-dessous de l'autre ou au‑dessus de la mangeoire ou de l’abreuvoir, sinon les graines et l’eau seront souillées, ce qui provoque des dérangements intestinaux et  des problèmes graves. Si un perchoir est au‑dessus de l'autre, les oiseaux se salis­sent mutuellement. La mangeoire ne doit pas se trouver à côté de la baignoire ou de l'abreuvoir, car les graines humides moisissent et provoquent des maladies.

    A l'achat d'une cage, prendre de préfé­rence celle qui a des portes sur la face gau­che ou droite pour permettre d'accrocher un nichoir ou nichette, ce qui permet les contrôles sans déranger les reproducteurs, ou encore d'y fixer une baignoire, ce qui aug­mente la surface de vol des oiseaux, à l'inté­rieur de la cage. Mettre dans le fond de la cage ( pour les insectivores ) du papier re­couvert d'un peu de sable de mer, si possi­ble, car ce dernier renferme de nombreuses substances utiles aux oiseaux. Pour les in­sectivores changer papier et sable assez souvent car leurs déjections sont très liqui­des. Prévoir des tiroirs galvani­sés ou en matière plastique pour éviter la rouille.

    Pour les granivores, supprimer le papier et mettre du sable de rivière ou de mer qui est absolument nécessaire pour la bonne santé de ces oiseaux. L'homme utilise ses dents pour broyer les aliments, tandis que chez l'oiseau la nourri­ture est mise en bouillie dans le gésier, grâce à des petites pierres qu'il avale.

    Eloigner la cage de la télévision,  du papier peint, ou  des plantes d'appartement. Ne pas la mettre dans la cuisine, où les gaz nocifs et l'humidité peuvent être néfastes aux oiseaux. Placer les cages hors de porté des chats, et de préférence les accrocher à une certaine hauteur sur un mur.

    Attention au courant d'air qui est fatal, sur­tout aux petits exotiques africains.

    Pendant la bonne saison, permettre aux oiseaux de s'exposer aux rayons du soleil, facteur de santé, mais couvrir la moitié de la cage avec un tissu opaque afin qu'ils puissent aussi se mettre à l'ombre, car s'ils sont trop long­temps exposés au soleil ils peuvent en mourir.

    Le soir, la cage est dans une pièce éclairée, il faut la re­couvrir d’un linge opaque afin que l'oi­seau puisse se reposer, surtout quand la lumière est trop vive.

    Veillez à l'écartement des barreaux afin que les oiseaux ne puissent passer la tête à tra­vers.

    Les dimensions des cages varient suivant la taille et les conditions de vie de ce qu'on désire y mettre. Un Moineau du Japon, Man­darin, Bec d'argent, Cou coupé, etc., ne né­cessite pas autant de place qu'un Rossignol du Japon, qui est très vif et remuant de na­ture.

    Ne pas oublier de suspendre au grillage un os de seiche et de donner un complément minéral dans une petite mangeoire séparée.

    Pour les exotiques africains, faites en sorte que la température soit toujours constante dans la pièce où ils séjournent. Les oiseaux concernés sont notamment les granivores comme les Moineaux du Japon, Mandarins, Donacoles, Nonnettes, Paddas blancs, Bec d'argent, Bec de plomb, Capucins, et ceux de la famille des Serins (Mozambique, Chanteur d' Afrique, Tarin rouge).

    Si l'on dispose d'un jardin, il est préférable de faire l'élevage en volière extérieure, où les oiseaux sont dans leur milieu naturel et se décident plus facilement à nicher, Les Diamants australiens se reproduisent en ca­ges de grandes dimensions ou volière inté­rieure.

    En ce qui concerne les insectivores, il vaut mieux pratiquer l'élevage, pendant la bonne saison, dans une volière extérieure (jardin), balcon ou véranda. Surtout dans le jardin, on peut leur procurer la nourriture in­sectivore dont ils ont besoin pour nourrir leurs jeunes. En cage d'appartement, en hiver, les insectivores ont besoin d'une nourriture ap­propriée

     


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